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Culture

Millésime 2022 exceptionnel pour les méga-enchères d'art

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C'est une Marilyn par Warhol qui a atteint le record cette année (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Alors que s'achèvent les grandes ventes d'automne à New York, 2022 est déjà une année record en terme de méga-enchères d'art. Voici résumé en chiffres ce millésime exceptionnel dans les salles de ventes.

2022 est de loin l'année la plus prolifique en méga-enchères. Depuis le début de l'année, 52 oeuvres ont dépassé les 30 millions de dollars, alors que le précédent record s'élevait à 36 en 2015, selon une base de données tenue par l'AFP.

Vingt-quatre oeuvres ont dépassé les 50 millions, effaçant le record de 15 oeuvres en 2014. La barre des 100 millions a été franchie six fois, alors qu'elle ne l'avait jamais été plus de trois fois la même année.

Un Warhol à 195 millions

Cette année, c'est un célèbre portrait de Marilyn Monroe par Andy Warhol, adjugé en mai par Christie's, qui s'est vendu le plus cher, à 195 millions de dollars. Il s'agit de la deuxième plus grosse adjudication de l'histoire, derrière le "Salvator Mundi" attribué à Leonard de Vinci (450,3 millions en 2017).

Mais cette oeuvre de Warhol n'est pas la seule à avoir affolé les compteurs, puisque trois oeuvres adjugées en 2022 se classent dans le Top 10 historique des enchères d'art. Outre le Warhol, "Les Poseuses", chef-d'oeuvre pointilliste de Georges Seurat, se classe 6e à 149,2 millions, tandis que "La Montagne Sainte-Victoire" de Paul Cézanne se classe 10e à 137,8 millions.

La collection Paul Allen à 1,6 milliard

Ces deux dernières oeuvres ont été adjugées lors de la vente exceptionnelle chez Christie's à New York de la collection de Paul Allen, cofondateur de Microsoft décédé en 2018. Cette vente en deux temps, les 9 et 10 novembre derniers, a pulvérisé le record de la collection la plus chère aux enchères, atteignant 1,62 milliard de dollars.

Le précédent record ne datait que du printemps 2022, avec la vente chez Sotheby's à New York de la collection Macklowe, du nom d'un richissime couple new-yorkais, qui avait atteint 922 millions de dollars.

New York, capitale des méga-enchères

Ces deux ventes exceptionnelles assoient la domination new-yorkaise sur les enchères d'art.

Sur les 52 oeuvres adjugées à plus de 30 millions en 2022, 42 l'ont été à New York (plus de 80%), qui devance largement Londres (8 oeuvres) et Hong Kong (2 oeuvres). Historiquement, près de 73% des méga-enchères ont eu lieu à New York, essentiellement chez Christie's et Sotheby's.

Claude Monet est le champion 2022 des méga-enchères, avec 8 oeuvres au-delà de 30 millions. Jamais un artiste n'en avait enregistré plus de six la même année.

Le maître impressionniste devance Francis Bacon (4), Pablo Picasso et Marc Rothko (3).

Ces artistes illustrent l'hégémonie des arts impressionniste, moderne et contemporain occidentaux, qui concentrent historiquement 89% des enchères à plus de 30 millions. Cette année encore, ils représentent 94% des méga-enchères (49 sur 52). Seulement deux oeuvres asiatiques et une de Vieux Maître ont dépassé les 30 millions en 2022.

Nombreux records d'artistes

De nombreux artistes ont battu leur record d'enchère cette année.

C'est notamment le cas d'Andy Warhol, Georges Seurat et Paul Cézanne cités précédemment, mais aussi de Vincent Van Gogh (117,2 millions de dollars), Paul Gauguin (105,7 millions), Gustav Klimt (104,6 millions), Lucian Freud (86,3 millions), René Magritte (79,2 millions), Piet Mondrian (51 millions), Edgar Degas (41,6 millions) ou encore Paul Signac (39,3 millions).

Aucune oeuvre de femme n'a dépassé les 30 millions cette année.

Dans l'histoire, seulement trois oeuvres féminines ont passé ce seuil, signées Georgia O'Keeffe, Frida Kahlo et Louise Bourgeois. Georgia O'Keeffe détient le record d'enchère pour une femme, avec une oeuvre adjugée à 44,4 millions en 2014.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

L'UNIGE propose un nouveau festival culturel ouvert au public

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Une partie des événements du Carac Festival se déroulera dans le bâtiment d'Uni Mail (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Carac est le nom qui a été donné au nouveau festival culturel de l'Université de Genève (UNIGE). La manifestation se déroule jusqu'au 25 mai. A l'initiative des associations et troupes universitaires, elle propose des dizaines d'événements dans divers lieux.

