Culture
Sept oeuvres d'art rendues aux héritiers d'un collectionneur juif
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/09/les-dessins-degon-schiele-sont-evalues-entre-780000-et-275-millions-de-dollars-et-leur-valeur-totale-depasse-les-9-millions-de-dollars-1000x600.jpg&description=Sept oeuvres d'art rendues aux héritiers d'un collectionneur juif', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Sept oeuvres de l'artiste expressionniste autrichien Egon Schiele ont été officiellement rendues mercredi aux héritiers d'un collectionneur juif tué par les nazis en 1941. Cédées sous la force aux nazis, elles étaient réapparues après-guerre en Suisse puis à New York.
Cette restitution représente une importante victoire pour les héritiers de Fritz Grünbaum, qui se battent en justice depuis des années pour recouvrer la possession de ses oeuvres.
Les oeuvres ont été "volontairement" rendues par les institutions qui les détenaient, "une fois que des preuves de leur vol par les nazis leur avaient été présentées", a annoncé le parquet de Manhattan. Une cérémonie officielle de restitution était prévue à 15h00 (21h00 suisses).
Neuf millions de dollars
L'un des héritiers, le juge Timothy Reif, a félicité les autorités pour avoir "réussi à élucider des crimes perpétrées il y a plus de 80 ans".
Les sept oeuvres avaient été "saisies" en 2023 par la cellule de lutte contre le trafic d'oeuvres d'art du parquet de Manhattan. Deux d'entre elles étaient au Musée d'art moderne de New York (MoMA), les autres à la Morgan Library de New York, au Musée d'art de Santa Barbara (Californie), dans la collection Ronald Lauder et au sein du trust Vally Sabarsky, du nom du marchand d'art Serge Sabarsky, décédé en 1996, précise le parquet.
Les dessins d'Egon Schiele, figure de l'expressionnisme autrichien, sont évaluées entre 780'000 et 2,75 millions de dollars et leur valeur totale dépasse les 9 millions de dollars, selon le parquet.
Fritz Grünbaum, un artiste de cabaret juif autrichien, était un grand collectionneur d'art qui possédait plus de 80 dessins de Schiele, et un critique du régime nazi. Il fut tué dans le camp de concentration de Dachau en 1941.
Réapparues via la Suisse
La justice américaine a repris un des arguments clés des héritiers. Capturé par les nazis en 1938, Grünbaum avait été contraint de signer à Dachau une procuration en faveur de son épouse, Elisabeth. Elle-même avait été ensuite obligée de remettre toute la collection aux autorités nazies, avant d'être déportée et tuée au camp de concentration de Maly Trostinec, près de Minsk, dans l'actuel Bélarus.
Les oeuvres étaient réapparues sur le marché de l'art dans les années 1950, d'abord en Suisse, puis revendues sur la place new-yorkaise.
Un magistrat new-yorkais avait déjà donné gain de cause en 2018 aux héritiers Grünbaum et ordonné la restitution de deux oeuvres de Schiele. Il avait estimé qu'"une signature sous la menace d'une arme à feu" ne pouvait avoir aucune valeur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Quatre jours pour découvrir la Croix-Rouge et ses valeurs
Les valeurs humanitaires seront à l'honneur à Genève du 7 au 10 mai à l'occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (JMCR). Spectacles et visites guidées figurent au programme de ces quatre journées.
Le 8 mai est le jour anniversaire de la naissance du fondateur du Mouvement de la Croix-Rouge, le Genevois Henry Dunant. L'occasion, pour le comité de la JMCR, de mettre en avant les valeurs humanitaires ainsi que l'engagement de plus de 16 millions de volontaires dans le monde. Au vu des enjeux qui pèsent sur la Genève internationale, cette édition se veut aussi signe d'espoir.
Du mercredi au samedi, le parc des Bastions abritera un "village" où les différents acteurs du mouvement présenteront leurs activités sur des stands d'information. Contes, exercices de simulation cardiaque, jeu de piste ou encore démonstrations avec des chiens de sauvetage figurent parmi les animations qui seront proposées.
Sphère miroir
Le jeudi, le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR) organisera, dans ses murs, des ateliers et une visite de l'exposition temporaire. Le samedi, des visites guidées au centre-ville feront le tour des lieux où le plus grand mouvement humanitaire au monde a vu le jour et où le droit humanitaire international s'est développé.
Côté artistique, le parc des Bastions accueillera un spectacle de danse sur le thème de l'universalité, une pièce de théâtre de Serge Bimpage sur la vie d'Henry Dunant, incarné par Vincent Aubert, et un concert de la Fanfare du Loup. Et une sphère miroir de dix mètres de diamètre, créée par François Abélanet et reflétant les principes fondamentaux du mouvement, y sera installée.
Tous les événements sont gratuits, sauf ceux au MICR, et certains d'entre eux nécessitent une inscription préalable. A noter encore que le drapeau du mouvement flottera sur de nombreux édifices, que le Jet d'eau sera illuminé de rouge et que les statues des pères fondateurs du premier comité de la Croix-Rouge seront drapées pour la JMCR.
www.croix-rouge-ge.ch/nos-evenements
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Grandson met en lumière ses liens invisibles avec le Japon
A découvrir jusqu'à la fin mai à Grandson (VD), "Yatagarasu Grandson-Japon, une histoire de corbeaux" propose un dialogue entre patrimoine suisse et culture japonaise. A travers des arts visuels, des conférences et des ateliers participatifs, la manifestation rend hommage au Yatagarasu, le corbeau mythologique japonais.
