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Culture

L'actrice italienne Monica Vitti, muse d'Antonioni, est décédée

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Monica Vitti (2e depuis la gauche) a glâné de nombreuses récompenses aux côtés d'autres acteurs renommés tels Anthony Perkins ou Jean-Paul Belmondo (archives). (© KEYSTONE/STR)

L'actrice italienne Monica Vitti, qui a illuminé de façon magistrale l'oeuvre iconique de son compatriote Michelangelo Antonioni avant de devenir l'une des reines de la comédie italienne, est décédée mercredi. Elle était âgée de 90 ans.

"Adieu à Monica Vitti, adieu à la reine du cinéma italien. Aujourd'hui est un jour vraiment triste, une grande artiste et une grande Italienne disparaît", a annoncé le ministre italien de la Culture Dario Franceschini dans un communiqué.

Un regard doux teinté de mélancolie, une voix rauque ensorcelante et une tignasse indomptable: Monica Vitti a parfaitement incarné les personnages tourmentés de la "tétralogie de l'incommunicabilité": "L'Avventura" (1960), "La Nuit" (1961), "L'Eclipse" (1962) et "Le Désert Rouge" (1964), quatre films qui ont fait entrer Antonioni au panthéon du cinéma mondial, tout en donnant à l'actrice alors trentenaire une notoriété internationale.

Le Premier ministre Mario Draghi a salué "une actrice d'une grande ironie et d'un talent extraordinaire", qui "a conquis des générations d'Italiens grâce à son esprit, son talent et sa beauté". "Elle a fait briller le cinéma italien dans le monde entier", a-t-il affirmé.

La star italienne Sophia Loren a rendu hommage à "une grande actrice": "sa disparition est une grande perte non seulement pour le cinéma mais pour nous tous", a-t-elle déclaré à l'agence italienne Adnkronos.

Talent comique

Née à Rome le 3 novembre 1931, Monica Vitti, diplômée en 1953 de l'Académie nationale d'art dramatique, se lance d'abord dans une carrière théâtrale, où brille déjà son talent comique, l'une de ses marques de fabrique.

C'est d'ailleurs dans des seconds rôles au cinéma de veine comique qu'elle est repérée par Michelangelo Antonioni, avec qui elle noue rapidement une relation artistique et sentimentale. C'est ainsi qu'elle incarne successivement la Claudia tourmentée de "L'Avventura", la Valentina tentatrice de "La Nuit", la mystérieuse Vittoria de "L'Eclipse" et la Giuliana névrosée du "Désert rouge".

Après son passage chez Antonioni, elle devient l'une des protagonistes de la comédie à l'italienne, où elle tient tête à ses homologues masculins, du calibre d'Alberto Sordi, Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman ou Nino Manfredi. Elle brille ainsi en particulier dans "La Fille au pistolet" (1968), un film à succès de Mario Monicelli où elle incarne Assunta, une Sicilienne qui poursuit jusqu'en Ecosse l'homme qui l'a "déshonorée".

"Voisine de palier"

L'ancien président du festival de Cannes Gilles Jacob lui a rendu hommage sur Twitter: "Sublime, elle jouait les voisines de palier avec une classe de déesse et les reines avec la simplicité de la voisine de palier".

"Bardot a eu Vadim pour la lancer. Monica a eu Antonioni. Puis elle s'est abandonnée au luxe de la comédie à l'italienne avec Scola, Monicelli et les autres. Elle est devenue star mondiale en restant elle-même, rieuse et simple", a-t-il résumé.

Compagne d'Antonioni de 1957 à 1967, elle a épousé le réalisateur et chef-opérateur Roberto Russo en 1995, après 20 ans de vie commune. En 2011, Roberto Russo avait annoncé que Monica Vitti était atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis près de 15 ans.

L'actrice a remporté de nombreux prix au cours de sa carrière, notamment cinq David di Donatello (les César italiens), un Lion d'or à Venise pour l'ensemble de sa carrière et un Ours d'argent à Berlin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Visions du Réel: The Prince of Nanawa et Les Vies d’Andrès primés

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Le Prix du public de l'édition 2025 de Visions du Réel revient à "Cutting Through Rocks" de Sara Khaki et Mohammadreza Eyni. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La réalisatrice argentine Clarisa Navas remporte le Grand Prix de la compétition Internationale longs métrages à Visions du Réels avec "The Prince of Nanawa". "Les Vies d’Andrès" du Fribourgeois Baptiste Janon et du Belge Rémi Pons remporte la compétition nationale.

