Culture
Lausanne accueille deux musées dans un même bâtiment
Plateforme 10, le quartier des arts lausannois, révèle son nouveau visage. Après le Musée cantonal des Beaux-Arts en 2019, le deuxième bâtiment, qui abrite le mudac (design) et Photo Elysée, est terminé. Il accueillera ses premières expositions en juin 2022.
Nouvelle étape pour le pôle muséal de Plateforme 10. Un moment charnière ce matin, avec l’inauguration du nouveau bâtiment du projet. Des espaces totalement modifiables qui serviront aux deux musées qui pourront ainsi plus librement réaliser des scénographies. Des musées du 21e siècle, comme le confirme Cesla Amarelle, conseillère d’Etat vaudoise en charge de la culture :
Parmi les deux musées qui prendront possession du bâtiment : le musée cantonal de design et d’arts appliqués contemporains, le mudac. Chantal Prod’hom, directrice du Mudac, est évidemment enthousiaste par ce nouvel espace.
L'artiste Christian Marclay a puisé dans les collections des musées pour créer deux installations inédites. Le tout sera présenté ce week-end lors des portes ouvertes. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)
Interdisciplines
Autre avantage de ces regroupements, l’occasion de présenter des travaux interdisciplinaires. Cesla Amarelle, ministre vaudoise en charge de la culture :
A ce propos, justement, la première exposition prévue à l'été 2022 sera une exposition commune. On retrouve Chantal Prod'hom :
Les deux institutions conserveront des identités bien distinctes. En haut, place au mudac, à sa lumière zénithale et à ses espaces d'exposition ouverts. Tout est modulable à souhait, sauf le lieu dévolu à la médiation. Il est "capital" de placer le public au centre de nos préoccupations, insiste la directrice Chantal Prod'hom.
Le bâtiment ne contient pas encore d'oeuvres. Le transfert est prévu dans une année, le temps de stabiliser les climats dans les réserves. L'Elysée aura trois réserves: une à 6 degrés pour les négatifs sur supports souples, une à 10 degrés pour les tirages couleur et une à 17 degrés pour les tirages monochromes.
Portes ouvertes
A deux pas de la gare CFF, les deux bâtiments emblématiques de Plateforme 10 sont désormais construits, mais le site muséal va encore évoluer. Sont annoncés notamment: de nouveaux arbres, une rampe d'accès végétalisée, un jardin sur une partie du toit, sans oublier un nouveau café et un restaurant. Le but à terme, accueillir les visiteurs lausannois, vaudois, mais aussi suisses, comme le confirme Patrick Gyger, directeur général de Plateforme 10 :
Le bâtiment dévolu au mudac et à l'Elysée a coûté quelque 100 millions de francs. Budget et calendrier ont été tenus. L'Etat de Vaud a versé 40 millions, la ville de Lausanne 20 millions. Le projet prévoit un apport privé de 40 millions, dont 35 ont pour l'heure été réunis auprès de mécènes et de sponsors.
Le public pourra découvrir ce week-end l'ingénieuse architecture de ce nouveau cube, où les deux musées sont comme posés l'un sur l'autre, avec trois seuls points d'ancrage. Au milieu, un foyer vitré qui ondule, une "faille" aux 72 facettes en béton blanc qui relie et sépare en même temps les deux institutions. Des journées "Portes ouvertes" qui se dérouleront donc ce samedi 6 et ce dimanche 7 novembre.
Découvrez ici notre "Grand Format" consacré à l'inauguration de ce nouveau bâtiment de Plateforme 10 :
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Culture
Maxi-Rires Festival à Champéry: six soirées pour rire aux éclats
Le festival Maxi-Rires de Champéry (VS) démarre lundi. Sa 17e édition se déroulera jusqu'au samedi 12 avril sur les hauteurs du Val-d'Illiez avec, cette année encore, plusieurs pointures de l'humour.