Carac Festival s'adresse tant à la communauté universitaire qu'au grand public, indique l'UNIGE dans un communiqué. La grande majorité des événements programmés est gratuite et ouverte à tous. Le public aura le choix entre du théâtre, de la danse, des concerts, du cinéma, des ateliers d'arts manuels, des jeux et une exposition.

Le choeur des musiques actuelles donnera une représentation au Temple de la Madeleine. Le choeur de gospel, lui, réchauffera les âmes au Temple de Plainpalais, qui abritera aussi une soirée cabaret. Le choeur de l'Université, pour sa part, aura les honneurs de la scène du Victoria Hall.

L'UNIGE compte près de 150 associations étudiantes actives dans de nombreux domaines. Ces structures ont pour but premier de favoriser l'échange et l'émulation au sein de l'institution.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Tessino-Neuchâtelois Luca Brunoni écrit désormais en français

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Le Tessinois Luca Brunoni a écrit son premier roman directement en italien (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tessinois Luca Brunoni continue sa route d'écrivain, même s'il est toujours professeur de droit à la HEG de Neuchâtel. Après le succès de "Les silences" paru en 2023 et traduit de l'italien, il vient de sortir "En surface", son premier roman rédigé directement en français.

"Mon premier jet était en italien. Ma langue maternelle permet à l'écriture de fuser et de donner un rythme et ensuite, lorsque l’histoire est en place, je retravaille le tout en français", a déclaré à Keystone-ATS Luca Brunoni.

Avec "En surface", son premier roman écrit directement en français le 2e publié par Finitude, Luca Brunoni décrit le réveil d'une femme endormie qui vivait en surface et qui se demande si elle doit livrer son fils à la justice. L'intrigue principale se passe autour du lac, non situé par l'auteur, mais qui pourrait correspondre à celui de la Vallée de Joux (VD).

Les traitements, infligés par le passé aux personnes déclassées par la société, hantent les romans du Tessinois. Dans "les silences", la thématique des enfants placés chez des paysans d'un village de montagne était mise en lumière et dans "En surface" est abordée la question des filles mères, dont on donnait les enfants à l'adoption.

Plusieurs solitaires ou marginaux gravitent dans le roman, dont certains logent dans un camping d'une petite station touristique hors saison. Le livre se lit facilement avec des dialogues bien menés, des personnages attachants et une intrigue qui donne envie au lecteur d'avancer dans l'histoire.

En lice pour plusieurs prix

Le roman a eu un bon accueil au Festival du livre de Paris. Il est en lice pour plusieurs prix littéraires.

Les livres de Luca Brunoni s’insèrent dans l’univers du roman noir, même si ce ne sont pas des thrillers et même s'ils ne sont pas forcément très sombres. Avant "En surface", l'écrivain a sorti "Indelebile", écrit en italien, qui évoque la situation de Lugano, au début des années 2000, où il y avait alors de gros problèmes de trafic de drogue.

La version originale de "Les silences", en italien, a gagné le prix Leggimontagna et a connu une certaine notoriété. Il a tapé dans l'oeil de l'écrivain Joseph Incardona, qui a proposé à sa maison d'édition Finitude, basée à Bordeaux (F), de le traduire en français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Restes humains de la civilisation Caral découverts au Pérou

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La civilisation Caral du Pérou, qui s'est épanouie entre 3000 et 1800 avant J.C., est la plus ancienne d'Amérique, contemporaine des civilisations mésopotamienne et égyptienne (archives). (© KEYSTONE/EPA/PERUVIAN NATIONAL INSTITUTE OF C)

Des archéologues ont annoncé jeudi avoir découvert au Pérou des restes humains d'une femme datant d'il y a environ 5000 ans, qui aurait appartenu à la civilisation Caral, la plus ancienne d'Amérique.

Cette dernière découverte revêt un intérêt particulier pour les scientifiques, car elle serait la preuve que les femmes jouaient un rôle de premier plan dans la civilisation Caral, a expliqué à la presse David Palomino, chef de l'équipe de chercheurs à l'origine de cette trouvaille.

Après avoir montré des photos et une vidéo de la sépulture en question, M. Palomino a expliqué qu'elle "correspond à (celle d'une) femme qui semble avoir eu un statut élevé, (...) une femme d'élite".

La sépulture avait été découverte en décembre dans l'ancien village de pêcheurs d'Aspero (ouest), qui a longtemps été le site d'une décharge avant d'être classé site archéologique. Elle a été retrouvée dans le cadre des fouilles dirigées depuis 1996 par l'archéologue péruvienne Ruth Shady.

