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Culture

Le mudac accueille la deuxième édition de la Biennale solaire

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L'exposition collective au mudac à Lausanne rassemble des installations, des objets, des films, des jeux, des images, des matériaux innovants, des personnages, des espaces immersifs ou encore des dispositifs participatifs. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Du 21 mars au 21 septembre, Plateforme 10 se place sous le signe du soleil. Après une première édition aux Pays-Bas en 2022, le mudac à Lausanne accueille la 2e Biennale solaire. L'exposition "Soleil.s - Solar Biennale 2" se veut une réflexion sur l'énergie solaire.

Tout un symbole, elle prend place au quartier des arts mais aussi à l'EPFL entre l'équinoxe de printemps et l'équinoxe d'automne. Une quarantaine d'artistes et auteurs de projets sont exposés sur les deux sites, explorant les multiples facettes de l'astre universel et source de vie, indique mercredi le Musée cantonal de design et d'arts appliqués contemporains (mudac).

L'exposition collective au mudac rassemble des installations, des objets, des films, des jeux, des images, des matériaux innovants, des personnages, des espaces immersifs ou encore des dispositifs participatifs. "Elle invite le public à arpenter les domaines du possible dans un parcours volontairement décloisonné et joyeux", écrivent les organisateurs. De nombreuses créations d'artistes et de designers sont inédites, souligne le musée.

Initiée en 2022 aux Pays-Bas par les designers Pauline van Dongen et Marjan van Aubel, la Solar Biennale est conçue comme une plateforme de réflexion autour des enjeux de l'énergie solaire. La première édition s'était déroulée dans deux villes du pays, Rotterdam et Eindhoven, à l'automne de la même année.

Activistes et chercheurs

Pour cette 2e édition, le mudac ouvre la thématique en réunissant designers, curateurs, activistes et chercheurs afin "d'explorer des perspectives élargies pour approcher la transition écologique". "Loin de se limiter à une vision unique et socialement construite, 'Soleil·s' aborde les dimensions symboliques, politiques, pratiques et esthétiques liées à cet astre", explique l'institution.

"Nous avons voulu mettre en évidence la façon dont le design solaire va au-delà de l'innovation énergétique, en nous incitant à repenser notre relation avec la santé, la politique, l'urbanisme et l'inclusivité", commentent Rafaël Santianez et Scott Longfellow, commissaires de l'exposition. "Cette collaboration souligne la capacité du design à faire évoluer les mentalités et à inspirer des voies collectives pour des avenirs écologiques", ajoutent-ils.

A Archizoom et EPFL Pavilions

Reconnaissant le caractère pluriel du soleil, le mudac collabore avec plusieurs entités de l'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) pour favoriser une approche interdisciplinaire. Deux programmations ont ainsi lieu sur le campus: l'exposition "Sun Shines on Architecture" à Archizoom et l'exposition de deux projets issus du programme "Enter the Hyper Scientific" à EPFL Pavilions.

La première analyse comment cette source d'énergie, qu'elle soit exploitée de manière passive ou active, s'intègre aujourd'hui comme élément architectural essentiel dans tout projet de rénovation ou de nouvelle construction. A voir du 21 mars au 21 juin.

Les deux expos au Pavilion A - "From Solar to Nocturnal" et "Halos" - explorent, elles, les technologies de construction de mondes, l'IA et la traduction sensorielle interespèces. Quatre créations inédites viennent "tisser un récit du solaire au nocturne, reliant scénarios réels et visions alternatives sur notre rapport à l'environnement". A découvrir respectivement du 20 mars au 27 avril et du 6 juin au 6 juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Montreux: réouverture du 2m2c en juillet 2026

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Le 2m2c devrait rouvrir juste à temps pour l'édition 2026 du Montreux Jazz Festival (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La réouverture du Centre de congrès et d'expositions de Montreux (2m2c), en travaux de rénovation depuis août 2023, est fixée à juillet 2026. La Municipalité a confirmé vendredi le calendrier, lequel permettra au Montreux Jazz Festival (MJF) de réinvestir juste à temps le bâtiment pour son édition 2026.

