Culture
Un nouveau souffle pour l'agrandissement du MAH de Genève
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Près de sept ans après le refus dans les urnes du projet d'agrandissement et de rénovation du Musée d'art et d'histoire (MAH) de Genève, l'exécutif de la Ville va relancer un concours d'architecture. Il sollicite un crédit d'étude de 19,9 millions de francs.
Sous réserve du vote du Conseil municipal, ce concours international sera lancé à l'automne 2023. Le calendrier présenté jeudi devant la presse par le Conseil administratif de la Ville de Genève fixe le début des travaux à 2028 pour une ouverture du musée rénové et agrandi à l'horizon 2030. Le coût total de ce projet est estimé entre 200 et 250 millions de francs.
"La demande de ce crédit d'étude constitue une étape majeure pour ce projet d'envergure", a relevé Sami Kanaan, chef du Département de la culture. Afin de marquer l'importance de l'enjeu, le magistrat était accompagné de la maire Marie Barbey-Chappuis ainsi que de la cheffe du département de l'aménagement et des constructions, Frédérique Perler.
"Genève a besoin de grands projets, dont la population puisse être fière", a souligné la maire, en espérant qu'"on ne perdra pas de vue l'intérêt général" dans le processus à venir. Pour rappel, un premier projet conçu par l'architecte Jean Nouvel avait été attaqué par référendum en raison de la dénaturation de la cour intérieure du bâtiment et d'un financement public-privé peu clair.
Surélévation exclue
Pour fédérer le plus de monde autour de cette nouvelle copie, la Ville de Genève a procédé à une vaste consultation. "Sept ans peuvent paraître longs, mais c'était le temps nécessaire vu la complexité des enjeux", a relevé M.Kanaan. Selon le magistrat, les associations de défense du patrimoine ont adhéré aux nouvelles orientations.
Le projet concret reste toutefois à définir et la Ville compte sur l'imagination des architectes pour y parvenir. La Municipalité a toutefois posé certaines contraintes. Tout d'abord, une surélévation et un remplissage de la cour du bâtiment principal sont exclus.
Le projet devra ensuite se déployer dans le périmètre des bâtiments existants, soit le Musée d'art et d'histoire, le bâtiment de l'ancienne Ecole des beaux-arts, le bâtiment de la promenade du Pin et les Casemates. L'extension pourrait aussi se développer sous la butte de l'Observatoire. La réflexion devra aussi intégrer le boulevard Hevétique et le boulevard Jaques-Dalcroze attenants.
Une forteresse isolée
Inauguré en 1910, le MAH est vétuste et manque d'espace d'exposition. "Seuls 3% de la collection qui rassemble 650'000 objets est actuellement présentée", a relevé M.Kanaan. Le projet devra permettre une augmentation d'environ 4000 m2 de la surface utile, dont 2000 m2 dévolus aux expositions temporaires et permanentes. La surface totale passerait de 14'500 m2 à 18'500 m2.
Il est aussi prévu d'intégrer la Bibliothèque d'art et d'archéologie, un centre de documentation et de recherche et des espaces de consultation de la collection. Il y aura aussi des lieux de médiation, un auditorium, des échoppes et un restaurant.
Les enjeux de cet agrandissement et de cette rénovation sont multiples: il s'agit non seulement de valoriser la collection, mais aussi de corriger les problèmes d'accessibilité et plus largement de contribuer au rayonnement de Genève.
"Le MAH qui ressemble à une forteresse isolée doit s'inscrire au coeur de la ville", a souligné M.Kanaan. Le magistrat souhaite la création d'un véritable campus muséal. L'ambition dépasse le strict projet d'un musée, dans la mesure où le MAH agrandi et restauré constituera un levier pour concrétiser les évolutions urbanistiques dans le secteur, estime la Ville.
Référendum?
Après la phase d'étude du projet lauréat, une demande de crédit d'études complémentaire sera déposée pour concrétiser les phases d'autorisation de construire et d'appels d'offres. Le Conseil municipal devra encore se prononcer sur le crédit de réalisation. Des référendums pourraient ralentir le processus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'UNIGE propose un nouveau festival culturel ouvert au public
Carac est le nom qui a été donné au nouveau festival culturel de l'Université de Genève (UNIGE). La manifestation se déroule jusqu'au 25 mai. A l'initiative des associations et troupes universitaires, elle propose des dizaines d'événements dans divers lieux.
