Culture
Glenda Jackson, une actrice intrépide au Parlement britannique
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/06/actrice-et-femme-politique-glenda-jackson-ici-en-2005-est-decedee-jeudi-1000x600.jpg&description=Glenda Jackson, une actrice intrépide au Parlement britannique', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'actrice Glenda Jackson est morte jeudi à 87 ans à Londres "après une brève maladie". Cette illustre figure du théâtre britannique avait été deux fois oscarisée pour des rôles de femmes à l'érotisme troublant mais aussi mené une carrière de députée travailliste.
Glenda Jackson venait de tourner un nouveau film avec Michael Caine, a confirmé son agent, confirmant son retour à la comédie après des années consacrées à la politique.
A 80 ans et après 23 ans d'absence, cette brune fluette aux larges mains était ainsi remontée sur les planches en 2016, en incarnant le roi Lear, le rôle de la consécration masculine au théâtre. Elle décrochait deux ans plus tard un Tony Awards à Broadway.
"Qui a peur de Glenda Jackson? La plupart des gens et pour cause", écrivait le New York Times en 2019.
Egérie de Ken Russel, elle remportait en 1970 son premier Oscar pour "Love", adaptation de l'audacieux roman de D.H Lawrence sur des relations passionnelles entre deux soeurs et leurs amants.
En 1973, c'est avec la comédie "Une maîtresse dans les bras, une femme sur le dos" qu'elle décrochait sa seconde statuette grâce à sa composition d'une femme divorcée prise au piège dans un amour impossible avec un homme marié.
De Birkenhead, un petit port en face de Liverpool, où elle est née le 9 mai 1936, elle avait gardé un accent faubourien et la rage de réussir.
Fille d'un maçon et d'une femme de ménage, elle travaille d'abord comme employée dans une pharmacie et suit des cours d'art dramatique pour amateurs. Malgré le manque de soutien familial, elle s'inscrit à l'Académie Royale d'Art dramatique de Londres et part en tournée.
Ministre des Transports
C'est ainsi que le metteur en scène Peter Brook la repère et l'engage en 1963 pour jouer son Ophélie dans Hamlet. L'année suivante, elle entre à la Royal Shakespeare Company et détone dans la pièce "Marat/Sade". Elle y incarne une Charlotte Corday démente fouettant Marat de ses longs cheveux dans un asile où sont internés les protagonistes de la Révolution française. L'actrice au tempérament de feu n'a que 26 ans. La pièce est acclamée à Broadway deux ans plus tard.
Après son premier Oscar, sa féminité différente et son magnétisme continuent de crever l'écran: dans "La symphonie pathétique" (1970, Ken Russell), elle joue la femme d'un Tchaïkovski homosexuel qui finit en nymphomane rasée dans un hôpital psychiatrique. Dans "Un dimanche comme les autres" (1971, John Schlesinger), elle se retrouve à partager son amant avec un médecin new-yorkais dans un triangle bisexuel très osé pour l'époque.
Après 35 ans de carrière au théâtre et au cinéma, elle se lance en politique pour combattre Margaret Thatcher qu'elle accuse de détruire la société britannique. Elue en 1992 comme députée travailliste de la banlieue londonienne, elle conserve sa circonscription jusqu'en 2015 et s'illustre par une attention particulière pour les "pauvres, les chômeurs et les malades".
Nommée comme ministre des Transports dans le gouvernement de Tony Blair de 1997 à 1999, elle en devient une farouche opposante après l'invasion de l'Irak en 2003.
Coutumière des tirades théâtrales au Parlement, elle avait, en guise d'éloge funéraire à la Dame de fer, déclaré de sa voix grave et cinglante: "Première ministre de sexe féminin, certes. Mais une femme? Certainement pas pour moi".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Quatre jours pour découvrir la Croix-Rouge et ses valeurs
Les valeurs humanitaires seront à l'honneur à Genève du 7 au 10 mai à l'occasion de la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (JMCR). Spectacles et visites guidées figurent au programme de ces quatre journées.
Le 8 mai est le jour anniversaire de la naissance du fondateur du Mouvement de la Croix-Rouge, le Genevois Henry Dunant. L'occasion, pour le comité de la JMCR, de mettre en avant les valeurs humanitaires ainsi que l'engagement de plus de 16 millions de volontaires dans le monde. Au vu des enjeux qui pèsent sur la Genève internationale, cette édition se veut aussi signe d'espoir.
Du mercredi au samedi, le parc des Bastions abritera un "village" où les différents acteurs du mouvement présenteront leurs activités sur des stands d'information. Contes, exercices de simulation cardiaque, jeu de piste ou encore démonstrations avec des chiens de sauvetage figurent parmi les animations qui seront proposées.
Sphère miroir
Le jeudi, le Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (MICR) organisera, dans ses murs, des ateliers et une visite de l'exposition temporaire. Le samedi, des visites guidées au centre-ville feront le tour des lieux où le plus grand mouvement humanitaire au monde a vu le jour et où le droit humanitaire international s'est développé.
Côté artistique, le parc des Bastions accueillera un spectacle de danse sur le thème de l'universalité, une pièce de théâtre de Serge Bimpage sur la vie d'Henry Dunant, incarné par Vincent Aubert, et un concert de la Fanfare du Loup. Et une sphère miroir de dix mètres de diamètre, créée par François Abélanet et reflétant les principes fondamentaux du mouvement, y sera installée.
