International
Offensive israélienne dans le sud de Gaza, hôpital attaqué
L'armée israélienne a mené dimanche une offensive dans le sud de la bande de Gaza et annoncé une frappe contre un responsable du Hamas dans un hôpital de Khan Younès. Cela cinq jours après avoir rompu le cessez-le-feu avec le Hamas palestinien.
Depuis la reprise des opérations militaires israéliennes le 18 mars, au moins 673 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza assiégée et dévastée, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Sur des affichettes larguées par drone à Rafah dans le sud de Gaza, l'armée israélienne a lancé un appel à évacuer le quartier de Tel al-Sultan, avant de l'encercler et d'y frapper selon elle "des organisations terroristes".
"Que Dieu ait pitié de nous"
Emmenant quelques affaires, des familles palestiniennes, plusieurs fois déplacées par la guerre, ont été contraintes de nouveau à fuir la ville, à pied ou à bord de charrettes tirées par des ânes.
"Ils ont tiré sur nous toute la nuit et nous ont ordonné de partir au matin. Puis ils nous ont tiré dessus dans la rue", raconte Aïda Abou Shahir, une déplacée, en fuyant Rafah.
"J'ai perdu la trace de ma fille, de son mari et de leurs enfants dans la rue, et je ne sais plus où ils sont. Que Dieu ait pitié de nous", s'exclame-t-elle.
Membre du bureau politique tué
L'armée israélienne a en outre affirmé avoir mené une "frappe de précision sur un terroriste clé du Hamas qui opérait à l'hôpital Nasser" à Khan Younès (sud), accusant de nouveau le mouvement islamiste d'"exploiter les infrastructures civiles et de mettre en danger la population".
Une source au sein du Hamas a indiqué à l'AFP que la frappe avait tué Ismaïl Barhoum, un membre du bureau politique du mouvement, qui était "soigné à l'hôpital après avoir été gravement blessé lors d'une frappe (israélienne) sur son domicile à Khan Younès mardi". Un incendie s'est déclaré dans le complexe.
Plus de 50'000 morts
L'armée israélienne a tué samedi un autre haut responsable du Hamas, Salah al-Bardawil, avec sa femme à Khan Younès. Depuis le 18 mars, quatre membres du bureau politique du mouvement ont été tués.
Après des semaines de désaccord avec le Hamas sur la façon de poursuivre la trêve, Israël a rompu celle-ci le 18 mars avec des bombardements massifs sur Gaza suivis d'opérations terrestres, afin de forcer le mouvement palestinien à rendre les 58 otages israéliens qu'il détient encore.
L'accord de trêve arraché par les médiateurs après des mois de tractations difficiles était entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d'une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien.
Sur les 251 otages enlevés lors de l'attaque du Hamas, 58 sont toujours retenus dans la bande de Gaza, dont 34 sont morts, selon l'armée israélienne.
L'offensive de représailles lancée par Israël a fait au total 50'021 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon un bilan annoncé dimanche par le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU.
"Soutien américain sans faille" à Israël
Pour faire pression sur le Hamas, Israël avait coupé l'entrée de l'aide humanitaire le 2 mars, puis cessé de fournir en électricité la principale station de dessalement d'eau, aggravant une situation déjà catastrophique pour les quelque 2,4 millions d'habitants de Gaza.
Dimanche, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a "exprimé le soutien sans faille des Etats-Unis à Israël et sa politique", lors d'un entretien avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, selon le bureau de ce dernier.
Avant d'arriver en soirée en Israël, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a appelé au Caire à la libération des otages, à la réouverture des passages pour l'entrée de l'aide à Gaza et à la reprise des négociations.
Administration pour le "départ volontaire"
Dans ce contexte, le ministère israélien de la Défense a annoncé la création d'une administration dédiée au "départ volontaire des habitants de Gaza vers un pays tiers", après des déclarations de Donald Trump qui a dit souhaiter le départ volontaire des Palestiniens du territoire.
Israël attaque aussi au Liban
Sur le front nord, l'armée israélienne a poursuivi ses frappes dans le sud du Liban voisin, où elle a affirmé avoir tué un membre du Hezbollah libanais.
La veille, Israël a mené des raids intenses contre des cibles du mouvement pro-iranien en riposte à l'interception de roquettes tirées depuis le Liban. Le Hezbollah a nié sa responsabilité dans ces tirs. L'Iran a condamné les frappes israéliennes.
Cette escalade est la plus violente depuis le début, le 27 novembre du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, un allié du Hamas.
"Les frappes nous ont rappelé les moments difficiles de la guerre. Les gens ont peur que la situation n'empire davantage", a déclaré Qassem Istanbouli, un habitant de Tyr dans le sud du Liban.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Rat et insecte au menu: une chaîne de fast-food ferme au Japon
La chaîne de restaurants japonaise Sukiya va temporairement fermer la quasi-totalité de ses quelque 2000 magasins après qu'un rat a été trouvé dans une soupe miso et un insecte dans un autre plat, a annoncé la société samedi.