Carac Festival s'adresse tant à la communauté universitaire qu'au grand public, indique l'UNIGE dans un communiqué. La grande majorité des événements programmés est gratuite et ouverte à tous. Le public aura le choix entre du théâtre, de la danse, des concerts, du cinéma, des ateliers d'arts manuels, des jeux et une exposition.
Le choeur des musiques actuelles donnera une représentation au Temple de la Madeleine. Le choeur de gospel, lui, réchauffera les âmes au Temple de Plainpalais, qui abritera aussi une soirée cabaret. Le choeur de l'Université, pour sa part, aura les honneurs de la scène du Victoria Hall.
L'UNIGE compte près de 150 associations étudiantes actives dans de nombreux domaines. Ces structures ont pour but premier de favoriser l'échange et l'émulation au sein de l'institution.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Tessino-Neuchâtelois Luca Brunoni écrit désormais en français
Le Tessinois Luca Brunoni continue sa route d'écrivain, même s'il est toujours professeur de droit à la HEG de Neuchâtel. Après le succès de "Les silences" paru en 2023 et traduit de l'italien, il vient de sortir "En surface", son premier roman rédigé directement en français.
"Mon premier jet était en italien. Ma langue maternelle permet à l'écriture de fuser et de donner un rythme et ensuite, lorsque l’histoire est en place, je retravaille le tout en français", a déclaré à Keystone-ATS Luca Brunoni.
Avec "En surface", son premier roman écrit directement en français le 2e publié par Finitude, Luca Brunoni décrit le réveil d'une femme endormie qui vivait en surface et qui se demande si elle doit livrer son fils à la justice. L'intrigue principale se passe autour du lac, non situé par l'auteur, mais qui pourrait correspondre à celui de la Vallée de Joux (VD).
Les traitements, infligés par le passé aux personnes déclassées par la société, hantent les romans du Tessinois. Dans "les silences", la thématique des enfants placés chez des paysans d'un village de montagne était mise en lumière et dans "En surface" est abordée la question des filles mères, dont on donnait les enfants à l'adoption.
Plusieurs solitaires ou marginaux gravitent dans le roman, dont certains logent dans un camping d'une petite station touristique hors saison. Le livre se lit facilement avec des dialogues bien menés, des personnages attachants et une intrigue qui donne envie au lecteur d'avancer dans l'histoire.
En lice pour plusieurs prix
Le roman a eu un bon accueil au Festival du livre de Paris. Il est en lice pour plusieurs prix littéraires.
Les livres de Luca Brunoni s’insèrent dans l’univers du roman noir, même si ce ne sont pas des thrillers et même s'ils ne sont pas forcément très sombres. Avant "En surface", l'écrivain a sorti "Indelebile", écrit en italien, qui évoque la situation de Lugano, au début des années 2000, où il y avait alors de gros problèmes de trafic de drogue.
La version originale de "Les silences", en italien, a gagné le prix Leggimontagna et a connu une certaine notoriété. Il a tapé dans l'oeil de l'écrivain Joseph Incardona, qui a proposé à sa maison d'édition Finitude, basée à Bordeaux (F), de le traduire en français.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Restes humains de la civilisation Caral découverts au Pérou
Des archéologues ont annoncé jeudi avoir découvert au Pérou des restes humains d'une femme datant d'il y a environ 5000 ans, qui aurait appartenu à la civilisation Caral, la plus ancienne d'Amérique.
Cette dernière découverte revêt un intérêt particulier pour les scientifiques, car elle serait la preuve que les femmes jouaient un rôle de premier plan dans la civilisation Caral, a expliqué à la presse David Palomino, chef de l'équipe de chercheurs à l'origine de cette trouvaille.
Après avoir montré des photos et une vidéo de la sépulture en question, M. Palomino a expliqué qu'elle "correspond à (celle d'une) femme qui semble avoir eu un statut élevé, (...) une femme d'élite".
La sépulture avait été découverte en décembre dans l'ancien village de pêcheurs d'Aspero (ouest), qui a longtemps été le site d'une décharge avant d'être classé site archéologique. Elle a été retrouvée dans le cadre des fouilles dirigées depuis 1996 par l'archéologue péruvienne Ruth Shady.
De premières analyses indiquent que ces restes humains sont ceux d'une femme âgée de 20 à 35 ans, mesurant 1,5 mètre et portant une coiffe, indice de son statut élevé. Le corps était enveloppé de plusieurs couches de textiles et d'un "manteau de plumes d'ara", une espèce de perroquet d'Amazonie, a précisé M. Palomino.
