Économie
France: le climat des affaires progresse de nouveau en mars
Le climat des affaires en France a légèrement progressé en mars, soutenu par le commerce, s'améliorant pour le troisième mois consécutif, a indiqué vendredi l'Insee.
L'indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses de chefs d'entreprise, a gagné un point, à 97, a précisé l'Institut national de la statistique, mais il reste en dessous de sa moyenne de longue période (100).
Dans le commerce de détail, il s'est redressé de 97 à 100, renouant avec sa moyenne de longue période, davantage de répondants s'étant montrés optimistes par rapport "aux perspectives générales d'activité et aux intentions de commandes", a précisé l'Insee dans un communiqué.
Dans le commerce de gros, un secteur pour lequel l'indice n'est publié que tous les deux mois, il s'est établi à 95, contre 93 en janvier.
En revanche, l'indicateur est resté stable dans les services (98) et le bâtiment (98). Il s'est replié légèrement dans l'industrie (96) où les chefs d'entreprise sont plus pessimistes sur les carnets de commandes.
En mars, le climat de l'emploi a rebondi de 3 points à 96, mais demeure sous sa moyenne de longue période pour le dixième mois de suite, selon l'Insee.
Selon Charlotte de Montpellier, économiste senior chez ING, "ces données indiquent que l'économie française a probablement atteint son point bas et qu'un redressement progressif est envisageable dans les mois à venir".
Malgré des économies budgétaires et l'incertitude du contexte international, "les indicateurs semblent progressivement se redresser, et le premier trimestre pourrait se terminer mieux qu'il n'a commencé", a-t-elle ajouté dans une note.
Mme de Montpellier a souligné toutefois que "la reprise de l'économie française à partir du printemps restera limitée", affectée par la menace américaine de relever les droits de douane, la hausse des taux à long terme et les restrictions budgétaires.
L'Insee s'attend à une croissance de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) français au premier trimestre, puis de 0,2% au deuxième, après une contraction de 0,1% fin 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
E-banking d'UBS perturbé par une panne
La banque UBS a été confrontée mercredi en Suisse à un problème technique dans ses services numériques. Certains débits sur les comptes des clients sont affichés deux fois, a indiqué la banque Keystone-ATS, confirmant une information du site blick.ch.
Les clients ont été informés, précise UBS. La cause a été identifiée et les erreurs seront corrigées. La grande banque n'a pas donné d'informations sur le nombre de clients touchés ni sur la fin du problème.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La justice européenne maintient sa sanction contre UBS
La Cour de justice de l'Union européenne a confirmé sa sanction contre UBS, dans une affaire d'entente concernant plusieurs banques dans le secteur des obligations d'Etat européennes.
L'établissement aux trois clés a vu son amende de 172,4 millions d'euros (164,2 millions de francs) confirmée et son recours a été rejeté.
En 2021, la Commission européenne avait constaté qu'UBS, Natixis, UniCredit, Nomura, Bank of America, Portigon (anciennement WestLB) et NatWest (ex-Royal Bank of Scotland) avaient participé entre janvier 2007 et novembre 2011 à une entente dans le secteur des obligations d'Etat européennes (OEE), a rappelé la Cour de justice de l'UE mercredi dans un communiqué.
"Les traders de ces banques avaient collaboré et échangé des informations afin d'obtenir des avantages concurrentiels dans le cadre de l'émission, du placement ou du négoce d'OEE, ce qui a eu un impact sur l'ensemble du marché de l'Espace économique européen", a précisé la Cour.
Amendes rabotées
Cette dernière a rappelé "que les éventuels agissements anticoncurrentiels d'un employé sont attribuables à l'entreprise dont il fait partie. Ainsi, les banques sont responsables pour les comportements de leurs traders".
La Commission avait imposé des amendes pour un montant total de 371 millions d'euros à l'établissement japonais Nomura, à UBS et à l'italien UniCredit, alors que les banques américaine Bank of America, française Natixis et britannique NatWest y avaient échappé.
Si UBS a vu son amende confirmée, celles de Nomura et UniCredit ont été réduites d'environ 4 millions à respectivement 125,6 millions et 65 millions.
