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Culture

Louis Rivier et ses paysages mis en lumière à Aigle

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Une exposition à l'Espace Graffenried dévoile un pan moins connu de l'oeuvre du peintre vaudois Louis Rivier: son rapport au paysage. (© Arnaud Meylan)

L'espace Graffenried à Aigle accueille jusqu'au 5 mars 2023 une exposition consacrée au peintre vaudois Louis Rivier. Elle propose de se pencher sur un axe particulier de son ½uvre: sa façon de traiter le paysage et son rapport "sacré" à la nature, au-delà des sujets religieux auxquels il est associé.

Figure essentielle et particulière de l’art suisse de la première partie du 20e siècle, Louis Rivier (1885-1963) était principalement connu de son vivant pour ses décorations murales d’églises et d'autres monuments. Il est entre autres l'auteur de la grande fresque de l'aula du Palais de Rumine et des vitraux conçus pour différentes églises, dont la cathédrale de Lausanne.

L'artiste peignait également des paysages et des portraits. Un pan moins connu de son oeuvre que l'exposition "Louis Rivier. Derrière le paysage" invite à découvrir à travers une vingtaine de pièces. Issues pour la plupart de collections privées, certaines d'entre elles n'ont jamais ou rarement été présentées.

Lien au sacré

La passion de ce fils de pasteur pour la nature naît à Aigle (VD) où il passe une partie de son enfance, avant de vivre à Jouxtens-Mézery puis au château de Mathod. Elle sera alimentée par un séjour en Valais, puis en Italie que Louis Rivier considère comme sa deuxième patrie, nourrissant une passion pour les maîtres de la Renaissance.

Le parcours de l'exposition met en lumière sa connexion à la nature, sa relation au divin. A la fois dans la représentation du paysage en tant que tel, en arrière-plan de portraits ou comme décor dans les scènes allégoriques et religieuses.

La beauté et la puissance de la nature sont célébrées à travers certains lieux reconnaissables et accessibles par chacun, évoquant un au-delà, une force supérieure. Louis Rivier montre ainsi qu’un lien universel au sacré est possible à travers la contemplation et l’introspection.

De Nestlé à Duttweiler

Parmi les oeuvres présentées à Aigle figurent également des publicités réalisées dans les années 30 pour Nestlé pour le lait en poudre, à la fois pastiches et hommages à des tableaux de maîtres. Mais aussi les portraits de son père du fondateur de Migros, Gottlieb Duttweiler et de sa femme Adèle.

Le corpus sélectionné pour l’exposition témoigne de différentes techniques picturales: chacune figure une étape marquante dans le parcours de l’artiste. Louis Rivier a notamment inventé un "procédé spécial". Composé d’un mélange de crayons de couleur, de craies, de diluant et de gomme, il l'utilise principalement pour ses portraits. Cette technique confère un aspect lisse, presque vitrifié à l’½uvre.

Inventaire numérique

Parallèlement à l'exposition, l'Association des amis de Louis Rivier est sur le point d'inaugurer la mise en ligne de l'inventaire numérique de la production du peintre-verrier. Le lancement aura lieu à l'espace Graffenried le 20 janvier 2023, 60 ans jour pour jour après la disparition de Louis Rivier.

Cet inventaire numérique, qui fonctionnera comme une galerie virtuelle où l'internaute pourra découvrir de façon interactive l'oeuvre du peintre, constituera le meilleur moyen de rendre plus visible la variété et l'oeuvre de cet artiste suisse atypique.

A ce jour, environ 280 oeuvres ont été décrites scientifiquement. Il y en aurait plus de 400, selon l'Association qui lance un appel aux collectionneurs propriétaires. Elle leur demande de signaler les oeuvres, tout particulièrement celles qui se trouveraient en Suisse alémanique où l'artiste a beaucoup travaillé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Hommages de Matthieu Chedid à Amadou, mort vendredi

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L'artiste malien Amadou Bagayoko, ici avec Mariam Doumbia, lors d'un concert in Paris en 2008, est décédé à l'âge de 70 ans. (© KEYSTONE/AP/Michel Euler)

Le chanteur français Matthieu Chedid, chef d'orchestre de la tournée Lamomali, a rendu hommage samedi au musicien et chanteur malien Amadou Bagayoko, "un être rare et un guitariste inouï", moitié du duo Amadou et Mariam, décédé vendredi à 70 ans.

