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Culture

Un musée sur Ramuz ouvre dans son ancienne maison à Pully

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"La Muette - espaces littéraires" se déploie autour du bureau de Charles Ferdinand Ramuz, resté intact dans son état de 1930. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

L'écrivain Charles Ferdinand Ramuz (1878-1947) a désormais son musée. Un espace a été créé dans sa maison La Muette à Pully. Sur 100 m2 et deux étages, il présente l'homme, sa vie, l'écrivain, son univers et sa carrière littéraire. Inauguration le 23 septembre, lors de la Nuit des Musées.

Au no 2 du chemin Davel dans le vieux bourg de Pully, une ancienne maison vigneronne en pierre rose et aux volets verts. C'est ici que le plus célèbre écrivain et poète vaudois a vécu de 1930 jusqu'à sa mort en 1947. La partie droite de l'imposante bâtisse du 17e siècle, côté tour, a été transformée en musée, un projet vieux de dix ans environ.

"La Muette - espaces littéraires vise à faire de Ramuz, de son oeuvre et de la littérature un champ culturel contemporain, stimulant et accessible au plus grand nombre", ont indiqué jeudi en préambule devant les médias ses responsables.

Cette nouvelle institution culturelle est la sixième du patrimoine pulliéran. On écoute à ce propos le syndic de la commune, Gil Reichen.

"Plaisir et convivialité"

"Dans le plaisir et la convivialité, avec des regards pluriels, nous avons cherché à proposer une expérience immersive, sensible et intimiste", a expliqué la conservatrice du musée Stéphanie Lugon. "Espaces littéraires au pluriel, car il y a un parcours d'exposition, un site internet et une programmation proposant en moyenne un événement mensuel", a-t-elle souligné.

La visite dure environ 50 minutes avec un audio-guide, comme un "documentaire sonore", déclinant le parcours en sept chapitres concentrés sur quatre rencontres: avec l'univers de Ramuz, avec ses textes, avec l'homme et avec l'écrivain.

Musée et audio-guide ont été développés en collaboration avec le Centre des littératures en Suisse romande (CLSR) de l'Université de Lausanne, et en particulier avec son directeur Daniel Maggetti et son responsable de recherche Stéphane Pétermann.

Sobre, élégant et contemporain

Dans un espace assez petit, la muséographie est d'une sobriété contemporaine. Au rez, une longue bibliothèque permet au public de se familiariser avec l'oeuvre complète de l'auteur de "Derborence", "Aline", "La Grande Peur dans la montagne" ou encore "La Beauté sur la terre" et "Si le soleil ne revenait pas".

Au deuxième étage, "clou de la visite", son bureau, face à la fenêtre et au jardin extérieur, vue sur le lac Léman. Posé dessus, un grand livre numérique et interactif avec écran tactile sur papier, "montrant le métier d'écrivain" avec "Derborence". Le meuble a été entièrement restauré, donnant l'apparence du neuf. Un parti-pris que nous explique la conservatrice du musée, Stéphanie Ligon.

Tout autour, des livres, des manuscrits, des lettres, des photos d'archives et de nombreux objets historiques, dont les paquets bleus et jaunes des emblématiques cigarettes "Celtique" que fumait inlassablement Ramuz. Le public peut aussi découvrir la bibliothèque "idéale" de l'écrivain, affichant ses goûts littéraires.

Coût de 1,5 million

Tout l'espace muséal est accompagné par des oeuvres d'artistes contemporains (photographes, peintres, comédiens lisant des extraits de textes). Un court-métrage du cinéaste Lionel Baier est projeté en permanence, inspiré du petit livre "La main" de Ramuz (récit autobiographique à la suite d'une chute et d'une main cassée).

Cet espace muséal a coûté environ 1,5 million de francs, a indiqué le syndic de Pully Gil Reichen. Mme Lugon, elle, ne s'est pas fixée d'objectif précis d'affluence annuelle de visiteurs. Le musée peut accueillir au maximum 20 personnes en même temps. Il est donc conseiller de réserver.

L'inauguration officielle est prévue le 23 septembre avec une grande fête de 14h00 à minuit dans le cadre de la Nuit des musées de Lausanne et Pully.

Polémique et recours rejeté

Les descendants de Ramuz s'étaient déclarés prêts à mettre à disposition des espaces de La Muette pour un musée dès 2013. Mi-2017, le Conseil communal de Pully avait donné son feu vert à la création de l'espace muséal et à la constitution d'une fondation. Les travaux dans la maison de l'écrivain avaient cependant alimenté une large polémique pendant trois ans.

Patrimoine suisse et un comité de sauvegarde de la maison de Ramuz s'étaient, en effet, opposés en vain à ce projet - porté par l'arrière-petite-fille de l'écrivain - impliquant l'aménagement de cinq logements et la disparition irréversible de l'appartement de l'écrivain et de son intérieur remarquablement conservé. Le Tribunal cantonal avait rejeté leur recours en mars 2019, ouvrant la porte aux travaux qui avaient été suspendus.

