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Culture

Frises du Parthénon: des "entretiens secrets" durent depuis un an

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La Grèce demande depuis le début du XXe siècle la restitution d'une frise de 75 mètres détachée du Parthénon, actuellement exposée au British Museum (archives). (© KEYSTONE/EPA PA FILES/MATTHEW FEARN)

Des "entretiens secrets" à propos d'un retour des frises du Parthénon ont lieu depuis un an entre le président du British Museum de Londres, George Osborne, et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, a rapporté samedi le quotidien grec Ta Nea.

M. Osborne a également rencontré deux ministres grecs, ajoute le journal. La dernière de ces rencontres, qui ont débuté en novembre 2021, se serait déroulée cette semaine dans un hôtel du quartier de Knightsbridge, dans le centre de la capitale britannique .

Le premier ministre grec "aurait rencontré" l'ancien chancelier de l'Echiquier alors qu'il "se trouvait à Londres pour promouvoir l'industrie et les intérêts économiques de la Grèce en Grande-Bretagne", selon le journal.

Optimisme

M. Mitsotakis a participé lundi à un événement à la London School of Economics (LSE) et s'est montré optimiste sur une solution permettant d'aboutir à une "réunification" du monument du Parthénon à Athènes. Selon l'agence de presse grecque ANA-MPA, il a dit qu'il s'attendait à des progrès sur cette question, mais ne souhaitait pas prendre publiquement position.

"Je comprends qu'il y a une dynamique, je parle sciemment de réunification des sculptures et pas d'un retour", avait-il ajouté.

Selon le quotidien Ta Nea, "des initiés ont indiqué que les négociations" entre MM. Osborne et Mistotakis "se trouvaient à 'un stade avancé'". Le journal souligne toutefois qu'un accord reste à finaliser et que des responsables grecs ont averti "ne pouvoir exclure que les discussions se retrouvent dans une impasse de dernière minute comme c'est le cas dans toute négociation délicate".

Accord "possible"

M. Osborne s'était dit mi-juin ouvert à un accord avec Athènes pour partager les marbres du Parthénon. "Je pense qu'un accord est possible pour raconter (leur) histoire à la fois à Athènes et Londres si nous approchons cette situation sans préconditions ni trop de lignes rouges", avait-il dit.

Interrogé pour savoir si un accord pouvait être trouvé pour voir les marbres exposés un temps en Grèce puis revenir à Londres, il a estimé que "ce type d'arrangement" serait possible, "quelque chose permettant de les voir dans toute leur splendeur à Athènes et de les voir avec des exemples d'autres civilisations à Londres".

Depuis le début du XXe siècle, la Grèce demande officiellement la restitution sans succès d'une frise de 75 mètres détachée du Parthénon ainsi que d'une des célèbres cariatides provenant de l'Erechtheion, petit temple antique également sur le rocher de l'Acropole, toutes deux pièces maîtresses du British Museum.

Londres affirme que les sculptures ont été "acquises légalement" en 1802 par le diplomate britannique Lord Elgin qui les a revendues au British Museum. Mais la Grèce soutient qu'elles ont été l'objet d'un "pillage" alors que le pays était sous occupation ottomane.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Harrison Ford va recevoir un prix pour l'ensemble de sa carrière

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"Harrison Ford est une présence singulière dans la vie américaine", estime le principal syndicat des acteurs. (archives) (© KEYSTONE/AP Invision/JORDAN STRAUSS)

Harrison Ford va recevoir un prix pour l'ensemble de son oeuvre dans le 7e art de la part du principal syndicat des acteurs d'Hollywood, a annoncé l'organisation jeudi, saluant une personnalité "singulière".

Ford, dont la carrière sur grand et petit écrans ont inclus des rôles parmi les plus célèbres du cinéma, recevra le SAG-AFTRA Life Achievement Award dans le cadre des Actor Awards (auparavant appelés Screen Actors Guild Awards), en mars prochain.

Ce prix, que le SAG-AFTRA remet chaque année à un interprète qui incarne "les idéaux les plus élevés de la profession d'acteur", consacre encore un peu plus un homme dont les personnages - d'Indiana Jones à Han Solo dans "Star Wars" - font partie de l'héritage culturel des XXe et XXIe siècles.

