Culture
Maëlys et Lucien enquêtent avec l'Orchestre de chambre de Lausanne
L'Orchestre de chambre de Lausanne (OCL) va donner deux concerts inspirés des livres à succès "Les enquêtes de Maëlys". Ils sont programmés les 8 et 9 novembre.
Alors que la série de livres fête son 10e anniversaire, son autrice, Christine Pompéï, a intitulé son 27e tome "Concert de folie à Lausanne". Dans ce nouvel ouvrage, Maëlys et son ami Lucien enquêtent sur des têtes de mort apparues sur les partitions de l'orchestre.
L'OCL s'est inspiré de ce nouveau livre. Dirigé par la cheffe Ana María Patiño-Osorio, ce concert-enquête sera raconté par la comédienne Laurie Comtesse, tandis que le concept du spectacle a été imaginé par le magicien Pierric Tenthorey. Au programme: "une heure de musique classique (Mozart, Haydn, Beethoven, Gounod, Dvorák) et de mystères", promet l'OCL dans son communiqué.
Les billets seront mis en vente le 15 juin, au moment de l'ouverture de la billetterie pour la saison 2023-2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le mudac accueille la deuxième édition de la Biennale solaire
Du 21 mars au 21 septembre, Plateforme 10 se place sous le signe du soleil. Après une première édition aux Pays-Bas en 2022, le mudac à Lausanne accueille la 2e Biennale solaire. L'exposition "Soleil.s - Solar Biennale 2" se veut une réflexion sur l'énergie solaire.
Tout un symbole, elle prend place au quartier des arts mais aussi à l'EPFL entre l'équinoxe de printemps et l'équinoxe d'automne. Une quarantaine d'artistes et auteurs de projets sont exposés sur les deux sites, explorant les multiples facettes de l'astre universel et source de vie, indique mercredi le Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains (mudac).
L'exposition collective au mudac rassemble des installations, des objets, des films, des jeux, des images, des matériaux innovants, des personnages, des espaces immersifs ou encore des dispositifs participatifs. "Elle invite le public à arpenter les domaines du possible dans un parcours volontairement décloisonné et joyeux", écrivent les organisateurs. De nombreuses créations d'artistes et de designers sont inédites, souligne le musée.
Initiée en 2022 aux Pays-Bas par les designers Pauline van Dongen et Marjan van Aubel, la Solar Biennale est conçue comme une plateforme de réflexion autour des enjeux de l'énergie solaire. La première édition s'était déroulée dans deux villes du pays, Rotterdam et Eindhoven, à l'automne de la même année.
Activistes et chercheurs
Pour cette 2e édition, le mudac ouvre la thématique en réunissant designers, curateurs, activistes et chercheurs afin "d'explorer des perspectives élargies pour approcher la transition écologique". "Loin de se limiter à une vision unique et socialement construite, 'Soleil·s' aborde les dimensions symboliques, politiques, pratiques et esthétiques liées à cet astre", explique l'institution.
"Nous avons voulu mettre en évidence la façon dont le design solaire va au-delà de l'innovation énergétique, en nous incitant à repenser notre relation avec la santé, la politique, l'urbanisme et l'inclusivité", commentent Rafaël Santianez et Scott Longfellow, commissaires de l'exposition. "Cette collaboration souligne la capacité du design à faire évoluer les mentalités et à inspirer des voies collectives pour des avenirs écologiques", ajoutent-ils.
A Archizoom et EPFL Pavilions
Reconnaissant le caractère pluriel du soleil, le mudac collabore avec plusieurs entités de l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) pour favoriser une approche interdisciplinaire. Deux programmations ont ainsi lieu sur le campus: l'exposition "Sun Shines on Architecture" à Archizoom et l'exposition de deux projets issus du programme "Enter the Hyper Scientific" à EPFL Pavilions.
La première analyse comment cette source d'énergie, qu'elle soit exploitée de manière passive ou active, s'intègre aujourd'hui comme élément architectural essentiel dans tout projet de rénovation ou de nouvelle construction. A voir du 21 mars au 21 juin.
Les deux expos au Pavilion A - "From Solar to Nocturnal" et "Halos" - explorent, elles, les technologies de construction de mondes, l'IA et la traduction sensorielle interespèces. Quatre créations inédites viennent "tisser un récit du solaire au nocturne, reliant scénarios réels et visions alternatives sur notre rapport à l'environnement". A découvrir respectivement du 20 mars au 27 avril et du 6 juin au 6 juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Mexico porte l'estocade aux corridas avec mise à mort des taureaux
C'est la fin d'une longue bataille: les corridas avec mise à mort des taureaux ont été interdites mardi par la ville de Mexico, qui abrite la plus grande arène du monde et des collectifs de défense animale très mobilisés.
Les lances, les épées et les banderilles vont être interdites dans la place de Mexico (42'000 places), au terme de cette proposition de la maire de gauche Carla Brugada, largement adoptée par son Congrès local (61 votes pour, un contre).
Seul sera autorisé "l'usage de la cape et de la muleta" (drap rouge), d'après le Congrès largement dominé par le parti de gauche au pouvoir Morena.
