Culture
Le marché de l'art contemporain dopé par les NFT
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/10/la-piece-love-is-in-the-air-flower-thrower-lamour-est-dans-lair-lanceur-de-fleurs-a-ete-proposee-au-public-cette-annee-a-bale-dans-une-exposition-intitulee-building-castles-in-the-sky-co-1000x600.jpg&description=Le marché de l'art contemporain dopé par les NFT', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les NFT, ces certificats d'authenticité associés à un objet virtuel (image, vidéo, tweet), révolutionnent le marché de l'art mondial. Ce dernier est dopé par l'art contemporain, sa "locomotive", selon le rapport annuel de la société Artprice publié lundi.
Ces NFT garantissent l'authenticité et le caractère unique des oeuvres numériques. Grâce à eux et à la migration en ligne massive des ventes aux enchères d'art contemporain depuis la crise sanitaire, ces ventes publiques réalisent un record de 2,7 milliards de dollars sur l'exercice 2020-2021 (+117%).
Art contemporain: une vente sur quatre
Avec 102'000 oeuvres contemporaines (artistes nés après 1945, peinture, sculpture, installations, dessins, photographies, estampes, vidéos, et désormais NFT) vendues entre le 30 juin 2020 et le 30 juin 2021, l'art contemporain pèse désormais 23% du marché de l'art contre 3% en 2000-2001, précise Artprice, leader mondial de l'information sur le marché de l'art.
Avec 40% des ventes mondiales, la Chine (continentale, Taïwan, Hong Kong) devient la première plaque tournante d'art contemporain, devant les Etats-Unis (32%) et le Royaume-Uni (16%). Hong Kong arrive juste après New York en tête des villes phares du marché de l'art contemporain et détrône Londres. Paris se classe à la cinquième place.
Davantage de femmes
Les femmes, qui ne représentaient que 5% des artistes dans tous les classements, toutes disciplines confondues, passent à 37% , elles sont à peu près autant que les hommes en photographie, précise à l'AFP Thierry Ehrmann, président d'Artprice.
Avec les oeuvres digitales en NFT, qui représentent deux tiers de la valeur des ventes en ligne, soit 2% du marché de l'art global en 2021, selon le rapport, "des artistes nouveaux émergent, comme Beeple, parti de rien (pas de galerie, pas d'exposition, pas de ventes aux enchères), qui refusent de rentrer dans le circuit d'art classique", analyse M. Ehrmann.
Au-delà d'un concept innovant sur internet, parfois décrié comme une "bulle spéculative", "les NFT permettent vraiment à de jeunes artistes de gagner leur vie. Comme ceux du street art, par nature éphémère", qui "s'impose comme une tendance mondiale très forte", ajoute-t-il, admettant avoir révisé son point de vue sur ce "phénomène sociologique rare".
Banksy dans le top 5 des ventes
De seulement 150 environ, connus dans les ventes aux enchères mondiales en 2000, les street artistes sont passés à 18'000 cette année, souligne l'expert. Le plus connu, Banksy, (qui atteint 123 millions de dollars de volume d'affaires au premier semestre 2021), entre dans le top 5 des signatures les plus performantes du monde en salles de ventes, derrière Picasso, Basquiat, Warhol et Monet, selon le rapport.
Sur le segment de l'art contemporain, il se classe deuxième derrière Basquiat (7% des ventes mondiales).
Inconnu aux enchères publiques l'an dernier, l'Américain Mike Winkleman alias Beeple, 40 ans, figure parmi les artistes les plus chers de leur vivant, après David Hockney et Jeff Koons, depuis son premier NFT ("Everydays: The First 5000 days"), vendu 69,3 millions de dollars aux enchères pour un prix de départ de 100 dollars.
Auparavant, Beeple échappait à tous les radars mais comptait plusieurs millions de followers sur Instagram au point d'attirer le soutien de la maison de ventes Christie's. Il représente à lui tout seul 3% du marché de l'art contemporain, selon le rapport.
"Collectionneurs 2.0"
Les NFT attirent de "nouveaux collectionneurs, d'une moyenne d'âge de 32 ans, la génération 2.0, qui achètent de l'art à des prix moindres mais comme mode de vie, l'art demeurant, face à tout ce qui est reproductible, le dernier geste singulier", selon M. Ehrmann. En 2020-2021, ils cumulent neuf ventes millionnaires, soit trois fois plus que la photographie qui a pourtant regagné ses lettres de noblesse, selon le rapport.
