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Culture

Les haricots "à la Bud Spencer" s'exportent

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Bud Spencer (à droite) a connu le succès avec son compère Terence Hill. Le duo mange des haricots dans plusieurs de ses films (archives). (© KEYSTONE/DPA/FOTOREPORT)

Le fils de l'acteur Bud Spencer vend des haricots selon la recette originale de son père. Ce produit a un grand succès en Italie et les boîtes de conserve à l'effigie de l'acteur de western spaghetti s'exportent désormais vers la Suisse.

La société "Bud Power", fondée en 2022 par Giuseppe Pedersoli, produit ces haricots à Rovereto (nord-est). Elle propose depuis mai dernier des haricots et des lentilles en conserve dans des boîtes estampillées avec le visage de l'acteur. Le succès a dépassé toutes les espérances dans la péninsule.

"Mon père adorait cuisiner", explique Giuseppe Pedersoli. Pour certains de leurs films, Bud Spencer et Terence Hill devaient parfois tourner "dix à quinze" fois une scène où ils mangent des haricots.

"Mon père a donc décidé de préparer les haricots comme il les aimait. C'est ainsi qu'est née la recette originale", ajoute-t-il. Les haricots Borlotti bio du Piémont sont associés à des oignons, du lard fumé et des épices.

Le succès est au rendez-vous

Le chiffre d'affaires de l'entreprise est parti en flèche. Il devrait atteindre les dix millions d'euros d'ici la fin de l'année, selon le journal Corriere della Sera. Dans quelques semaines, la société devrait mettre une bière sur le marché.

Interrogée par Keystone-ATS, l'entreprise précise qu'on peut trouver ces produits à la Coop. Les haricots se vendent depuis la fin novembre, a indiqué le distributeur bâlois. La version de base se vend en ligne et dans la plupart des supermarchés, celle avec lard uniquement en ligne, précise-t-il.

Un peu plus tôt, l'agence autrichienne APA avait rapporté que des négociations étaient en cours avec de grands groupes de distribution pour exporter ces produits vers la Suisse, l'Allemagne et l'Autriche.

Vocation tardive

Bud Spencer - de son vrai nom Carlo Pedersoli - est né en 1929 à Naples. Il a onze ans lorsque sa famille déménage à Rome, où Carlo devient un excellent nageur et un brillant étudiant. Après les Jeux Olympiques de Rome en 1960 et un septième titre de champion d'Italie, il abandonne définitivement la natation.

Ce n'est que sur le tard, en 1967 - il a alors déjà 38 ans - qu'il tourne son premier western, "Dieu pardonne, moi pas", de Giuseppe Colizzi, avec déjà Mario Girotti, le futur Terence Hill. Il décide alors, en compagnie de son acolyte, de changer de nom et de s'appeler Bud Spencer, en hommage à la bière du même nom et à l'acteur Spencer Tracy.

Avec "On l'appelle Trinita" (1970), le duo obtient un net succès public qui ne se démentira plus, Bud Spencer jouant le géant au coeur d'or, le cow-boy aventurier défenseur de la veuve et de l'orphelin, qui frappe dur mais toujours avec le sourire. Il est décédé en 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / apa

Culture

Nids de flamants roses détruits: société de production condamnée

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Une partie du tournage du long-métrage "Donne-moi des ailes", de Nicolas Vanier, avait eu lieu au coeur d'un site protégé de Camargue abritant le seul site de nidification en France des flamants roses (archives). (© KEYSTONE/AP/CLAUDE PARIS)

Une société de production française a été jugée coupable vendredi de la destruction de 520 oeufs de flamants roses de Camargue lors du tournage d'un film en 2018, avec des ULM.

Le tribunal correctionnel a condamné Radar Film à 50'000 euros d'amende pour la "destruction non autorisée d'oeufs ou de nids" d'une espèce protégée, et à 2000 euros supplémentaires pour la "perturbation volontaire" et l'"atteinte à la conservation" des oiseaux.

