Culture
Mort de Harry Belafonte, superstar et combattant des droits humains
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Harry Belafonte, superstar afro-américaine de la chanson et du cinéma aux origines caribéennes et inlassable combattant pour les droits humains aux Etats-Unis et à l'étranger, est mort mardi à New York à l'âge de 96 ans.
"Chanteur renommé, acteur, (...), figure légendaire des droits civiques, Harry Belafonte est mort ce matin d'une insuffisance cardiaque à son domicile de New York", sa femme Pamela à ses côtés, a annoncé son agente dans un communiqué.
Aussitôt, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, via un communiqué de son porte-parole, a rendu hommage à cet ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef: "En plus de toucher des millions de gens grâce à son charme inimitable et son charisme dans la musique, le cinéma et le théâtre, M. Balafonte a consacré sa vie à lutter pour les droits humains et contre l'injustice sous toutes ses formes".
La directrice de l'Unicef Catherine Russell s'est inclinée, dans un communiqué, devant "l'un des plus grands acteurs, chanteurs, producteurs et champions des droits humains, notamment pour les enfants".
De son côté, le sénateur, figure de la gauche américaine, Bernie Sanders, a vu en "Harry Belafonte pas uniquement un grand artiste du divertissement, mais un dirigeant courageux dans la lutte contre le racisme et l'oppression des travailleurs".
"Révolutionnaire"
Même ses héritiers dans la musique, comme l'artiste John Legend, a souligné mardi la dimension "subversive" et "révolutionnaire" des "messages" contenus dans les chansons de Belafonte.
Né à Harlem en 1927 d'une mère jamaïcaine et d'un père martiniquais, il avait grandi en partie à la Jamaïque avant de s'installer à New York, une enfance aux influences mélangées qu'il avait intégrée dans sa musique, qui rencontre très vite un succès immense dans l'Amérique prospère des années 1950.
En 1956, son album "Calypso" devient le premier dans l'histoire à se vendre à plus d'un million d'exemplaires.
Comme chanteur, il a rempli les salles et ses enregistrements, dont six disques d'or, ont un succès mondial et lui vaudront plusieurs Grammy Awards dès 1960.
Parallèlement, au cinéma, Belafonte joue dans "Carmen Jones" d'Otto Preminger (1954), "Le coup de l'escalier" (Robert Wise, 1959), "Kansas City" de Robert Altman (1996), "Buck et son complice", de et avec Sidney Poitier (1972) et "Bobby" (Emilio Estevez, 2006) sur l'assassinat de Robert Kennedy en 1968, le frère de John F. Kennedy.
Proche de JFK et de MLK
C'est plus tard, alors que la lutte pour l'égalité raciale devient centrale aux Etats-Unis, que le chanteur, devenu acteur, se rapproche des combats politiques de la gauche et se lie avec l'icône Martin Luther King, qu'il soutient financièrement.
Il sera aussi proche du président Kennedy.
Jusqu'aux années 2000, il a poursuivi ses batailles, s'opposant à la guerre en Irak menée par le président républicain George W. Bush, qu'il a accusé d'être un "terroriste".
Il fut aussi un militant contre l'apartheid en Afrique du Sud, contre le sida et un admirateur du président vénézuélien Hugo Chavez.
L'artiste dyslexique, qui ne tablait pas sur le succès après avoir abandonné le lycée, s'être engagé un temps dans l'armée ou travaillé comme concierge, a été auréolé à la fin de sa vie de récompenses prestigieuses.
Ainsi, en 2014, il reçoit un Oscar d'honneur car "dès le début de sa carrière, il a choisi des projets mettant en lumière le racisme et les inégalités".
En décembre 2021, il s'était vu décerner le titre de chevalier de la Légion d'honneur des mains de l'ambassadeur de France aux Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'Américain Alexander Payne président du jury de la Mostra
Le réalisateur américain Alexander Payne présidera le jury du 82e festival de cinéma de Venise qui se déroulera du 27 août au 6 septembre dans la Cité des Doges, a annoncé lundi la Mostra.
"C'est un grand honneur et une joie de faire partie du jury de Venise", qui sera chargé de décerner le prestigieux Lion d'or du meilleur film - attribué l'an dernier à l'Espagnol Pedro Almodovar, a réagi dans un communiqué le réalisateur d'origine grecque.
"Même si j'avoue ma gêne de réalisateur à devoir comparer des films entre eux, je m'incline devant l'histoire presque centenaire de la Mostra de Venise, qui célèbre haut et fort le cinéma en tant qu'art. Je ne saurais être plus enthousiaste", a ajouté Alexander Payne.
Le réalisateur de 64 ans, également scénariste et producteur, a cosigné le scénario de "Jurassic Park 3" en 2001 et connu son plus grand succès en 2003 avec "Monsieur Schmidt".
Cette comédie douce-amère, dont il est le réalisateur et coscénariste, avec Jack Nicholson dans le rôle principal, a valu à ce dernier le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique et à Alexander Payne celui du meilleur scénario (avec Jim Taylor).
