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La contestation continue après l'incarcération du maire d'Istanbul

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L'arrestation d'Ekrem Imamoglu a déclenché une vague de protestation inédite en Turquie depuis 2013. (© KEYSTONE/AP/Francisco Seco)

La contestation menace de se durcir en Turquie après l'incarcération du populaire maire d'opposition d'Istanbul, Ekrem Imamoglu. De nouveaux appels à manifester ont été lancés lundi à travers le pays, secoué par des manifestations d'une ampleur inédite depuis 2013.

Plus de 1130 personnes ont été interpellées depuis le début, mercredi, de la vague de contestation, ont annoncé lundi les autorités qui ont interdit tout rassemblement dans les trois plus grandes villes du pays. Dès la mi-journée, lundi, des étudiants ont bravé l'interdiction et commencé à protester à Istanbul et Ankara.

M. Imamoglu, principal opposant au président turc Recep Tayyip Erdogan, a passé sa première nuit en prison à Silivri, en lisière d'Istanbul. Il est accusé de "corruption", ce qu'il réfute. Son parti l'a investi candidat à la prochaine élection présidentielle, prévue en 2028.

"Je gagnerai cette guerre"

"Je suis là. Je porte une chemise blanche et vous ne pourrez pas la salir. Mon poignet est solide et vous ne pourrez pas le tordre. Je ne reculerai pas d'un pouce. Je gagnerai cette guerre", a-t-il dit dans un message transmis par ses avocats.

Le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), première force de l'opposition, avait maintenu dimanche une primaire à laquelle M. Imamoglu était le seul candidat. Le parti affirme que quinze millions d'électeurs ont pris part au vote ayant désigné l'élu emprisonné.

L'arrestation mercredi de M. Imamoglu a déclenché une vague de protestation inédite en Turquie depuis le grand mouvement de contestation de Gezi, parti de la place Taksim en 2013. Des rassemblements ont eu lieu au moins 55 des 81 provinces turques, soit plus des deux tiers du pays.

Selon le ministre de l'Intérieur, 123 policiers ont été blessés - et un nombre indéfini de manifestants.

Journalistes arrêtés

Au moins dix journalistes, dont un photographe de l'AFP, ont été également arrêtés à l'aube à leur domicile à Istanbul et Izmir, troisième ville du pays, a rapporté l'association turque de défense des droits humains MLSA.

Dimanche, des dizaines de milliers de personnes ont de nouveau envahi les abords de l'hôtel de ville d'Istanbul, où des heurts ont éclaté avec la police, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Atteinte à la démocratie"

A l'unisson, l'Allemagne, où vit la plus grande communauté turque de l'étranger, a condamné lundi l'incarcération et la suspension "totalement inacceptables" de M. Imamoglu, Berlin y voyant un "mauvais signal pour la démocratie".

Une manifestation a réuni plus d'un millier de personnes dimanche à Berlin, ont rapporté les médias locaux. Paris a également dénoncé de "graves atteintes à la démocratie".

Outre M. Imamoglu, près de 50 co-accusés de M. Imamoglu ont également été placés en détention dimanche pour "corruption" et "terrorisme", selon la presse turque. Parmi eux figurent deux maires d'arrondissement d'Istanbul, membres eux aussi du CHP. Les deux élus ont été destitués et l'un d'eux, accusé de "terrorisme", a été remplacé par un administrateur nommé par l'Etat, ont annoncé les autorités.

Rééquilibrage à la Bourse

La Bourse d'Istanbul évoluait à l'équilibre lundi après 14h00 après avoir perdu plus de 16,5% la semaine passée. Le ministre turc de l'Economie, Mehmet Simsek, a voulu balayer dimanche soir des rumeurs de démission.

"Nous sommes au travail et continuerons à prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des marchés. Je vous en prie, ne croyez pas les fausses nouvelles", a-t-il écrit sur X. Dimanche soir, le réseau social X a annoncé que les autorités turques avaient demandé le blocage de plus de 700 comptes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Marine Le Pen "ne croit pas" à une peine d'inéligibilité immédiate

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Avant l'échéance de lundi, Marine Le Pen "ne croit pas" que les juges iront jusqu'à prononcer une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire à son encontre (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Marine Le Pen, qui sera fixée sur son sort lundi dans le dossier des assistants parlementaires d'eurodéputés RN, "ne croit pas" que les juges iront jusqu'à prononcer une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire à son encontre.

"Je lis ici et là que nous serions fébriles. Personnellement, je ne le suis pas, mais je comprends qu'on puisse l'être : avec l'exécution provisoire, les juges ont un droit de vie ou de mort sur notre mouvement", a commenté la cheffe de file du Rassemblement national dans La Tribune Dimanche.

"Je ne crois pas qu'ils iront jusque là", a-t-elle ajouté, dans une de ses rares expressions publiques sur cette échéance.

A la surprise générale, l'accusation a requis en novembre à l'encontre de la triple candidate malheureuse à la présidentielle une peine de cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire (s'appliquant immédiatement, même en cas d'appel) en plus de cinq ans de prison dont deux fermes (une peine aménageable), et 300'000 euros d'amende.