Le mentaliste Viktor Vincent ouvrira le bal lundi soir. Chroniqueur sur France Inter, le Genevois Alexandre Kominek présentera, le même soir, son stand-up show intitulé "Bâtard sensible".
Véronique Gallo présentera mardi son spectacle "Femme de vie". D'Jal sera la tête d’affiche mercredi du festival. L'humoriste-animateur Issa Doumbia se produira jeudi, tandis que l’imitateur Michaël Gregorio lui succédera le lendemain sur la scène du Palladium. Enfin, Frédéric Recrosio et son spectacle "Durer, choisir et chanter des berceuses" sera la touche valaisanne de ce festival.
Les jeunes artistes émergents seront également à l'honneur, à l'image d'Elena Nagapetyan. Le spectacle de l'Ouzbèque - une révélation sur les réseaux sociaux - raconte le parcours d'une fille qui essaie d'assumer ses choix.
L'an dernier, la manifestation avait attiré 12'000 spectateurs en huit jours et dix spectacles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le graphiste Werner Jeker exposé au Musée Historique Lausanne
Le Musée Historique Lausanne (MHL) rend hommage au graphiste suisse Werner Jeker, cofondateur des Ateliers du Nord à Lausanne. Du 10 avril au 28 septembre, l'exposition sur son oeuvre revisite quelque 50 années d'un voyage subjectif et immersif dans un flux d'images et de sons.
Le graphiste d'origine alémanique (Soleure) mais habitant depuis longtemps dans le canton de Vaud, 80 ans, est "un graphiste internationalement reconnu", rappellent les organisateurs. "Il a enrichi l'environnement culturel et visuel depuis 50 ans".
Si son nom peut rester encore parfois méconnu, d'aucuns sans doute ont croisé une fois ou l'autre l'une de ses affiches. Werner Jeker a en effet collaboré avec des institutions lausannoises telles que le Théâtre de Vidy, le Musée des arts décoratifs, la Collection de l'Art Brut, l'ex-Musée de l'Elysée, la Biennale internationale de la Tapisserie, la Cinémathèque suisse ou encore le Béjart Ballet Lausanne.
Visuel photographique
L'activité du graphiste, illustrateur et enseignant est "indissociable de l'émergence de Lausanne comme centre culturel majeur et foisonnant, dans un processus ayant débuté dans les années 1970", soulignent les organisateurs de l'exposition "Signé Jeker. Lausanne par Werner J". Celle-ci vient ainsi illustrer des décennies de création, de contestation et de bouillonnement.
L'exposition met également en exergue une période riche en rencontres, avec des personnalités comme René Berger, Rosemarie Lippuner, Maurice Béjart, Charles-Henri Favrod, René Gonzales ou Michel Thévoz, ainsi que l'apparition de mouvements et de lieux en effervescence comme Lozane bouge, la Dolce Vita, Impact, etc.
"Utilisant beaucoup la photographie, Werner Jeker confère à ses visuels "un fort pouvoir d'attraction et donne aux institutions des identités qui les ancrent dans l'espace urbain". "A l'instar de la madeleine proustienne, certaines affiches iconiques de Werner Jeker 'retrouvées' ont en effet le pouvoir de nous faire voyager dans le temps, tout en conservant leur immuable modernité", résument les responsables du MHL.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Centre du Papier découpé de Château-d'Oex se met à la peinture
Pour la première fois, le Musée du Pays-d'Enhaut & Centre suisse du Papier découpé à Château-d'Oex (VD) accueille une collection privée de peintures. Jusqu'au 29 juin prochain, l'exposition "Regards suisses" met en lumière une cinquantaine d'oeuvres réalisées par des peintres suisses des 19e et 20e siècles.
"Il s'agit d'un véritable trésor que les propriétaires de ces oeuvres, grands passionnés d'art, ont décidé de partager avec les visiteurs et habitants de la région", expliquent dans un communiqué Cindy Borel et Pierre Mottier, responsables de l'exposition.
