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Culture

La Fondation Béjart Ballet Lausanne lance un audit global

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Le nouvel audit portera sur l'ensemble du périmètre de la Fondation Béjart Ballet Lausanne (la compagnie, ici en photo avec son directeur artistique Gil Roman, et l'école), examinera les questions de santé et de sécurité au travail, de climat général de travail et d'encadrement (Archives © Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Béjart Ballet Lausanne est dans la tourmente. Après les révélations de graves manquements de son école de danse et l'exclusion du directeur, la Fondation fait état de nouvelles allégations, touchant cette fois la compagnie elle-même. Une enquête globale est lancée.

"Le Conseil de fondation du Béjart Ballet Lausanne a eu connaissance de nouvelles allégations dirigées contre l'institution, y compris la compagnie du Béjart Ballet Lausanne", indique-t-il vendredi dans un communiqué, une semaine exactement après l'annonce de l'exclusion du directeur de la prestigieuse Ecole-atelier Rudra Béjart, Michel Gascard, et de sa régisseuse, Valérie Lacaze.

"Bien que ces éléments rapportés, qui touchent au climat de travail et à des comportements inappropriés, ne soient à ce stade ni étayés ni confirmés, le Conseil de Fondation a pris la décision immédiate de confier un audit général à une société spécialisée", écrit-il.

"Démarche préventive"

Interrogé par Keystone-ATS, la présidente du Conseil de Fondation du Béjart Ballet Lausanne, Solange Peters, insiste sur le fait qu'aucun témoignage direct ni faits précis ne soient remontés à ses oreilles. "Il s'agit d'une série d'allégations sur le climat de travail au sein de la fondation et de la compagnie que je découvre essentiellement par le biais des médias depuis une semaine", affirme-t-elle.

"La démarche actuelle est très différente du précédent audit. Elle est préventive, prophylactique. Nous voulons ouvrir une vraie évaluation, regarder partout et lever les nuages de suspicions", explique Mme Peters. Selon elle, la démarche a été bien accueillie par Gil Roman, directeur artistique de la compagnie BBL. "Nous gardons toute notre confiance en lui", relève-t-elle.

Le nouvel audit portera sur l'ensemble du périmètre de la Fondation Béjart Ballet Lausanne (la compagnie et l'école), examinera les questions de santé et de sécurité au travail, de climat général de travail et d'encadrement, selon la présidente du Conseil de Fondation du BBL.

Résultats attendus d'ici septembre

Le nom de la société mandatée pour réaliser cet audit, son cahier des charges exact et son calendrier seront précisés ces prochains jours. Mme Peters espère des conclusions "dans le courant de cet été et si possible avant septembre". Selon elle, il n'y a toujours aucun volet pénal dans toute cette affaire.

Le Conseil de fondation du BBL "attache une importance primordiale au respect de conditions de travail exemplaires, à des relations humaines saines et à une bonne gouvernance, qui forment le socle des valeurs de la Fondation. L'audit qu'il met en place aujourd'hui doit permettre de s'assurer que ces principes fondamentaux sont appliqués", souligne-t-il encore dans le court communiqué.

Omerta et humiliations

En plus des licenciements de Michel Gascard et Valérie Lacaze, le Conseil de Fondation avait aussi annoncé suspendre les cours de l'Ecole-atelier, qui forme chaque année une quarantaine d'élèves. Ils ne reprendront d'ailleurs pas à la prochaine rentrée d'août. La prestigieuse école de danse espère pouvoir recommencer ses activités en 2022.

C'est en février dernier que le Conseil de Fondation a pris connaissance d'"éléments préoccupants mettant en cause la direction" de cette école. Le premier audit a été confié à un avocat et à un ancien juge cantonal afin "de faire toute la lumière sur les faits énoncés et d'en fournir une analyse détaillée". Il a conclu à "un certain nombre de faits et comportements révélant de graves manquements de la part de la direction" de l'école.

Les témoignages recueillis ces derniers jours par les médias rapportent des humiliations subies par les danseuses et l'omerta imposée par le directeur Michel Gascard.

Décision saluée par la Ville de Lausanne

De son côté, la Ville de Lausanne a salué la décision du Conseil de Fondation du BBL de lancer un audit complet de l'ensemble du personnel de l'institution. Elle estime qu’elle s’inscrit dans une démarche responsable en matière de sécurité et santé au travail, écrit-elle dans un communiqué séparé.

La Municipalité dit vouloir annoncer la semaine prochaine un "plan d'actions plus large d'accompagnement des institutions culturelles subventionnées en lien avec les questions de santé, de sécurité et de climat de travail".

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Culture

L'ex-roi du cinéma Harvey Weinstein rejugé à New York

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Poussé dans un fauteuil roulant, Harvey Weinstein, atteint dans sa santé, est apparu bien diminué au premier jour de son second procès. (© KEYSTONE/EPA/SARAH YENESEL)

L'ex-producteur roi du cinéma Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, a retrouvé le banc des accusés mardi à New York lors d'un nouveau procès pour viol et agression sexuelle. Sa condamnation a été annulée l'an dernier.

Costume bleu foncé et cravate, l'ancien patron des studios Miramax, 73 ans, diminué par des problèmes de santé, est entré dans la salle d'audience de la cour criminelle de Manhattan poussé en chaise roulante. Le procès a démarré avec la sélection du jury, qui pourrait prendre plusieurs jours avant les interrogatoires des témoins par l'accusation et la défense.

