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Culture

Lausanne vibre au rythme des cinémas d'Afrique

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Les spectateurs pourront découvrir "La mère de tous les mensonges", un documentaire de la réalisatrice marocaine Asmae El Moudir (archives). (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

La 18e édition du Festival cinémas d'Afrique s'ouvre jeudi (15 août) à Lausanne. Pendant quatre jours, il propose au public de partir à la découverte des réalités sociales, culturelles et artistiques du continent africain.

Une soixantaine de films en provenance de 25 pays du continent africain sont à découvrir en salle ou en plein air à Montbenon, en présence d'une vingtaine d'invités. Rencontres, spectacles, ateliers et concerts complètent la programmation.

Créativité et diversité

Le festival permet de se plonger dans une production cinématographique souvent inédite en Suisse comme dans les pays voisins. Il a pour ambition de montrer la créativité et la diversité des cinémas du continent africain et de la diaspora.

La section Panorama, colonne vertébrale du festival, présente une sélection de la production des deux dernières années. Trente-neuf films seront projetés cette année, parfois en présence de leur réalisateur, comme "Demba" du Sénégalais Mamadou Dia, qui raconte une tranche de vie d'un veuf sur le point de prendre sa retraite.

Le documentaire "Azar" de Malik Bourkache emmène les spectateurs dans les montagnes de Kabylie, en Algérie. Il suit une agricultrice, une tisserande et une potière dans leurs tâches quotidiennes.

Films restaurés

Parmi les points forts de la programmation figure une rétrospective de films de patrimoine récemment restaurés. Ainsi "Sambizanga" (1972), de Sarah Maldoror, dénonce l'oppression coloniale. Ou encore le "Ballon d'or" (1994) de Cheick Doukouré qui s'inspire de la vie du footballeur Salif Keïta, premier ballon d'or africain.

Le festival met à l'honneur le Kenya, qui est devenu un pays majeur dans la production de l'Afrique de l'Est. Il donne une carte blanche au Festival international du cinéma d'auteur de Rabat (Ficar). L'équipe du Ficar viendra présenter "La mère de tous les mensonges", un documentaire de la réalisatrice marocaine Asmae El Moudir, qui a remporté des prix dans de nombreux festivals, notamment à Cannes.

Cette 18e édition propose en outre un ciné-concert autour du film "Le Franc" de Djibril Diop Mambéty, une table ronde et une séance jeune public, avec des courts-métrages et un atelier. Et en fin de soirée, place aux DJs et à un concert de El Mizan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'actrice espagnole Marisa Paredes à Lausanne mardi prochain

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L'actrice espagnole Marisa Paredes a accédé à la célébrité en tournant six fois pour le réalisateur Pedro Almodovar entre 1983 et 2011 (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/ALEJANDRO GARCÍA)

La comédienne espagnole Marisa Paredes sera à la Cinémathèque suisse le mardi 17 septembre prochain à l'occasion d'une soirée spéciale en marge de la projection de "Hors saison" du cinéaste helvétique Daniel Schmid. La Madrilène y joue le rôle de l'actrice Sarah Bernhardt.

"Marisa Paredes sera présente au Capitole pour évoquer ses souvenirs de tournage et la personnalité du réalisateur suisse", écrit l'institution mardi dans un communiqué. "Hors saison", sorti en 1982, est le 8e long métrage du cinéaste disparu en 2006. Il s'agit d'une fiction qui a pour cadre un hôtel semblable à celui que les parents de Daniel Schmid tenaient à Flims dans les Grisons.

Née en 1946, Marisa Paredes a commencé comme actrice de théâtre et de cinéma dans les années 1960. Elle a accédé à la célébrité en tournant six fois pour le réalisateur Pedro Almodovar entre 1983 et 2011, notamment dans "Todo sobre mi madre" (Tout sur ma mère). Elle est l'une des sept actrices à avoir reçu le Prix national de cinéma du Ministère espagnol de la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Musée d'art de Pully se met à la figuration narrative

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Une personne regarde le tableau "La Vitre brisée" de Fernand Teyssier dans l'exposition "Figuration narrative, un autre langage pop" au Musee d'art de Pully. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Musée d'art de Pully consacre sa nouvelle exposition à la figuration narrative. Au travers de plus de 80 oeuvres, il propose de (re)découvrir un mouvement souvent méconnu de la scène artistique française des années 1960 et 1970.