"Amadou et Mariam sont mon premier coup de coeur pour le Mali. C'est grâce à eux, à travers Marc-Antoine Moreau (devenu manager du duo, NDLR), que j'ai été pour la première fois dans ce si beau pays, c'était pour le festival Paris-Bamako. Tout est né de là", s'est souvenu Matthieu Chedid, dans une publication sur Facebook.

"Amadou est un être rare et un guitariste inouï. Il va tellement nous manquer", a-t-il ajouté.

Amadou et Mariam, tous deux aveugles, ont contribué à "Lamomali totem", album collectif dont la sortie est prévue le 25 avril et support d'une nouvelle tournée orchestrée par Matthieu Chedid, en compagnie de Fatoumata Diawara, Toumani et Balla Diabaté.

"La musique du coeur"

Sur cet opus, le duo de musiciens apparaît sur la chanson "Je t'aime", aux côtés du rappeur Oxmo Puccino. "Désert de mot face à tout ça / Désir d'amour pour toi là-bas / Désordre amer désert en moi / L'écho d'amour vient jusqu'à toi", chante "M", alias de Matthieu Chedid.

"Ça va être dur de la chanter... en pensant à lui... et à eux", a-t-il confié au Parisien.

Le style d'Amadou Bagayoko et Mariam Doumbia est "à la fois très beau, très direct", c'est "la musique du coeur", a-t-il estimé.

Dimanches à Bamako

Amadou Bagayoko est décédé vendredi à Bamako à l'âge de 70 ans des suites d'une maladie.

Sa mort a suscité de nombreuses réactions, dont celles de grandes voix africaines comme Youssou N'Dour, Oumou Sangaré et Angélique Kidjo.

L'album "Dimanche à Bamako", produit en 2004 par Manu Chao, reste le plus grand succès du duo, avec le titre "Beaux dimanches" et sa ritournelle "Les dimanches à Bamako, c'est le jour de mariage".

Le couple aux plus d'un million d'albums vendus avait interprété "Je suis venu te dire que je m'en vais", composition du Français Serge Gainsbourg, lors de la clôture des Jeux paralympiques de Paris, début septembre 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Maxi-Rires Festival à Champéry: six soirées pour rire aux éclats

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L'imitateur Michaël Gregorio est l'une des têtes d'affiche de la 17e édition du Maxi-Rires Festival de Champéry (photo d'archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le festival Maxi-Rires de Champéry (VS) démarre lundi. Sa 17e édition se déroulera jusqu'au samedi 12 avril sur les hauteurs du Val-d'Illiez avec, cette année encore, plusieurs pointures de l'humour.

Le mentaliste Viktor Vincent ouvrira le bal lundi soir. Chroniqueur sur France Inter, le Genevois Alexandre Kominek présentera, le même soir, son stand-up show intitulé "Bâtard sensible".

Véronique Gallo présentera mardi son spectacle "Femme de vie". D'Jal sera la tête d’affiche mercredi du festival. L'humoriste-animateur Issa Doumbia se produira jeudi, tandis que l’imitateur Michaël Gregorio lui succédera le lendemain sur la scène du Palladium. Enfin, Frédéric Recrosio et son spectacle "Durer, choisir et chanter des berceuses" sera la touche valaisanne de ce festival.

Les jeunes artistes émergents seront également à l'honneur, à l'image d'Elena Nagapetyan. Le spectacle de l'Ouzbèque - une révélation sur les réseaux sociaux - raconte le parcours d'une fille qui essaie d'assumer ses choix.

