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Culture

La Scala de Milan aura un nouveau directeur, Fortunato Ortombina

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La succession à la tête de la Scala, établissement "d'intérêt national", avait provoqué des remous, sur fond de reprise en main du service public de la culture par le gouvernement de Giorgia Meloni (archives). (© KEYSTONE/EPA TEATRO ALLA SCALA PRESS OFFICE/STEFANO GUINDANI)

L'Italien Fortunato Ortombina, directeur de la Fenice de Venise, a été nommé mardi directeur de la Scala de Milan, a annoncé le maire de la ville Giuseppe Sala. Sa candidature a été poussée par le gouvernement de Giorgia Meloni.

Fortunato Ortombina, 63 ans, dirige depuis 2017 l'opéra de Venise, l'un des hauts lieux de la vie culturelle italienne. Il succèdera ainsi au Français Dominique Meyer, 68 ans, en poste depuis près de quatre ans.

L'Italien marque ainsi son grand retour à la Scala, où il a été de 2003 à 2007 coordinateur de la direction artistique. Il avait été nommé directeur artistique de la Fenice de Venise en 2007 avant de prendre ses commandes dix ans plus tard.

De Lausanne à Milan

Pendant un an toutefois, les deux hommes se côtoieront: M. Ortombina prendra ses fonctions à compter de septembre 2024 et M. Meyer les conservera jusqu'en août 2025, a précisé Giuseppe Sala, président du conseil d'administration de la Scala. "Nous avons tout fait pour le bien de la Scala, avec dignité et correction", a-t-il commenté à l'issue d'un conseil d'administration.

M. Meyer était arrivé aux commandes de la Scala en 2020, après avoir dirigé pendant dix ans l'Opéra de Vienne. Il avait été auparavant directeur des opéras de Paris et de Lausanne.

Le directeur musical de la Scala, Riccardo Chailly, 71 ans, dont le mandat actuel expire également en février 2025, a quant à lui vu ses fonctions prolongées jusqu'en 2026.

Reprise en main

La succession à la tête de la Scala, établissement "d'intérêt national", avait provoqué des remous, sur fond de reprise en main du service public de la culture par le gouvernement de droite et d'extrême droite de Giorgia Meloni. M. Ortombina avait été proposé comme successeur de M. Meyer à l'issue d'une rencontre début mars entre le ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano et M. Sala.

Sa nomination a été toutefois retardée car plusieurs membres du conseil d'administration avaient suggéré lors de leur dernière réunion convoquée le 8 avril de prolonger d'un an les mandats de MM. Meyer et Chailly.

Mais le gouvernement y a mis son veto: "un mandat a une date limite, précisément pour encourager la rotation et le renouvellement", avait répliqué aussitôt le sous-secrétaire à la Culture, Gianmarco Mazzi. Le gouvernement Meloni avait fixé en mai dernier à 70 ans la limite d'âge pour les directeurs de théâtres lyriques, empêchant ainsi de fait une reconduction de M. Meyer qui l'atteindra en août 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Brigitte Bardot est morte à 91 ans

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Brigitte Bardot est décédée à l'âge de 91 ans (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

L'actrice mythique du XXe siècle Brigitte Bardot est morte à 91 ans. Dans son communiqué dimanche, la Fondation Brigitte Bardot n'a pas précisé le jour ou le lieu du décès.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure

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De gauche à droite, Robert Smith, Simon Gallup et Parry Bamonte en 2004. (© KEYSTONE/AP/Chris Pizzello)

Le guitariste et claviériste du groupe The Cure, Perry Bamonte, est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé vendredi le légendaire groupe britannique de new wave.

Perry Bamonte, dit "Teddy", devenu membre à part entière de The Cure en 1990, "est décédé chez lui après une courte maladie à Noël", selon un communiqué publié sur le site du groupe, disant son "immense tristesse".

"Discret, intense, intuitif, constant et d'une immense créativité, 'Teddy' était un coeur chaleureux et une part essentielle de l'histoire de The Cure. (...) Il nous manquera énormément"", indique ce texte.

The Cure, avec son emblématique chanteur Robert Smith, 66 ans, s'est transformé tout au long de ses décennies prolifiques.

Nombreux albums

Perry Bamonte a d'abord fait partie de l'équipe technique du groupe à partir de 1984 avant de connaître deux périodes comme membre du groupe, comme guitariste pendant 14 ans, jouant notamment de la basse six cordes, puis des claviers depuis 2022.

Dans son communiqué, The Cure a souligné qu'il avait contribué à la création de nombreux albums, dont "Wish" (1992), "Wild Mood Swings" (1996), "Bloodflowers" (2000), "Acoustic Hits" (2001) et "The Cure" (2004). Il a donné plus de 490 concerts, dont les plus récents figuraient "parmi les meilleurs de l'histoire du groupe", précise le communiqué.

Porté par la voix plaintive et déchirante de Robert Smith, The Cure a contribué à façonner le rock gothique avec des albums comme "Pornography" (1982). Le groupe a ensuite connu des succès avec des morceaux beaucoup plus enjoués, dont "Friday I'm in Love". Ses derniers albums datent de 2008 ("4:13 Dream") et l'an dernier avec "Songs of a Lost World".

