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Culture

L'Abbatiale de Payerne nominée pour le prix du musée européen

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L'Abbatiale de Payerne fait partie des nominés pour le Prix du musée européen 2023 (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le site de l’Abbatiale de Payerne (VD) a été nominé au Prix du musée européen (EMYA) 2023 qui sera décerné le 6 mai 2023 à Barcelone en Espagne. Le choix se fera parmi 33 candidats.

L’Association du Site de l’Abbatiale de Payerne (ASAP) est très fière de cette nomination qui arrive à la clôture de sa deuxième année complète d’activité. Chaque année, plus d’une soixantaine de musées à travers l’Europe envoient leur candidature pour ce prix, souligne-t-elle mardi dans un communiqué.

Cette année, la liste des finalistes comportent 33 musées. La Suisse sera représentée par sept nominés, dont trois pour le canton de Vaud. Outre le musée de l'Abbatiale, le Musée Audemars Piguet et Musée cantonal des Beaux-Arts sont sur les rangs.

Dix ans de travaux

Pour mémoire, l'Abbatiale de Payerne, plus grande église romane de Suisse a rouvert ses portes en juillet 2020, après plus de dix ans de travaux de restauration et de mise en valeur. Son parcours de découverte offre un regard nouveau sur l'édifice et ses personnages originaux.

L’EMYA (European Museum of the Year Award) a été créé en 1977 sur les principes de soutien, d’encouragement et de récompense de l’excellence et de l’innovation dans le domaine des musées et de la qualité de l’accueil du public. Sous l’égide du Conseil de l’Europe, le Forum européen du musée se consacre à la promotion de l’innovation et de la qualité dans la pratique muséale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Cinémas du Grütli à Genève: record de fréquentation battu en 2024

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Record de fréquentation battu en 2024 aux Cinémas du Grütli avec 99'248 entrées (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

A Genève, les Cinémas du Grütli ont battu en 2024 leur record de fréquentation annuelle avec 99'248 entrées. Cette institution culturelle a présenté 733 films lors de 2656 séances, soit également un nouveau record en termes de diversité de programmation.

"Les Cinémas du Grütli se distinguent par une progression impressionnante, enregistrant une hausse de 101% par rapport à la moyenne des années 2017-2018-2019 (49’220 entrées)", relèvent-ils lundi dans un communiqué. Cette hausse contraste avec le contexte difficile des salles de cinéma au niveau suisse, dont la fréquentation est encore inférieure aux seuils d’avant la pandémie.

La programmation variée s'inscrit dans la mission de cette institution créée en 1972: valoriser le cinéma d'auteur national et international de toute époque. Il faut d'ailleurs relever qu'aucun des 98 films ayant enregistré le plus d'entrées en Suisse en 2024 n'a été programmé aux Cinémas du Grütli lors de sa sortie en salle.

Les Cinémas du Grütli ont aussi vu augmenter leur public jeune: les billets qui leur sont réservés sont passés de 4374 en 2019 à 10'678 en 2024. Ces chiffres montrent l'importance de cet endroit comme lieu de transmission pour les cinéphiles de demain, relève l'institution.

"Ces résultats exceptionnels et cette progression remarquable ne constituent pas seulement un nouvel exploit pour Les Cinémas du Grütli, mais aussi un véritable message d’espoir pour l’ensemble des salles indépendantes", relève Paolo Moretti, directeur des Cinémas du Grütli, cité dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Un prix prestigieux pour le directeur de la Cité Bleue de Genève

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Leonardo García Alarcón, directeur général et artistique de la Cité bleue de Genève, a été nommé "artiste de l'année" par le jury des International Classical Music Awards (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Leonardo García Alarcón, directeur général et artistique de la Cité bleue de Genève, a été nommé "artiste de l'année" par le jury des International Classical Music Awards (ICMA). Ce chef d'orchestre, claveciniste et compositeur argentin recevra son prix lors d'une cérémonie qui aura lieu le 19 mars à la Tonhalle de Düsseldorf (D).

Ces récompenses comptent parmi les prix musicaux les plus réputés de la scène classique. Leonardo García Alarcón, fondateur de l'ensemble Cappella Mediterranea, est établi de longue date à Genève, une ville qu'il considère comme sa "deuxième maison". Il est aussi directeur artistique du Choeur de Chambre de Namur.

