Culture
Le Capitole de Lausanne retrouve son lustre, en plus grand
Clap de fin pour l'un des chantiers culturels majeurs de Lausanne: après trois ans de travaux, le mythique cinéma Capitole retrouve son lustre d'antan, complètement restauré et agrandi. La Cinémathèque suisse y prend ses aises, avec deux salles de 876 places au total.
Le célèbre néon de l'établissement emblématique de la capitale vaudoise peut à nouveau briller de mille feux pour cette véritable Maison du cinéma, plus grande salle de cinéma de Suisse. Le syndic de Lausanne Grégoire Junod, le président de la Fondation Capitole Olivier Steimer et le directeur de la Cinémathèque suisse Frédéric Maire ont présenté vendredi matin le nouveau visage du Capitole.
"Le résultat est splendide", s'est enthousiasmé M. Junod. "Ce cinéma a un rôle affectif et culturel très fort pour les Lausannois et tous les passionnés de cinéma", a-t-il dit, rappelant que ce chantier "majeur, d'une énorme complexité" était le "plus important de cette législature". Coût total des travaux: 21,6 millions de francs.
Boutique, librairie et café-bar
Inauguré en 1928, le cinéma qui fêtera donc ses 100 ans dans quatre ans, vit sa troisième "grande révolution" après les transformations de 1959. Il avait été racheté par la Ville de Lausanne en 2010 à l'ancienne propriétaire historique du Capitole, "Mademoiselle" Lucienne Schnegg. Les travaux de rénovation et d'agrandissement ont, eux, commencé en 2021.
Ils ont permis la création en sous-sol d'une deuxième salle de cinéma et d'un nouveau foyer à l'architecture contemporaine, dont les murs métallisés reprennent l'effet d'ondulation des rideaux de scène. Les espaces rénovés accueillent désormais aussi une salle de consultation des archives de la Cinémathèque, une boutique, une petite librairie spécialisée, un café-bar et même un ascenseur.
Salles Buache et Schnegg
La grande salle historique, toujours autant imposante qu'élégante, a retrouvé sa moquette à la couleur d'origine, soit le bleu qui se "reflète" en quelque sorte avec le bleu ciel du plafond. Cette salle avec balcon porte désormais le nom du légendaire directeur et pionnier de la Cinémathèque suisse, Freddy Buache. Elle peut contenir 736 personnes.
Baptisée du nom de Lucienne Schnegg, la nouvelle salle peut, elle, recevoir 140 personnes. Elle permettra à la Cinémathèque suisse de développer et diversifier ses activités en permettant notamment de garder des films à l'affiche plus longtemps et de présenter deux films différents dans les deux salles. Le nombre de projections va donc clairement monter en puissance et dépasser les trois séances quotidiennes actuelles de la Cinémathèque à Montbenon.
Les deux cabines sont équipées pour la projection numérique 4K et analogique, permettant de projeter des films à la fois sur pellicules 16mm, 35mm mais aussi 70mm, un format qui fait ainsi son retour dans la grande salle du Capitole. C'est d'ailleurs l'unique salle du pays équipée pour le 70mm et l'une des seules en Europe.
Portes ouvertes
"Nous avons désormais un lieu de diffusion et de valorisation des oeuvres cinématographiques digne d'une Cinémathèque. C'est notre nouveau temple, écrin, vitrine, musée", s'est réjoui Frédéric Maire.
Une grande fête d'inauguration est prévue les 24 et 25 février avec deux journées portes ouvertes agrémentées de visites des lieux et de projections, dont, le samedi soir, "2001, l'Odysée de l'espace" de Stanley Kubrick, dans une version 70 mm, copie neuve de l'originale. Le dimanche soir, place au rire avec la comédie d'Yves Robert, "Le Grand Blond avec une chaussure noire", avec l'acteur Pierre Richard.
Le week-end d'ouverture sera suivi de la 7e édition des Rencontres 7e Art Lausanne (7 au 17 mars). Le directeur de la Cinémathèque a aussi déjà annoncé le programme pour mars et avril, soit deux rétrospectives, l'une de l'Américain Spike Lee et l'autre du Chinois Jia Zhang-ke. Un hommage sera aussi rendu à la société de production zurichoise Praesens-Film, qui fête ses 100 ans.
Acheter un fauteuil
Cette transformation et rénovation du Capitole a été financée par la Ville de Lausanne (environ 5 millions de francs), le Canton (environ 2 millions) et la Confédération (environ 1 million). Le reste des fonds est issu du mécénat, d'un partenariat privé-public, d'emprunts et de subventions, le tout placé sous l'égide d'une Fondation Capitole, constituée en 2019 et formellement propriétaire des lieux.