"The Prince of Nanawa" suit sur 10 ans les métamorphoses d’Ángel, de l’enfance à l’âge adulte à la frontière entre l’Argentine et le Paraguay, indiquent les organisateurs vendredi. "The Vanishing Point" de l'Iranien Bani Khoshnoudi remporte la compétition Burning Lights. Le film brise le silence familial au sujet d’une cousine disparue, exécutée durant les purges de 1988 dans les prisons du régime iranien.

Du côté la compétition nationale, le film "Les Vies d’Andrès" met en lumière le quotidien de quatre chauffeurs routiers pris dans une spirale de performance et de contraintes logistiques, qu’il croise avec un roman sur un charretier du début du 20e siècle.

Le Prix du public revient à "Cutting Through Rocks" de Sara Khaki et Mohammadreza Eyni.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Nids de flamants roses détruits: société de production condamnée

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Une partie du tournage du long-métrage "Donne-moi des ailes", de Nicolas Vanier, avait eu lieu au coeur d'un site protégé de Camargue abritant le seul site de nidification en France des flamants roses (archives). (© KEYSTONE/AP/CLAUDE PARIS)

Une société de production française a été jugée coupable vendredi de la destruction de 520 oeufs de flamants roses de Camargue lors du tournage d'un film en 2018, avec des ULM.

Le tribunal correctionnel a condamné Radar Film à 50'000 euros d'amende pour la "destruction non autorisée d'oeufs ou de nids" d'une espèce protégée, et à 2000 euros supplémentaires pour la "perturbation volontaire" et l'"atteinte à la conservation" des oiseaux.

Une partie du tournage du long-métrage "Donne-moi des ailes" de Nicolas Vanier, qui avait fait 1,5 million d'entrées en France en 2019, avait eu lieu au coeur d'un site protégé abritant le seul site de nidification en France des flamants roses.

La Camargue est une zone humide du sud-est de la France située entre les bras du Rhône et connue pour ses chevaux blancs et ses nuées de flamants roses.

Flamants roses paniqués

En juin 2018, deux ultralégers motorisés (ULM) de la production avaient survolé à basse altitude quelque 8000 flamants roses en pleine période de couvaison. Effrayés, les oiseaux s'étaient envolés, détruisant leurs nids dans la panique et abandonnant les oeufs. Environ 520 oeufs, soit 11,5% de la reproduction annuelle en France de cette espèce protégée, avaient ainsi été perdus.

A l'audience début mars, le parquet avait requis de "80'000 à 100'000 euros" à l'encontre de Radar Film, fustigeant sa "méconnaissance" des enjeux environnementaux".

Dans son jugement, le tribunal a accordé 10'000 euros de dommages moraux à six ONG parties civiles, et 2000 euros à l'association de défense de l'environnement Robins des bois pour réparation du préjudice écologique.

Les parties civiles demandaient plus de 400'000 euros de dommages moraux et de dommages environnementaux.

Le réalisateur Nicolas Vanier, le pilote de l'ULM qui s'était le plus approché des oiseaux et le directeur de la photographie, qui se trouvait à bord, ont bénéficié d'un non-lieu.

"Message" aux producteurs

Tout en jugeant l'amende "un peu légère", Simon Popy, président de France Nature Environnement Occitanie-Méditerranée, a estimé qu'un "message" était adressé aux producteurs de films animaliers et aux utilisateurs de drones.

"Il faut écouter les gestionnaires d'espaces naturels quand ils vous disent qu'il y a des sites qu'il ne faut pas fréquenter ou qu'il faut éviter à certains moments car ils sont très sensibles pour la faune", a-t-il dit.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Unesco: fonds d'Annemarie Schwarzenbach et Ella Maillart distingués

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Annemarie Schwarzenbach (à gauche) et Ella Maillart (à droite) comptent parmi les figures majeures de l'histoire culturelle suisse du XXe siècle (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

Les fonds des écrivaines suisses Annemarie Schwarzenbach (1908–1942) et Ella Maillart (1903–1997) ont été inscrits au Registre international "Mémoire du monde" de l'Unesco, annonce vendredi l'OFC. Cette distinction rend hommage à deux pionnières du carnet de voyage.