Cette nomination a été annoncée lundi par la Cité Bleue qui exprime sa fierté dans un communiqué. Cette salle de spectacle de 300 places créée par la Cité universitaire avait rouvert ses portes au début 2024 après plus de deux ans de travaux de rénovation. Elle propose des concerts, du théâtre musical, des opéras et des créations mêlant musique et danse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'Héritage de Bruno Stefanini: un miroir tendu à la société suisse

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Thomas Haemmerli, cinéaste et journaliste zurichois, présente son dernier film documentaire en ouverture des Journées de Soleure mercredi: "L'Héritage de Bruno Stefanini." (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

"L'Héritage de Bruno Stefanini", du réalisateur Thomas Haemmerli, sera projeté en ouverture des Journées de Soleure le 22 janvier. Le film mêle avec humour l'histoire récente et la vie de Bruno Stefanini, fils d'immigré italien devenu entrepreneur milliardaire.

Des personnes, protégées des pieds à la tête comme dans un laboratoire traitant de bactéries pathogènes, trient des objets dans un hangar. Ce sont les premières images du documentaire, qui sortira en mars dans les salles alémaniques. "C'est pour lutter contre les moisissures", explique le réalisateur Thomas Haemmerli, qui a fait le déplacement de Zurich à Berne pour un entretien avec Keystone-ATS.

Ces gens passent au crible les 100'000 objets de collection, de l'art de premier ordre au bric-à-brac, que Bruno Stefanini a laissés derrière lui, quand il est décédé en 2018, à l'âge de 94 ans, après une longue maladie. A cet héritage s'ajoutent 2200 appartements, des châteaux et la tour Sulzer à Winterthour.

Interdiction du concubinage

Au-delà du parcours du magnat de l'immobilier, ce documentaire met en lumière sa biographie dans le contexte de la Guerre froide ou de l'interdiction du concubinage. A Zurich en 1972 par exemple, un couple qui n'est pas marié ne pouvait pas vivre ensemble, selon la loi.

Ce n'est pas le cas dans quelques communes en Argovie, le canton voisin. Bruno Stefanini, qui fabrique du logement pour une Suisse en plein boom dans les années 60, est sensible à l'évolution sociale. Il y construit des immeubles de plusieurs étages, avec des logements d'une ou deux pièces, destinés à une nouvelle population: les couples concubins et les femmes, qui découvrent l'indépendance économique.

Un homme à femmes

Sur un plan plus personnel, Bruno Stefanini est un homme de son époque. Dans le film, sa femme et une de ses premières petites amies prennent la parole, traçant de lui le portrait d'un homme qui ne se refusait aucune conquête. Sa secrétaire, à ses côtés pendant 63 ans et qui l'accompagnera jusqu'à la fin, joue le rôle de la femme de l'ombre, son factotum.

C'était un charmeur, une personnalité charismatique, un entrepreneur à succès et un bon vivant qui aimait boire et faire la fête. "On a retrouvé la correspondance qu'il entretenait avec ses 'amies' tout au long de sa vie", a relevé le cinéaste, soulignant la complexité des relations.

Dispute avec Christoph Blocher

Rapidement milliardaire, il laissait pourtant ses biens immobiliers se dégrader et le terme "maison Stefanini" s'est établi à Winterthour. L'ancien conseiller fédéral et collectionneur Christoph Blocher s'est disputé avec lui pour le retrait du dépôt de garantie d'un appartement loué à l'époque par celle qui allait devenir sa femme. Quelques années plus tard, les deux hommes achèteront ensemble des ½uvres d'Albert Anker aux enchères.

"Je ne sais pas si Bruno Stefanini et Christoph Blocher étaient amis, plutôt des connaissances, qui avaient un goût prononcé pour le patriotisme et l'histoire", a dit Thomas Haemmerli, ancien squatteur, journaliste et correspondant à Paris pour la SRF, dans des vies précédentes.

Une autre ambition

Dans le documentaire, on voit Bruno Stefanini argumenter avec les jeunes qui défendaient une Suisse sans armée ou des squatters. Arrivé au sommet, le milliardaire se tourne vers une autre ambition.

Il voulait créer un musée ou une collection, qui "serait une encyclopédie de l'histoire culturelle de l'Occident, pour les gens non cultivés, à partir d'objets, de souvenirs", dit Elisabeth Grossmann dans le film, historienne de l'art, ancienne directrice de la collection Konkret, qui s'est occupée de la collection sur la fin de vie de Bruno Stefanini.