De petits objets, tels qu'un bec de toucan, un bol en pierre et un panier en paille, ont par ailleurs été trouvés avec les restes humains et ont été exposés jeudi au siège du ministère de la culture à Lima.
La civilisation Caral, qui s'est épanouie entre 3000 et 1800 avant J.C., est la plus ancienne d'Amérique. Contemporaine des civilisations mésopotamienne et égyptienne, elle est apparue sur un plateau aride du Pérou à 182 km au nord de Lima, 45 siècles avant la civilisation inca.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
En France, les librairies indépendantes se battent pour leur avenir
Quel avenir pour les librairies indépendantes? Cette exception française, menacée, face à la désaffection pour le livre et à la part de marché croissante des grandes enseignes, se bat avec inventivité.
La profession célèbre samedi la 27e Fête de la librairie indépendante, dans près de 700 librairies en France, Belgique, Suisse et Luxembourg.
À Genève, plusieurs boutiques vont jouer le jeu, à commencer par Le Temps d'un livre dans le quartier des Eaux-Vives, qui fête sa première année d’existence. Les bouquineurs seront aussi attendus à la Librairie du Boulevard notamment. Lausanne et sa quinzaine de librairies indépendantes devrait aussi être de la partie.
La date correspond au samedi proche de la Sant Jordi en Catalogne, une journée où on s'offre traditionnellement des roses et des livres. En Espagne en 2024, il s'était vendu ce jour-là 1,98 million de livres, un record.
Dans les pays francophones, la tradition n'est pas encore établie mais les organisateurs de cette fête y travaillent. Thème de l'édition 2025: "Pourquoi les librairies ne sont pas des commerces comme les autres ?"
Signaux inquiétants
Les signaux sont en effet inquiétants. Dans l'étude bisannuelle "Les Français et la lecture" réalisée en janvier-février pour le Centre national du livre, en 2025, pour la première fois depuis la première édition en 2015, les librairies sont passées derrière les grandes surfaces culturelles comme lieu d'achat des livres.
Les sondés ont été 66% à citer les librairies et 75% ces grandes enseignes, tandis qu'en 2023, 73% citaient les libraires et 69% les grandes surfaces.
"Oui, aujourd'hui on est fortement concurrencés", commente auprès de l'AFP la libraire parisienne promotrice de la manifestation, Marie-Rose Guarnieri.
"Les librairies sont des lieux imparfaits, elles ont des lacunes dans leur stock, des limites, mais un style et un savoir-faire. Quand il n'y aura plus que des chaînes, uniformisées, elles n'offriront que des best-sellers. Et s'il y a une alerte à lancer, c'est de dire: ne désertez pas les librairies, car vous perdriez quelque chose de très important", ajoute-t-elle.
Marché en recul
Le marché sur lequel se joue cette concurrence a tendance à stagner, voire reculer en 2025.
Pour une éditrice parlant sous le couvert de l'anonymat, "la baisse des ventes sur Amazon ne s'accompagne pas d'un report vers les librairies, même si on aimerait beaucoup".
Amazon, qui ne veut donner aucun chiffre, semble en effet pâtir des 3 euros de frais de port sur les commandes de moins de 35 euros, obligatoires depuis octobre 2023.
Cette mesure a été conçue pour maintenir à flot le réseau de librairies en France. Mais la rentabilité est parmi les plus faibles des commerces de détail, d'après des chiffres du cabinet Xerfi, dans une étude commandée en 2024 par le Syndicat de la librairie française.
"On distribue 26'000 exemplaires d'un livre, grâce aux Éditions Gallimard, ce qui attire les gens. Mais l'idée est aussi de rassembler la profession, y compris les libraires qui sont dans de petites villes, des villages, très isolés, pour qu'ils sentent cette confrérie", selon Marie-Rose Guarnieri.
Le métier continue d'attirer des vocations. Une figure de la gauche française, Philippe Poutou, trois fois candidat à l'élection présidentielle pour le Nouveau Parti anticapitaliste, en reprend une à Bordeaux (sud-ouest), dont il promet que ce ne sera "pas un supermarché du livre".
D'autres ferment, comme L'Écume des jours à Toulouse (sud), en mars, ce qui fait redouter, dans son quartier des Minimes, un "désert culturel" selon un journal régional.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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