Un autre phénomène marquant: l'arrivée massive d'artistes afroaméricains, afrobritanniques et du continent africain sur le marché, dont certains ont fait exploser les enchères comme Amoako Boafo, Afroaméricain-Ghanéen, qui a vendu 1,14 million de dollars sa toile "Baba Diop" à Hong Kong en décembre 2020, dix fois son estimation basse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
ESC: la TV espagnole demande un débat sur la participation d'Israël
Le groupe public de radio et télévision espagnol RTVE a réclamé vendredi un "débat" sur la présence d'Israël à l'Eurovision, dont la finale est prévue le 17 mai en Suisse, en raison des "inquiétudes" liées à "la situation à Gaza".
"RTVE a adressé une lettre" à l'Union européenne de radio-télévision (UER), qui organise le concours, "pour demander l'ouverture d'un débat sur la participation au concours de la télévision publique israélienne (KAN)", indique le groupe public espagnol dans un communiqué.
L'Eurovision oppose les diffuseurs publics des différents pays qui organisent l'événement et qui choisissent un candidat les représentant. L'absence de la télévision publique israélienne entraînerait donc celle d'un candidat israélien à l'Eurovision.
Dans son courrier, "RTVE réitère son soutien" à l'Eurovision "mais reconnaît également les préoccupations que la situation à Gaza et la participation de la télévision publique KAN suscitent au sein de la société civile espagnole", poursuit le communiqué.
Dans ce contexte, "il serait approprié que l'UER reconnaisse l'existence de ce débat et prévoit un espace de réflexion entre les diffuseurs membres de l'UER sur la participation de la télévision publique israélienne" au concours, conclut le groupe public.
Dans un communiqué publié vendredi soir, l'UER a déclaré : "Nous saluons l'engagement de RTVE envers le Concours Eurovision et comprenons les inquiétudes et les opinions profondes suscitées par le conflit actuel au Moyen-Orient".
"Tous les membres de l'UER sont éligibles pour participer au Concours Eurovision de la Chanson et nous restons en contact permanent avec les participants cette année, y compris RTVE, sur tous les aspects du Concours", ajoute le texte.
Une rescapée du 7 octobre
Trente-sept pays doivent participer, via leurs diffuseurs nationaux, à l'édition 2025 de l'Eurovision, plus grand concours de chant au monde, organisée en mai à Bâle, en Suisse.
La télévision israélienne KAN a sélectionné cette année comme candidate Yuval Raphael, une rescapée de l'attaque du Hamas du 7 octobre.
La demande de RTVE survient alors que des pétitions ont été lancées en Finlande fin mars pour demander à la chaîne publique Yle de faire pression sur l'UER afin d'exclure Israël de l'édition 2025, là aussi en raison de la guerre à Gaza.
L'an dernier, des milliers de personnes ont manifesté dans la ville suédoise de Malmö, qui organisait l'événement, afin de s'opposer à la participation d'Israël à la compétition.
Israël a repris ses bombardements le 18 mars, mettant fin à une trêve de deux mois avec le Hamas dans la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Visions du Réel: The Prince of Nanawa et Les Vies d’Andrès primés
La réalisatrice argentine Clarisa Navas remporte le Grand Prix de la compétition Internationale longs métrages à Visions du Réels avec "The Prince of Nanawa". "Les Vies d’Andrès" du Fribourgeois Baptiste Janon et du Belge Rémi Pons remporte la compétition nationale.
"The Prince of Nanawa" suit sur 10 ans les métamorphoses d’Ángel, de l’enfance à l’âge adulte à la frontière entre l’Argentine et le Paraguay, indiquent les organisateurs vendredi. "The Vanishing Point" de l'Iranien Bani Khoshnoudi remporte la compétition Burning Lights. Le film brise le silence familial au sujet d’une cousine disparue, exécutée durant les purges de 1988 dans les prisons du régime iranien.
Du côté la compétition nationale, le film "Les Vies d’Andrès" met en lumière le quotidien de quatre chauffeurs routiers pris dans une spirale de performance et de contraintes logistiques, qu’il croise avec un roman sur un charretier du début du 20e siècle.
Le Prix du public revient à "Cutting Through Rocks" de Sara Khaki et Mohammadreza Eyni.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Nids de flamants roses détruits: société de production condamnée
Une société de production française a été jugée coupable vendredi de la destruction de 520 oeufs de flamants roses de Camargue lors du tournage d'un film en 2018, avec des ULM.
Le tribunal correctionnel a condamné Radar Film à 50'000 euros d'amende pour la "destruction non autorisée d'oeufs ou de nids" d'une espèce protégée, et à 2000 euros supplémentaires pour la "perturbation volontaire" et l'"atteinte à la conservation" des oiseaux.