De premières analyses indiquent que ces restes humains sont ceux d'une femme âgée de 20 à 35 ans, mesurant 1,5 mètre et portant une coiffe, indice de son statut élevé. Le corps était enveloppé de plusieurs couches de textiles et d'un "manteau de plumes d'ara", une espèce de perroquet d'Amazonie, a précisé M. Palomino.

De petits objets, tels qu'un bec de toucan, un bol en pierre et un panier en paille, ont par ailleurs été trouvés avec les restes humains et ont été exposés jeudi au siège du ministère de la culture à Lima.

La civilisation Caral, qui s'est épanouie entre 3000 et 1800 avant J.C., est la plus ancienne d'Amérique. Contemporaine des civilisations mésopotamienne et égyptienne, elle est apparue sur un plateau aride du Pérou à 182 km au nord de Lima, 45 siècles avant la civilisation inca.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

En France, les librairies indépendantes se battent pour leur avenir

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Malgré le succès de manifestations dédiées aux livres, comme "Le Livre sur les Quais" à Morges, les librairies indépendantes se battent pour leur survie. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Quel avenir pour les librairies indépendantes? Cette exception française, menacée, face à la désaffection pour le livre et à la part de marché croissante des grandes enseignes, se bat avec inventivité.

La profession célèbre samedi la 27e Fête de la librairie indépendante, dans près de 700 librairies en France, Belgique, Suisse et Luxembourg.

À Genève, plusieurs boutiques vont jouer le jeu, à commencer par Le Temps d'un livre dans le quartier des Eaux-Vives, qui fête sa première année d’existence. Les bouquineurs seront aussi attendus à la Librairie du Boulevard notamment. Lausanne et sa quinzaine de librairies indépendantes devrait aussi être de la partie.

La date correspond au samedi proche de la Sant Jordi en Catalogne, une journée où on s'offre traditionnellement des roses et des livres. En Espagne en 2024, il s'était vendu ce jour-là 1,98 million de livres, un record.

Dans les pays francophones, la tradition n'est pas encore établie mais les organisateurs de cette fête y travaillent. Thème de l'édition 2025: "Pourquoi les librairies ne sont pas des commerces comme les autres ?"

Signaux inquiétants

Les signaux sont en effet inquiétants. Dans l'étude bisannuelle "Les Français et la lecture" réalisée en janvier-février pour le Centre national du livre, en 2025, pour la première fois depuis la première édition en 2015, les librairies sont passées derrière les grandes surfaces culturelles comme lieu d'achat des livres.

Les sondés ont été 66% à citer les librairies et 75% ces grandes enseignes, tandis qu'en 2023, 73% citaient les libraires et 69% les grandes surfaces.

"Oui, aujourd'hui on est fortement concurrencés", commente auprès de l'AFP la libraire parisienne promotrice de la manifestation, Marie-Rose Guarnieri.

"Les librairies sont des lieux imparfaits, elles ont des lacunes dans leur stock, des limites, mais un style et un savoir-faire. Quand il n'y aura plus que des chaînes, uniformisées, elles n'offriront que des best-sellers. Et s'il y a une alerte à lancer, c'est de dire: ne désertez pas les librairies, car vous perdriez quelque chose de très important", ajoute-t-elle.

Marché en recul

Le marché sur lequel se joue cette concurrence a tendance à stagner, voire reculer en 2025.

Pour une éditrice parlant sous le couvert de l'anonymat, "la baisse des ventes sur Amazon ne s'accompagne pas d'un report vers les librairies, même si on aimerait beaucoup".

Amazon, qui ne veut donner aucun chiffre, semble en effet pâtir des 3 euros de frais de port sur les commandes de moins de 35 euros, obligatoires depuis octobre 2023.

Cette mesure a été conçue pour maintenir à flot le réseau de librairies en France. Mais la rentabilité est parmi les plus faibles des commerces de détail, d'après des chiffres du cabinet Xerfi, dans une étude commandée en 2024 par le Syndicat de la librairie française.

"On distribue 26'000 exemplaires d'un livre, grâce aux Éditions Gallimard, ce qui attire les gens. Mais l'idée est aussi de rassembler la profession, y compris les libraires qui sont dans de petites villes, des villages, très isolés, pour qu'ils sentent cette confrérie", selon Marie-Rose Guarnieri.

Le métier continue d'attirer des vocations. Une figure de la gauche française, Philippe Poutou, trois fois candidat à l'élection présidentielle pour le Nouveau Parti anticapitaliste, en reprend une à Bordeaux (sud-ouest), dont il promet que ce ne sera "pas un supermarché du livre".

D'autres ferment, comme L'Écume des jours à Toulouse (sud), en mars, ce qui fait redouter, dans son quartier des Minimes, un "désert culturel" selon un journal régional.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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