International
La start-up d'IA Perplexity veut racheter TikTok
La start-up d'intelligence artificielle (IA) américaine Perplexity a confirmé vendredi officiellement son ambition de racheter le réseau social TikTok. Elle affirme vouloir doter la très populaire application d'un nouvel algorithme "transparent" et "source ouverte".
L'entreprise, qui a mis au point un moteur de recherche en ligne renforcé à l'IA générative, est en compétition avec plusieurs autres groupes intéressés par la plateforme de la firme chinoise ByteDance, menacée d'interdiction aux Etats-Unis.
"Perplexity est singulièrement bien placée pour reconstruire l'algorithme de TikTok sans créer de monopole, en combinant des capacités techniques de classe mondiale avec l'indépendance" d'une petite société technologique au lieu d'un des géants du secteur, a écrit la start-up dans un communiqué.
Selon la chaîne CNBC, l'offre soumise par Perplexity valoriserait TikTok à au moins 50 milliards de dollars. La jeune société avait déjà soumis à ByteDance, à la mi-janvier, une offre de fusion avec la filiale américaine de TikTok.
Plusieurs repreneurs sur les rangs
L'entreprise basée à San Francisco estime que toute acquisition par une coalition d'investisseurs ou par un concurrent du réseau social aurait pour conséquence soit de conserver l'influence de ByteDance sur le crucial algorithme de recommandation, soit de créer un monopole.
Le 20 janvier, à peine investi, le président américain Donald Trump avait accordé un délai de 75 jours à ByteDance - qui pourrait être rallongé - pour céder ses activités américaines, soit jusqu'au 5 avril.
Au terme de ce délai la très populaire plateforme est censée être interdite aux Etats-Unis, où elle a 170 millions d'utilisateurs, selon les termes d'une loi votée l'année dernière, au nom de la protection de la sécurité nationale.
Plusieurs prétendants sont sur les rangs, même si ByteDance n'a pas fait part de son intention de vendre. "Nous négocions avec quatre groupes différents et beaucoup de gens sont intéressés", a répondu Donald Trump à une question sur TikTok, le 10 mars à bord d'Air Force One.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cisjordanie: Israël libère un réalisateur palestinien arrêté
La police israélienne a libéré mardi le Palestinien Hamdan Ballal, coréalisateur du documentaire "No other land" oscarisé cette année. Il avait été arrêté la veille après avoir été selon des militants la cible d'une attaque de colons israéliens en Cisjordanie occupée.
L'armée israélienne avait indiqué plus tôt que trois Palestiniens avaient été appréhendés lundi pour avoir "lancé des pierres" lors d'une "confrontation violente" entre Israéliens et Palestiniens dans le village de Soussia, dans le sud de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Un porte-parole de la police avait confirmé à l'AFP la détention de Hamdan Ballal, avant l'annonce mardi de la libération des trois Palestiniens.
"Les trois hommes ont été transférés par l'armée à la police israélienne pour enquête sur des soupçons de jets de pierres, de dégâts matériels et de mise en danger de la sécurité", avant d'être libérés sous caution et interdits de contacter les autres personnes impliquées dans les violences, selon un communiqué de la police.
T-shirt taché de sang
Basel Adra, qui a travaillé avec Hamdan Ballal sur "No Other Land", a publié sur X une photo de ce dernier après sa libération, les yeux fermés et le t-shirt taché de sang.
"Hamdan a été libéré et est actuellement soigné dans un hôpital de Hébron. Il a été battu partout sur son corps par des soldats et des colons", a-t-il écrit, en affirmant que "les soldats avaient gardé ses yeux bandés et ses mains menottées toute la nuit".
Basel Adra avait publié une photo sur X lundi soir montrant le moment où, selon lui, Hamdan Ballal a été placé en garde à vue, "blessé et en train de saigner".
