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Suisse

Possible de fouiller les portables des requérants d'asile dès le 1er avril

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Une phase-test sera menée pendant trois mois dans les centres fédéraux d'asile de Chiasso, sur la photo, et de Bâle (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/DAVIDE AGOSTA)

Les autorités suisses pourront, dès le 1er avril, contrôler les téléphones portables ou les ordinateurs des requérants d'asile si c'est l'unique moyen d'établir leur identité, leur nationalité ou leur itinéraire. Le Parlement avait exigé ce changement de pratique.

Obligés de collaborer à la procédure d'asile et dans le cadre de l'exécution du renvoi, les requérants seront tenus d'autoriser cette démarche, a indiqué mardi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) dans un communiqué. Et de rappeler que, dans la pratique, dans environ 50% des cas, l'identité d'un requérant d'asile ne peut être établie avec certitude.

Une phase-test de trois mois aura lieu dans les centres fédéraux d'asile de Bâle et de Chiasso (TI). Après l'évaluation de cette phase-test, la pratique sera introduite dans tous les centres assumant des tâches procédurales.

Le SEM pourra analyser les adresses, les numéros de téléphone, les photos ou les documents d'identité pour établir l'identité et la nationalité d'un requérant d'asile, avait précisé le Conseil fédéral en mai dernier lorsqu'il avait adopté les modifications.

Si besoin, des photos, des enregistrements sonores, des documents de voyage ou des données issues de systèmes de navigation devront permettre de tirer des déductions sur l'itinéraire emprunté. Les données personnelles protégées par un secret professionnel ne peuvent par contre pas être analysées.

Garde-fous

Des garde-fous ont été prévus: le SEM devra systématiquement s'assurer au préalable qu'une telle analyse est nécessaire et proportionnée. Il devra d'abord essayer d'établir l'identité "par d’autres moyens", par exemple si la personne a fourni des indications précises ou s'il existe d’autres documents, comme un certificat de naissance ou un permis de conduire.

Seuls les collaborateurs du SEM expressément chargés de mener une procédure d'asile ou d'établir l'identité d'une personne pourront examiner les supports électroniques. L'appareil sera analysé en présence de l'intéressé pendant une audition. Celui-ci pourra indiquer par écrit qu'il renonce à participer au contrôle, tout en conservant le droit d'être entendu ultérieurement sur le résultat de l'analyse.

L'analyse des supports électroniques personnels constitue une atteinte grave au droit à la vie privée des personnes en quête de protection, avait critiqué l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés lors de la procédure de consultation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse rouvre son bureau humanitaire à Kaboul

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Quatre spécialistes du Corps suisse d'aide humanitaire et dix membres du personnel local travaillent dans les locaux de l’ancien bureau de coopération suisse à Kaboul (image d'illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Suisse a ouvert à la mi-mars son bureau humanitaire à Kaboul. Cette présence sur place doit permettre de fournir une aide ciblée à la population afghane en détresse, annonce lundi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Quatre spécialistes du Corps suisse d'aide humanitaire (CSA) et dix membres du personnel local travaillent dans les locaux de l'ancien bureau de coopération suisse à Kaboul, qui avait été fermé après la prise de pouvoir par les talibans il y a quatre ans.

La contribution de la Suisse met l'accent sur l'aide humanitaire, le soutien à la société civile afghane - en particulier aux femmes et aux filles - ainsi que sur la sécurité alimentaire dans les zones rurales. Les projets de la DDC sont réalisés en collaboration avec des ONG internationales et locales, le CICR, des organisations de l'ONU et la Banque mondiale, précise le DFAE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: le chimiste cantonal part à la retraite

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Le canton de Vaud met au concours le poste de chimiste cantonal en raison du départ à la retraite de Christian Richard (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le chimiste cantonal vaudois Christian Richard a fait valoir son droit à la retraite en date du 31 octobre 2025. Son poste sera mis au concours du 7 au 27 avril, a annoncé le canton lundi.

Christian Richard est né en 1962. Docteur en sciences de l'Université de Lausanne, titulaire du diplôme fédéral de chimiste pour l'analyse des denrées alimentaires, il est entré au Laboratoire cantonal en 1997 comme responsable de la section analyses spéciales.

Le scientifique devient chimiste cantonal adjoint en 2011. En 2014, il est nommé chimiste cantonal par le Conseil d'Etat. Il assume la direction de l'Office de la consommation, qui réunit l'inspection des denrées alimentaires, le bureau cantonal des poids et mesures, les laboratoires du chimiste cantonal.

"Christian Richard s'est pleinement engagé pour la protection de la santé du consommateur et le service à la population en conduisant la politique publique de son domaine. Ses très larges connaissances scientifiques ont notamment permis d'élargir et de moderniser les activités des laboratoires d'analyses et les procédures de contrôle", souligne le Conseil d'Etat dans son communiqué.

M. Richard a notamment innové dans le développement de techniques de biologie moléculaire de pointe, adaptées spécifiquement aux enjeux complexes du secteur alimentaire. Membre de la Commission juridique de l’association suisse des chimistes cantonaux, il a activement participé aux adaptations du droit alimentaire, notamment lors de sa révision en 2017.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le taux de pauvreté est resté stable en Suisse en 2023, à 8,1%

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Au cours des 12 mois précédant l'enquête, 6,3% de la population avaient eu au moins 2 types d'arriérés de paiement et 5,5% avaient dû renoncer à des biens, services et activités sociales d'importance. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le taux de pauvreté est resté stable en Suisse en 2023, à 8,1%. Le phénomène touche notamment les personnes vivant seules ou dans un ménage monoparental avec des enfants mineurs, ou dont aucun membre ne travaille ou les personnes sans formation postobligatoire.

Le taux de pauvreté de 2023 équivaut à peu près à celui de l'année précédente (8,2%). Celui de la population active occupée était de 4,4% (176'000 personnes), soit plus élevé que les années précédentes (2022: 3,8%; 2021: 4,2%), précise lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Le seuil de pauvreté est défini sur la base des normes de la Conférence suisse des institutions d'action sociale (CSIAS). En 2023, il se situait en moyenne à 2315 francs par mois pour une personne seule et à 4051 francs pour deux adultes vivant avec deux enfants.

Au cours des douze mois ayant précédé l'enquête, 6,3% de la population avaient eu au moins deux types d'arriérés de paiement et 5,5% avaient dû, pour des raisons financières, renoncer à des biens, des services et des activités sociales d'importance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud votera sur l'initiative "Sauvons le Mormont"

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L'initiative populaire pour sauver la colline du Mormont, exploitée par Holcim, est maintenue (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'initiative "Sauvons le Mormont" est maintenue. La population vaudoise devra trancher entre ce texte, qui veut inscrire la colline dans la Constitution cantonale, et le contre-projet du Conseil d'Etat, lequel propose une protection dans la loi.

Protéger dans la loi la colline surplombant les villages d'Eclépens et de La Sarraz, devenue célèbre lors de l'occupation de la ZAD entre 2020 et 2021, est trop "fragile et insuffisant", estime le comité d'initiative, lundi dans un communiqué.

Selon lui, il existe "un risque trop grand" que, lorsque les autorisations d'exploitation par Holcim seront épuisées, "les géants de ciment fassent pression pour abroger la loi et permettre une destruction totale du Mormont."

Pour le Conseil d'Etat, dont le contre-projet a été soutenu en février par le Grand Conseil, il faut certes protéger le Mormont, mais pas en faire la même exception que Lavaux, seul site naturel à figurer dans la Constitution vaudoise. A ses yeux, la protection dans la loi (comme la Venoge par exemple) est suffisante.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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