International
France: l'Assemblée légifère contre le narcotrafic

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Les députés français ont largement approuvé mardi en première lecture une proposition de loi pour "sortir la France du piège du narcotrafic". Ce texte clé de la politique de sécurité du gouvernement a suscité de vifs débats dans l'hémicycle.
Le chiffre d'affaires du trafic de drogue est estimé entre 3,5 et six milliards d'euros par an en France. Et les violences liées à ce phénomène ont fait 110 morts et 341 blessés en 2024, selon les chiffres officiels.
La proposition de loi a été approuvée par 436 voix contre 75. La coalition gouvernementale (camp présidentiel et droite) et le parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) ont voté pour, mais la gauche s'est divisée.
Le Parti socialiste a aussi voté pour, La France insoumise (LFI, gauche radicale) contre, tandis que les députés écologistes et communistes se sont majoritairement abstenus.
Le texte doit encore être adopté définitivement les 28 et 29 avril au Sénat et à l'Assemblée, après un accord à trouver sur les points de vue des deux chambres.
Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, s'est félicité de l'adoption d'un texte qui "fera date", en permettant "enfin" aux forces de sécurité de "lutter à armes égales contre un fléau qui est en train de ravager l'ensemble du pays", grâce à la création d'une "chaîne judiciaire spécialisée", d'un "vrai état-major interministériel" et à "de nouveau moyens en termes de renseignement et d'enquête".
Parquet spécialisé
La création d'un parquet spécialisé, le Pnaco (parquet national anticriminalité organisée) est au coeur du texte, ainsi que la mise en place d'un régime plus attractif pour les "repentis".
Seul regret pour M. Retailleau: le rejet par les députés d'une mesure entendant contraindre les plateformes de messagerie chiffrée (Signal, WhatsApp) à communiquer les correspondances des trafiquants aux enquêteurs. Mais il n'entend pas y renoncer: "nous devrons, à un moment ou un autre, définir des procédures respectueuses évidemment de nos libertés publiques", a-t-il dit.
Si l'ensemble des groupes se sont accordés sur les objectifs du texte, ils se sont souvent affrontés sur l'impact des mesures envisagées sur les libertés publiques et les droits de la défense, et sur leur efficacité.
Particulièrement dans le viseur de la gauche: l'introduction dans le texte, au stade de son examen en commission à l'Assemblée, d'un nouveau régime carcéral d'isolement pour les gros trafiquants, défendu par le ministre de la Justice Gérald Darmanin.
Jusqu'à 120 heures de garde à vue
Plusieurs dispositions qui avaient été supprimées en commission ont finalement été approuvées en séance: ainsi de l'emblématique "dossier coffre" ou "procès-verbal distinct", destiné à protéger les enquêteurs, mais jugé par les avocats pénalistes et la gauche attentatoire aux droits de la défense.
Également rétablies en séance, grâce au soutien du RN à une coalition gouvernementale aux rangs clairsemés: la possibilité de prolonger jusqu'à 120 heures la garde à vue des "mules", les personnes qui transportent la drogue, ou celle d'activer à distance des objets connectés pour espionner des suspects à leur insu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Recherche en ligne et IA: démantèlement de Google réclamé
Google était de retour au tribunal lundi, dans le cadre d'auditions pour déterminer si le géant technologique, jugé coupable d'abus de position dominante, doit se séparer de son navigateur Chrome, alors que la course à l'IA menace de chambouler la recherche en ligne.
"Aujourd'hui s'ouvre le dernier chapitre de ce procès historique", a déclaré lundi Gail Slater, responsable du département antitrust du ministère américain de la Justice.
"C'est l'avenir de l'internet qui est en jeu", a-t-elle ajouté dans ses remarques préliminaires.
"Allons-nous donner des choix aux Américains et permettre à l'innovation et à la concurrence de prospérer en ligne ? Ou allons-nous maintenir le statu quo qui favorise les monopoles des grandes entreprises technologiques ?"
Le groupe californien a été jugé coupable l'été dernier de pratiques illégales pour établir et maintenir son monopole dans la recherche en ligne par Amit Mehta. Ce juge fédéral de Washington interroge à nouveau les deux parties avant de se prononcer sur la peine imposée à l'entreprise.
