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Culture

A Lens (VS), Yves Klein résonne avec l'art aborigène

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La toile "Hiroshima" fait référence aux ombres laissées sur les murs de la ville des corps humains réduits en cendres par la bombe atomique. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Fondation Opale à Lens (VS) présente jusqu'au 16 avril des oeuvres d'Yves Klein sous un éclairage nouveau. L'exposition "Rêver dans le rêve des autres" retrace pour la première fois les rapports de l'artiste français avec l'art aborigène australien.

Un émeu, un kangourou, un homme paré de peintures de cérémonies: cet "étonnant" dessin d'Yves Klein, rarement reproduit, et dont les historiens ne savaient jusqu'ici pas trop quoi penser, est le point de départ d'une enquête qui a abouti à l'exposition "Rêver dans le rêve des autres". "Nous voulions comprendre pourquoi, comment et à quelle époque, Yves Klein a pu s'intéresser à l'art aborigène", explique Bérengère Primat, présidente de la Fondation Opale.

Les commissaires se mettent alors en quête des originaux qui auraient pu inspirer Yves Klein et les retrouvent dans deux livres. Ils constatent qu'il s'agit "de copies relativement fidèles d'un motif aborigène auquel l'artiste français a ajouté de la couleur", explique Philippe Siauve, qui a travaillé pendant plus de dix ans pour les archives Yves Klein à Paris et dont la réflexion est partie d'une référence de l'artiste à la tribu aborigène Worora.

"On ne sait pas qui lui a donné ces livres et on ne le saura sans doute jamais", relève Bérengère Primat. Mais, avec cette découverte, les bases de ce qui donne un "tout nouvel éclairage" de l'oeuvre d'Yves Klein sont posées.

Quatorze artistes

Yves Klein aurait pu s'en tenir, comme beaucoup d'autres, à l'art préhistorique, constate Philippe Siauve qui est aussi co-commissaire de l'exposition. Mais il s'est intéressé à la seule civilisation qui a survécu pendant des millénaires et qui produit encore des oeuvres.

Avec un point de départ historique qui n'avait jamais été exploré, "Rêver dans le rêve des autres" retrace les rapports de l'artiste à l'art préhistorique et à l'art aborigène. L'exposition présente aussi "des liens poétiques" entre Klein et treize artistes aborigènes sélectionnés, relève Georges Petitjean, co-commissaire de l'exposition. Il ne s'agit pas de forcer des comparaisons, mais d'"offrir une piste d'exploration".

Ce qui reste

"Dans toutes les oeuvres de l'exposition, on retrouve l'idée de trace, de ce qui reste après le passage et qui crée toujours cette tension entre le matériel et l'immatériel, entre ce qui a eu lieu et qui n'est plus", explique Georges Petitjean. "C'est aussi un jeu constant entre le passé, le présent et le futur, où l'espace-temps se mélange", abonde Philippe Siauve.

Parmi les oeuvres, deux pièces maîtresses de Klein se font face. D'un côté, une "Anthropométrie", soit les empreintes de corps enduits de peinture bleue outre-mer, immortalisés en mouvement, réalisée en public en 1960. De l'autre, "Hiroshima" qui fait référence aux ombres laissées sur les murs de la ville des corps humains réduits en cendres par la bombe atomique.

Plus loin, "Shiver" de Judy Watson, entièrement réalisée avec des pigments naturels ocre, interpelle. L'oeuvre, accrochée sans châssis, donne l'impression d'être un suaire qui aurait enveloppé du sang, des os, un corps et qui en aurait été imprégné. Elle parle des massacres perpétrés dans le Queensland sur les terres de l'artiste. "Tout comme les Anthropométries de Klein, ce sont les traces qui restent dans le présent", ajoute Georges Petitjean.

Quelque chose d'universel

Pour Bérengère Primat, il y a aussi chez tous ces artistes "une volonté de capter l'essence des éléments, des corps et de leurs mouvements, en toute simplicité". Les oeuvres aborigènes sont bouleversantes parce qu'elles racontent une mémoire universelle. Quelque chose qu'Yves Klein avait aussi en lui, estime la présidente de la fondation, après avoir lu et relu ses écrits.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une programmation riche pour la 30e édition du Venoge Festival

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L'édition 2024 du Venoge Festival a tutoyé son record de 2022 avec plus de 42’000 festivaliers (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

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Le Venoge Festival a dévoilé l'affiche de sa 30e édition, programmée du 13 au 16 août à Penthaz. En tête d'affiche, on retrouvera Jason Derulo, Murray Head, Sheila, Mika, Sean Paul… Seront également au rendez-vous: Bigflo & Oli, IAM ou Eddy de Pretto.

Il y en aura pour tous les goûts cet été à Penthaz. Le Venoge Festival revient pour une édition anniversaire avec plus de 50 concerts. Du 13 au 16 août prochain, les festivaliers pourront profiter des soirées Urban et Revival. Pour le vendredi et le samedi, la programmation se veut plus pop et grand public. Il n'y aura donc plus de soirée dédiée aux musiques électroniques. Pourquoi ce choix ? Greg Fischer, le programmateur et président du Venoge.

Murray Head, Sheila, Mika, Sean Paul, Bigflo & Oli, IAM ou Eddy de Pretto : Ils seront tous présents à Penthaz cet été. Mais la surprise de cette édition, c’est la venue de Jason Derulo. Greg Fischer.

C’est donc une édition anniversaire pour le Venoge cette année. Une édition particulière ? La réponse de Julien Finkbeiner, CEO de Grand Chelem Event, société qui gère la manifestation.

Les organisateurs font également un pas supplémentaire pour rendre leur festival plus vert. Julien Finkbeiner.