L'inscription de ces fonds a été avalisée par le Conseil exécutif de l'Unesco à Paris, précise l'Office fédéral de la culture (OFC). Conservées à la Bibliothèque de Genève, au musée Photo Elysée à Lausanne et aux Archives littéraires suisses de la Bibliothèque nationale suisse à Berne, ces archives témoignent de "leurs regards artistiques et critiques portés sur les grands conflits du XXe siècle, dont il faut relever la saisissante actualité", écrit-il.

La candidature "Annemarie Schwarzenbach et Ella Maillart: deux regards de femmes sur le monde" a été déposée à l'automne 2023 par la Bibliothèque nationale suisse, la Bibliothèque de Genève et Photo Elysée.

Deux regards de femmes sur le monde

Les deux écrivaines comptent parmi les figures majeures de l'histoire culturelle suisse du XXe siècle, poursuit l'OFS. Dans les années 1930, elles ont largement contribué à faire du carnet de voyage – un domaine jusque-là dominé par les hommes – un véritable genre littéraire et visuel porté par des femmes.

Leurs expéditions dans des régions reculées du monde, menées en toute autonomie sur les plans financier et technique, tout comme leurs reportages sur la vie des femmes dans les pays en développement, "illustrent de manière remarquable ce qu'il était possible d'accomplir à l'époque".

L'½uvre littéraire et photographique de ces deux voyageuses anticonformistes s'est imposée depuis comme une référence dans le paysage artistique suisse et jouit d'un statut culte bien au-delà des frontières nationales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Valais: l'Abobo se restructure pour attirer plus d'abonnés

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Le Theatre du Crochetan est l'un des 53 partenaires de l'Abobo (photo d'archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L’idée est née durant la pandémie de Covid-19. L’Abobo, sorte de Magic Pass culturel valaisan, entamera, le 3 juin, sa quatrième année d'existence. L’offre se veut un complément à l’AG culturel réservé aux moins de 26 ans.

Jusqu’ici, l’Abobo suivait la temporalité d’une saison culturelle. Quelque 80 à 90% des abonnements étaient ainsi vendus en juin. Désormais, la durée de l’offre sera de 12 mois, quel que soit le jour d’achat. Son prix ne fluctuera donc plus entre 365 et 750 francs, selon le moment de l’année, mais sera fixé à 465 francs, y compris le trajet en train jusqu'au lieu du spectacle choisi.

"Nous avons fixé ce tarif en tenant compte du fait qu'on ne touche plus de fonds Covid de la Confédération (ndlr : 400'000 francs avaient été alloués sur 3 ans) et de notre volonté d’augmenter le taux de rétribution à nos salles partenaires, soit plus que les 50% actuels", précise le président de la coopérative de l’Abobo, Lorenzo Malaguerra. Le Canton, lui, continuera d’investir 30'000 francs annuellement dans ce projet.

Le public voyage davantage

"Le public de l’Abobo est essentiellement lié aux pièces de théâtre. Il nous faut désormais mieux communiquer sur les concerts de musiques classique ou actuelles", poursuit le directeur du Théâtre du Crochetan de Monthey.

"Si l’on tire un bilan des trois premières saisons, l’Abobo a permis de renforcer la fréquentation des lieux culturels, jusqu’à 20 à 30%", révèle Lorenzo Malaguerra. "Ce sésame a permis de fédérer les lieux autour d'un projet et de développer les liens entre le Haut-Valais et le Valais romand. Le public voyage davantage dans le canton, intéressé à découvrir de nouveaux lieux et spectacles.

Création d’un mini-Abobo

Cinquante-trois lieux culturels, dont environ 17% situés dans la partie germanophone du canton, font partie de l’offre. "D’autres lieux nous ont contactés, intéressés à l’intégrer", révèle Sara Mi-Song Bürer, la directrice de Culture Valais. L’option cinéma à 99 francs va, elle, perdurer, mais sans les salles germanophones. Au total, l’Abobo regroupe près de 800 événements annuels.

Cette année, un mini-Abobo voit également le jour. Il permettra de se rendre à cinq événements pour 199 francs. "C’est une offre idéale pour les touristes ou les résidants secondaires", conclut Sara Mi-Song Bürer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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