International
Paris: 13 blessés, dont 10 policiers, après un refus d'obtempérer
Le refus d'obtempérer a donné lieu à un accident avec trois voitures de police samedi matin à Paris. Dix policiers ont été légèrement blessés. Le chauffeur et ses deux passagers ont aussi été blessés, selon la préfecture de police et le parquet.
Vers 05h45 dans le XIVe arrondissement de Paris, "dans le cadre d'un contrôle routier, le conducteur d'un véhicule a refusé d'obtempérer aux injonctions des policiers lui demandant de s'arrêter", a détaillé la préfecture de police. Il a grillé un feu rouge, a précisé le ministère public.
"Trois véhicules de police se lançaient alors à la poursuite du véhicule sur plusieurs kilomètres", a ajouté le parquet. "A l'angle de l'avenue du Maine et du boulevard du Montparnasse dans le XVème arrondissement, le mis en cause perdait le contrôle de son véhicule et percutait un feu rouge. Les trois véhicules de police poursuivants percutaient alors le véhicule", a-t-il poursuivi.
Sur des images de vidéosurveillance consultées par l'AFP, on voit le véhicule des mis en cause percuter le feu rouge, avant d'être à son tour heurté par une voiture de police qui le suivait.
Une deuxième voiture de police suivant juste après s'encastre à son tour dans la première voiture de police. Un peu plus tard, une troisième voiture de police vient percuter les deux premières. Dans cette zone, la "visibilité est assez faible", a expliqué le préfet de police Laurent Nuñez. "C'est une courbe", a-t-il détaillé.
"Le conducteur et ses deux passagers ont été interpellés et conduits en milieu hospitalier sans pronostic vital engagé à ce stade", précise la préfecture de police. Les dix policiers "légèrement blessés" ont également "été conduits en milieu hospitalier", selon elle. Tous étaient sortis de l'hôpital samedi, a indiqué M. Nuñez en début d'après-midi, saluant le "courage et le sang-froid" des agents.
D'après le parquet, les trois occupants du véhicules ont été placés en garde à vue. Ils ont 19, 22 et 30 ans, a indiqué Laurent Nuñez. Deux sont déjà connus des services de police, a-t-il ajouté, sans préciser les motifs. Le véhicule n'était pas signalé volé, a-t-il dit.
En 2024, 2300 refus d'obtempérer ont été enregistrés dans l'agglomération parisienne, a encore dit le préfet Nuñez. "40%" de ces refus se déroulent la nuit, a-t-il précisé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tour de Catalogne: Brennan gagne la 5e étape
Le Britannique Matthew Brennan (19 ans) a signé un deuxième succès sur le Tour de Catalogne. Il a remporté la 5e étape au sprint.
L'Espagnol Juan Ayuso a quant à lui repris le maillot vert et blanc de leader du classement général au Slovène Primoz Roglic.
Vainqueur de 1re étape, le coureur de la Visma-Lease a bike a été une nouvelle fois le plus fort dans un sprint à l'arrivée d'une étape animée, mais sans difficulté majeure, à Amposta.
L'ambitieux coureur espagnol Juan Ayuso est lui allé chercher les bonifications des sprints intermédiaires pour reprendre la tête du classement général, avec une petite seconde d'avance sur le Slovène Primoz Roglic. Cela promet un duel haletant entre les deux favoris jusqu'à l'arrivée dimanche à Barcelone.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Israël bombarde la banlieue sud de Beyrouth, après 4 mois de trêve
Israël a bombardé vendredi la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, pour la première fois après quatre mois de trêve. Tsahal ripostait à des tirs de roquettes qui ont visé son territoire.
L'armée israélienne, qui a aussi bombardé le sud du Liban, avait appelé à évacuer une partie des habitants de la banlieue sud, cible de bombardements intenses pendant les deux mois de guerre ouverte qui l'ont opposée au mouvement libanais soutenu par l'Iran, avant un fragile cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.
La frappe a visé le quartier densément peuplé de Hadath, dégageant un immense champignon de fumée noire.
Dans les ruines fumantes des immeubles soufflés, où les pompiers tentaient d'éteindre les flammes, les secouristes fouillaient les décombres et évacuaient des blessés, selon des images de l'AFP.
