International
Manoeuvres près de Taïwan: Pékin annonce avoir atteint ses buts
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La Chine a annoncé mercredi avoir "atteint tous ses objectifs" dans le cadre de grandes manoeuvres militaires dans le détroit de Taïwan, une opération dénoncée par Washington comme une "tactique d'intimidation".
"Tous les objectifs prévus dans le cadre des exercices conjoints menés les 1er et 2 avril ont été atteints", a déclaré Shi Yi, porte-parole du Commandement du théâtre oriental de l'armée chinoise, dans un communiqué.
Les manoeuvres militaires chinoises autour de Taïwan cette semaine visaient à envoyer un message clair aux dirigeants de l'île, selon les experts: en cas de guerre, Pékin peut les couper du monde extérieur et les user jusqu'à la reddition.
Alors que de précédents exercices cherchaient à tester le temps de réponse de Taipei aux incursions chinoises, Pékin affirme que les opérations de cette semaine se concentrent sur sa capacité à frapper des cibles stratégiques, comme les ports et les infrastructures énergétiques de l'île.
"Taïwan est vulnérable sur le plan énergétique et la Chine joue sur cette vulnérabilité", estime Dylan Loh, de l'université technologique Nanyang de Singapour.
Blocus
Les airs et les eaux entourant l'île autonome grouillent de chasseurs et navires de guerre chinois engagés dans ces manoeuvres baptisées "Tonnerre dans le détroit", une punition, selon Pékin, pour les visées séparatistes du dirigeant taïwanais Lai Ching-te, qualifié de "parasite" par la Chine.
L'opération se déroule dans le milieu et la partie sud du détroit de Taïwan, une zone de de passage essentielle au transport maritime mondial.
L'île importe la quasi-totalité de son énergie et dépend largement de l'importation de nourriture, ce qui signifie qu'en cas de guerre, un blocus pourrait la paralyser, une situation que la Chine s'applique à souligner.
Taïwan "n'a pas de zone-tampon" et "manque de ressources" naturelles, a expliqué à la chaîne publique chinoise CCTV le général Meng Xiangqing, professeur à l'Université de défense nationale de l'Armée nationale populaire de Pékin.
"Si Taïwan perd ses voies maritimes d'approvisionnement, les ressources de l'île s'épuiseront rapidement, l'ordre social basculera dans le chaos et les moyens de subsistance des gens seront impactés", a-t-il ajouté. "Au final, ce seront les citoyens lambda qui souffriront".
Selon Su Tzu-yun, un expert militaire basé à Taipei, les manoeuvres chinoises ont changé d'objectif: visant auparavant à empêcher des forces étrangères de venir en aide à Taïwan en cas de conflit, elles sont aujourd'hui destinées à prendre un contrôle total des eaux entourant l'île.
"Les opérations de confinement et de contrôle visent à tester la capacité (chinoise) à limiter les voies d'approvisionnement de Taïwan et dissuader des navires commerciaux étrangers d'accoster", juge cet analyste de l'Institute for National Defense and Security Research, un think-tank taïwanais. "Le message au transport maritime mondial est que toutes les destinations sont ouvertes, tant qu'il ne s'agit pas de Taïwan".
Les exercices de mardi simulaient des opérations offensives contre l'île, tandis que ceux de mercredi "se concentrent sur la mise en place d'un blocus de Taïwan", selon Lin Ying-yu, de l'université Tamkang de Taipei.
Frappes "paralysantes"
Ces tactiques font écho à celles utilisées en Ukraine par la Russie, qui depuis février 2022 a lancé des milliers de frappes contre les infrastructures énergétiques, avec un effet débilitant.
L'armée chinoise a publié mercredi sur le réseau social Weibo une image exposant clairement ses objectifs: intitulée "frappes paralysantes", elle montre ses forces entourer Taïwan et faire pleuvoir des missiles sur l'île, et prévient que les dirigeants taïwanais "se dirigent vers une impasse".
Ces manoeuvres sont aussi motivées par la crainte, grandissante à Pékin, que la réunification avec Taipei, si longtemps attendue par la Chine, soit plus lointaine que jamais.
Selon Bonny Lin, du Center for Strategic & International Studies basé à Washington, le pouvoir chinois estime "que la Chine doit faire plus pour accélérer le processus d'unification avec Taïwan".
Cela inclut, ajoute-t-elle, de "punir Taïwan pour toute activité perçue comme provocatrice et contrer plus durement une potentielle intervention étrangère pour aider Taïwan".
La Chine cherche aussi à montrer son imprévisibilité lorsqu'elle attaque l'île.