Cette réforme cherche à "harmoniser la tradition culturelle avec l'obligation constitutionnelle de reconnaître et protéger" le droit des animaux, a déclaré le député local Víctor Hugo Romo, du parti Morena (Mouvement pour la régénération nationale).
Mexico interdit donc "la mort du taureau à l'intérieur et à l'extérieur de l'arène". En bref, l'animal retourne dans son élevage une fois le spectacle terminé.
Sont interdits les objets tranchants "qui provoquent des blessures ou la mort du taureau" (épées, lances, banderilles).
"Spectacle taurin libre de violence"
Une nouvelle figure juridique de "spectacle taurin libre de violence" sort de cette législation, qui cherche aussi à maintenir les retombées économiques et les emplois liés à la tauromachie.
Les organisateurs de corridas avaient pris les devants la semaine dernière en s'opposant aux spectacles sans mise à mort: "C'est une menace claire contre une des traditions culturelles les plus enracinées dans notre pays" qui "dénature complètement" l'essence des corridas, avait indiqué vendredi un communiqué de la Plaza México.
Le débat existe ailleurs en Amérique latine. À Bogota (Colombie) et Quito (Équateur), il est aussi interdit de tuer les taureaux. Le Venezuela a annulé certaines corridas, tandis qu'au Pérou les tribunaux ont statué contre l'interdiction.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Soutien aux librairies indépendantes: Payot gagne contre l'Etat
La chaîne de librairies Payot a remporté son combat face à l'Etat du Valais dans l'affaire du soutien aux petites librairies. La justice a tranché en faveur du premier.
"La justice a rendu une décision en faveur de Payot", a déclaré mardi à Keystone-ATS la directrice générale déléguée de la chaine de librairies, Bénédicte Kuchcinski. Elle confirmait une information publiée plus tôt par Le Nouvelliste. "Je suis très satisfait", a pour sa part commenté auprès de Keystone-ATS l'ancien patron de Payot, Pascal Vandenberghe, qui avait porté ce combat. Contacté, le Conseil d'Etat valaisan était indisponible.
Pour rappel, à la fin 2022, le canton du Valais avait lancé un plan de soutien à la chaîne du livre, aux cinémas et aux arts visuels, des secteurs qui selon lui peinaient à retrouver leurs chiffres d'avant la pandémie.
Un montant de 500'000 francs, issu des aides Covid cantonales spécifiques, avait été consacré au volet "livre". Celui-ci consistait à offrir un ouvrage d'un auteur valaisan pour tout achat effectué jusqu'au 24 décembre dans une librairie indépendante disposant d'un siège social en Valais ou membre de l'association Livresuisse.
Inégalité dénoncée
Afin d'en faire bénéficier aussi bien la partie francophone que la partie germanophone du canton, la mesure concernait également les trois librairies du Haut-Valais, appartenant au groupe Orell Füssli/Thalia. La chaîne de librairies Payot était en revanche exclue de l'action dans le Valais romand.
Son directeur de l'époque, Pascal Vandenberghe avait alors dénoncé une "inégalité de traitement" entre le Haut et le Bas-Valais. Il avait également fait recours auprès du Conseil d'Etat concernant le Valais romand. L'Etat du Valais avait alors revu sa copie et modifié son action de soutien dans le Haut-Valais.
Selon Le Nouvelliste, la Cour cantonale de droit public a estimé que le soutien aux petites librairies "contrevenait à la liberté économique, garantie par la Constitution" et que Payot avait été exclu "illicitement" de l'action. Elle a en outre condamné l'Etat à verser à la chaîne "une indemnité de 2800 francs pour ses frais de défense".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
"#MeToo a eu un début fracassant, c'était nécessaire"
"Le mouvement #MeToo a eu un début fracassant, c'était nécessaire", a déclaré l'acteur Jean Dujardin devant l'Assemblée nationale, à propos de la vague de libération de la parole des victimes de violences sexuelles, qui a démarré il y a huit ans dans le cinéma.
La star de "The Artist" et "OSS 117" a été entendue début mars aux côtés de trois autres acteurs français, Pio Marmaï, Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve, par la commission d'enquête sur les violences dans le cinéma. L'audition s'était tenue à huis clos mais son verbatim a été publié mardi.
"Au début, j'ai eu le sentiment que ça commençait mal mais il ne pouvait pas en aller autrement: il fallait taper fort pour que la parole soit entendue, ce qui est encore le cas", a déclaré l'acteur oscarisé pour "The Artist".
"On ne dit plus ce qu'on disait il y a dix ou quinze ans et on ne le dira plus non plus dans dix ans (...) J'ai le sentiment que le réflexe sexiste et la phrase lourde tendent à disparaître", a-t-il ajouté. Il a aussi expliqué sa stratégie pour éviter les ambiances toxiques sur les tournages.
"Généralement, quand je rencontre un metteur en scène, je lui pose une question un peu crue (...): 'Est-ce que t'es un connard ?' (...) Je veux juste savoir si je vais être témoin de scènes un peu gênantes, humiliantes. Je n'ai pas envie de ça. (...) Et, généralement, cela n'arrive pas: la personne n'est jamais désagréable, peut-être parce qu'elle sait que ça peut sortir", a-t-il raconté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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