Culture
Facebook, Instagram: abo payant pour authentifier son compte
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Facebook, le réseau social "gratuit" qui devait "le rester toujours", va proposer un abonnement payant avec son frère Instagram, alors que leur modèle économique, fondé sur la publicité, vacille.
Mark Zuckerberg, le patron de Meta, a annoncé dimanche le lancement de "Meta Verified", un abonnement à partir de 12 dollars par mois pour authentifier son compte sur les plateformes, qui ressemble beaucoup à la formule mise en place par Elon Musk sur Twitter (à partir de 7 dollars par mois).
"L'idée est d'améliorer l'authenticité (des profils et donc des échanges, ndlr) et la sécurité sur nos services", a précisé Mark Zuckerberg dans un message diffusé sur sa chaîne Instagram et sur son compte Facebook.
Test
Meta Verified sera d'abord testé en Australie et Nouvelle-Zélande à partir de cette semaine, avant d'être étendu aux Etats-Unis et à d'autres pays.
Sur Facebook et Instagram, les abonnés auront un badge qui montre que leur identité a été vérifiée, ainsi que des protections pour leur compte (notamment contre l'usurpation d'identité), un accès "direct" au service client, et plus de visibilité.
Le géant des réseaux sociaux a précisé à l'AFP que la formule vise avant tout les créateurs et influenceurs prêts à payer pour que leurs contenus soient diffusés plus largement et apparaissent en haut des résultats de recherche et recommandations.
La phase de test doit lui permettre d'évaluer et éventuellement d'ajuster son offre en fonction des retours. Pour l'instant l'abonnement est réservé aux individus et professionnels de plus de 18 ans - il n'est pas ouvert aux comptes d'entreprises.
Recettes en chute
Le slogan du réseau social lancé en 2004 a longtemps été "C'est gratuit et (ça le restera toujours)".
Facebook a ainsi établi le modèle dominant des grandes plateformes en ligne: les utilisateurs profitent de services gratuits qui, en contrepartie, récoltent des informations personnelles sur eux pour les cibler avec de la publicité personnalisée.
Plébiscités par les annonceurs, des grandes marques aux petits commerces, Google et Meta sont ainsi rapidement devenus les acteurs dominants du secteur, gagnant des dizaines de milliards de dollars chaque année.
Mais en 2022, Meta a vu ses recettes publicitaires décliner pour la première fois depuis que le groupe californien est entré en Bourse en 2012. Et son bénéfice net annuel est ressorti à 23,2 milliards de dollars, 41% de moins que l'année précédente.
Près de 4 milliards d'utilisateurs
Quelque 3,74 milliards de personnes utilisent au moins un des services de l'entreprise (réseaux sociaux et messageries) tous les mois, mais entre l'inflation qui rogne les budgets des annonceurs et la concurrence féroce d'applications comme TikTok, ces utilisateurs ne lui rapportent plus autant qu'avant.
L'entreprise souffre aussi beaucoup des changements réglementaires imposés par son voisin Apple, qui brident les capacités des réseaux sociaux à récolter les données des utilisateurs pour vendre des espaces publicitaires ultra ciblés.
Ces facteurs ont déjà poussé d'autres réseaux, de Reddit à Snapchat, à lancer des formules payantes.
Racheté par Elon Musk à l'automne, Twitter a mis en place "Blue", un abonnement pour authentifier son compte, faire apparaître ses tweets en priorité et voir moins de publicité, entre autres avantages.
Diversification
Meta Verified (comme Blue) ne coûte pas le même prix selon que l'abonnement est souscrit sur le web (11,99 dollars par mois) ou sur l'application mobile (14,99 dollars par mois), à cause des commissions prélevées par iOS (Apple) sur les iPhone et Google sur les smartphones sous Android.
Le groupe ne s'attend pas à générer des revenus significatifs grâce à cette formule pendant la phase de lancement, mais admet que cela fait partie de ses efforts de diversification.
"A mon avis, Meta veut surtout diversifier ses sources de revenus. Twitter s'est lancé et les autres se disent, on va essayer aussi", a réagi Carolina Milanesi, de Creative Strategies.
"L'argument d'attirer les créateurs de contenus relève plus du marketing que d'une vraie création de valeur", a-t-elle ajouté.
Certes, les plateformes se battent pour l'attention des utilisateurs, et donc des influenceurs suivis par des millions de personnes.
"Etrange mélange"
Mais selon l'analyste, les fonctionnalités inclues dans Meta Verified forment "un étrange mélange" : "je ne suis pas sûre que ce soit assez pour aucune catégorie de personnes (des particuliers sur Facebook aux créateurs sur Instagram, etc) pour justifier la dépense".