"L'adversaire ne saura pas quelle carte nous jouerons, ni quand nous la jouerons", a déclaré à CCTV Fu Zhengnan, un expert de l'Académie chinoise des sciences militaires. "L'APL (Armée populaire de libération, armée chinoise) devient de plus en plus comme un magicien imprévisible".
Ces exercices surviennent quelques jours après une tournée en Asie du ministre américain de la Défense Pete Hegseth, qui a affirmé que Washington assurerait la "dissuasion" dans le détroit de Taïwan.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Russie revendique la prise d'un village près de Soumy
La Russie a revendiqué jeudi la prise d'un village dans la région frontalière de Soumy. Cela constituerait une rare avancée dans cette zone du nord-est de l'Ukraine dont ses troupes avaient dû se retirer au printemps 2022.
Le ministère de la Défense à Moscou a affirmé dans un communiqué que l'armée russe s'était emparée du village de Jouravka, accolé à la frontière.
Dimanche, la Russie avait déjà annoncé la conquête d'une petite localité dans cette zone mais les gardes-frontières ukrainiens l'avaient ensuite accusée de "désinformation".
En août dernier, l'Ukraine avait déclenché à partir de ce territoire une offensive surprise dans la région russe frontalière de Koursk, où, ces dernières semaines, les forces russes ont progressé à une vitesse inédite dans le but de complètement la reconquérir.
Les Ukrainiens comptaient faire de ces zones qu'ils contrôlaient en Russie une monnaie d'échange en cas de négociations de paix et espéraient aussi mieux protéger leur pays.
Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, avait affirmé mercredi au média LB.ua que les Russes avaient entamé "il y a quelque jours" des offensives dans les régions de Soumy et de Kharkiv, également dans le nord-est, pour créer des "zones tampons" et ainsi éviter de nouvelles incursions ukrainiennes.
L'Ukraine mène justement une autre offensive transfrontalière, bien moins importante que dans la région de Koursk, dans celle voisine de Belgorod.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mercredi que cette nouvelle opération avait pour objectif de défendre les régions de Soumy et de Kharkiv en détournant une partie des troupes russes vers cette zone.
La Russie a accumulé 67'000 soldats dans la région de Koursk et entend les utiliser pour attaquer celle de Soumy, a-t-il affirmé. "Il fallait un peu changer leurs plans", a-t-il ajouté.
12 blessés
Dans l'après-midi, l'armée russe a par ailleurs tiré un missile sur Dnipro, une ville du centre-est, faisant au moins un mort et trois blessés, ont annoncé les autorités. "Un homme de 42 ans a été tué", a dit Serguiï Lyssak, le gouverneur régional.
Des vidéos partagées par des médias locaux montrent une large colonne de fumée s'élevant dans les airs.
Un peu plus tôt, une attaque de "drone kamikaze" russe avait fait 12 blessés dans la même région.
L'un d'eux, un adolescent de 16 ans, est dans un "état grave", selon le gouverneur.
Dix autres personnes ont été blessées dans la région méridionale de Mykolaïv "au cours d'une attaque nocturne par un drone ennemi", ont déploré les services d'urgence.
A Kiev, des journalistes de l'AFP ont entendu des sirènes d'alerte avertissant d'une attaque aérienne puis des explosions retentir au-dessus de la ville.
Intensification des frappes
L'armée de l'air a déclaré que la Russie avait attaqué avec 145 drones de conception iranienne et des drones leurres et que 85 d'entre eux avaient été abattus par des unités de la défense antiaérienne, dont 16 au-dessus de la capitale.
Russes et Ukrainiens ont intensifié leurs frappes malgré les récentes tentatives des États-Unis d'amener les belligérants à des pourparlers destinés à mettre fin à plus de trois ans de combats.
De son côté, la Russie, qui a envahi l'Ukraine en février 2022, a assuré avoir abattu 42 drones ukrainiens au-dessus de ses régions occidentales et méridionales.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La Suisse et 35 autres membres déclarent leur amour à l'OMC
La Suisse et 35 autres membres s'engagent à nouveau à honorer les règles de l'OMC. Dans une déclaration pour les 30 ans de l'institution attaquée par le président américain Donald Trump, ils réaffirment leur soutien à un "système commercial mondial prévisible".
Face aux difficultés, "notre attachement collectif aux principes de l'OMC et au maintien de l'ouverture commerciale est plus crucial que jamais", affirment ces acteurs dans leur communication datée de mercredi et relayée jeudi lors d'une réunion. Ils déplorent notamment "la montée du protectionnisme". Ni les Etats-Unis, sans surprise, ni aucun pays membre de l'UE ne sont associés à cette déclaration pilotée par la Suisse et Singapour.