A voir jusqu'au 15 décembre, les oeuvres proviennent de la Fondation Gandur pour l'Art de Genève, qui organise conjointement l'exposition, indique le musée pulliéran dans son communiqué de presse.

Il y rappelle que la figuration narrative est née à Paris au début des années 1960, où elle émerge "en réaction aux différents courants abstraits" dominant la scène artistique de l'époque. Nourrie de l'actualité politique, sociale, économique et culturelle, elle entretient "des liens esthétiques étroits avec le pop art anglo-saxon, tout en conservant son identité propre".

Critique et ironique

A Pully, l'exposition est divisée en six sections thématiques. Celles-ci montrent comment les artistes ont utilisé les images de la pop culture, de la bande dessinée, de la photographie, du cinéma ou de la publicité "pour développer un langage pictural porteur d'un engagement politique et social basé sur la représentation du quotidien".

Les artistes exposés à Pully viennent majoritairement de France, mais aussi d'autres pays européens. Leur regard est "à la fois critique et ironique" sur les années 1960-1970, deux décennies marquées notamment par la guerre froide et l'essor de la société de consommation des Trente Glorieuses.

Ces artistes ont su insuffler à leurs oeuvres "une réflexion authentique sur la production et la réception des images des médias de masse, ainsi que sur leur impact dans notre société contemporaine", résume le musée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Musée Jenisch présente le peintre-graveur Ferdinand Springer

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La nouvelle exposition au Pavillon de l'estampe du Musée Jenisch à Vevey est à découvrir jusqu'au 12 janvier prochain (archives). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

A la suite d'une donation exceptionnelle, le Musée Jenisch à Vevey expose dès vendredi des oeuvres du peintre-graveur Ferdinand Springer (1907-1998). A la croisée entre plusieurs disciplines artistiques, elles sont à découvrir au Pavillon de l'estampe jusqu'au 12 janvier prochain.

Né à Berlin d'un père allemand et d'une mère suisse, Ferdinand Springer étudie l'histoire de l'art et la philosophie à Zurich. Il commence sa carrière artistique en tant que peintre à Milan puis à Paris. Dans les années 30, toujours dans la ville lumière, "il se familiarise avec le médium de l'estampe", attiré par son aspect "artisanal" et se découvre une passion pour le burin, raconte l'institution veveysanne dans son dossier de presse.

Ferdinand Springer expose ses oeuvres à Paris, Bâle et New York, puis installe en 1938 son atelier à Grasse (F). Avec la Seconde Guerre mondiale, il est interné environ un an dans un camp en Provence en raison de sa nationalité allemande.

De retour à Grasse, sa pratique artistique change. De graveur figuratif, "il s'oriente alors peu à peu vers l'abstraction, jouant avec des formes colorées au sein de compositions linéaires", poursuit le document.

Influences multiples

En 1942, il se réfugie dans l'Oberland bernois et découvre l'oeuvre de Paul Klee, qu'il décrit comme un véritable "choc émotionnel et artistique". Après la guerre, il retourne en France et se consacre avant tout à l'estampe et aux expérimentations techniques.

Dès les années 1960, il s'intéresse aux civilisations anciennes comme les cultures amérindiennes, les Aborigènes d'Australie ou l'Egypte ancienne. Son oeuvre est également marquée par une grande sensibilité à la musique. Ses combinaisons de formes "rappelant même parfois les portées d'une partition".