"Alexander Payne appartient à ce petit cercle de cinéastes-cinéphiles dont la passion pour le cinéma se nourrit de leur connaissance des films du passé et de leur curiosité pour le cinéma contemporain, sans frontières ni barrières d'aucune sorte. Ces qualités, ainsi que son expérience de cinéaste, réalisateur et scénariste, font de lui le candidat idéal pour présider les travaux du jury de Venise", a commenté Alberto Barbera, directeur artistique de la Mostra.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Jean-Marc Richard va commenter l'Eurovision pour la dernière fois
En Suisse romande, tout le monde connaît l'homme de radio Jean-Marc Richard et pilier de la vie alternative à Lausanne dans les années 80. En mai, il commentera pour la 34e et dernière fois l'Eurovision. Il détient pour l'instant le record de longévité.
Jean-Marc Richard termine en commentant l'Eurovision à Bâle après la victoire de la Suisse avec Nemo l'an dernier à Malmö. "Enfin!", s'exclame-t-il. En 1989 à Lausanne, il avait suivi la dernière Eurovision organisée en terres helvétiques pour la radio locale Radio Acidule: "je m'en souviens bien, car j'avais interviewé Céline Dion", explique-t-il à Keystone-ATS. La boucle est bouclée.
Un concours "ringard"
"Il y a encore quelques années, personne ne voulait commenter le Concours Eurovision de la chanson. On trouvait ce truc nul, ringard. Et maintenant tout le monde s'y intéresse", poursuit celui qui commente le show pour la RTS depuis 1992.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Quatre jours pour découvrir la Croix-Rouge et ses valeurs
Les valeurs humanitaires seront à l'honneur à Genève du 7 au 10 mai à l'occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (JMCR). Spectacles et visites guidées figurent au programme de ces quatre journées.
Le 8 mai est le jour anniversaire de la naissance du fondateur du Mouvement de la Croix-Rouge, le Genevois Henry Dunant. L'occasion, pour le comité de la JMCR, de mettre en avant les valeurs humanitaires ainsi que l'engagement de plus de 16 millions de volontaires dans le monde. Au vu des enjeux qui pèsent sur la Genève internationale, cette édition se veut aussi signe d'espoir.
Du mercredi au samedi, le parc des Bastions abritera un "village" où les différents acteurs du mouvement présenteront leurs activités sur des stands d'information. Contes, exercices de simulation cardiaque, jeu de piste ou encore démonstrations avec des chiens de sauvetage figurent parmi les animations qui seront proposées.
Sphère miroir
Le jeudi, le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR) organisera, dans ses murs, des ateliers et une visite de l'exposition temporaire. Le samedi, des visites guidées au centre-ville feront le tour des lieux où le plus grand mouvement humanitaire au monde a vu le jour et où le droit humanitaire international s'est développé.
Côté artistique, le parc des Bastions accueillera un spectacle de danse sur le thème de l'universalité, une pièce de théâtre de Serge Bimpage sur la vie d'Henry Dunant, incarné par Vincent Aubert, et un concert de la Fanfare du Loup. Et une sphère miroir de dix mètres de diamètre, créée par François Abélanet et reflétant les principes fondamentaux du mouvement, y sera installée.
Tous les événements sont gratuits, sauf ceux au MICR, et certains d'entre eux nécessitent une inscription préalable. A noter encore que le drapeau du mouvement flottera sur de nombreux édifices, que le Jet d'eau sera illuminé de rouge et que les statues des pères fondateurs du premier comité de la Croix-Rouge seront drapées pour la JMCR.
www.croix-rouge-ge.ch/nos-evenements
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Grandson met en lumière ses liens invisibles avec le Japon
A découvrir jusqu'à la fin mai à Grandson (VD), "Yatagarasu Grandson-Japon, une histoire de corbeaux" propose un dialogue entre patrimoine suisse et culture japonaise. A travers des arts visuels, des conférences et des ateliers participatifs, la manifestation rend hommage au Yatagarasu, le corbeau mythologique japonais.
"Yatagarasu" propose un parcours immersif mêlant installations, photographies, calligraphies et empreintes naturelles. Ce projet s'inspire des similitudes entre le blason de Grandson et la mythologie japonaise, ainsi que par la forte présence du corbeau dans ces deux cultures.
Une rencontre littéraire avec Corinne Atlan, traductrice et spécialiste du Japon, sera organisée autour de son livre "Haïkus de Kyoto". Parmi les temps forts figurent également des échanges avec les auteurs Sophie Gallé-Soas, Guillaume Gagnière et Florence Marville.
Le public pourra prendre part à des ateliers de calligraphie, d'haïkus, d'origami et à une cérémonie du thé. De plus, un "popup store" sera dédié à l'artisanat japonais.
Patronné par l'Ambassade du Japon en Suisse, l'événement prendra place dans différents lieux à Grandson jusqu'au 28 mai 2025. Le vernissage de l'exposition est programmé le 1er mai à l'Ancien Couvent des Cordeliers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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