"Attaque de colons"
Lundi, Yuval Abraham, également coréalisateur de "No Other Land", a indiqué que M. Ballal avait été battu par un "groupe de colons". "Un groupe de colons a attaqué la maison de Hamdan Ballal. Alors qu'il était blessé et saignait, des soldats sont entrés dans l'ambulance qu'il avait appelée et l'ont arrêté."
Des militants du Center for jewish Nonviolence, une ONG opposée à l'occupation israélienne, ont affirmé qu'ils avaient été témoins des violences à Soussia.
Violences des colons récurrentes
Jenna, une militante américaine membre de l'ONG qui a refusé de donner son nom pour des raisons de sécurité, a affirmé à l'AFP avoir vu les forces israéliennes emmener Hamdan Ballal et deux autres Palestiniens dans une voiture de police.
Elle a ajouté qu'avant l'arrivée des forces israéliennes, un groupe de "15 à 20 colons" avait attaqué les militants présents sur place ainsi que la maison de M. Ballal à Soussia. "Ce type de violence a lieu régulièrement", selon elle.
Zone militaire
Le village de Soussia est situé près de la région de Massafer Yatta, d'où est originaire Basel Adra et qui a été déclarée zone militaire par Israël.
Après une longue bataille judiciaire, la Cour suprême a donné raison en 2022 à l'armée israélienne, dans une décision ouvrant la voie à l'expulsion des habitants des huit villages installés dans cette région.
Déplacement forcé
Tourné à Massafer Yatta, zone du sud de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé pour Israël depuis 1967, "No other land" suit un jeune Palestinien luttant contre ce que l'ONU qualifie de déplacement forcé des habitants des villages du secteur.
Environ trois millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie aux côtés de près d'un demi-million d'Israéliens habitant dans des colonies, toutes illégales au regard du droit international.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Vance ira au Groenland malgré les protestations du Danemark
Le vice-président américain JD Vance a annoncé mardi qu'il se rendrait vendredi au Groenland, défiant le Danemark qui s'était auparavant insurgé contre la visite prochaine de responsables américains dans son territoire autonome, ouvertement convoité par Donald Trump.
Etaient déjà prévus le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, devant aller cette semaine au Groenland selon le gouvernement groenlandais, et le ministre de l'Energie Chris Wright, d'après la presse américaine.
Ainsi qu'Usha Vance, l'épouse de M. Vance, qui y sera de jeudi à samedi avec une délégation pour assister à une course nationale de chiens de traîneau à Sisimiut, sur la côte nord-ouest. Cette course a été largement sponsorisée par le consulat américain à Nuuk, d'après la presse locale.
Questions de "sécurité"
"Il y avait tant d'excitation autour de la visite d'Usha au Groenland vendredi que j'ai décidé que je ne voulais pas la laisser s'amuser toute seule et je me joindrai donc à elle", a déclaré le vice-président américain dans une vidéo publiée sur la plateforme X, ajoutant qu'il irait à la rencontre de membres de "Space Force" et qu'il s'intéresserait également aux questions de "sécurité" impliquant l'immense île arctique.
L'annonce des premières visites, présentées comme privées, avait déjà déclenché l'ire des responsables politiques danois et groenlandais.
"Pression inacceptable"
"On ne peut pas organiser une visite privée avec des représentants officiels d'un autre pays", a dit la cheffe du gouvernement danois Mette Frederiksen à la presse.
"La pression exercée sur le Groenland et le Danemark dans cette situation est inacceptable. Et c'est une pression à laquelle nous allons résister", a ajouté la Première ministre, soulignant avoir le soutien de ses alliés à travers l'Europe.
Attente d'un nouveau gouvernement
Le Groenland est dans l'attente d'un gouvernement après la tenue d'élections législatives le 11 mars qui ont vu la victoire du centre-droit.
Sur Facebook, le gouvernement sortant a rappelé n'avoir "envoyé aucune invitation pour des visites, qu'elles soient privées ou officielles".