Et plusieurs pays, dont la Chine, ont accusé les Etats-Unis de violer les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) dans la série de droits de douane annoncés par le président Trump. Jeudi, Washington a répété à l'OMC à Genève ne faire qu'appliquer la clause de sécurité nationale prévue par les membres. Une réponse qui ne convainc pas Pékin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
La Chine veut réduire le nombre de films américains importés
La Chine a annoncé jeudi qu'elle allait réduire, "modérément", le nombre de films américains diffusés officiellement sur son territoire, une nouvelle mesure de rétorsion contre les Etats-Unis suite à l'escalade de la guerre commerciale.
A contre-courant du ton plus conciliant qu'il a adopté envers le reste du monde, le président américain Donald Trump a annoncé mercredi durcir les droits de douane visant les produits chinois importés.
Il les a portés à un niveau vertigineux de 125% et le ministère chinois du Commerce a promis jeudi que la Chine "se battra(it) jusqu'au bout" si Washington poursuit cette campagne hostile de surtaxes douanières.
"Les mauvaises pratiques du gouvernement américain qui consistent à abuser des droits de douane contre la Chine ne peuvent que réduire encore davantage la popularité des films américains auprès des spectateurs chinois", a indiqué un porte-parole du Bureau national du film.
"Nous suivrons les règles du marché, respecterons les choix des spectateurs et réduirons modérément le nombre de films américains importés", a-t-il souligné dans un communiqué, officiellement publié en réponse à une question sur les répercussions de la guerre commerciale.
La Chine est le deuxième marché du monde derrière les Etats-Unis pour le cinéma. Le pays asiatique est notamment important pour les studios hollywoodiens, dont les superproductions y connaissent généralement le succès.
Pékin limite toutefois, par un système de quotas, le nombre de films étrangers diffusés officiellement dans ses cinémas.
Dans les faits, cela n'empêche pas les Chinois, via des abonnements à des plateformes vidéo chinoises, des sites pirates ou des téléchargements illégaux, d'avoir accès facilement à un grand nombre de films étrangers.
"Nous restons toujours fermement attachés à un niveau élevé d'ouverture sur le monde extérieur et continuerons de faire venir en Chine de bons films provenant de davantage de pays du monde, afin de répondre à la demande du marché", a indiqué jeudi le porte-parole du Bureau national du film.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
TSMC publie un chiffre d'affaires en hausse de 42% au 1er trimestre
Le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC a publié jeudi un chiffre d'affaires en hausse de 42% au premier trimestre, meilleur qu'attendu, grâce à une forte demande pour les technologies de l'intelligence artificielle (IA).
Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) est le plus grand fabricant au monde de puces, utilisées dans de nombreux domaines, des iPhones d'Apple aux équipements d'intelligence artificielle avancés de Nvidia.
Pour les trois premiers mois de 2025, TSMC a dégagé un chiffre d'affaires de 839,25 milliards de dollars taïwanais (21,6 milliards de francs), en hausse de 42% sur un an, dépassant ainsi les prévisions des analystes interrogés par Bloomberg News, qui tablaient sur des ventes de 830,5 milliards de dollars de Taïwan.
La société devrait publier des résultats complets pour le premier trimestre la semaine prochaine.
C.C. Wei, le patron du groupe a déclaré s'attendre à ce que "2025 soit une nouvelle année de forte croissance", car la demande liée à l'IA continue de monter en flèche. Le chiffre d'affaires annuel devrait augmenter "de près de 20% en dollars américains", avait déclaré M. Wei lors d'une conférence sur les résultats en janvier.
Des analystes ont averti cependant que TSMC pourrait devoir réduire cet objectif en raison des incertitudes sur l'économie mondiale et des menaces du président américain Donald Trump d'imposer des droits de douane sur les importations de semi-conducteurs.
Le mois dernier, TSMC a annoncé un investissement de 100 milliards de dollars aux États-Unis dans ce qui a été salué par le président taïwanais Lai Ching-te comme un "moment historique" pour les relations entre Taïwan et les États-Unis.
Ce projet d'investissement répondait aux accusations du président américain qui considère que Taïwan a "volé" l'industrie américaine des puces et ainsi qu'à ses menaces d'infliger des droits de douane allant jusqu'à 100%.
L'administration Trump a finalement imposé des droits de douane de 32% sur les importations taïwanaises - à l'exclusion des semi-conducteurs - mais leur mise en oeuvre a été suspendue mercredi pour une période de 90 jours.
TSMC fait face aux demandes de délocalisation répétées d'une partie de sa production hors de Taïwan de la part de ses partenaires commerciaux, qui craignent que l'approvisionnement ne soit interrompu en cas de conflit avec Pékin.
Ces dernières années, la Chine a accentué sa pression sur l'île que Pékin revendique comme une province à réunifier, où TSMC a son siège social et l'essentiel de ses usines de fabrication.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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