Meta a mis en place un plan social massif à l'automne, supprimant 13% de ses effectifs, et Mark Zuckerberg a indiqué au début du mois vouloir moins de managers aux "niveaux intermédiaires".
L'année 2023 sera celle de "l'efficacité", a-t-il promis, des propos salués par les investisseurs en Bourse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
L'UNIGE propose un nouveau festival culturel ouvert au public
Carac est le nom qui a été donné au nouveau festival culturel de l'Université de Genève (UNIGE). La manifestation se déroule jusqu'au 25 mai. A l'initiative des associations et troupes universitaires, elle propose des dizaines d'événements dans divers lieux.
Carac Festival s'adresse tant à la communauté universitaire qu'au grand public, indique l'UNIGE dans un communiqué. La grande majorité des événements programmés est gratuite et ouverte à tous. Le public aura le choix entre du théâtre, de la danse, des concerts, du cinéma, des ateliers d'arts manuels, des jeux et une exposition.
Le choeur des musiques actuelles donnera une représentation au Temple de la Madeleine. Le choeur de gospel, lui, réchauffera les âmes au Temple de Plainpalais, qui abritera aussi une soirée cabaret. Le choeur de l'Université, pour sa part, aura les honneurs de la scène du Victoria Hall.
L'UNIGE compte près de 150 associations étudiantes actives dans de nombreux domaines. Ces structures ont pour but premier de favoriser l'échange et l'émulation au sein de l'institution.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Tessino-Neuchâtelois Luca Brunoni écrit désormais en français
Le Tessinois Luca Brunoni continue sa route d'écrivain, même s'il est toujours professeur de droit à la HEG de Neuchâtel. Après le succès de "Les silences" paru en 2023 et traduit de l'italien, il vient de sortir "En surface", son premier roman rédigé directement en français.
"Mon premier jet était en italien. Ma langue maternelle permet à l'écriture de fuser et de donner un rythme et ensuite, lorsque l’histoire est en place, je retravaille le tout en français", a déclaré à Keystone-ATS Luca Brunoni.
Avec "En surface", son premier roman écrit directement en français le 2e publié par Finitude, Luca Brunoni décrit le réveil d'une femme endormie qui vivait en surface et qui se demande si elle doit livrer son fils à la justice. L'intrigue principale se passe autour du lac, non situé par l'auteur, mais qui pourrait correspondre à celui de la Vallée de Joux (VD).
Les traitements, infligés par le passé aux personnes déclassées par la société, hantent les romans du Tessinois. Dans "les silences", la thématique des enfants placés chez des paysans d'un village de montagne était mise en lumière et dans "En surface" est abordée la question des filles mères, dont on donnait les enfants à l'adoption.
Plusieurs solitaires ou marginaux gravitent dans le roman, dont certains logent dans un camping d'une petite station touristique hors saison. Le livre se lit facilement avec des dialogues bien menés, des personnages attachants et une intrigue qui donne envie au lecteur d'avancer dans l'histoire.
En lice pour plusieurs prix
Le roman a eu un bon accueil au Festival du livre de Paris. Il est en lice pour plusieurs prix littéraires.
Les livres de Luca Brunoni s’insèrent dans l’univers du roman noir, même si ce ne sont pas des thrillers et même s'ils ne sont pas forcément très sombres. Avant "En surface", l'écrivain a sorti "Indelebile", écrit en italien, qui évoque la situation de Lugano, au début des années 2000, où il y avait alors de gros problèmes de trafic de drogue.
La version originale de "Les silences", en italien, a gagné le prix Leggimontagna et a connu une certaine notoriété. Il a tapé dans l'oeil de l'écrivain Joseph Incardona, qui a proposé à sa maison d'édition Finitude, basée à Bordeaux (F), de le traduire en français.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Restes humains de la civilisation Caral découverts au Pérou
Des archéologues ont annoncé jeudi avoir découvert au Pérou des restes humains d'une femme datant d'il y a environ 5000 ans, qui aurait appartenu à la civilisation Caral, la plus ancienne d'Amérique.
Cette dernière découverte revêt un intérêt particulier pour les scientifiques, car elle serait la preuve que les femmes jouaient un rôle de premier plan dans la civilisation Caral, a expliqué à la presse David Palomino, chef de l'équipe de chercheurs à l'origine de cette trouvaille.
Après avoir montré des photos et une vidéo de la sépulture en question, M. Palomino a expliqué qu'elle "correspond à (celle d'une) femme qui semble avoir eu un statut élevé, (...) une femme d'élite".
La sépulture avait été découverte en décembre dans l'ancien village de pêcheurs d'Aspero (ouest), qui a longtemps été le site d'une décharge avant d'être classé site archéologique. Elle a été retrouvée dans le cadre des fouilles dirigées depuis 1996 par l'archéologue péruvienne Ruth Shady.