"Le gouvernement actuel est un gouvernement de transition dans l'attente de la formation d'une nouvelle coalition gouvernementale, et nous avons demandé à tous les pays de respecter ce processus", est-il écrit.
"Aucun membre du système officiel groenlandais n'a invité ces soi-disant touristes", a insisté auprès de l'AFP la députée Aaja Chemnitz, qui représente le Groenland au Parlement danois.
"Appel" de "nombreuses personnes"
Donald Trump, qui ne cesse de répéter son souhait d'annexer le Groenland, a de son côté assuré que la visite répondait à "l'appel" de "nombreuses personnes du Groenland qui aimeraient que quelque chose se passe pour qu'il soit correctement protégé et que l'on s'en occupe correctement".
Les Etats-Unis ont une base aérienne à Pituffik, que la délégation devrait visiter, bien qu'aucun programme n'a été rendu public.
Pas à vendre mais "ouverte aux affaires"
"Nous sommes des alliés, nous avons un accord de défense sur le Groenland qui remonte à 1951", a rappelé Mme Frederiksen. "Rien n'indique, ni au Danemark ni au Groenland, que nous ne voulons pas coopérer avec les Américains".
Depuis décembre et les premières annonces de Donald Trump sur son intention d'acquérir l'immense île arctique, sa classe politique a souligné qu'elle n'était pas à vendre mais "ouverte aux affaires".
Groenlandais opposés à un rattachement
Dans un sondage réalisé fin janvier, la population groenlandaise s'est dite massivement opposée à l'idée d'un rattachement à Washington.
"À Sisimiut (où a lieu la course de chiens), ils seront accueillis par une manifestation, que je soutiens. Ils auraient dû y réfléchir à deux fois", a souligné Mme Chemnitz.
Dans cette ville de quelque 5500 habitants - la deuxième du territoire - les habitants sont invités à tourner le dos au cortège américain, a expliqué au quotidien local Sermitsiaq l'un des organisateurs.
"C'est notre façon de montrer que nous ne sommes pas d'accord avec leur présence et leur manière de faire", a expliqué Per Nørgård.
Supposées richesses minérales
Territoire grand comme quatre fois la France, le Groenland attise les convoitises sur ses supposées richesses minérales, très largement inexploitées.
Le gouvernement sortant avait introduit une législation interdisant l'extraction de produits radioactifs. La prospection pétrolière a elle aussi été suspendue. Soutenues par la population, ces deux interdictions ne devraient pas être remises en cause.
Quant au nouveau gouvernement, les analystes ne se risquent pas à prévoir sa formation. Des négociations sont en cours sous la houlette du vainqueur du scrutin, les Démocrates.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Géant des finales de Coupe du monde: beau succès de LGB
Lara Gut-Behrami a conclu en beauté sa saison. La Tessinoise a remporté le géant des finales de Coupe du monde à Sun Valley. Elle a ainsi signé un troisième succès cet hiver.
En tête après la manche initiale, Lara Gut-Behrami (33 ans) n'a pas craqué malgré une piste qui se détériorait en raison de la forte chaleur. Elle a conservé 0''14 d'avance sur Federica Brignone, la plus rapide en finale.
L'Italienne s'est ainsi adjugé le globe de la spécialité, profitant de l'élimination en 1re manche de sa seule rivale, la Néo-Zélandaise Alice Robinson. Brignone a vraiment dominé l'hiver puisqu'elle a aussi remporté le classement général et celui de la descente.
Un 100e podium
Avec ce succès, son troisième de la saison et le 48e de sa carrière, Lara Gut-Behrami est entrée dans un club très fermé: elle est en effet monté sur le podium pour la 100e fois. Côté suisse, seule Vreni Schneider a fait mieux avec... 101 places dans le top 3.
La Tessinoise s'est aussi imposée pour la 10e fois en géant. Elle est la première skieuse à avoir gagné au moins dix fois dans trois disciplines différentes, puisqu'elle compte 13 succès en descente et 24 en super-G.