Comme prévu, le MJF se déroulera à nouveau dans une version "hors-les-murs" cet été. "Le concept retenu est en cours de finalisation par les organisateurs, mais sera similaire à celui de 2024, avec, notamment, l'installation de la scène du lac en contrebas de la place du Marché", indique vendredi la commune dans un communiqué.

Initialement prévue en juin 2025, la réouverture avait été repoussée à la suite de l'octroi d’un soutien financier du Canton de Vaud et de la Loterie romande, dans le cadre de fonds pour le développement durable. L'enveloppe supplémentaire de 8,3 millions de francs du Canton permet notamment d'améliorer l'efficience énergétique du bâtiment.

La Municipalité de Montreux indique aussi que la faillite, à l'automne 2024, de l'entreprise qui avait été mandatée pour la pose des façades vitrées a nécessité de trouver un nouveau prestataire. Les coûts supplémentaires liés à cet aléa ont pu être "absorbés" et le retard a été "minimisé", explique-t-elle.

La pose des façades vitrées est actuellement en cours et sera finalisée durant l'été. Le montage des équipements techniques interviendra ensuite entre juillet et décembre 2025. Après les finitions intérieures, les tests nécessaires à la remise en fonction du bâtiment auront lieu durant le premier semestre 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Clap de fin en septembre pour Frédéric Maire à la Cinémathèque

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Arrivé en 2009, Frédéric Maire quittera son poste de directeur de la Cinématheque suisse en septembre prochain (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Frédéric Maire quittera la direction de la Cinémathèque suisse le 30 septembre prochain. Sa décision a été prise d'entente avec le Conseil de Fondation de l'institution basée à Lausanne. Le processus de recrutement d'un nouveau directeur débutera prochainement.

"Après la mise en place d'une nouvelle gouvernance destinée à accompagner sa croissance, l'institution doit aujourd'hui consolider ses acquis dans un environnement complexe, marqué par les restrictions budgétaires. Dans ce contexte, l'arrivée d'une nouvelle directrice ou d'un nouveau directeur vise à donner un nouvel élan à l’institution pour affronter les défis actuels", écrit vendredi la Cinémathèque dans un communiqué.

Né en 1961 à Neuchâtel, Frédéric Maire a été directeur artistique du Festival international du Film de Locarno de 2005 à 2009. Il a été nommé à la tête de la Cinémathèque suisse en novembre 2009. Il avait succédé à Freddy Buache et à Hervé Dumont. En 2017, il a été élu par ses pairs, pendant six ans, président de la Fédération internationales des archives du film (FIAF).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Miquel Barceló et la plasticité du livre à la Fondation Michalski

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La forme et la matérialité du livre se trouvent au coeur de l'oeuvre de Miquel Barceló (image prétexte). (© KEYSTONE/APA/APA/HELMUT FOHRINGER)

La fondation Jan Michalski à Montricher (VD) invite à réfléchir sur la plasticité du livre à travers l'oeuvre de l'artiste majorquin Miquel Barceló. Intitulée "Autofictions", l'exposition se tiendra dès samedi et ce jusqu'au 28 septembre prochain.

"Le livre comme objet esthétique et la lecture comme thème traversent l'art dès le Moyen Âge. Attribut d'un personnage permettant de l'identifier comme un saint, un savant ou un lecteur, il devient une image de l'activité de l'esprit et de la connaissance, la possibilité d'une ouverture sur le monde et d'en faire l'expérience", écrit la Fondation dans un communiqué.

Ce thème se trouve au coeur de l'oeuvre de Miquel Barceló. L'artiste, né en 1957, "explore la plasticité du livre depuis ses débuts", souligne la Fondation.

De la forme à l'objet

Miquel Barceló est également connu pour avoir réalisé la coupole de la Salle des droits de l'homme et de l'alliance des civilisations de l'ONU à Genève. Il a commencé par utiliser la forme rectangulaire et épaisse du livre pour réaliser les "Cadaverinas", des boîtes dans lesquelles il enfermait des matières organiques et en observait la transformation à travers des couvercles transparents.