Une partie du tournage du long-métrage "Donne-moi des ailes" de Nicolas Vanier, qui avait fait 1,5 million d'entrées en France en 2019, avait eu lieu au coeur d'un site protégé abritant le seul site de nidification en France des flamants roses.

La Camargue est une zone humide du sud-est de la France située entre les bras du Rhône et connue pour ses chevaux blancs et ses nuées de flamants roses.

Flamants roses paniqués

En juin 2018, deux ultralégers motorisés (ULM) de la production avaient survolé à basse altitude quelque 8000 flamants roses en pleine période de couvaison. Effrayés, les oiseaux s'étaient envolés, détruisant leurs nids dans la panique et abandonnant les oeufs. Environ 520 oeufs, soit 11,5% de la reproduction annuelle en France de cette espèce protégée, avaient ainsi été perdus.

A l'audience début mars, le parquet avait requis de "80'000 à 100'000 euros" à l'encontre de Radar Film, fustigeant sa "méconnaissance" des enjeux environnementaux".

Dans son jugement, le tribunal a accordé 10'000 euros de dommages moraux à six ONG parties civiles, et 2000 euros à l'association de défense de l'environnement Robins des bois pour réparation du préjudice écologique.

Les parties civiles demandaient plus de 400'000 euros de dommages moraux et de dommages environnementaux.

Le réalisateur Nicolas Vanier, le pilote de l'ULM qui s'était le plus approché des oiseaux et le directeur de la photographie, qui se trouvait à bord, ont bénéficié d'un non-lieu.

"Message" aux producteurs

Tout en jugeant l'amende "un peu légère", Simon Popy, président de France Nature Environnement Occitanie-Méditerranée, a estimé qu'un "message" était adressé aux producteurs de films animaliers et aux utilisateurs de drones.

"Il faut écouter les gestionnaires d'espaces naturels quand ils vous disent qu'il y a des sites qu'il ne faut pas fréquenter ou qu'il faut éviter à certains moments car ils sont très sensibles pour la faune", a-t-il dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Unesco: fonds d'Annemarie Schwarzenbach et Ella Maillart distingués

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Annemarie Schwarzenbach (à gauche) et Ella Maillart (à droite) comptent parmi les figures majeures de l'histoire culturelle suisse du XXe siècle (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

Les fonds des écrivaines suisses Annemarie Schwarzenbach (1908–1942) et Ella Maillart (1903–1997) ont été inscrits au Registre international "Mémoire du monde" de l'Unesco, annonce vendredi l'OFC. Cette distinction rend hommage à deux pionnières du carnet de voyage.

L'inscription de ces fonds a été avalisée par le Conseil exécutif de l'Unesco à Paris, précise l'Office fédéral de la culture (OFC). Conservées à la Bibliothèque de Genève, au musée Photo Elysée à Lausanne et aux Archives littéraires suisses de la Bibliothèque nationale suisse à Berne, ces archives témoignent de "leurs regards artistiques et critiques portés sur les grands conflits du XXe siècle, dont il faut relever la saisissante actualité", écrit-il.

La candidature "Annemarie Schwarzenbach et Ella Maillart: deux regards de femmes sur le monde" a été déposée à l'automne 2023 par la Bibliothèque nationale suisse, la Bibliothèque de Genève et Photo Elysée.

Deux regards de femmes sur le monde

Les deux écrivaines comptent parmi les figures majeures de l'histoire culturelle suisse du XXe siècle, poursuit l'OFS. Dans les années 1930, elles ont largement contribué à faire du carnet de voyage – un domaine jusque-là dominé par les hommes – un véritable genre littéraire et visuel porté par des femmes.

Leurs expéditions dans des régions reculées du monde, menées en toute autonomie sur les plans financier et technique, tout comme leurs reportages sur la vie des femmes dans les pays en développement, "illustrent de manière remarquable ce qu'il était possible d'accomplir à l'époque".