"De la folie"
"C'est de la folie d'avoir fêté au moins dix victoires dans trois disciplines. Je n'aurais jamais attendu d'avoir une telle carrière", a réagi Lara Gut-Behrami au micro de la SRF. "Au départ de la 2e manche, je savais que tout le monde était fatigué. Il a fallu serrer les dents et lutter jusqu'à l'arrivée. Mais je suis maintenant vraiment exténuée."
Wendy Holdener a pour sa part réussi son meilleur résultat de la saison en géant avec la 7e place. Camille Rast a été éliminée en finale. Le podium de cette course a été complété par la Suédoise Sara Hector, à 0''80 de la grande gagnante.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Allemagne: premier accroc pour l'extrême droite
Le parti allemand d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), qui a presque doublé son nombre de députés lors des récentes législatives, a essuyé un premier échec mardi lors de la rentrée du Bundestag, où il revendique des postes de premier plan.
Désormais seconde force politique du pays, après son score de 20,8% aux législatives, le parti occupe 152 des 630 sièges de la chambre des députés qui s'est réuni pour la première fois depuis les élections du 23 février.
Lors de l'élection des vice-présidents de la chambre basse, son candidat Gerold Otten a obtenu 185 votes en sa faveur au premier tour. S'il a ainsi rallié quelques dizaines de voix de plus que le total de son groupe, c'est encore loin des 316 nécessaires pour être élu.
Les quatre autres candidats ont eux été approuvés par une majorité de députés dès le premier tour pour entourer Julia Klöckner (CDU), élue à la présidence de l'assemblée lors de cette séance constitutive.
L'AfD tente de faire modifier le réglement
L'AfD a réclamé un second tour puis un troisième tour pour son candidat, et a aussi tenté de faire modifier le règlement intérieur pour obtenir ce poste. En vain.
Le règlement prévoit au moins un vice-président ou une vice-présidente par groupe parlementaire, mais l'AfD, présente au Parlement depuis 2017, a jusqu'ici toujours échoué à rassembler les voix nécessaires pour obtenir un de ces postes.
"Si nos adversaires politiques continuaient à essayer de nous priver de nos droits et de nos postes, ils se mettraient au-dessus du vote de plus de dix millions d'électeurs qui ont fait de nous le plus grand groupe d'opposition", avait pourtant prévenu à l'AFP Bernd Baumann, directeur du groupe parlementaire AfD.
L'AfD réclame aussi des postes de présidence dans les commissions du Bundestag et une place au sein de l'organe de contrôle parlementaire, notamment chargé de contrôler les services de renseignement.
Pas de collboration avec l'extrême droite
Le camp conservateur CDU/CSU du futur chancelier Friedrich Merz, première force du Parlement, a affiché une position prudente. "Chaque candidat doit se soumettre à une élection démocratique" pour les postes parlementaires qu'il convoite, a rappelé le député Patrick Schnieder.
Friedrich Merz avait été accusé par la gauche de vouloir rompre le "cordon sanitaire" mis en place autour de l'AfD pour l'empêcher d'accéder au pouvoir lorsqu'il avait fait voter avec le soutien de ce parti, en janvier, des textes durcissant la politique migratoire.
Mais le conservateur a depuis répété exclure toute collaboration avec l'extrême droite.
Concernant les commissions, ce sera aux différents groupes politiques de négocier entre eux, dans les prochaines semaines, la désignation de leurs présidents et leurs vice-présidents.
Moyens financiers et temps de parole
Désormais principale force d'opposition du Bundestag, avec près d'un quart des sièges, l'AfD bénéficiera par ailleurs de moyens financiers, en personnel et d'un temps de parole plus importants.
Parallèlement à cette rentrée parlementaire, conservateurs et sociaux-démocrates négocient un programme de gouvernement par groupes de travail.
Mardi, le président Frank-Walter Steinmeier a demandé au chancelier sortant Olaf Scholz de mener l'intérim jusqu'à la formation d'un nouveau gouvernement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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