La billetterie ouvrira ce vendredi à midi. On rappelle que le Venoge festival aura lieu du 13 au 16 août prochain.

L'affiche, signée Catherine Pearson

 

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Culture

Le Venoge Festival s'offre Jason Derulo, Mika et Sean Paul

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Jason Derulo sera l'une des attractions du Venoge Festival (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/CHRIS PIZZELLO)

Le Venoge Festival a dévoilé l'affiche de sa prochaine édition, programmée du 13 au 16 août à Penthaz (VD). Pour son 30e anniversaire, la manifestation s'offre notamment Mika, Sean Paul, Bigflo & Oli, Gazo, IAM ou encore Eddy de Pretto.

C'est toutefois le nom de Jason Derulo qui trône en haut de l'affiche. Et pour cause, l'Américain se produira pour la première fois en Suisse romande. Qualifié de "véritable hitmaker" par les organisateurs, la star du RnB cumule plus de 250 millions de singles vendus avec des titres comme "Whatcha Say", "Talk Dirty" ou "Want to Want Me".

Jason Derulo se produira vendredi soir pour une soirée "à l'esprit pop, électro, festif et grand public", promettent les organisateurs. Les rappeurs toulousains Bigflo & Oli seront aussi en vedette durant la même soirée. Tout comme les pionniers du hip-hop suisse, Sens Unik, qui viennent d'annoncer leur retour sur scène après quinze ans d'absence.

Samedi soir, la pop de Mika résonnera à Penthaz. Les vétérans d'IAM seront aussi de la partie, tout comme Eddy de Pretto. Plusieurs artistes suisses défileront également, à l'image de Nuit Incolore, Flèche Love ou Mosimann.

Sean Paul avec Sheila

Comme chaque année, le Venoge Festival aura droit à sa soirée "revival" le jeudi. Au menu notamment: le roi du dancehall Sean Paul et l'icône française des années yéyé Sheila. Queen Extravaganza, qui reprend les tubes de Queen, seront aussi un des temps fort de ce jeudi soir.

Quant à la soirée inaugurale du mercredi, elle se veut "100% Urban" avec les rappeurs Gazo, SCH, Franglish ou encore Jok'Air. La Valaisanne KT Gorique est aussi annoncée.

En tout, plus de 40 artistes sont attendus sur les trois scènes du festival du Gros-de-Vaud, dont le budget atteint 5,5 millions de francs. La manifestation avait attiré 42'000 spectateurs en 2024. L'année record remonte à 2022 avec 43'000 visiteurs, mais le festival s'étalait alors sur cinq soirs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Richard Chamberlain, le "roi des mini-séries" américaines est mort

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L'acteur était omniprésent à la télévision américaine dans les années 1980. (© KEYSTONE/AP/Matt Sayles)

L'acteur américain Richard Chamberlain est mort à l'âge de 90 ans, a-t-on appris dimanche par les médias américains. Il était surtout connu pour sa carrière dans les téléfilms aux Etats-Unis.

Richard Chamberlain, qui s'était d'abord fait connaître dans un rôle de tombeur en blouse blanche dans la série "Le Jeune Docteur Kildare" au début des années 1960, est mort samedi soir à Hawaï des suites d'un accident vasculaire cérébral, a fait savoir son porte-parole à plusieurs médias.

Dans les années 1980 notamment, Richard Chamberlain était omniprésent à la télévision américaine, au point d'être surnommé le "roi des mini-séries", rappelle notamment le New York Times. Après un détour par les planches du théâtre, c'est surtout avec la série "Shogun", diffusée en 1980, qu'il devient un "sex-symbol", écrit encore le quotidien new-yorkais.

Il a également joué dans "Les Oiseaux se cachent pour mourir" ou encore "Le Comte de Monte-Cristo". "Notre bien-aimé Richard est désormais parmi les anges", a notamment réagi son ex-compagnon Martin Rabbett, dans un communiqué transmis à Variety.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Journées des métiers d'art dans trois cantons et à Berne

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Il était notamment possible de visiter l'atelier d'une cirière lors des Journées des métiers d'art. (image symbolique) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Plus de 15'000 visiteurs ont participé à l'édition 2025 des Journées européennes des métiers d'art qui se sont déroulées dans trois cantons et à Berne. Les organisateurs se réjouissent de ce succès auprès de jeunes et professionnels après trois jours de rencontres.

Créées en France en 2002 et importées en Suisse dès 2012, les Journées européennes des métiers d'art (JEMA) se sont tenues dans les cantons de Genève, Vaud, du Tessin, ainsi que de Berne. Cette année, plus de 130 artisans et artisanes y ont participé, souvent avec leurs apprentis et apprenties.

Ils représentaient 108 métiers d'art différents, écrit dimanche dans un communiqué l'association Métiers d'art Suisse qui regroupe les cantons et les villes organisateurs. Outre chez les artisans eux-mêmes, le public a été accueilli dans 22 lieux culturels et ateliers. Plus de 2000 jeunes ont été sensibilisés aux savoir-faire artisanaux.

Abat-jouriste et cirière

Les JEMA ont pour objectif de permettre au grand public de découvrir le travail de professionnels exerçant un métier d’art à un haut niveau de maîtrise. Des visites étaient ainsi possibles chez un abat-jouriste, une graveuse main, une relieuse de livres, un bottier, un luthier, une cirière, des maquettistes et bien d'autres.

En promouvant les métiers d’art et la transmission de savoir-faire d’exception, la manifestation favorise l’émergence de la relève en suscitant de nouvelles vocations auprès de la jeunesse ou d'adultes qui poursuivraient leur formation de base, précise l'association.

Ces journées encouragent aussi des dynamiques économiques durables ainsi qu’un lien social de proximité. La prochaine édition se tiendra du 27 au 29 mars 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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