L'½uvre littéraire et photographique de ces deux voyageuses anticonformistes s'est imposée depuis comme une référence dans le paysage artistique suisse et jouit d'un statut culte bien au-delà des frontières nationales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Valais: l'Abobo se restructure pour attirer plus d'abonnés

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Le Theatre du Crochetan est l'un des 53 partenaires de l'Abobo (photo d'archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L’idée est née durant la pandémie de Covid-19. L’Abobo, sorte de Magic Pass culturel valaisan, entamera, le 3 juin, sa quatrième année d'existence. L’offre se veut un complément à l’AG culturel réservé aux moins de 26 ans.

Jusqu’ici, l’Abobo suivait la temporalité d’une saison culturelle. Quelque 80 à 90% des abonnements étaient ainsi vendus en juin. Désormais, la durée de l’offre sera de 12 mois, quel que soit le jour d’achat. Son prix ne fluctuera donc plus entre 365 et 750 francs, selon le moment de l’année, mais sera fixé à 465 francs, y compris le trajet en train jusqu'au lieu du spectacle choisi.

"Nous avons fixé ce tarif en tenant compte du fait qu'on ne touche plus de fonds Covid de la Confédération (ndlr : 400'000 francs avaient été alloués sur 3 ans) et de notre volonté d’augmenter le taux de rétribution à nos salles partenaires, soit plus que les 50% actuels", précise le président de la coopérative de l’Abobo, Lorenzo Malaguerra. Le Canton, lui, continuera d’investir 30'000 francs annuellement dans ce projet.

Le public voyage davantage

"Le public de l’Abobo est essentiellement lié aux pièces de théâtre. Il nous faut désormais mieux communiquer sur les concerts de musiques classique ou actuelles", poursuit le directeur du Théâtre du Crochetan de Monthey.

"Si l’on tire un bilan des trois premières saisons, l’Abobo a permis de renforcer la fréquentation des lieux culturels, jusqu’à 20 à 30%", révèle Lorenzo Malaguerra. "Ce sésame a permis de fédérer les lieux autour d'un projet et de développer les liens entre le Haut-Valais et le Valais romand. Le public voyage davantage dans le canton, intéressé à découvrir de nouveaux lieux et spectacles.

Création d’un mini-Abobo

Cinquante-trois lieux culturels, dont environ 17% situés dans la partie germanophone du canton, font partie de l’offre. "D’autres lieux nous ont contactés, intéressés à l’intégrer", révèle Sara Mi-Song Bürer, la directrice de Culture Valais. L’option cinéma à 99 francs va, elle, perdurer, mais sans les salles germanophones. Au total, l’Abobo regroupe près de 800 événements annuels.

Cette année, un mini-Abobo voit également le jour. Il permettra de se rendre à cinq événements pour 199 francs. "C’est une offre idéale pour les touristes ou les résidants secondaires", conclut Sara Mi-Song Bürer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

MJF: Neil Young, Santana, Chaka Khan et son hommage à Quincy Jones

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Mathieu Jaton a présenté le copieux programme du Montreux Jazz Festival 2025 au Cinéma Capitole à Lausanne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Montreux Jazz Festival (MJF) a dévoilé jeudi le programme de sa 59e édition, la seconde et ultime hors les murs. Parmi les légendes attendues sur la Scène du lac et au Casino du 4 au 19 juillet, Neil Young, Santana, Diana Ross, Pulp ou encore Chaka Khan.

Pour cette édition, qui offrira une dernière vague de frissons sur la Scène du lac avant le retour au 2m2c, le Festival accueillera "certains noms parmi les plus rares de l'industrie live", a déclaré Mathieu Jaton, directeur du festival, à l'heure d'annoncer le menu 2025 devant la presse à Lausanne.

Parmi les artistes espérés depuis des années, Neil Young sera de retour au MJF. "Son dernier concert en 2016 avait été épique, durant près de trois heures", a rappelé M. Jaton. Pour son troisième passage à Montreux, il sera accompagné par "The Chrome Hearts".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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