Celle-ci lance une campagne de levée de fonds pour soutenir la phase finale du chantier. Le public a la possibilité d'acheter un ou plusieurs fauteuils de la petite ou grande salle. Manière de s'offrir une place dans l'histoire du cinéma.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Maxi-Rires Festival à Champéry: six soirées pour rire aux éclats
Le festival Maxi-Rires de Champéry (VS) démarre lundi. Sa 17e édition se déroulera jusqu'au samedi 12 avril sur les hauteurs du Val-d'Illiez avec, cette année encore, plusieurs pointures de l'humour.
Le mentaliste Viktor Vincent ouvrira le bal lundi soir. Chroniqueur sur France Inter, le Genevois Alexandre Kominek présentera, le même soir, son stand-up show intitulé "Bâtard sensible".
Véronique Gallo présentera mardi son spectacle "Femme de vie". D'Jal sera la tête d’affiche mercredi du festival. L'humoriste-animateur Issa Doumbia se produira jeudi, tandis que l’imitateur Michaël Gregorio lui succédera le lendemain sur la scène du Palladium. Enfin, Frédéric Recrosio et son spectacle "Durer, choisir et chanter des berceuses" sera la touche valaisanne de ce festival.
Les jeunes artistes émergents seront également à l'honneur, à l'image d'Elena Nagapetyan. Le spectacle de l'Ouzbèque - une révélation sur les réseaux sociaux - raconte le parcours d'une fille qui essaie d'assumer ses choix.
L'an dernier, la manifestation avait attiré 12'000 spectateurs en huit jours et dix spectacles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le graphiste Werner Jeker exposé au Musée Historique Lausanne
Le Musée Historique Lausanne (MHL) rend hommage au graphiste suisse Werner Jeker, cofondateur des Ateliers du Nord à Lausanne. Du 10 avril au 28 septembre, l'exposition sur son oeuvre revisite quelque 50 années d'un voyage subjectif et immersif dans un flux d'images et de sons.
Le graphiste d'origine alémanique (Soleure) mais habitant depuis longtemps dans le canton de Vaud, 80 ans, est "un graphiste internationalement reconnu", rappellent les organisateurs. "Il a enrichi l'environnement culturel et visuel depuis 50 ans".
Si son nom peut rester encore parfois méconnu, d'aucuns sans doute ont croisé une fois ou l'autre l'une de ses affiches. Werner Jeker a en effet collaboré avec des institutions lausannoises telles que le Théâtre de Vidy, le Musée des arts décoratifs, la Collection de l'Art Brut, l'ex-Musée de l'Elysée, la Biennale internationale de la Tapisserie, la Cinémathèque suisse ou encore le Béjart Ballet Lausanne.
Visuel photographique
L'activité du graphiste, illustrateur et enseignant est "indissociable de l'émergence de Lausanne comme centre culturel majeur et foisonnant, dans un processus ayant débuté dans les années 1970", soulignent les organisateurs de l'exposition "Signé Jeker. Lausanne par Werner J". Celle-ci vient ainsi illustrer des décennies de création, de contestation et de bouillonnement.
L'exposition met également en exergue une période riche en rencontres, avec des personnalités comme René Berger, Rosemarie Lippuner, Maurice Béjart, Charles-Henri Favrod, René Gonzales ou Michel Thévoz, ainsi que l'apparition de mouvements et de lieux en effervescence comme Lozane bouge, la Dolce Vita, Impact, etc.
"Utilisant beaucoup la photographie, Werner Jeker confère à ses visuels "un fort pouvoir d'attraction et donne aux institutions des identités qui les ancrent dans l'espace urbain". "A l'instar de la madeleine proustienne, certaines affiches iconiques de Werner Jeker 'retrouvées' ont en effet le pouvoir de nous faire voyager dans le temps, tout en conservant leur immuable modernité", résument les responsables du MHL.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Centre du Papier découpé de Château-d'Oex se met à la peinture
Pour la première fois, le Musée du Pays-d'Enhaut & Centre suisse du Papier découpé à Château-d'Oex (VD) accueille une collection privée de peintures. Jusqu'au 29 juin prochain, l'exposition "Regards suisses" met en lumière une cinquantaine d'oeuvres réalisées par des peintres suisses des 19e et 20e siècles.
"Il s'agit d'un véritable trésor que les propriétaires de ces oeuvres, grands passionnés d'art, ont décidé de partager avec les visiteurs et habitants de la région", expliquent dans un communiqué Cindy Borel et Pierre Mottier, responsables de l'exposition.