Parmi les précédents lauréats de ce prix figurent Robert De Niro, Jane Fonda, Morgan Freeman ou encore Elizabeth Taylor.

"Harrison Ford est une présence singulière dans la vie américaine, un acteur dont les personnages iconiques ont façonné la culture mondiale", a déclaré Sean Astin, président du SAG-AFTRA.

"Une légende"

"Sa carrière a été d'une richesse inépuisable, revenant toujours à son amour du jeu. Nous sommes honorés de célébrer une légende dont l'impact sur notre art est indélébile."

Ford, qui a travaillé comme charpentier avant d'accéder à la célébrité avec le rôle de Bob Falfa dans le film de George Lucas de 1973, "American Graffiti", s'est dit "profondément honoré" d'avoir été choisi pour cette prestigieuse distinction.

"Être reconnu par mes confrères acteurs compte énormément pour moi", a-t-il déclaré. "J'ai passé la majeure partie de ma vie sur des plateaux de tournage, aux côtés d'acteurs et d'équipes exceptionnels, et je me suis toujours senti reconnaissant de faire partie de cette communauté."

Outre ses rôles récurrents dans les multiples "Star Wars" et "Indiana Jones", Ford a aussi crevé l'écran avec son interprétation du chasseur d'androïdes Rick Deckard dans "Blade Runner" (1982), rôle qu'il a repris 35 ans plus tard dans "Blade Runner 2049".

Le public télévisuel l'a découvert ces dernières années aux côtés de l'oscarisée Helen Mirren dans le western "1923", ainsi que dans la comédie dramatique "Shrinking".

La 32e cérémonie des Actor Awards se tiendra le 1er mars et sera diffusée en direct sur Netflix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hommage à Robert Redford à la Cinémathèque suisse

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Dans "Les Hommes du président", Robert Redford tournait en compagnie de Dustin Hoffman (archives). (© KEYSTONE/AP WARNER BROS./Anonymous)

La Cinémathèque suisse à Lausanne rend hommage à Robert Redford, disparu en septembre dernier. Elle propose de redécouvrir sept films de l'acteur et réalisateur américain, en attendant de préparer une rétrospective plus large.

La Cinémathèque explique qu'elle n'a pas eu le temps de monter, en peu de temps, une programmation à la hauteur de l'exceptionnel parcours artistique et humain de Robert Redford. En attendant de revenir avec un hommage "plus large et réfléchi", elle projette ces prochaines semaines une série de ses films emblématiques.

Premier grand acteur moderne à passer derrière la caméra, Robert Redford s'est engagé pour les causes qui lui tenaient à coeur: la défense de l'environnement et le soutien au cinéma indépendant. Il a tourné dans plus de cinquante films, réalisé neuf longs métrages, et n'a cessé d'explorer, à travers ses rôles et ses mises en scène, les grands archétypes de la culture américaine.

Jusqu'en mars

Samedi, la Cinémathèque met à l'affiche "Ordinary People" (1980), sa première réalisation pour laquelle il gagna quatre Oscars. Suivra le 27 décembre "Jeremiah Johnson" (1972), de Sydney Pollack, l'un de ses rôles préférés sur grand écran.

Le cycle se poursuit en janvier et février avec cinq autres films du Golden Boy d'Hollywood, dont la carrière s'étend sur plus de six décennies. Dans "L'Arnaque" (1974), il retrouve Paul Newman. "Les hommes du président" (1976) révèle son talent pour incarner des personnages engagés alors que "The Great Gatsby" (1974) illustre l'élégance et la subtilité de son jeu.

En 1998, il dirige et joue dans "L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" (1998), reflet de son amour pour les chevaux, présents dans plusieurs de ses films. Enfin, le premier mars, place à "Out of Africa" (1985), avec Meryl Streep, qui remporta un énorme succès.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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"Racines", la nouvelle exposition de la Fondation Opale à Lens (VS)

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La nouvelle exposition de la Fondation Opale se présente par "chapitres". Ici, il s'agit de la section "Originelle". (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Avec "Racines", la Fondation Opale à Lens (VS) dévoile sa nouvelle exposition d'art contemporain. L'institution propose une réflexion et un itinéraire poétique imaginés autour d'une soixantaine d'oeuvres issues de la collection de la mécène française Garance Primat.