Un énorme embouteillage s'est formé aux portes de la banlieue sud, dont beaucoup d'habitants cherchaient à fuir.
"Nous avons très peur que la guerre revienne", a affirmé un chauffeur de taxi de 55 ans, prénommé Mohammad, qui fuyait avec sa famille, comme il l'avait déjà fait pendant la guerre de l'automne.
Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, avait appelé peu avant les habitants de Hadath à évacuer une zone située autour "d'installations du Hezbollah", en désignant un bâtiment en rouge sur une carte.
L'armée israélienne avait annoncé vendredi matin bombarder des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, frontalier d'Israël, en riposte au tir de deux "projectiles" dont l'un a été intercepté et l'autre est tombé sur le sol libanais.
Le Hezbollah a nié être à l'origine de ces tirs.
"Tourbillon de violence"
Le président libanais, Joseph Aoun, a annoncé l'ouverture d'une enquête. "Tout indique (...) que le Hezbollah n'est pas responsable" des tirs, a-t-il affirmé.
L'armée libanaise a annoncé avoir découvert dans le sud du pays les rampes de lancement de roquettes utilisées pour viser Israël.
Ces rampes étaient installées "dans la zone de Qaaqaiyat al-Jisr", à la limite nord du fleuve Litani, la zone d'où le Hezbollah est censé se retirer en vertu de l'accord de cessez-le-feu, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne.
Le mouvement islamiste libanais, sorti très affaibli de la guerre, a annulé un rassemblement prévu vendredi dans la banlieue sud.
C'est la deuxième fois depuis le début du cessez-le-feu que des roquettes sont tirées depuis le Liban vers Israël, la précédente remontant au 22 mars.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a aussitôt menacé: "S'il n'y a pas de calme à Kiryat Shmona et dans les localités de Galilée", dans le nord d'Israël, "il n'y aura pas de calme à Beyrouth", a-t-il dit.
Le ministre a prévenu plus tard que la banlieue sud serait frappée "à chaque tentative" d'attaque contre le nord d'Israël.
Joseph Aoun, en visite à Paris, a condamné "toute tentative détestable de ramener le Liban dans un tourbillon de violence" après les frappes israéliennes.
Celles-ci ont fait trois morts et 18 blessés à Kfar Tebnit, un village du sud du Liban, selon l'agence de presse libanaise Ani.
Son homologue français, Emmanuel Macron, a dénoncé des frappes "inacceptables", "en violation du cessez-le-feu", et annoncé qu'il allait s'entretenir avec le président américain, Donald Trump, et le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Ecoles fermées
Après les menaces israéliennes, les écoles ont fermé dans plusieurs localités du sud du Liban, comme à Tyr, visée par une frappe le 22 mars, où des familles paniquées ont ramené leurs enfants à la maison.
"J'ai décidé d'emmener mes enfants à l'école malgré la situation, mais la direction m'a dit qu'ils avaient fermé après les menaces israéliennes", a témoigné Ali Qassem, un père de quatre enfants.
Le Hezbollah, allié du Hamas, avait ouvert un front contre Israël au début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023.
Ces hostilités, qui ont dégénéré en guerre ouverte en septembre 2024, ont fait plus de 4000 morts au Liban et contraint plus d'un million de personnes à fuir.
Du côté israélien, le bilan se monte à 78 morts, parmi lesquels 48 soldats en plus des 56 soldats tombés lors d'une offensive au sol déclenchée au Liban à la fin du mois de septembre, selon des données officielles.
Quelque 60'000 habitants du nord d'Israël ont été déplacés, dont la moitié n'est pas encore rentrée chez elle, selon les autorités.
Depuis le retrait incomplet des soldats israéliens du sud du Liban le 15 février, Israël continue de mener des frappes en territoire libanais.
Israël a par ailleurs rompu le 18 mars deux mois de trêve à Gaza, afin de contraindre le Hamas à libérer ses derniers otages. Selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste, 896 personnes ont été tuées dans le territoire palestinien depuis cette date.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Carlo Ancelotti jugé la semaine prochaine pour fraude fiscale
L'entraîneur du Real Carlo Ancelotti sera jugé la semaine prochaine par un tribunal de Madrid pour une affaire de fraude fiscale vieille de dix ans. Le parquet a requis 4 ans et 9 mois de prison.