De premières analyses indiquent que ces restes humains sont ceux d'une femme âgée de 20 à 35 ans, mesurant 1,5 mètre et portant une coiffe, indice de son statut élevé. Le corps était enveloppé de plusieurs couches de textiles et d'un "manteau de plumes d'ara", une espèce de perroquet d'Amazonie, a précisé M. Palomino.
De petits objets, tels qu'un bec de toucan, un bol en pierre et un panier en paille, ont par ailleurs été trouvés avec les restes humains et ont été exposés jeudi au siège du ministère de la culture à Lima.
La civilisation Caral, qui s'est épanouie entre 3000 et 1800 avant J.C., est la plus ancienne d'Amérique. Contemporaine des civilisations mésopotamienne et égyptienne, elle est apparue sur un plateau aride du Pérou à 182 km au nord de Lima, 45 siècles avant la civilisation inca.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
En France, les librairies indépendantes se battent pour leur avenir
Quel avenir pour les librairies indépendantes? Cette exception française, menacée, face à la désaffection pour le livre et à la part de marché croissante des grandes enseignes, se bat avec inventivité.
La profession célèbre samedi la 27e Fête de la librairie indépendante, dans près de 700 librairies en France, Belgique, Suisse et Luxembourg.
À Genève, plusieurs boutiques vont jouer le jeu, à commencer par Le Temps d'un livre dans le quartier des Eaux-Vives, qui fête sa première année d’existence. Les bouquineurs seront aussi attendus à la Librairie du Boulevard notamment. Lausanne et sa quinzaine de librairies indépendantes devrait aussi être de la partie.
La date correspond au samedi proche de la Sant Jordi en Catalogne, une journée où on s'offre traditionnellement des roses et des livres. En Espagne en 2024, il s'était vendu ce jour-là 1,98 million de livres, un record.
Dans les pays francophones, la tradition n'est pas encore établie mais les organisateurs de cette fête y travaillent. Thème de l'édition 2025: "Pourquoi les librairies ne sont pas des commerces comme les autres ?"
Signaux inquiétants
Les signaux sont en effet inquiétants. Dans l'étude bisannuelle "Les Français et la lecture" réalisée en janvier-février pour le Centre national du livre, en 2025, pour la première fois depuis la première édition en 2015, les librairies sont passées derrière les grandes surfaces culturelles comme lieu d'achat des livres.
Les sondés ont été 66% à citer les librairies et 75% ces grandes enseignes, tandis qu'en 2023, 73% citaient les libraires et 69% les grandes surfaces.
"Oui, aujourd'hui on est fortement concurrencés", commente auprès de l'AFP la libraire parisienne promotrice de la manifestation, Marie-Rose Guarnieri.
"Les librairies sont des lieux imparfaits, elles ont des lacunes dans leur stock, des limites, mais un style et un savoir-faire. Quand il n'y aura plus que des chaînes, uniformisées, elles n'offriront que des best-sellers. Et s'il y a une alerte à lancer, c'est de dire: ne désertez pas les librairies, car vous perdriez quelque chose de très important", ajoute-t-elle.
Marché en recul
Le marché sur lequel se joue cette concurrence a tendance à stagner, voire reculer en 2025.
Pour une éditrice parlant sous le couvert de l'anonymat, "la baisse des ventes sur Amazon ne s'accompagne pas d'un report vers les librairies, même si on aimerait beaucoup".
Amazon, qui ne veut donner aucun chiffre, semble en effet pâtir des 3 euros de frais de port sur les commandes de moins de 35 euros, obligatoires depuis octobre 2023.
Cette mesure a été conçue pour maintenir à flot le réseau de librairies en France. Mais la rentabilité est parmi les plus faibles des commerces de détail, d'après des chiffres du cabinet Xerfi, dans une étude commandée en 2024 par le Syndicat de la librairie française.
"On distribue 26'000 exemplaires d'un livre, grâce aux Éditions Gallimard, ce qui attire les gens. Mais l'idée est aussi de rassembler la profession, y compris les libraires qui sont dans de petites villes, des villages, très isolés, pour qu'ils sentent cette confrérie", selon Marie-Rose Guarnieri.
Le métier continue d'attirer des vocations. Une figure de la gauche française, Philippe Poutou, trois fois candidat à l'élection présidentielle pour le Nouveau Parti anticapitaliste, en reprend une à Bordeaux (sud-ouest), dont il promet que ce ne sera "pas un supermarché du livre".
D'autres ferment, comme L'Écume des jours à Toulouse (sud), en mars, ce qui fait redouter, dans son quartier des Minimes, un "désert culturel" selon un journal régional.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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