Dossier distinct
Ce dossier est distinct de celui dans lequel la juge fédérale de Virginie Leonie Brinkema a rendu jeudi une décision, concluant que Google était en situation de monopole dans le domaine de la publicité en ligne.
Les autorités antitrust américaines veulent que Google se sépare de Chrome, le navigateur internet le plus utilisé au monde, parce qu'il constitue un point d'accès majeur au moteur de recherche, sapant ainsi les chances de potentiels concurrents.
Elles demandent également au juge d'interdire à la firme de signer des accords avec Apple, Samsung et d'autres fabricants de smartphones pour installer par défaut Google sur leurs appareils.
Sans Chrome, "Google perdrait une énorme source de données sur les recherches des consommateurs et leur comportement en ligne", commente Yory Wurmser, analyste d'Emarketer.
"L'objectif de toutes ces mesures n'est pas seulement de donner plus de choix aux consommateurs, mais aussi de fournir aux concurrents les données dont ils ont besoin pour créer un moteur de recherche aussi efficace", ajoute-t-il pour l'AFP.
Des exigences que l'entreprise a qualifiées de "radicales" en novembre dernier.
"L'approche du ministère de la Justice entraînerait un excès de pouvoir sans précédent de la part du gouvernement qui nuirait aux consommateurs, aux développeurs et aux petites entreprises américaines - et mettrait en péril le leadership économique et technologique mondial de l'Amérique", avait affirmé Kent Walker, président des affaires mondiales de Google.
Risque de monopole dans l'IA
Pour Gail Slater, nommée au ministère de la Justice par Donald Trump, un démantèlement est nécessaire pour favoriser l'innovation à l'heure où la concurrence fait rage dans l'IA générative.
L'avènement des interfaces telles que ChatGPT (OpenAI) et Gemini (Google) représente la plus grande menace à la domination de Google dans la recherche en ligne depuis sa création, car les chatbots sont désormais capables de répondre à toutes sortes de questions des utilisateurs, y compris celles qu'ils auraient jusqu'à présent posées au leader d'internet.
Le groupe de Mountain View (Silicon Valley) intègre de plus en plus l'IA générative pour répondre directement aux internautes dans Google.
Le parquet américain veut empêcher la firme de transformer son monopole actuel en un autre monopole, alors qu'OpenAI et d'autres start-up, telles que Perplexity AI essaient de rivaliser dans la recherche en ligne boostée à l'IA.
Si Donald Trump a volontairement marqué une rupture politique nette avec Joe Biden, son gouvernement a repris, dans ce dossier, les demandes déjà formulées par l'administration précédente en fin d'année dernière.
"L'administration Trump a donné la priorité aux politiques qui soutiennent et font progresser l'intelligence artificielle", a assuré Gail Slater.
"Mais rien ne fera progresser l'intelligence artificielle plus rapidement qu'un marché ouvert et concurrentiel, exempt de gardiens et de monopoles".
Appel
Les patrons des grandes entreprises technologiques courtisent Donald Trump depuis sa victoire en novembre, espérant s'attirer ses faveurs notamment dans le cadre des nombreuses enquêtes et procès antitrust en cours.
Mais Mark Zuckerberg n'a pas réussi à éviter le procès de son groupe Meta qui s'est ouvert la semaine dernière.
Et les autorités américaines de la concurrence semblent décider à en découdre. Gail Slate a comparé le monopole "écrasant" de Google à celui de Standard Oil dans le pétrole et d'AT&T dans les télécommunications au XXe siècle.
Quelle que soit la décision du juge Mehta, Google devrait faire appel de cette décision, ce qui prolongera le processus pendant des années. L'affaire pourrait même remonter jusqu'à la Cour suprême.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Gel des subventions: Harvard poursuit l'administration Trump
Harvard a attaqué lundi l'administration de Donald Trump en justice contre le gel de subventions fédérales destinées à la prestigieuse université américaine.
Le gouvernement du président américain a engagé depuis plusieurs semaines un bras de fer avec plusieurs universités, qu'il accuse d'avoir laissé prospérer l'antisémitisme pendant les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza, ce qu'elles réfutent.