Interrogée par l'agence AWP, une porte-parole de la banque zurichoise a indiqué que le groupe allait "évaluer la décision et réfléchir à la possibilité d'interjeter appel".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'administration Trump trouble les perspectives conjoncturelles
S'il n'a que marginalement adapté leurs conjectures conjoncturelles pour l'année en cours et la suivante, le KOF souligne mercredi un "degré d'incertitude inhabituel" induit par les stratégies géopolitiques de la nouvelle administration au pays de l'oncle Sam.
Sur la base d'un scénario excluant une escalade dans le conflit commercial opposant la première économie de la planète au reste du monde, les experts tablent toujours sur une croissance de 1,4% du produit intérieur brut (PIB) helvétique sur l'année en cours et escomptent une accélération à 1,9% pour la suivante, contre encore +1,7% il y a trois mois.
L'inflation reste, elle, attendue à 0,5% en 2025 et 0,6% en 2026, pour autant que la Banque nationale suisse (BNS) maintienne son taux directeur à son niveau actuel.
La consommation intérieure demeure soutenue par la stabilisation sur le marché du travail. Elle doit par la suite profiter d'une augmentation attendue des salaires réels.
Mettant en exergue un manque de clarté sur une application des barrières commerciales actuellement brandies par le locataire de la Maison Blanche et, partant des potentielles conséquences de ladite application, les auteurs du rapport préviennent que leurs projections risquent de devoir être revues plutôt à la baisse qu'à la hausse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
PS Vaud: une initiative populaire pour la protection des locataires
Le Parti socialiste vaudois (PSV) va lancer une initiative populaire cantonale pour protéger les locataires. Réuni en congrès extraordinaire mardi soir à Lausanne, il a présenté le projet à ses membres qui l'ont approuvé. Le début de la récolte des signatures est prévu pour la fin de l'été.
"Cette initiative vise à étendre et renforcer la Loi sur la préservation et la promotion du parc locatif (LPPPL), plébiscitée par les Vaudois en 2017. Elle affirme un principe simple: oui aux rénovations nécessaires, notamment énergétiques, mais non aux abus qui les transforment en vecteurs de spéculation, d'évictions massives et de hausses de loyers incontrôlées", écrit mercredi le PSV dans un communiqué.
"Dans un contexte où les loyers proposés à la relocation ont augmenté de 86% depuis l'an 2000, où le taux de vacance reste dramatiquement bas, et où les résiliations collectives se multiplient, le besoin d'agir n'a jamais été aussi urgent", estime le parti de gauche.
"Trop de locataires vivent aujourd'hui dans l'incertitude, exposés à la spéculation et à la menace d'expulsion. Cette initiative vise à remettre l'humain au centre de la politique du logement", explique-t-il.
Quatre buts principaux
Le texte vise quatre objectifs: contrôle des loyers après travaux pendant dix ans, sur tout le territoire cantonal; consultation obligatoire des locataires renforcée avant tout chantier de rénovation ou de transformation d'immeuble; renforcement de la protection contre les expulsions collectives, avec obligation de relogement à des conditions comparables si le départ est inévitable; extension du droit de préemption communal à tout le canton afin de freiner la spéculation et préserver des loyers accessibles.
Avec cette initiative, le PSV entend ainsi lancer "une dynamique forte dans tout le canton et mobiliser largement autour de la question du droit au logement. Les locataires doivent pouvoir se défendre face à une spéculation toujours plus agressive".
Le parti indique encore vouloir prendre contact avec un large éventail d'acteurs - partis politiques, associations, dont l'ASLOCA qui soutient déjà sans réserve l'initiative, syndicats - afin de bâtir "une coalition forte, diverse et engagée" autour de cette initiative.
"Un comité va être créé pour formellement affiner et préciser le texte de l'initiative. Le lancement de la récolte des signatures est prévu pour la fin de l'été, vers août-septembre", précise à Keystone-ATS Romain Pilloud, président du PS vaudois. Les initiants auront dès lors quatre mois pour récolter les 12'000 signatures valides nécessaires.
La CVI réagit
Une première réaction ne s'est pas fait attendre. Dans un communiqué, la Chambre vaudoise immobilière (CVI) dénonce "une mise à mort de la loi cantonale sur l'énergie" actuellement en discussion en commission du Grand Conseil vaudois. "Le but consiste à instaurer toute une série de contraintes supplémentaires qui auront pour effet de compliquer les procédures adminsitratives et judiciaires et de décourager la rénovation énergétiques des bâtiments", écrit-elle.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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