Au départ, il y a une vision. Et "le désir de Garance d'avoir une forme d'ordre et de rythme qui présente la diversité de sa collection", relève le co-commissaire de l'exposition Samuel Gross. "Racines" s'impose ainsi comme une forme de "transcription plastique" du livre éponyme écrit par la collectionneuse.

Tout comme l'ouvrage, le parcours s'articule en sept chapitres, qui reprennent les mots-clés d'une formule élaborée par l'entrepreneuse: "Créer le Un sur terre qui est la nature de l'homme et la matrice originelle". Le récit se déroule à travers une soixantaine d'oeuvres, entre sculptures, dessins, peintures, oeuvres monumentales et objets scientifiques.

Constellation d'objets

Ici, l'art est vu comme un langage universel, et les artistes "permettent de percevoir la structure unitaire du monde," explique le curateur. Y résonnent les voix de Niki de Saint-Phalle, Olafur Eliasson, Louise Bourgeois ou encore Sheila Hicks. Quelques oeuvres d'artistes aborigènes - dont Emily Kam Kngwarray, Keith Stevens et Clifford Possum Tjapaltjarri - trouvent aussi leur place au sein du centre d'art valaisan, en écho avec sa mission de faire rayonner ce patrimoine australien en Europe.

Il s'agit d'un "ensemble vivant qui interroge nos origines et notre rapport au monde", résume la Fondation Opale. "J'ai compris, au fur et à mesure de mon parcours, qu'il y avait un fil conducteur, un message commun derrière chacune des oeuvres de ma collection qui étaient un voyage en soi", retrace Garance Primat, qui a rassemblé plus de 1200 oeuvres jusqu'à aujourd'hui.

"Ce qui nous intéressait, et ce qui est rare, c'est d'imaginer présenter une collection personnelle", raconte le commissaire d'exposition. D'habitude, les collections personnelles sont loin d'être formées comme celles institutionnelles. Le système de cohérence est différent."

Les soeurs Primat

Pour mémoire, la Fondation Opale s'appuie sur la collection de Bérengère Primat, fondatrice et présidente de l'institution, mais aussi soeur de Garance Primat. Le fonds compte plus de 1900 ½uvres de près de 440 artistes, ce qui en fait l'une des collections d’art aborigène contemporain les plus importantes au monde en mains privées.

Grâce à un nouvel espace permanent créé au centre muséal, et en parallèle à l'exposition "Racines", le public pourra s'imprégner des oeuvres issues du fonds de Bérengère Primat. Le premier accrochage est consacré à l'artiste aborigène Rover Thomas, considéré comme l'un des grands artistes du Désert de sable en Australie.

"Il y a l'idée de familiariser le public avec un certain nombre de noms", souligne Samuel Gross. Dans ce cas, l'introduction est plus qu'efficace au vu des chefs-d'oeuvre qui sont présentés."

Le tout est à découvrir du 21 décembre 2025 au 14 avril 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Musique: un voyage multimédia avec Kraftwerk à Berne

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Le vaisseau spatial atterrit sur la Festhalle de Berne où le groupe allemand Kraftwerk a joué hier soir. (© KEYSTONE/EPA/PETER KLAUNZER)

Pionnier de la musique électronique, le groupe allemand Kraftwerk a proposé un spectacle multimédia dans la nouvelle Festhalle de Berne. Il y a entraîné le public dans un voyage à travers des éléments fluorescents, des images en 3D et des sons robotiques

Au coeur de la musique de Kraftwerk se trouve depuis toujours l'"homme-machine" (The Man-Machine), qui donne son titre à l'album emblématique de 1978 du même nom. Une idée qui se concrétise lors de concerts en direct. De la composition originale des années 1970, il ne reste que Ralf Hütter, l'un des fondateurs avec Florian Schneider, qui a quitté le groupe en 2008 et est décédé en 2020.

La Festhalle de Berne, inaugurée fin avril à deux pas du stade du Wankdorf, comble une lacune dans la capitale suisse en offrant une salle d'événements pouvant accueillir jusqu'à 9000 personnes. Entièrement noire et dotée d'un grand espace modulable, elle a été aménagée pour l'occasion avec des sièges.

Sur la scène extrêmement sobre et résolument minimaliste, quatre postes de travail avec chacun son ordinateur respectif ont été disposés.