L'entraîneur italien, accusé d'avoir fraudé le Trésor public espagnol de plus d'un million d'euros en 2014 et 2015, doit comparaître mercredi et jeudi devant le tribunal supérieur de justice (TSJ) de Madrid, a indiqué un porte-parole de cette instance judiciaire. Selon ce porte-parole, il a l'obligation d'être présent lors de son procès.
"J'ai confiance en la loi et en la justice, je ne suis pas inquiet. Bien sûr cela me dérange un peu qu'on considère que j'ai fraudé, mais je vais aller déposer avec espoir", a réagi vendredi l'entraîneur lors d'une conférence de presse avant le match de son équipe en championnat, samedi contre Leganes.
Le tribunal devant lequel il comparaîtra avait annoncé à l'été 2023, après trois ans d'enquête, son renvoi en correctionnelle. Le parquet, qui fait connaître en Espagne ses réquisitions avant l'ouverture du procès, avait précisé en mars 2024 qu'il réclamerait quatre ans et neuf mois de prison à son encontre.
"Bien qu'il ait lui-même déclaré être résident fiscal en Espagne et qu'il ait indiqué que son domicile se trouvait à Madrid, il n'a indiqué dans ses déclarations fiscales que la rémunération personnelle reçue du Real Madrid", avait alors justifié le parquet.
D'après l'administration fiscale, l'entraîneur italien a déclaré au fisc ses revenus en tant qu'entraîneur du Real en 2014 et 2015, mais pas ceux provenant des droits à l'image ni d'autres sources de revenus, notamment immobiliers. Le ministère public a évalué à 1,24 million d'euros en 2014 et 2,96 millions d'euros en 2015 les revenus que l'entraîneur italien a tirés de la cession de ses droits à l'image, sur lesquels porte le litige qui sera jugé la semaine prochaine.
"Une vieille histoire"
Dans son communiqué publié voilà un an, le parquet espagnol avait estimé que l'omission de Carlo Ancelotti était volontaire, l'entraîneur italien ayant eu recours à "un réseau complexe et déroutant de trusts et de sociétés-écrans pour canaliser la perception des droits à l'image".
M. Ancelotti a ainsi "simulé la cession de ses droits à l'image à des entités dépourvues d'activité réelle" domiciliées hors d'Espagne, dans le but d'entretenir "l'opacité vis-à-vis du Trésor public espagnol", avait assuré le parquet.
D'après le ministère public, Carlo Ancelotti avait conclu en juillet 2013, "parallèlement" à la signature d'un contrat en tant qu'entraîneur du Real Madrid, un autre contrat privé avec le club merengue dans lequel il cédait au club 50% de ses droits à l'image.
Selon les termes de ce contrat, les 50% restants étaient détenus par une société "anonyme" et "indéterminée", "qui agissait au nom et pour le compte de l'entraîneur italien". Cette société s'est finalement avérée "être Vapia LLP", une entreprise domiciliée à Londres, avait détaillé le parquet.
Interrogé il y a un an lors d'une conférence de presse sur les réquisitions du parquet, l'entraîneur du Real s'était alors dit "très calme". "Ce que je peux dire, c'est qu'il s'agit d'une vieille histoire qui, je l'espère, sera bientôt résolue", avait-il déclaré.
D'après un document judiciaire datant de 2023, Carlo Ancelotti a reconnu les faits durant l'enquête. Cet aveu de culpabilité pourrait ouvrir la voie à un accord à l'amiable avec le parquet, même en dernière minute.
M. Ancelotti, 65 ans, a entraîné le Real entre 2013 et 2015 avant de revenir sur le banc madrilène où il officie depuis 2021.