"Yatagarasu" propose un parcours immersif mêlant installations, photographies, calligraphies et empreintes naturelles. Ce projet s'inspire des similitudes entre le blason de Grandson et la mythologie japonaise, ainsi que par la forte présence du corbeau dans ces deux cultures.
Une rencontre littéraire avec Corinne Atlan, traductrice et spécialiste du Japon, sera organisée autour de son livre "Haïkus de Kyoto". Parmi les temps forts figurent également des échanges avec les auteurs Sophie Gallé-Soas, Guillaume Gagnière et Florence Marville.
Le public pourra prendre part à des ateliers de calligraphie, d'haïkus, d'origami et à une cérémonie du thé. De plus, un "popup store" sera dédié à l'artisanat japonais.
Patronné par l'Ambassade du Japon en Suisse, l'événement prendra place dans différents lieux à Grandson jusqu'au 28 mai 2025. Le vernissage de l'exposition est programmé le 1er mai à l'Ancien Couvent des Cordeliers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'UNIGE propose un nouveau festival culturel ouvert au public
Carac est le nom qui a été donné au nouveau festival culturel de l'Université de Genève (UNIGE). La manifestation se déroule jusqu'au 25 mai. A l'initiative des associations et troupes universitaires, elle propose des dizaines d'événements dans divers lieux.
Carac Festival s'adresse tant à la communauté universitaire qu'au grand public, indique l'UNIGE dans un communiqué. La grande majorité des événements programmés est gratuite et ouverte à tous. Le public aura le choix entre du théâtre, de la danse, des concerts, du cinéma, des ateliers d'arts manuels, des jeux et une exposition.
Le choeur des musiques actuelles donnera une représentation au Temple de la Madeleine. Le choeur de gospel, lui, réchauffera les âmes au Temple de Plainpalais, qui abritera aussi une soirée cabaret. Le choeur de l'Université, pour sa part, aura les honneurs de la scène du Victoria Hall.
L'UNIGE compte près de 150 associations étudiantes actives dans de nombreux domaines. Ces structures ont pour but premier de favoriser l'échange et l'émulation au sein de l'institution.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Tessino-Neuchâtelois Luca Brunoni écrit désormais en français
Le Tessinois Luca Brunoni continue sa route d'écrivain, même s'il est toujours professeur de droit à la HEG de Neuchâtel. Après le succès de "Les silences" paru en 2023 et traduit de l'italien, il vient de sortir "En surface", son premier roman rédigé directement en français.
"Mon premier jet était en italien. Ma langue maternelle permet à l'écriture de fuser et de donner un rythme et ensuite, lorsque l’histoire est en place, je retravaille le tout en français", a déclaré à Keystone-ATS Luca Brunoni.
Avec "En surface", son premier roman écrit directement en français le 2e publié par Finitude, Luca Brunoni décrit le réveil d'une femme endormie qui vivait en surface et qui se demande si elle doit livrer son fils à la justice. L'intrigue principale se passe autour du lac, non situé par l'auteur, mais qui pourrait correspondre à celui de la Vallée de Joux (VD).
Les traitements, infligés par le passé aux personnes déclassées par la société, hantent les romans du Tessinois. Dans "les silences", la thématique des enfants placés chez des paysans d'un village de montagne était mise en lumière et dans "En surface" est abordée la question des filles mères, dont on donnait les enfants à l'adoption.
Plusieurs solitaires ou marginaux gravitent dans le roman, dont certains logent dans un camping d'une petite station touristique hors saison. Le livre se lit facilement avec des dialogues bien menés, des personnages attachants et une intrigue qui donne envie au lecteur d'avancer dans l'histoire.
En lice pour plusieurs prix
Le roman a eu un bon accueil au Festival du livre de Paris. Il est en lice pour plusieurs prix littéraires.
Les livres de Luca Brunoni s’insèrent dans l’univers du roman noir, même si ce ne sont pas des thrillers et même s'ils ne sont pas forcément très sombres. Avant "En surface", l'écrivain a sorti "Indelebile", écrit en italien, qui évoque la situation de Lugano, au début des années 2000, où il y avait alors de gros problèmes de trafic de drogue.
La version originale de "Les silences", en italien, a gagné le prix Leggimontagna et a connu une certaine notoriété. Il a tapé dans l'oeil de l'écrivain Joseph Incardona, qui a proposé à sa maison d'édition Finitude, basée à Bordeaux (F), de le traduire en français.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 3 jours
Marché aux plantons dimanche prochain à Vevey
-
CultureIl y a 3 jours
Le Tessino-Neuchâtelois Luca Brunoni écrit désormais en français
-
SuisseIl y a 3 jours
Deux trottinettes à plus de 100 km/h séquestrées en Valais
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Alpes bernoises: deux blessés dans un accident d'hélicoptère
-
InternationalIl y a 3 jours
McLaren quittera le championnat à la fin de la saison
-
VaudIl y a 3 jours
Ils se présentaient comme policiers auprès de personnes âgées
-
VaudIl y a 3 jours
Belmont-sur-Lausanne: 162 km/h au lieu de 80 sur l'A9
-
InternationalIl y a 2 jours
Explosion dans un port en Iran: 40 morts