Réputée pour ses bowls de boeuf, Sukiya a présenté ses excuses dans un communiqué faisant état d'une contamination par un insecte dans l'un de ses restaurants de Tokyo vendredi, deux mois après l'incident du rat dans un autre restaurant.
"Sukiya a décidé de fermer temporairement tous les restaurants, à l'exception de certains magasins dans les centres commerciaux, du 31 mars au 4 avril afin de prendre des mesures contre les nuisibles et les vermines", a déclaré la société.
Selon le quotidien économique Nikkei, les magasins dans les centres commerciaux seront également fermés dès que les conditions techniques le permettront.
La chaîne de restauration rapide compte environ 1970 magasins à travers le Japon.
Les rappels alimentaires sont rares au Japon, un pays réputé pour ses normes d'hygiène élevées, mais des incidents d'intoxication alimentaire et des rappels de produits font parfois les gros titres. En 2024, plus de 100'000 paquets de pain tranché ont ainsi été rappelés après que des morceaux d'un rat ont été découverts à l'intérieur de deux sacs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Avant l'Aïd, les talibans libèrent près de 2500 prisonniers
Les autorités talibanes en Afghanistan ont libéré près de 2500 prisonniers avant la fête de l'Aïd, marquant la fin du ramadan, a annoncé samedi la Cour suprême. L'ONU avait mis en garde contre l'augmentation de la population carcérale dans ce pays.
Selon un message posté sur X, "2463 prisonniers éligibles à l'amnistie ont été libérés, tandis que 3152 autres ont bénéficié de réductions de peine", conformément à un décret du chef suprême des talibans.
Le nombre exact de prisonniers détenus par les différents organes de sécurité en Afghanistan n'est pas connu, mais un porte-parole du Bureau de l'administration pénitentiaire (OPA) a précisé samedi à l'AFP qu'entre 11'000 et 12'000 condamnés étaient sous sa garde.
Environ le même nombre est en détention dans l'attente d'un procès, d'une condamnation ou d'un appel, a ajouté ce porte-parole, Mohamad Nasim Lalahand. La libération de prisonniers condamnés pour des délits mineurs est une pratique courante à l'approche de la fête de l'Aïd el-Fitr, qui devrait débuter dimanche ou lundi.
"Pression insoutenable"
L'année dernière, les autorités talibanes, au pouvoir depuis 2021, avaient libéré quelque 2800 prisonniers avant la fin du ramadan, selon les médias locaux. En octobre dernier, la Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA) avait souligné avoir été informée par l'OPA que la population carcérale augmentait, "le nombre de détenus admis chaque jour étant supérieur au nombre de détenus libérés".
La MANUA a mis en garde contre le nombre élevé d'arrestations et les longues peines d'emprisonnement qui exercent une "pression insoutenable sur les installations pénitentiaires" afghanes.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Un Genevois nommé à la tête du MoMA à New York
Le Genevois Christophe Cherix a été nommé nouveau directeur du Musée d'art moderne de New York (MoMA). Il prendra ses fonctions en septembre.
Christophe Cherix a été élu à l'unanimité, précise l'institution dans un communiqué publié vendredi. La présidente du conseil d'administration Marie-Josée Kravis y souligne le "brillant leadership" de M. Cherix en matière de conservation de l'art moderne et contemporain, ainsi que "sa connaissance approfondie et sa passion pour la collection du MoMA".
Christophe Cherix a rejoint le MoMA en 2007. Depuis, il y a organisé de nombreuses expositions, dont "Betye Saar: Legends of Black Girl's Window" en 2019, "Yoko Ono: One Woman Show, 1960-1971" en 2015, "Contemporary Art from the Collection" en 2010 et "ED RUSHA/NOW THEN" l'année dernière.
Avant de rejoindre le MoMA, Christophe Cherix avait été conservateur du Cabinet des estampes au Musée d'art et d'histoire de Genève. Agé de 55 ans, il remplacera Glenn Lowry, qui s'en ira après trois décennies à la tête de l'institution.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Des centaines de milliers de personnes mobilisées en Turquie
Plusieurs centaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Istanbul, à l'appel du CHP, le parti d'opposition du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu. Elles ont dénoncé son arrestation, malgré la répression qui continue de s'abattre sur les protestataires.
La foule s'est retrouvée à la mi-journée sous un ciel bleu sur la rive asiatique de la métropole "pour poursuivre la marche vers le pouvoir", selon l'appel du chef du Parti républicain du peuple (CHP), Özgür Özel, qui a estimé à 2,2 millions le nombre de manifestants.