Les oeuvres sont à découvrir au rez inférieur du Musée, entièrement dédié à l'exposition, ainsi qu'au rez-de-chaussée. "Nous avons la chance de pouvoir dévoiler au public pas moins de 56 toiles. Celles-ci ont été réalisées par des artistes de renom international, à l'image de Cuno Amiet, Augusto Giacometti et Ferdinand Hodler", soulignent les deux responsables. "Cette sélection est l'occasion de découvrir la surprenante diversité et qualité de peintres suisses, qu'ils soient connus ou pas."
Si cette exposition de peinture se veut une première pour le musée, ce dernier n'en perd pas sa vocation première. De nouvelles créations viennent également enrichir la sélection des oeuvres de la collection de l'Association suisse du papier découpé, aux côtés des créations déjà exposées dans les quatre autres salles de l'institution dédiées à l'art du découpage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Mali: mort du chanteur Amadou Bagayoko, du duo Amadou & Mariam
Amadou Bagayoko, qui formait avec sa femme le légendaire duo de musiciens aveugles Amadou et Mariam, est décédé vendredi à Bamako des suites d'une maladie, a-t-on appris auprès de sa famille et du gouvernement malien. Il avait 70 ans.
Le duo a connu un succès planétaire en 2004 avec "Un Dimanche à Bamako", chanson-titre d'un disque produit par Manu Chao, alors qu'ils tournaient ensemble depuis les années 1980. Depuis, leurs chansons envahissaient régulièrement les dance floors du monde entier.
Début septembre 2024, le couple avait introduit en chanson l'extinction définitive de la flamme paralympique à l'occasion des Jeux olympiques de Paris, en interprétant "Je suis venu te dire que je m'en vais", composition du Français Serge Gainsbourg inspirée par le poète Paul Verlaine.
Amadou "était souffrant depuis un certain temps", a déclaré à l'AFP son beau-fils, Youssouf Fadiga. Le ministre malien de la Culture, Mamou Daffé, a confirmé son décès à l'AFP, exprimant sa "consternation".
"Il ressentait une fatigue importante (et) a été transporté à la clinique. Il est décédé dans l'après-midi de façon subite à Bamako", a déclaré à l'AFP leur manager basé en France, Yannick Tardy, après avoir eu Mariam au téléphone.
Amadou laisse derrière lui trois enfants. Amadou Bagayoko et Mariam Doumbia se sont rencontrés en 1976 à l'Institut des jeunes aveugles de Bamako. Ils ont à l'époque 21 et 18 ans, lui est musicien, elle chanteuse, tous deux ont les mêmes goûts musicaux.
"C'est le jour des mariages"
Leur recette ? Des messages simples, sur la vie quotidienne, la société, distillés sur des mélodies entêtantes issues de la tradition bambara, avec un habillage rock, funk, électro. Une musique qu'Amadou appelait afro-blues-rock.
Le duo malien se fait connaitre en France en 1998 avec "Je Pense À Toi", avant d'éclore à l'international en 2004 avec l'album "Dimanche à Bamako" (et sa ritournelle "Les dimanches à Bamako, c'est le jour de mariage" - du vécu pour le couple en 1980).
Suivront une collaboration avec Damon Albarn, leader de Blur et Gorillaz, sur le titre "Sabali" en 2008, des premières parties pour Coldplay en 2009 et U2 en 2011, des soirées caritatives avec Stevie Wonder en Côte d'Ivoire ou David Gilmour (Pink Floyd) à Londres.
Le duo a aussi joué en l'honneur de Barack Obama lors de la remise de son prix Nobel de la paix à Oslo en 2009.
Après plus d'un million d'albums vendus, de nombreuses récompenses (Victoires de la musique en France, BBC radio awards en Grande-Bretagne...) et une nomination aux Grammy awards américains en 2010, Amadou & Mariam avaient aussi sorti début septembre leur best of intitulé "La Vie Est Belle".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Illarsaz (VS): une conduite de gaz explose et détruit une maison
-
SuisseIl y a 3 jours
Sets de via ferrata défectueux, risque de chutes mortelles
-
CultureIl y a 3 jours
La conquête du globe par les touristes racontée à Prangins (VD)
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Trump annonce des droits de douane de 31% pour la Suisse
-
CultureIl y a 3 jours
Une exposition dédiée à Astérix au Château de Saint-Maurice (VS)
-
CultureIl y a 3 jours
Plusieurs romands primés au festival M4music à Zurich
-
FootballIl y a 2 jours
Super League: s'il bat GC, Bâle sera le nouveau leader
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne: procédure judiciaire contre l’occupation de La Rama