Harvey Weinstein doit être rejugé pour l'agression sexuelle de l'ancienne assistante de production Mimi Haleyi, en 2006, et le viol de l'aspirante actrice Jessica Mann, en 2013. Il avait été reconnu coupable de ces faits en 2020 et condamné à 23 ans de prison.

Mais en avril 2024, la cour d'appel de New York a annulé toute la procédure.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Crissier: la métamorphose urbaine vue par de jeunes photographes

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Une exposition visible dans l'espace public de Crisser jusqu'au 23 avril présente les travaux des étudiants en photographie de l'ECAL sur 18 nouveaux quartiers de l'Ouest lausannois (photo prétexte). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Dix-huit nouveaux quartiers de la région lausannoise ont été immortalisés par des étudiants en photographie dans le cadre de l'exposition Horizon Ouest. Les panneaux grand format sont visibles dans l'espace public à Crissier (VD) jusqu'au 23 avril.

Des étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) ont mis en lumière les premiers instants de 18 nouveaux quartiers de l'Ouest lausannois. Ils répondaient à l’initiative de l’association "Ouest lausannois: Prix Wakker 2011", indique un communiqué.

Chaque étudiant s’est vu attribuer un lieu spécifique: nouveau quartier, chantier ou bâtiment singulier, sur lequel il a travaillé durant l’année académique 2023-2024. Au-delà de devoir photographier des lieux parfois peu photogéniques, le défi était d'appréhender la dynamique particulière aux lieux en mutation.

Les photos exposées partagent ainsi des regards singuliers sur ces espaces de vie. Elles invitent tant les habitants de longue date que les nouveaux arrivants à parcourir ces quartiers, tout en s'interrogeant sur la façon dont on se les approprie.

L'exposition a d'abord été présentée à Bussigny. Après son passage à Crissier, elle fera halte à Ecublens, puis à Renens, jusqu’au 21 mai prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trafic sexuel: P. Diddy réfute de nouvelles accusations

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Sean "Diddy" Combs est emprisonné depuis de septembre dernier (archives). (© KEYSTONE/AP/Elizabeth Williams)

Le rappeur américain P. Diddy a plaidé non coupable lundi de deux nouveaux chefs d'accusation, à quelques semaines de son procès pour un vaste réseau de trafic sexuel qu'il est soupçonné d'avoir dirigé. Au total, plus de 120 femmes ont porté plainte contre lui.

Un nouvel acte d'accusation contre cet ancien magnat du hip-hop, emprisonné depuis septembre dernier en vue de ce procès, a été émis au début avril pour trafic sexuel et de transport à des fins de prostitution, liés à une femme simplement identifiée comme "victime 2" par les procureurs.

P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, a comparu lundi devant un juge à New York, où il avait déjà plaidé non coupable de trois premiers chefs d'accusation et pour lesquels il encourt une peine de prison à perpétuité.

Un prédateur sexuel

Le procès tant attendu devrait commencer par la sélection du jury le 5 mai. Mais, selon plusieurs médias américains, l'un de ses avocats a annoncé lundi que la défense pourrait demander un report de deux semaines afin d'examiner de nouvelles preuves. Le juge a donné deux jours à la défense pour présenter une demande écrite de report.

Au cours de ce procès, le producteur sera également jugé pour trafic à des fins d'exploitation sexuelle ou encore extorsions.

Plusieurs plaintes ont été révélées à l'automne 2023 contre P. Diddy, aussi appelé Diddy ou Puff Daddy, concernant notamment des accusations de viol émanant de la chanteuse de R&B Cassie, qui a été sa compagne, une procédure finalement réglée par un accord "à l'amiable".

Arrêté à l'automne dernier, il est accusé par la justice américaine d'avoir mis son empire musical au service d'un système violent de trafic à des fins d'exploitation sexuelle. Depuis lors, il a été visé par les plaintes au civil de plus de 120 victimes présumées.

Sean Combs est décrit par ses victimes comme un prédateur sexuel violent, qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Caprices Festival: 73 personnes dénoncées en rapport avec des stups

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Au Caprices Festival de Crans-Montana, 73 personnes ont été dénoncées pour infraction à la loi sur les stupéfiants (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MAXIME SCHMID)

Le Caprices Festival qui s'est tenu à Crans-Montana (VS) les deux premiers week-ends d'avril affiche un bilan sécuritaire positif. Aucun incident grave n’a été signalé au cours de cette édition, relève la police valaisanne. En revanche, 73 personnes ont été dénoncées pour détention ou consommation de substances illicites.

Une activité soutenue en lien avec la loi fédérale sur les stupéfiants a une nouvelle fois été constatée dans le cadre de ce festival, indique la police valaisanne lundi dans un communiqué. Les saisies ont porté sur une large variété de produits, notamment de la cocaïne, de la kétamine, du LSD, de la MDMA, des ecstasys, du haschich, de la marijuana, de champignons hallucinogènes et du crystal meth.

L’ensemble des contrevenants a été dénoncé au Ministère public pour infractions à la loi fédérale sur les stupéfiants. Le Caprices Festival s’est déroulé à Crans-Montana (VS) du 4 au 6 et du 11 au13 avril.

La police cantonale, avec l’appui de la police intercommunale de Crans-Montana ainsi que de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières, a mené des actions préventives à l'intérieur de la manifestation de même que sur les axes routiers concernés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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