Tous les événements sont gratuits, sauf ceux au MICR, et certains d'entre eux nécessitent une inscription préalable. A noter encore que le drapeau du mouvement flottera sur de nombreux édifices, que le Jet d'eau sera illuminé de rouge et que les statues des pères fondateurs du premier comité de la Croix-Rouge seront drapées pour la JMCR.
www.croix-rouge-ge.ch/nos-evenements
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Grandson met en lumière ses liens invisibles avec le Japon
A découvrir jusqu'à la fin mai à Grandson (VD), "Yatagarasu Grandson-Japon, une histoire de corbeaux" propose un dialogue entre patrimoine suisse et culture japonaise. A travers des arts visuels, des conférences et des ateliers participatifs, la manifestation rend hommage au Yatagarasu, le corbeau mythologique japonais.
"Yatagarasu" propose un parcours immersif mêlant installations, photographies, calligraphies et empreintes naturelles. Ce projet s'inspire des similitudes entre le blason de Grandson et la mythologie japonaise, ainsi que par la forte présence du corbeau dans ces deux cultures.
Une rencontre littéraire avec Corinne Atlan, traductrice et spécialiste du Japon, sera organisée autour de son livre "Haïkus de Kyoto". Parmi les temps forts figurent également des échanges avec les auteurs Sophie Gallé-Soas, Guillaume Gagnière et Florence Marville.
Le public pourra prendre part à des ateliers de calligraphie, d'haïkus, d'origami et à une cérémonie du thé. De plus, un "popup store" sera dédié à l'artisanat japonais.
Patronné par l'Ambassade du Japon en Suisse, l'événement prendra place dans différents lieux à Grandson jusqu'au 28 mai 2025. Le vernissage de l'exposition est programmé le 1er mai à l'Ancien Couvent des Cordeliers.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
L'UNIGE propose un nouveau festival culturel ouvert au public
Carac est le nom qui a été donné au nouveau festival culturel de l'Université de Genève (UNIGE). La manifestation se déroule jusqu'au 25 mai. A l'initiative des associations et troupes universitaires, elle propose des dizaines d'événements dans divers lieux.
Carac Festival s'adresse tant à la communauté universitaire qu'au grand public, indique l'UNIGE dans un communiqué. La grande majorité des événements programmés est gratuite et ouverte à tous. Le public aura le choix entre du théâtre, de la danse, des concerts, du cinéma, des ateliers d'arts manuels, des jeux et une exposition.
Le choeur des musiques actuelles donnera une représentation au Temple de la Madeleine. Le choeur de gospel, lui, réchauffera les âmes au Temple de Plainpalais, qui abritera aussi une soirée cabaret. Le choeur de l'Université, pour sa part, aura les honneurs de la scène du Victoria Hall.
L'UNIGE compte près de 150 associations étudiantes actives dans de nombreux domaines. Ces structures ont pour but premier de favoriser l'échange et l'émulation au sein de l'institution.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Tessino-Neuchâtelois Luca Brunoni écrit désormais en français
Le Tessinois Luca Brunoni continue sa route d'écrivain, même s'il est toujours professeur de droit à la HEG de Neuchâtel. Après le succès de "Les silences" paru en 2023 et traduit de l'italien, il vient de sortir "En surface", son premier roman rédigé directement en français.
"Mon premier jet était en italien. Ma langue maternelle permet à l'écriture de fuser et de donner un rythme et ensuite, lorsque l’histoire est en place, je retravaille le tout en français", a déclaré à Keystone-ATS Luca Brunoni.
Avec "En surface", son premier roman écrit directement en français le 2e publié par Finitude, Luca Brunoni décrit le réveil d'une femme endormie qui vivait en surface et qui se demande si elle doit livrer son fils à la justice. L'intrigue principale se passe autour du lac, non situé par l'auteur, mais qui pourrait correspondre à celui de la Vallée de Joux (VD).
Les traitements, infligés par le passé aux personnes déclassées par la société, hantent les romans du Tessinois. Dans "les silences", la thématique des enfants placés chez des paysans d'un village de montagne était mise en lumière et dans "En surface" est abordée la question des filles mères, dont on donnait les enfants à l'adoption.
Plusieurs solitaires ou marginaux gravitent dans le roman, dont certains logent dans un camping d'une petite station touristique hors saison. Le livre se lit facilement avec des dialogues bien menés, des personnages attachants et une intrigue qui donne envie au lecteur d'avancer dans l'histoire.
En lice pour plusieurs prix
Le roman a eu un bon accueil au Festival du livre de Paris. Il est en lice pour plusieurs prix littéraires.
Les livres de Luca Brunoni s’insèrent dans l’univers du roman noir, même si ce ne sont pas des thrillers et même s'ils ne sont pas forcément très sombres. Avant "En surface", l'écrivain a sorti "Indelebile", écrit en italien, qui évoque la situation de Lugano, au début des années 2000, où il y avait alors de gros problèmes de trafic de drogue.
La version originale de "Les silences", en italien, a gagné le prix Leggimontagna et a connu une certaine notoriété. Il a tapé dans l'oeil de l'écrivain Joseph Incardona, qui a proposé à sa maison d'édition Finitude, basée à Bordeaux (F), de le traduire en français.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 3 jours
Marché aux plantons dimanche prochain à Vevey
-
CultureIl y a 3 jours
Le Tessino-Neuchâtelois Luca Brunoni écrit désormais en français
-
InternationalIl y a 3 jours
Guerre en Ukraine: la Russie se dit prête à un accord, dit Lavrov
-
CultureIl y a 3 jours
Restes humains de la civilisation Caral découverts au Pérou
-
SuisseIl y a 3 jours
Deux trottinettes à plus de 100 km/h séquestrées en Valais
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump signe pour l'extraction des fonds marins, aussi en haute mer
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Alpes bernoises: deux blessés dans un accident d'hélicoptère
-
VaudIl y a 2 jours
Ils se présentaient comme policiers auprès de personnes âgées