Une partie du tournage du long-métrage "Donne-moi des ailes" de Nicolas Vanier, qui avait fait 1,5 million d'entrées en France en 2019, avait eu lieu au coeur d'un site protégé abritant le seul site de nidification en France des flamants roses.
La Camargue est une zone humide du sud-est de la France située entre les bras du Rhône et connue pour ses chevaux blancs et ses nuées de flamants roses.
Flamants roses paniqués
En juin 2018, deux ultralégers motorisés (ULM) de la production avaient survolé à basse altitude quelque 8000 flamants roses en pleine période de couvaison. Effrayés, les oiseaux s'étaient envolés, détruisant leurs nids dans la panique et abandonnant les oeufs. Environ 520 oeufs, soit 11,5% de la reproduction annuelle en France de cette espèce protégée, avaient ainsi été perdus.
A l'audience début mars, le parquet avait requis de "80'000 à 100'000 euros" à l'encontre de Radar Film, fustigeant sa "méconnaissance" des enjeux environnementaux".
Dans son jugement, le tribunal a accordé 10'000 euros de dommages moraux à six ONG parties civiles, et 2000 euros à l'association de défense de l'environnement Robins des bois pour réparation du préjudice écologique.
Les parties civiles demandaient plus de 400'000 euros de dommages moraux et de dommages environnementaux.
Le réalisateur Nicolas Vanier, le pilote de l'ULM qui s'était le plus approché des oiseaux et le directeur de la photographie, qui se trouvait à bord, ont bénéficié d'un non-lieu.
"Message" aux producteurs
Tout en jugeant l'amende "un peu légère", Simon Popy, président de France Nature Environnement Occitanie-Méditerranée, a estimé qu'un "message" était adressé aux producteurs de films animaliers et aux utilisateurs de drones.
"Il faut écouter les gestionnaires d'espaces naturels quand ils vous disent qu'il y a des sites qu'il ne faut pas fréquenter ou qu'il faut éviter à certains moments car ils sont très sensibles pour la faune", a-t-il dit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Unesco: fonds d'Annemarie Schwarzenbach et Ella Maillart distingués
Les fonds des écrivaines suisses Annemarie Schwarzenbach (1908–1942) et Ella Maillart (1903–1997) ont été inscrits au Registre international "Mémoire du monde" de l'Unesco, annonce vendredi l'OFC. Cette distinction rend hommage à deux pionnières du carnet de voyage.
L'inscription de ces fonds a été avalisée par le Conseil exécutif de l'Unesco à Paris, précise l'Office fédéral de la culture (OFC). Conservées à la Bibliothèque de Genève, au musée Photo Elysée à Lausanne et aux Archives littéraires suisses de la Bibliothèque nationale suisse à Berne, ces archives témoignent de "leurs regards artistiques et critiques portés sur les grands conflits du XXe siècle, dont il faut relever la saisissante actualité", écrit-il.
La candidature "Annemarie Schwarzenbach et Ella Maillart: deux regards de femmes sur le monde" a été déposée à l'automne 2023 par la Bibliothèque nationale suisse, la Bibliothèque de Genève et Photo Elysée.
Deux regards de femmes sur le monde
Les deux écrivaines comptent parmi les figures majeures de l'histoire culturelle suisse du XXe siècle, poursuit l'OFS. Dans les années 1930, elles ont largement contribué à faire du carnet de voyage – un domaine jusque-là dominé par les hommes – un véritable genre littéraire et visuel porté par des femmes.
Leurs expéditions dans des régions reculées du monde, menées en toute autonomie sur les plans financier et technique, tout comme leurs reportages sur la vie des femmes dans les pays en développement, "illustrent de manière remarquable ce qu'il était possible d'accomplir à l'époque".
L'½uvre littéraire et photographique de ces deux voyageuses anticonformistes s'est imposée depuis comme une référence dans le paysage artistique suisse et jouit d'un statut culte bien au-delà des frontières nationales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 3 jours
Les rose-verts d'Ecublens disent non à la jonction autoroutière
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne inaugure une nouvelle zone de baignade à Ouchy
-
InternationalIl y a 2 jours
Londres perd des millionnaires, selon une étude
-
FootballIl y a 2 jours
A la découverte des métiers du sport avec le FC Lausanne-Sport
-
HockeyIl y a 3 jours
Lausanne ou l'éloge de la patience
-
CultureIl y a 2 jours
Discothèque effondrée à Saint-Domingue: le bilan monte à 184 morts
-
VaudIl y a 3 jours
La Municipalité de Payerne et la CICAD vont travailler ensemble
-
InternationalIl y a 2 jours
Donald Trump signe un décret libéralisant le débit des douches