Syndrome de Diogène

Le cas d'un collectionneur maniaque aux moyens pratiquement illimités a fasciné Thomas Haemmerli. Cet ancien activiste zurichois, aujourd'hui communicant politique et cinéaste est connu pour ses films documentaires "Die Gentrifizierung bin ich" (Je suis la gentrification), où l'ancien squatteur se mue en propriétaire, et "Sieben Mulden und eine Leiche" (Sept bennes et un cadavre) sur sa mère, qui a souffert du syndrome de Diogène, celui des accumulateurs pathologiques. Dans les dernières années de sa vie, le milliardaire semble aussi avoir souffert de cette maladie.

Aujourd'hui, Bettina Stefanini, la fille de Bruno, pilote la fondation, valant plusieurs milliards, et gère à la fois les maisons et les oeuvres d'art. Installée pour l'instant dans la tour Sulzer et ses caves à Winterthour, la fondation va déménager. L'heure est à la rénovation des maisons tandis que les objets, dont le recensement n'est pas terminé, est mis à disposition du millier de musées en Suisse.

Quand Thomas Haemmerli, 60 ans, a quitté le journalisme au moment de l'irruption du numérique vers 2000, il a passé une semaine à 'binge watcher' des films documentaires au festival "Visions du Réel" à Nyon. "En une heure et demie, on peut quand même raconter quelque chose de raisonnable sur un sujet", en a-t-il conclu.

Soleure a choisi d'ouvrir sa prochaine édition avec ce documentaire sur le magnat de Winterthour. "La question 'que laisserons-nous à notre postérité ?' est pertinente dans le contexte de la 60e édition des Journées de Soleure", a relevé la nouvelle porte-parole du Festival Emma Insolini.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Visions du Réel: le cinéaste haïtien Raoul Peck invité d'honneur

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Emilie Bujes, directrice du festival Visions du Réel, accueille cette année le cinéaste haïtien Raoul Peck somme invité d'honneur (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le cinéaste haïtien Raoul Peck est l'invité d’honneur de la prochaine édition du Festival du film documentaire "Visions du Réel" à Nyon du 4 au 13 avril. Le réalisateur de "I Am Not Your Negro" reviendra sur sa filmographie habitée par les luttes émancipatrices.

Raoul Peck prendra part à la prochaine édition du Festival à l’occasion d’une masterclass et d’une rétrospective de son ½uvre documentaire, tandis qu’"Ernest Cole, photographe", son dernier long-métrage, présenté au dernier Festival de Cannes en Séance Spéciale, sera projeté à Nyon, lit-on dans un communiqué de Visions du Réel. Cet hommage s’inscrit dans une collaboration avec la Cinémathèque suisse et le département cinéma de l’ECAL.

Passeur de récits racontés du point de vue des peuples dominés, Raoul Peck brosse souvent le portrait d'hommes politiques ou de lettres comme Patrice Lumumba. "Lumumba, La Mort du prophète" (1990) ou "James Baldwin – I Am Not Your Negro" (2016), Oscar du Meilleur film documentaire, du Bafta et du César.

Une série hybride, produite par HBO

"Exterminate All The Brutes", série hybride en quatre parties, produite par HBO, sera également projetée durant le Festival: elle propose un voyage dans le temps qui revisite l’histoire du colonialisme. Elle est récompensée par un Peabody Award en 2022 et a également donné lieu à un essai littéraire et critique de Peck.

Raoul Peck est né en Haïti en 1953. Enfant, il a fui avec ses parents la dictature de Duvalier pour s’installer au Congo, devenu indépendant. Fuyant les violences, il s'exile, fait ses écoles à Brooklyn et son lycée chez les Jésuites à Orléans.

Ingénieur et économiste de formation, il se tourne ensuite vers le journalisme, la photographie et le cinéma, étudiant notamment à Berlin dans les années 1970, une ville très politisée à cette époque.

De 1995 à 1997, il est ministre de la Culture de la République d’Haïti. Multiprimé pour ses films, il a aussi été membre du jury au Festival de Cannes, à la Berlinale et au Festival de Sundance.

Le programme complet de la 56e édition de Visions du Réel sera dévoilé le 12 mars.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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