La nature occupe également une place de plus en plus importante dans son oeuvre avec "des formes suggérant végétaux, pierres aux textures et couleurs diverses dont la surface a été patinée par le temps". Le motif des galets lui parle particulièrement, comme en témoigne l'affiche de l'exposition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Harris est arrivée à Philadelphie à la veille du débat avec Trump

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La Vice-présidente Kamala Harris a atterri hier en fin d'après-midi à Philadelphie, la ville de Pennsylvanie où la démocratie américaine a vu le jour. (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Kamala Harris est arrivée lundi à Philadelphie, à la veille de son débat très attendu face à Donald Trump, dans une présidentielle que tous les sondages prédisent extrêmement serrée.

La vice-présidente a atterri en fin d'après-midi dans cette ville de Pennsylvanie où la démocratie américaine a vu le jour.

L'ancien président républicain s'y rendra lui mardi, vers 18h30 locales (00h30 Heure Suisse), quelques heures seulement avant la confrontation organisée dans cet Etat déterminant en vue du scrutin du 5 novembre.

Dans une interview enregistrée la semaine dernière et dont un extrait a été diffusé lundi sur X par son camp, Kamala Harris juge que devant les caméras son rival utilisera "ses vieilles recettes éculées. Il n'a aucune limite dans la bassesse et nous devons être préparés à ça."

La démocrate de 59 ans, qui s'attend à ce que Donald Trump "dise de nombreux mensonges", veut attaquer son adversaire comme un homme "qui se bat pour ses propres intérêts, pas pour les Américains."

Avant ce temps fort annoncé d'une campagne hors normes, complètement chamboulée par le retrait en juillet du président Joe Biden, le camp démocrate a aussi diffusé lundi une nouvelle vidéo compilant de violentes critiques d'anciens grands noms de l'administration de Donald Trump, dont l'ancien vice-président Mike Pence, afin de décrire le milliardaire de 78 ans comme un "danger" pour le pays.

Une version plus détaillée du programme de Kamala Harris, qui fait campagne sur une promesse de "nouveau chemin", mais qui jusqu'ici a seulement distillé quelques propositions concrètes, vient par ailleurs d'être mise en ligne.

L'ancien président républicain a lui multiplié les apparitions publiques pendant que sa rivale passait l'essentiel des trois derniers jours retranchée à Pittsburgh, en Pennsylvanie, avec son équipe de préparation, ne sortant que pour une promenade avec son époux Doug Emhoff ou des emplettes dans une épicerie.

Sondages fluctuants

Une épicerie "anti-Trump", a fustigé le candidat républicain lundi, qui dans une publication sur sa plateforme Truth Social, a une nouvelle fois qualifié son opposante de "marxiste".

Samedi, le républicain avait prévenu qu'une fois de retour à la Maison Blanche, il imposerait de "longues peines de prison" à tous ceux qui, selon lui, prévoient de "tricher" en novembre.

Donald Trump, qui est poursuivi pour avoir cherché à renverser les résultats de la dernière élection, ne s'est pas engagé à concéder une éventuelle défaite.

La Pennsylvanie, avec ses 19 voix au collège électoral, et cette tendance à basculer d'un camp à l'autre, est l'un des "swing states" les plus convoités. Donald Trump avait remporté l'Etat de peu en 2016 et l'avait perdu d'un rien en 2020.

Comme les deux précédentes présidentielles, celle de 2024 pourrait se jouer à quelques milliers de voix dans certains comtés stratégiques de six ou sept Etats pivots, en raison du mode de scrutin au suffrage universel indirect.

Pour les intentions de vote à l'échelle nationale, les sondages donnent l'avantage tantôt à la démocrate, qui a réussi à galvaniser son parti, mais qui doit encore se faire connaître d'une bonne partie de la population, tantôt au républicain, dont le socle électoral ne semble entamé ni par ses ennuis judiciaires ni par ses déclarations outrancières ou décousues.

Une enquête d'opinion rendue publique lundi par ABC crédite Kamala Harris de 50% des intentions de vote contre 46% pour son rival parmi les Américains inscrits sur les listes électorales et de 52% contre 46% parmi les électeurs qui prévoient de se rendre aux urnes.

Une étude publiée dimanche par le New York Times donne l'ancien président, visé par une tentative d'assassinat en juillet, en avance d'un point sur la vice-présidente (48% contre 47).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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