Sur le réseau instagram, le batteur du groupe, Lol Tolhurst, s'est dit "tellement triste" du décès de Bamonte, ajoutant "Adieu Teddy". Perry Bamonte avait été également le bassiste du groupe Love Amongst Ruin, qui a sorti deux albums studio.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025

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Selon une étude, le président américain Donald Trump a été plus médiatisé en France en 2025 que le président français Emmanuel Macron (archives). (© KEYSTONE/AP Pool EPA/YOAN VALAT)

Le président américain Donald Trump est la personnalité dont les médias ont le plus parlé en France en 2025, selon une étude publiée vendredi. Cette première place revient d'ordinaire au chef de l'État français.

"Pour la première fois depuis le lancement de cette étude en 2013, ce n'est pas le président français en exercice qui est la personnalité la plus citée dans les médias du pays", souligne le quotidien régional Ouest-France dans l'article qui accompagne les résultats d'un baromètre réalisé par Tagaday, plateforme de veille sur les médias.

Selon ces résultats, Donald Trump "a vu son nom écrit ou prononcé dans près d'un million de contenus en 2025 (précisément 947'294) contre 671'125 pour" Emmanuel Macron, deuxième.

Le top 5 est complété par l'ex-Premier ministre français François Bayrou, le président russe Vladimir Poutine et l'ex-ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.

Marine Le Pen, présidente des députés d'extrême droite Rassemblement national (RN) à l'Assemblée nationale, est la seule femme du top 10 (8e). Le top 20 n'en compte que deux (l'autre est la chanteuse française Santa (19e) et le top 50 que neuf. Le capitaine de l'équipe de France de foot, Kylian Mbappé, est le premier sportif (13e).

La politique domine ce classement: le top 50 compte trente figures politiques nationales ou étrangères, contre douze issues de la culture et des médias, six du sport et deux du monde économique et des affaires.

Ce classement des 1000 personnalités les plus médiatisées dans la presse française a été réalisé du 1er janvier au 15 décembre. Il est fondé sur l'analyse informatique de plus de 5500 programmes d'information (diffusés par 410 chaînes et stations TV/radio pour une moyenne de 2400 heures quotidiennes) et d'une sélection de 3000 publications de presse écrite (papier et en ligne).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse

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Katharine Hepburn incarne une héritière moderne et fantasque dans "L'impossible Monsieur Bébé" (archives). (© KEYSTONE/AP)

Depuis ses débuts, le septième art entretient une relation étroite avec la mode. La Cinémathèque suisse, à Lausanne, y consacre un large cycle, avec une quarantaine de films des années 1930 à aujourd'hui.

Une soirée spéciale est proposée le 14 janvier autour de la projection de "Prêt-à-porter" de Robert Altman (1994). Cette satire du monde de la mode fait défiler des stars du cinéma (Julia Roberts, Kim Basinger, Lauren Bacall, Sophia Loren), des couturiers et des top models. La séance sera présentée par Marco Costantini, directeur du mudac, qui consacre actuellement deux expositions à la mode et au textile.

Le cycle proprement dit démarre dès le 1er janvier avec "Vacances romaines" (1953) de William Wyler. Audrey Hebburn, alors quasiment inconnue, est habillée avec les créations de la costumière Edith Head, qui sera récompensée par un oscar pour ce film.

Dans "Morocco" (1930) de Josef von Sternberg, Marlene Dietrich crève l'écran parée des vêtements iconiques dessinés par Travis Banton. "Falbalas" (1944) de Jacques Becker, avec Micheline Presle, décrit la vie d'un grand atelier de couture à Paris sous l'Occupation.

Sur grand écran, les costumes reflètent les codes vestimentaires d'une époque, réinventent les habits du passé et imaginent ceux du futur. Ils élèvent parfois actrices et acteurs au rang d’icônes.

Modernité de Katharine Hepburn

Dans "L'impossible Monsieur Bébé" (1938) d'Howard Hawks, Katharine Hepburn, héritière excentrique, incarne un modèle de femme émancipée, dont témoigne la modernité des costumes créés pour elle par Howard Greer. Dans "Annie Hall" (1977), de Woody Allen, Diane Keaton a choisi elle-même des tenues masculines, créant un look androgyne avec pantalon taille haute, chemise blanche et cravate.

Les grandes maisons de couture s'invitent volontiers à l'écran: Coco Chanel contribue aux costumes de la "Règle du jeu" (1939) de Jean Renoir. Marlene Dietrich porte des tenues Christian Dior dans "Le Grand Alibi" (1949) d'Alfred Hitchcock. Certaines stars entretiennent une relation particulière avec un couturier, comme Audrey Hepburn avec Givenchy ou Catherine Deneuve avec Yves Saint Laurent, qui l'habille dans "Belle de jour" (1967) de Luis Buñuel.

Brando en perfecto

La mode est aussi un vecteur d’identité et de narration. Le cinéma illustre ainsi les mutations de la société, comme dans "L'équipée sauvage" (1954) où Marlon Brando se glisse dans la peau d'un motard. Les vêtements de Brigitte Bardot, dans "Et Dieu... créa la femme" (1956) de Roger Vadim, influenceront la mode de la seconde partie des années 1950.

En prélude à certaines projections, la Cinémathèque propose de brefs avant-programmes composés de petites pépites issues des archives de l’institution. Ces films restaurés traitent de la mode en Suisse, à l’image de sujets du Ciné-Journal ou de courts-métrages muets.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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