Le jugement de lundi pourrait donc bouleverser sa carrière politique et l'empêcher de se présenter en 2027.

"Si je suis interdite de me présenter avec exécution provisoire, c'est-à-dire avec l'impossibilité en réalité que mon appel puisse avoir une influence sur la décision qui a été prise, ce serait incontestablement une décision profondément antidémocratique", avait récemment estimé Marine Le Pen, assurant qu'elle ferait dans ce cas, malgré tout, appel de la décision.

En tête de sondage

Selon un sondage publié samedi, si une élection présidentielle se tenait aujourd'hui, Marine Le Pen arriverait en tête du premier tour avec entre 34% et 37% des intentions de vote, en fonction des candidats face à elle.

Quatre cas de figure ont été testés dans cette enquête Ifop pour Le Journal du Dimanche.

La cheffe de file du RN obtient son meilleur score dans un scénario où sont aussi candidats le premier secrétaire du PS Olivier Faure (5%), l'ex-Premier ministre macroniste Gabriel Attal (20%), et le patron des députés LR Laurent Wauquiez (8%).

Elle passe en revanche à 34% d'intentions de vote lorsque Gabriel Attal est remplacé par le patron d'Horizons Edouard Philippe (21%) et Laurent Wauquiez par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau (11%).

L'enquête a été réalisée en ligne du 26 au 27 mars, auprès d'un échantillon de 1.119 personnes inscrites sur les listes électorales. La marge d'erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Aryna Sabalenka remporte le titre

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Aryna Sabalenka est bien la patronne du tennis mondiale. (© KEYSTONE/AP/Marta Lavandier)

La Bélarusse Aryna Sabalenka a triomphé en finale du tournoi WTA 1000 de Miami en dominant l'Américaine Jessica Pegula. La numéro 1 mondiale s'est imposée 7-5 6-2.

Sabalenka, âgée de 26 ans, n'avait encore jamais remporté le trophée en Floride. Il s'agit de son 19e titre sur le circuit, le deuxième cette année après celui conquis à Brisbane en janvier.

La Bélarusse a battu Pegula (WTA 4) pour la troisième fois en huit mois dans une finale disputée sur le sol américain, après le WTA 1000 de Cincinnati en août 2024 puis l'US Open à New York en septembre.

Son succès va encore accroître son avance au classement WTA, où la finaliste du dernier Open d'Australie comptera plus de 3000 points d'avance sur la Polonaise Iga Swiatek (WTA 2) lundi.

8e titre en WTA 1000

Sabalenka, trois fois titrée en Grand Chelem, n'avait jamais fait mieux que quart de finaliste à Miami, où elle a décroché dimanche son 8e trophée dans cette catégorie des WTA 1000, celle juste en dessous des Majeurs.

Dans un match marqué par la qualité de retour des deux joueuses, les breaks se sont multipliés (7 pour Sabalenka, 4 pour Pegula). La Bélarusse a fini par imposer sa puissance pour largement déborder l'Américaine dans la deuxième manche et terminer en 1h30' de jeu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Syrie: un nouveau gouvernement dominé par les fidèles du président

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Le nouveau gouvernement syrien se retrouve sans premier ministre (Photo prétexte). (© KEYSTONE/AP/Ghaith Alsayed)

Le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh a annoncé samedi soir la formation d'un nouveau gouvernement sans premier ministre, dans lequel ses fidèles occupent les principaux postes et qui compte une femme.

Dans un discours au cours de la cérémonie annonçant le gouvernement, Ahmad al-Chareh, qui a pris le pouvoir à la tête d'une coalition islamiste le 8 décembre, a affirmé sa volonté d'"édifier un Etat fort et stable".

Les ministres des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, et de la Défense, Mourhaf Abou Qasra, des fidèles du président intérimaire, conservent leurs postes dans le gouvernement.

Le chef des Renseignements généraux, Anas Khattab, également proche de M. Chareh, est nommé ministre de l'Intérieur.

Hind Kabawat, une femme chrétienne, est nommée ministre des Affaires sociales et du Travail.

Le chef des Casques Blancs, les secouristes syriens qui oeuvraient dans les zones rebelles, Raed al-Saleh, est nommé ministre des Situations d'urgence et des Catastrophes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Marc Marquez gagne le sprint à Austin

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Marc Marquez est imbattable en ce début de saison. (© KEYSTONE/EPA/DUSTIN SAFRANEK)

Le leader du championnat du monde de MotoGP Marc Marquez (Ducati) a remporté la course sprint du Grand Prix des Amériques samedi à Austin, au Texas. Il s'est imposé devant son frère cadet Alex.

Le double champion du monde italien Francesco Bagnaia (Ducati) complète le top 3 de cette course de 10 tours seulement (contre 20 pour le GP dimanche), qui donne des points au championnat.

Il s'agit de la troisième course sprint de la saison remportée en autant de rendez-vous par Marc Marquez, qui débutera le Grand Prix, dimanche, en pole position.

Au général, Marquez compte désormais 86 points - soit le maximum possible grâce à ses victoires dans les sprints et les GP des deux premières manches de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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