Parmi eux, une femme de 82 ans portant un foulard, une photo d'Imamoglu et le drapeau turc, confie "ne pas avoir peur: je n'ai qu'une vie, je suis prête à la sacrifier pour ce pays". Mais elle refuse de donner son nom, "au cas où ils viendraient frapper à ma porte".
"C'est un homme honnête, c'est lui qui sauvera la république turque", déclare-t-elle à propos du maire qui a été arrêté puis emprisonné dans le cadre d'une enquête pour corruption, sur la base d'accusations largement considérées comme fallacieuses.
Les manifestants, munis du drapeau turc et de portraits de Mustafa Kemal Atatürk, le père de la nation, scandent "Taksim est partout, la résistance est partout!" en référence à la place stambouliote, épicentre du vaste mouvement de contestation de Gezi en 2013. Parmi eux: l'épouse, la mère et les deux fils d'Ekrem Imamoglu.
Rassemblements réguliers
"Nous sommes ici pour notre patrie. C'est nous, le peuple, qui élisons nos gouvernants", insiste Melis Basak Ergun, 17 ans, en jurant que les manifestants ne se laisseraient jamais intimider "par la violence ou les gaz lacrymogènes".
L'arrestation de M. Imamoglu le 19 mars a déclenché une vague de protestations inédite en plus d'une décennie à travers la Turquie, mobilisant des dizaines de milliers de manifestants chaque soir dans les rues, jusqu'à lundi soir.
Depuis, le parti a cessé de convoquer la foule devant la municipalité. Mais dans un entretien au quotidien français Le Monde, daté de samedi, Özgür Özel, devenu le porte-voix de l'opposition, annonce la tenue de rassemblements réguliers à venir.
Rappelant qu'ils ont été interdits par les autorités dès l'arrestation du maire, le chef du parti kémaliste se dit prêt à "prendre le risque de passer huit, dix ans en prison s'il le faut. Parce que si nous ne repoussons pas cette tentative de coup d'Etat, il en sera fini des urnes".
Un test avant l'Aïd
"J'ai participé aux rassemblements devant l'hôtel de ville pendant quatre jours avec des étudiants de l'université. Je leur ai dit de ne pas céder", déclare à l'AFP un manifestant de 78 ans, Cafer Sungur. "J'ai été emprisonné dans les années 1970, mais à l'époque, il y avait une justice. Aujourd'hui, on ne peut plus parler de justice".
Le CHP s'apprêtait à investir M. Imamoglu comme son candidat pour la prochaine présidentielle prévue en 2028 quand il a été arrêté le 19 mars et envoyé en prison cinq jours plus tard. En ce début du long week-end de l'Aïd el Fitr, qui sera célébré dimanche pour marquer la fin du ramadan, le rassemblement de samedi a donc valeur de test pour l'opposition alors que de nombreux stambouliotes auront quitté la ville pour être en famille.
D'autant que le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé cette semaine l'octroi de neuf jours de congés aux fonctionnaires et institutions publiques. Si les jeunes et les étudiants surtout ont tenté de poursuivre la mobilisation, la répression qui continue avec des arrestations, chez eux à l'aube, de manifestants, journalistes, avocats pourrait rebuter les plus déterminés.
Rien qu'à Istanbul, 511 étudiants avaient déjà été interpellés vendredi, dont 275 incarcérés, selon l'avocat Ferhat Güzel, pour qui "ce nombre est probablement beaucoup plus élevé".
Arrestations de journalistes
Selon les derniers chiffres officiels, plus de 2000 personnes ont été arrêtées dont 260 avaient été incarcérées. Vendredi soir, le journaliste suédois Joakim Medin, interpellé jeudi à sa descente d'avion, a été placé en détention dans une prison d'Istanbul, a affirmé le rédacteur en chef de son journal Dagens UTC, Andreas Gustavsson.
Selon les médias turcs le reporter est accusé d'avoir "insulté le président" turc et d'être "membre d'une organisation terroriste armée". "Je sais que ces accusations sont fausses, 100% fausses", a insisté pour sa part M. Gustavsson sur X.
Avant M. Medin, un reporter de la BBC, Mark Lowen a été expulsé "pour trouble à l'ordre public". Au moins douze journalistes turcs ont été arrêtés dans la semaine. La plupart ont été libérés, mais restent accusés d'avoir participé à des manifestations interdites qu'ils couvraient pour leur média, dont un photographe de l'AFP, Yasin Akgül, qui a dit craindre "une volonté d'empêcher les journalistes de faire leur travail".
Vendredi, l'avocat du maire d'Istanbul, Mehmet Pehlivan, a été "arrêté pour des motifs inventés de toutes pièces", selon M. Imamoglu, puis remis en liberté dans la soirée.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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