Il a ensuite étudié le "livre-objet" dans une série de dessins. Avec le temps, ce thème a pris de l'ampleur. Le livre s'associe alors "à la figure humaine ou au sexe féminin, est rangé sur des étagères de bibliothèques qui tapissent les murs d'un espace clos, tel un microcosme, devient sujet unique des portraits et épouse la coque de bateaux dans les marines, ou encore déborde de la table des natures mortes", poursuit le document.

Supports variés

Un ensemble de peintures, sculptures, dessins, gravures et divers carnets des années 1970-2000 permettront aux visiteurs de mieux comprendre les liens tissés par le Majorquin entre ses pratiques artistiques et celles de l'écriture et de la lecture.

Un atelier créatif gratuit, sur inscription, destiné à explorer la matérialité et les possibilités plastiques qu'offre la forme du livre, donné par l'artiste Silvana Solivella aura lieu en marge de l'exposition. Deux documentaires, consacrés à l'oeuvre du plasticien seront également projetés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Trump veut chasser l'"idéologie inappropriée" des musées fédéraux

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L'administration Trump veut reprendre le contrôle "idéologique" des musées de la capitale fédérale, dont la Smithsonian Institution (archives). (© KEYSTONE/AP/Andrew Harnik)

Donald Trump a signé jeudi un décret exécutif visant à reprendre le contrôle du contenu des musées Smithsonian de Washington, des institutions de la capitale accusées par le président américain de mener un "endoctrinement idéologique" racial.

"Au cours de la dernière décennie, les Américains ont été témoins d'un vaste effort coordonné pour réécrire l'histoire de notre pays, remplaçant des faits objectifs par un récit déformé, inspiré par une idéologie plus que la vérité", écrit Donald Trump dans son décret.

"Sous ce révisionnisme historique, l'héritage sans égal de notre pays dans la promotion de la liberté, des droits individuels, et du bonheur humain est reconstruit comme étant de manière inhérente raciste, sexiste, tyrannique, ou avec des défauts irrémédiables", ajoute-t-il, en ciblant particulièrement l'institution Smithsonian.

Les musées et le zoo Smithsonian à Washington sont parmi les principales attractions touristiques de la capitale américaine, en raison notamment de leur caractère gratuit.

Parmi les plus prisés, figurent notamment le musée d'histoire naturelle, la galerie nationale d'art, ou encore le musée national de l'histoire et de la culture afro-américaine, inauguré en 2016 par Barack Obama.

JD Vance en charge

Le vice-président JD Vance sera ainsi chargé, grâce à son siège au conseil d'administration du Smithsonian, de "chercher à retirer toute idéologie inappropriée" de ces établissements. Il devra aussi travailler avec le Congrès pour empêcher que des fonds publics fédéraux financent des "expositions ou programmes qui déshonorent les valeurs américaines partagées, et divisent les Américains sur la base de la race".

"Les musées dans la capitale de notre pays devraient être des endroits où les individus viennent pour apprendre, pas pour subir un endoctrinement idéologique", ajoute Donald Trump dans son décret.

Pendant la campagne électorale, Donald Trump s'était engagé à supprimer tout financement fédéral des écoles ayant adopté la "théorie critique de la race". Un concept qui désigne au départ un courant de recherche et est utilisé de manière péjorative par les conservateurs pour dénoncer les enseignements de sensibilisation au racisme.

Restaurer des monuments

Le président américain ordonne en outre à son gouvernement de déterminer si depuis 2020, des monuments ou statues sous juridiction fédérale ont été "retirées ou changées pour perpétuer une reconstruction erronée de l'histoire américaine", et si c'est le cas, de réinstaurer ceux-ci.

En 2020, la mort de l'Afro-Américain George Floyd sous le genou d'un policier blanc avait déclenché des manifestations à travers les Etats-Unis sous la bannière "Black Lives Matter" (les vies noires comptent) et provoqué des débats véhéments sur le racisme et la présence dans l'espace public de symboles du passé esclavagiste du pays.

Plusieurs monuments confédérés ont dans la foulée été démontés et de nombreux établissements (écoles et même bases militaires) ont changé de nom.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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