Celui qui est surnommé le "Mister" a gagné de nombreux titres avec les clubs prestigieux qu'il a entraînés (AC Milan, Chelsea, Bayern Munich...), remportant cinq C1 et le titre de champion dans les cinq plus grands championnats européens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La condamnation pour viol de Dani Alves annulée en appel
La peine de 4 ans et demi de prison infligée à Dani Alves pour le viol d'une femme en 2022 a été annulée par une cour d'appel. Celle-ci a pointé notamment le manque de "fiabilité" de la plaignante.
La condamnation de l'ancien international brésilien a été marquée par "une série de manquements, d'imprécisions, d'incohérences et de contradictions sur les faits", a assuré dans un communiqué la cour d'appel de Barcelone, évoquant des "insuffisances" dans les preuves apportées.
Pour cette raison, les quatre magistrats composant cette cour ont accepté "à l'unanimité" le recours déposé par le joueur et annulé sa condamnation, ajoute le communiqué, qui précise par ailleurs que l'appel du parquet, qui réclamait une peine plus sévère de neuf ans de prison, a été rejeté.
"Nous sommes très heureux. Il est innocent et cela a été prouvé. La justice a parlé", a réagi sur la radio RAC1 l'avocate de l'ancienne star du FC Barcelone et du PSG, Me Inés Guardiola, interrogée alors qu'elle se trouvait au côté du joueur.
Dani Alves avait été condamné le 22 février 2024 à quatre ans et demi de prison et à verser 150'000 euros à la plaignante. Le tribunal lui avait également imposé une interdiction de l'approcher durant neuf ans et demi et cinq ans de liberté surveillée après sa sortie de prison. Le joueur a passé 14 mois derrière les barreaux avant de sortir de prison le 25 mars 2024, en échange d'une caution d'un million d'euros et dans l'attente de la décision en appel.
"Culture d'impunité"
L'ancien latéral droit, aujourd'hui âgé de 41 ans, était accusé d'avoir violé une jeune femme durant la nuit du 30 au 31 décembre 2022 dans la zone VIP d'une discothèque de Barcelone, où il était venu faire la fête avec un ami. Selon l'acte d'accusation, le joueur, qui venait de rentrer de la Coupe du monde au Qatar, aurait offert du champagne à la plaignante, ainsi qu'à sa cousine et à une amie, avant de l'inviter à le suivre dans une pièce attenante comportant des toilettes.
Il aurait alors eu une "attitude violente" envers la jeune femme. "La victime lui a demandé à plusieurs reprises de la laisser partir, disant qu'elle voulait s'en aller mais l'accusé l'en a empêché", avait détaillé le parquet, en évoquant une "situation d'angoisse et de terreur".
Cette version avait été niée par le joueur durant son procès: "A aucun moment elle ne m'a dit quoi que ce soit (...) Si elle avait voulu partir, elle pouvait partir à tout moment, elle n'était pas obligée d'être là", avait-il assuré.
Sa défense avait cependant été fragilisée par ses nombreux changements de versions: Dani Alves avait en effet affirmé dans un premier temps n'avoir jamais rencontré la plaignante, avant de reconnaître eu une relation sexuelle avec elle, mais selon lui consentie.
Dans leur arrêt, les magistrats de la cour d'appel de Barcelone soulignent que leur décision ne signifie pas pour autant que "l'hypothèse vraie" dans cette affaire soit celle défendue par le joueur. Ils insistent toutefois sur le manque de preuves objectives et sur les doutes entourant les déclarations de la plaignante.
Certains éléments de son récit ont en effet été démentis par les images de vidéosurveillance transmises par l'établissement. Ces divergences font que la jeune femme ne peut pas être considérée comme "fiable" et compromettent "gravement la fiabilité de son témoignage", insiste la cour.
Un argument vivement dénoncé par l'ex-ministre de l'Egalité Irène Montero, à l'origine d'une loi contre les violences sexuelles de 2023. Ce jugement est "un exemple clair" de "justice patriarcale qui ne protège pas les femmes et maintient la culture d'impunité des agresseurs", a-t-elle jugé.
Footballeur parmi les plus titrés de l'histoire, Dani Alves a connu la période la plus glorieuse de sa carrière au Barça, entre 2008 et 2016. Au moment de son incarcération, il jouait dans le club mexicain des Pumas, qui l'a licencié.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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