Une convention a ensuite été signée en décembre 2019 entre la Ville de Pully et les héritiers de l'écrivain, sur 30 ans. Parallèlement, la Fondation La Muette a été créée en janvier 2021. Elle a pour but d'accompagner la réalisation et l'exploitation du musée et de soutenir financièrement les projets du lieu.

Immersion dans l'exposition

Et pour avoir aperçu de cette exposition, suivez Stéphanie Lugon, conservatrice de La Muette. Un reportage d'Isabelle Bertolini.

Isabelle Bertolini lors de sa visite de la nouvelle institution culturelle de la Ville de Pully. (KEYSTONE/Cyril Zingaro)

Une citation de fin tirée de "Symétrie" de Charles-Ferdinand Ramuz.

www.lamuette.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'Opéra de Lausanne dévoile une saison 2025/2026 éclectique

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Claude Cortese, directeur de l'Opéra de Lausanne, a présenté mercredi le programme de sa deuxième saison à la tête de l'institution (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Opéra de Lausanne lèvera 43 fois le rideau pour sa saison 2025/2026. Le directeur Claude Cortese a dévoilé mercredi les contours de sa deuxième saison: dix productions, dont six opéras, un ballet, un concert, un récital et un spectacle pour jeune public.

"Ma deuxième saison est à nouveau marquée du sceau de l'éclectisme et de la curiosité. Je suis déterminé à faire découvrir des oeuvres lyriques qui n'ont encore jamais été jouées à Lausanne", a affirmé Claude Cortese, qui a succédé au règne de 20 ans d'Eric Vigié, devant un parterre d'invités et les médias à l'opéra même.

La programmation "voyagera dans les grandes pages de l'opéra, du baroque Georg Friedrich Haendel au post-romantique Alexander von Zemlinsky", a-t-il résumé. La saison ouvrira le 5 octobre avec "Don Quichotte" de Jules Massenet (1842-1912) et se terminera en juin 2026 avec un "grand tube" du répertoire, "Rigoletto" de Giuseppe Verdi (1813-1901).

A menu aussi, "Barbe-Bleue" d'Offenbach, "Dialogues des Carmélites" de Poulenc, "Orlando" de Haendel et "Le Nain" de Zemlinsky.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Maison Blanche sommée de rétablir l'accès de l'agence AP

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L'agence AP avait notamment été exclue de l'avion présidentiel "Air Force One" après son refus d'appeler le Golfe du Mexique "Golfe d'Amérique" (archives). (© KEYSTONE/AP)

Un juge fédéral a sommé mardi la Maison Blanche de rétablir le plein accès de l'agence Associated Press, pilier du journalisme aux Etats-Unis, suspendu depuis deux mois.

AP a été notamment exclue du Bureau ovale et de l'avion présidentiel "Air Force One" en février pour son refus de se conformer à la nouvelle appellation du Golfe du Mexique, rebaptisé "Golfe d'Amérique" par un décret signé par Donald Trump. Le juge conclut que l'exclusion pour ce motif est "contraire au Premier amendement" de la Constitution, qui garantit la liberté d'expression.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Discothèque de Saint-Domingue: plus de 120 morts

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A Saint-Domingue, des dizaines de personnes se sont rassemblées devant des hôpitaux, la morgue ou la discothèque en quête de nouvelles de proches. (© KEYSTONE/EPA/ORLANDO BARRIA)

Au moins 124 personnes ont été tuées et plus de 150 blessées dans l'effondrement du toit d'une discothèque à Saint-Domingue, capitale de la République dominicaine, survenu dans la nuit de lundi à mardi, selon le dernier bilan des services de secours diffusé mercredi.

Plus de 24h après l'accident survenu mardi à 00h45 local (06h45 heure suisse), l'un des pires de l'histoire de la République dominicaine, il n'y a guère d'espoir de retrouver des personnes vivantes alors que le bilan ne cesse de s'alourdir.

"Le nombre de morts augmente à 124", a annoncé le directeur du Centre des opérations d'urgence (COE), Juan Manuel Mendez.

"Nous allons avancer pas à pas en fouillant les décombres ici pour apporter satisfaction aux familles des personnes affectées", a déclaré Mendez, soulignant que 300 secouristes travaillaient encore dans les opérations de sauvetage. Les images aériennes montrent un trou béant à la place du toit de l'établissement.

Des brigades de Porto Rico et d'Israël se sont intégrées aux secours dans la discothèque Jet Set, a déclaré Méndez, soulignant que "l'identification des corps" était en cours et que l'Inacif (Institut médico-légal) donnerait des indications sur la nationalité des victimes prochainement.