Les oeuvres sont à découvrir au rez inférieur du Musée, entièrement dédié à l'exposition, ainsi qu'au rez-de-chaussée. "Nous avons la chance de pouvoir dévoiler au public pas moins de 56 toiles. Celles-ci ont été réalisées par des artistes de renom international, à l'image de Cuno Amiet, Augusto Giacometti et Ferdinand Hodler", soulignent les deux responsables. "Cette sélection est l'occasion de découvrir la surprenante diversité et qualité de peintres suisses, qu'ils soient connus ou pas."
Si cette exposition de peinture se veut une première pour le musée, ce dernier n'en perd pas sa vocation première. De nouvelles créations viennent également enrichir la sélection des oeuvres de la collection de l'Association suisse du papier découpé, aux côtés des créations déjà exposées dans les quatre autres salles de l'institution dédiées à l'art du découpage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Mali: mort du chanteur Amadou Bagayoko, du duo Amadou & Mariam
Amadou Bagayoko, qui formait avec sa femme le légendaire duo de musiciens aveugles Amadou et Mariam, est décédé vendredi à Bamako des suites d'une maladie, a-t-on appris auprès de sa famille et du gouvernement malien. Il avait 70 ans.
Le duo a connu un succès planétaire en 2004 avec "Un Dimanche à Bamako", chanson-titre d'un disque produit par Manu Chao, alors qu'ils tournaient ensemble depuis les années 1980. Depuis, leurs chansons envahissaient régulièrement les dance floors du monde entier.
Début septembre 2024, le couple avait introduit en chanson l'extinction définitive de la flamme paralympique à l'occasion des Jeux olympiques de Paris, en interprétant "Je suis venu te dire que je m'en vais", composition du Français Serge Gainsbourg inspirée par le poète Paul Verlaine.
Amadou "était souffrant depuis un certain temps", a déclaré à l'AFP son beau-fils, Youssouf Fadiga. Le ministre malien de la Culture, Mamou Daffé, a confirmé son décès à l'AFP, exprimant sa "consternation".
"Il ressentait une fatigue importante (et) a été transporté à la clinique. Il est décédé dans l'après-midi de façon subite à Bamako", a déclaré à l'AFP leur manager basé en France, Yannick Tardy, après avoir eu Mariam au téléphone.
Amadou laisse derrière lui trois enfants. Amadou Bagayoko et Mariam Doumbia se sont rencontrés en 1976 à l'Institut des jeunes aveugles de Bamako. Ils ont à l'époque 21 et 18 ans, lui est musicien, elle chanteuse, tous deux ont les mêmes goûts musicaux.
"C'est le jour des mariages"
Leur recette ? Des messages simples, sur la vie quotidienne, la société, distillés sur des mélodies entêtantes issues de la tradition bambara, avec un habillage rock, funk, électro. Une musique qu'Amadou appelait afro-blues-rock.
Le duo malien se fait connaitre en France en 1998 avec "Je Pense À Toi", avant d'éclore à l'international en 2004 avec l'album "Dimanche à Bamako" (et sa ritournelle "Les dimanches à Bamako, c'est le jour de mariage" - du vécu pour le couple en 1980).
Suivront une collaboration avec Damon Albarn, leader de Blur et Gorillaz, sur le titre "Sabali" en 2008, des premières parties pour Coldplay en 2009 et U2 en 2011, des soirées caritatives avec Stevie Wonder en Côte d'Ivoire ou David Gilmour (Pink Floyd) à Londres.
Le duo a aussi joué en l'honneur de Barack Obama lors de la remise de son prix Nobel de la paix à Oslo en 2009.
Après plus d'un million d'albums vendus, de nombreuses récompenses (Victoires de la musique en France, BBC radio awards en Grande-Bretagne...) et une nomination aux Grammy awards américains en 2010, Amadou & Mariam avaient aussi sorti début septembre leur best of intitulé "La Vie Est Belle".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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