Des sons robotiques

Sur le grand écran situé au fond de la scène sont projetés les chiffres 1-2-3-4-5-6-7-8. À 20 heures précises, les lumières s'éteignent et, peu après, les quatre membres de Kraftwerk entrent sous les applaudissements du public, tous habillés de la même façon, en noir avec des éléments fluorescents changeant de couleur en fonction de la lumière et de la chanson. Les chiffres sont répétés par une voix robotisée en plusieurs langues.

Dans l'une des chansons les plus célèbres, l'écran s'est transformé en un tourbillon de couleurs, véritable voyage dans le monde robotique où les images sont parfaitement synchronisées avec les sons.

Puis c'est le retour au vert et à la simplicité, les notes principales apparaissant clairement, avant de replonger le public dans un tourbillon de bits et de couleurs qui, à la longue, a fatigué les yeux les plus sensibles.

La Terre vue de l'espace

Lors de l'exécution du morceau "Spacelab", le public s'est retrouvé à l'intérieur d'un vaisseau spatial d'où il a pu observer la Terre; les quatre membres ressemblaient presque à des astronautes. Alors qu'ils exploraient la planète, un point rouge est apparu sur la carte: Berne. Le vaisseau spatial s'est posé là, à la Festhalle, dont l'image était projetée sur l'écran.

L'acoustique de la salle est remarquable: Kraftwerk alterne les sons rugueux et robotiques avec des sons plus doux et plus vibrants.

Un moment de silence est interrompu par la voix de Ralf Hütter qui annonce qu'il doit redémarrer un ordinateur, juste avant l'attaque de "The Man-Machine", l'un des morceaux les plus célèbres. Le rouge et le blanc dominent la scène, avec des lettres en arrière-plan et des formes géométriques claires et reconnaissables.

Immédiatement après, le groupe est contraint de s'arrêter à nouveau: "On ne peut pas continuer comme ça, faisons une pause", dit Ralf Hütter. La pause est courte, pour le plus grand plaisir des spectateurs, et le concert reprend avec un set compact et très peu d'interaction avec le public, un choix parfaitement cohérent avec le concept de l'Homme-Machine.

Images d'archives et animations

Pour "Autobahn", dont l'album du même nom (1974) marque le passage du groupe du krautrock à la musique électronique, le public se retrouve à conduire sur une véritable autoroute animée. Après les interruptions techniques, l'atmosphère s'est légèrement estompée, mais le sentiment de voyage évoqué par la chanson est resté.

Suivent "Computer Liebe", accompagné d'images d'un vieux film, et "Das Model", qui est accueilli avec beaucoup d'enthousiasme par le public.

Des moments plus détendus, presque lounge, sont arrivés avec "Neonlicht", d'abord en allemand puis, dans la deuxième partie, en anglais, avec une palette sonore particulièrement élégante.

Hommage à l'ami japonais

Kraftwerk a également rendu hommage au compositeur et musicien japonais Ryuichi Sakamoto, grand ami de Ralf Hütter décédé en 2023, en reprenant la bande originale du film du même nom "Merry Christmas Mr".

Peu avant, une photo a été projetée montrant Hütter avec Ryuichi Sakamoto, à laquelle le membre fondateur du groupe a fait référence, expliquant que leur amitié remontait à l'époque de leur premier concert à Tokyo en 1981. Un beau moment instrumental avec des notes de piano, avec l'écran noirci.

Le groupe a évoqué les lieux marqués par les catastrophes nucléaires comme Tchernobyl (Ukraine), Fukushima (Japon), Harrisburg (États-Unis) et Sellafield (Royaume-Uni) dans "Radioaktivität". La chanson est chantée en plusieurs langues. Avec "Tour de France", les fans ont été plongés dans de vieilles images de la célèbre course cycliste, accompagnées d'une musique électronique chantée en français.

Lors du final, les membres sont apparus sur l'écran dans des versions robotisées stylisées, représentant la fusion de l'homme et de la machine. Un à un, ils ont quitté la scène. "Goodnight, goodbye", a déclaré Ralf Hütter avant de s'éclipser.

De retour pour un rappel avec "The Robots", les quatre membres du groupe sont apparus accompagnés de leurs alter ego numériques en 3D: l'apogée de la fusion de l'homme et de la machine a été atteinte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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