"On a des amis, des nièces, des cousines, des neveux, des amis, qui sont sous les décombres, car ils ne sont ni sur la liste des transférés à l'hôpital ni sur la liste des morts, nous espérons pour eux", disait mardi Rodolfo Espinal, au milieu de la foule.

Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant des hôpitaux, la morgue ou la discothèque en quête de nouvelles de proches. L'une d'elles brandissait la photo d'un disparu.

Il s'agit d'une des pires catastrophes de l'histoire récente du pays, marquée par une explosion à San Cristobal, dans la périphérie de Saint-Domingue (38 morts) il y a deux ans et, en 2005, par l'incendie d'une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.

Les médias estiment qu'entre 500 et 1000 personnes se trouvaient au Jet Set, établissement prisé des noctambules et fréquenté par des célébrités. Les autorités n'ont pas communiqué le nombre de disparus.

Contacté par Keystone-ATS, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) n'avait pour l'heure aucune information d'éventuelles victimes suisses. Des clarifications sont en cours. La représentation suisse à Saint-Domingue est en contact avec les autorités locales, a indiqué un porte-parole.

Mort sur scène

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir le toit s'effondrer pendant que le chanteur Rubby Pérez est sur scène.

Le sort de la star du merengue a longtemps été incertain mais il fait bien partie des personnes décédées.

"C'est exact", a affirmé à l'AFP son manageur Enrique Paulino interrogé sur la mort de Roberto Antonio Pérez Herrera, "Rubby", 69 ans, précisant: "Nous attendons que les enfants se mettent d'accord pour les funérailles".

La musique de celui qui était surnommé "la voix la plus aiguë du merengue", a fait le tour de l'Amérique latine et caribéenne et de la planète.

De nombreux artistes lui ont rendu hommage sur les réseaux sociaux. "L'ami et l'idole de notre genre vient de nous quitter", a regretté un autre mythe de ce rythme dansant, Wilfrido Vargas.

Le Jet Set organisait un concert tous les lundis. La présence de "Rubby" avait attiré quantité de spectateurs.

Plusieurs personnalités figurent aussi parmi les victimes, telles que la gouverneure de la province de Monte Cristi (nord-est) Nelsy Cruz, ou les ex-joueurs de baseball Tony Blanco et Octavio Dotel. Ce dernier, âgé de 51 ans, avait remporté la série mondiale en 2011.

Interrogée par la chaîne SIN, Iris Pena, raconte qu'elle s'est échappée avec son fils, de nationalité française: "De la terre a commencé à tomber du plafond. J'ai demandé (...) si la terre avait tremblé (...). Une pierre est tombée et a fissuré la table. Nous sommes sortis".

"Mon fils allait retourner chercher son sac (...) L'impact a été si fort, comme si cela avait été un tsunami. Un miracle de Dieu", ajoute-t-elle.

Le président dominicain Luis Abinader s'est rendu sur place dans la matinée de mardi et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la tragédie.

Dans un communiqué, la discothèque assure "collaborer de manière totale et transparente avec les autorités pour (...) clarifier ce qui s'est passé".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Un record pour un Bocion vendu aux enchères à Bâle pour 270'250.-

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Le tableau présentant des hommes chassant un animal sur le lac Léman près de Montreux a été vendu pour 270'250 francs. (© Artcurial Beurret Bailly Widmer)

L’huile sur toile "La chasse aux grèbes" de l'artiste lausannois François Bocion (1828-1890) a réalisé un record mondial lors d'une vente aux enchères à Bâle début avril. Un musée privé suisse a remporté le tableau pour 270'250 francs, après des enchères au téléphone.

Une plus petite huile sur bois de Bocion a également atteint un très beau résultat: estimée entre 8000 et 12'000 francs a été adjugée à 82'566 francs, a indiqué la maison de vente Artcurial Beurret Bailly Widmer dans un communiqué mardi.

Au total, plus de 5 millions de francs ont été récoltés après deux journées de ventes aux enchères consacrées pour la première à l’art suisse et l’art international avant 1900, et la seconde à une collection privée suisse.

Hodler et Vallotton

Toujours pour des peintres suisses, le portrait d’une inconnue de Ferdinand Hodler (1853–1918) a trouvé preneur pour 190'538 francs, et la série complète des instruments de musique de Félix Vallotton, une suite très recherchée de six gravures sur bois, a suscité beaucoup d’intérêt et fut achetée par un collectionneur privé pour un total de 63'513 francs.

Dans un autre registre, une Vierge à l’Enfant du peintre allemand Lucas Cranach l’Ancien (1472–1553) a été acquise pour 736'745 francs, dépassant très largement son estimation haute.

Et du côté des artistes français, le Paysage de Cagnes de Pierre-Auguste Renoir (1841–1919) a été acquis pour 203'240 francs par un client européen, et les deux vues d’Antibes de Paul Signac (1863–1935) ont été adjugées 260'401 francs à un acheteur français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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