Parmi ses cibles, l'université Harvard, l'une des mieux classées de la planète, a vu 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales gelés après avoir rejeté des exigences du gouvernement américain la semaine dernière.
Donald Trump menace d'aller encore plus loin en supprimant l'exemption d'impôts accordée à Harvard, qu'il a accusée de propager "haine et imbécilité".
Prendre le contrôle
En réponse, l'université implantée près de Boston (nord-est) a porté plainte devant un tribunal fédéral du Massachusetts.
"Cette affaire concerne les efforts déployés par le gouvernement pour utiliser le gel de subventions fédérales comme un moyen de prendre le contrôle des décisions académiques à Harvard", a fait savoir l'université dans un document judiciaire.
"Les actes du gouvernement empiètent non seulement sur le premier amendement (de la constitution qui garantit la liberté d'expression, ndlr) mais aussi les lois et réglementations fédérales", peut-on lire dans ce document, qui qualifie la décision gouvernementale "d'arbitraire".
La position de Harvard a été saluée par de nombreux professeurs et étudiants comme un rare signe de résistance, alors que l'université new-yorkaise de Columbia a accepté, elle, d'engager des réformes sous la pression de l'administration républicaine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Duplantis, Biles et Yamal couronnés
Le perchiste Mondo Duplantis, la gymnaste Simone Biles et le prodige du FC Barcelone Lamine Yamal ont été récompensés lundi lors de la cérémonie annuelle des prix Laureus du sport, à Madrid.
Double champion olympique et détenteur du record du monde (6m27), Mondo Duplantis a été élu sportif de l'année lors de cette cérémonie organisée pour la deuxième année consécutive à Madrid, pour en célébrer le 25e anniversaire. Le Suédois est devenu le deuxième représentant de l'athlétisme à remporter ce prestigieux prix après la légende du sprint Usain Bolt.
Simone Biles a, pour sa part, reçu le prix de sportive de l'année pour la quatrième fois de sa carrière. L'Américaine avait raflé trois médailles d'or et une médaille d'argent l'été dernier aux Jeux olympiques de Paris.
Auteur d'une première saison complète exceptionnelle en club et en sélection en remportant notamment l'Euro-2024 avec l'Espagne à seulement 17 ans, Lamine Yamal a été élu révélation mondiale de l'année, devant le phénomène du basket français Victor Wembanyama.
Au niveau collectif, le Real Madrid, vainqueur l'an passé de sa 15e Ligue des champions et d'un triplé historique (Liga, Ligue des champions, Supercoupe d'Espagne), a également été mis à l'honneur, avec le trophée d'équipe de l'année.
La légende du tennis Rafael Nadal, qui a pris sa retraite en novembre 2024 à 38 ans, a reçu le prix spécial de "l'icône sportive", tandis que le surfeur américain Kelly Slater, 11 fois champion du monde, a été récompensé pour l'ensemble de sa carrière avec un autre trophée hors-compétition.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Le pape François est décédé suite à un AVC
Le pape François a succombé à un accident vasculaire cérébral (AVC) qui a provoqué un coma et une défaillance cardiocirculatoire irréversible, selon son certificat de décès publié lundi par le Vatican.
"Le décès a été constaté par enregistrement électrocardio-thérapeutique", indique ce document signé par le directeur du département de la santé et de l'hygiène du Vatican, le professeur Andrea Arcangeli.
"Je certifie que Sa Sainteté François (Jorge Mario Bergoglio) né à Buenos Aires (Argentine) le 17 décembre 1936, résident de la Cité du Vatican, citoyen du Vatican, est décédé à 7h35 le 21/04/2025 dans son appartement de la résidence Sainte-Marthe", écrit-il.
Les causes de la mort sont: "accident vasculaire cérébral", "coma" et "défaillance cardiocirculatoire irréversible", ajoute-t-il.
Il fait également mention des problèmes de santé du pape: "Épisode antérieur d'insuffisance respiratoire aiguë dans une pneumonie multimicrobienne bilatérale - Bronchectasie multiple - Hypertension artérielle - Diabète de type II".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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