L'an dernier, la manifestation avait attiré 12'000 spectateurs en huit jours et dix spectacles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le graphiste Werner Jeker exposé au Musée Historique Lausanne

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Le graphiste, illustrateur et enseignant Werner Jeker, ici en 2004. Le Musée Historique Lausanne lui rend hommage (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Le Musée Historique Lausanne (MHL) rend hommage au graphiste suisse Werner Jeker, cofondateur des Ateliers du Nord à Lausanne. Du 10 avril au 28 septembre, l'exposition sur son oeuvre revisite quelque 50 années d'un voyage subjectif et immersif dans un flux d'images et de sons.

Le graphiste d'origine alémanique (Soleure) mais habitant depuis longtemps dans le canton de Vaud, 80 ans, est "un graphiste internationalement reconnu", rappellent les organisateurs. "Il a enrichi l'environnement culturel et visuel depuis 50 ans".

Si son nom peut rester encore parfois méconnu, d'aucuns sans doute ont croisé une fois ou l'autre l'une de ses affiches. Werner Jeker a en effet collaboré avec des institutions lausannoises telles que le Théâtre de Vidy, le Musée des arts décoratifs, la Collection de l'Art Brut, l'ex-Musée de l'Elysée, la Biennale internationale de la Tapisserie, la Cinémathèque suisse ou encore le Béjart Ballet Lausanne.

Visuel photographique

L'activité du graphiste, illustrateur et enseignant est "indissociable de l'émergence de Lausanne comme centre culturel majeur et foisonnant, dans un processus ayant débuté dans les années 1970", soulignent les organisateurs de l'exposition "Signé Jeker. Lausanne par Werner J". Celle-ci vient ainsi illustrer des décennies de création, de contestation et de bouillonnement.

L'exposition met également en exergue une période riche en rencontres, avec des personnalités comme René Berger, Rosemarie Lippuner, Maurice Béjart, Charles-Henri Favrod, René Gonzales ou Michel Thévoz, ainsi que l'apparition de mouvements et de lieux en effervescence comme Lozane bouge, la Dolce Vita, Impact, etc.

"Utilisant beaucoup la photographie, Werner Jeker confère à ses visuels "un fort pouvoir d'attraction et donne aux institutions des identités qui les ancrent dans l'espace urbain". "A l'instar de la madeleine proustienne, certaines affiches iconiques de Werner Jeker 'retrouvées' ont en effet le pouvoir de nous faire voyager dans le temps, tout en conservant leur immuable modernité", résument les responsables du MHL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Centre du Papier découpé de Château-d'Oex se met à la peinture

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Le Musée du Pays-d’Enhaut & Centre suisse du Papier découpé à Château-d’Oex (VD) accueille une collection de peintures datant du 19ème et 20ème siècle. (Image d'illustration) (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Pour la première fois, le Musée du Pays-d'Enhaut & Centre suisse du Papier découpé à Château-d'Oex (VD) accueille une collection privée de peintures. Jusqu'au 29 juin prochain, l'exposition "Regards suisses" met en lumière une cinquantaine d'oeuvres réalisées par des peintres suisses des 19e et 20e siècles.

"Il s'agit d'un véritable trésor que les propriétaires de ces oeuvres, grands passionnés d'art, ont décidé de partager avec les visiteurs et habitants de la région", expliquent dans un communiqué Cindy Borel et Pierre Mottier, responsables de l'exposition.

Les oeuvres sont à découvrir au rez inférieur du Musée, entièrement dédié à l'exposition, ainsi qu'au rez-de-chaussée. "Nous avons la chance de pouvoir dévoiler au public pas moins de 56 toiles. Celles-ci ont été réalisées par des artistes de renom international, à l'image de Cuno Amiet, Augusto Giacometti et Ferdinand Hodler", soulignent les deux responsables. "Cette sélection est l'occasion de découvrir la surprenante diversité et qualité de peintres suisses, qu'ils soient connus ou pas."

Si cette exposition de peinture se veut une première pour le musée, ce dernier n'en perd pas sa vocation première. De nouvelles créations viennent également enrichir la sélection des oeuvres de la collection de l'Association suisse du papier découpé, aux côtés des créations déjà exposées dans les quatre autres salles de l'institution dédiées à l'art du découpage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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