Lausanne
Affaire Beaulieu: réhabilitation de Marc Porchet demandée
Les députés vaudois souhaitent que le Conseil d'Etat rétablisse la réputation de Marc Porchet, l'ex-secrétaire général de la Fondation Beaulieu, accusé à tort pendant des années de la débâcle financière du site lausannois. Le Grand Conseil a soutenu mardi une détermination allant dans ce sens.
Déposée par Guy Gaudard, cette détermination demande que le gouvernement vaudois "prenne les mesures pour réhabiliter Marc Porchet dans sa réputation professionnelle."
L'élu PLR a souligné que Marc Porchet avait été victime d'un "abominable lynchage", qu'il avait été "lapidé par la presse, laquelle a cru les fausses accusations portées par le monde politique", incarné alors par le Conseil d'Etat et la Ville de Lausanne. "On a essayé de lui faire porter le chapeau de manière obsessionnelle", a-t-il ajouté.
Poursuivi en justice durant plus de sept ans, l'ancien secrétaire général de la Fondation Beaulieu a été acquitté à trois reprises par la justice. Le "fiasco" de Beaulieu vient du Conseil de Fondation de l'époque et pas de Marc Porchet: "il est temps que le Canton s'excuse", a conclu Guy Gaudard.
La détermination - non contraignante pour le Conseil d'Etat - a été soutenue par 74 députés, tandis qu'ils ont été 41 à s'abstenir et 7 à la refuser.
Double casquette
Pour mémoire, Marc Porchet a été secrétaire général de la Fondation de Beaulieu de 2001 jusqu'à sa débâcle financière en 2017. Egalement patron de la fiduciaire mandatée pour la gestion opérationnelle du site, il avait été soupçonné, à tort, d'avoir profité de cette double casquette pour favoriser ses intérêts et ceux de proches.
Il avait été nommément accusé dans un communiqué de presse du Conseil d'Etat vaudois, malgré la présomption d'innocence, de malversations, surfacturation, opacité dans les comptes et conflits d'intérêts en décembre 2017 à la suite du dépôt d'une plainte pénale. Un montant de 27 millions avait été articulé. Marc Porchet avait été licencié sur-le-champ après seize ans en poste.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: le syndic Grégoire Junod annonce vouloir se représenter
Grégoire Junod briguera un quatrième mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de 2026. Dans une interview vendredi au journal 24 Heures, il annonce déjà vouloir rempiler pour une troisième législature en tant que syndic de la Ville.
"Aujourd'hui, j'ai déposé ma candidature à mon parti pour la Municipalité de Lausanne. Mais si cela se passe bien, que le Parti socialiste reste en tête, effectivement je serais heureux de pouvoir continuer comme syndic. Mais ce sont évidemment les électrices et électeurs qui décideront", indique Grégoire Junod dans le média vaudois.
Le syndic de la Ville, en charge de la culture et du développement urbain, est en fonction depuis 2016. Il est entré à l'exécutif lausannois en 2011, comme directeur de la culture et du logement jusqu'en 2012, puis comme directeur du logement et de la sécurité publique jusqu'en 2016.
Conseiller communal de 1998 à 2007, président du Parti socialiste lausannois de 2004 à 2008, M. Junod a été député au Grand conseil vaudois de 2007 à 2012.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
PCi vaudoise: pas d'accord entre le Canton et les communes
Il n'y aura pas de ligne de commandement unique à la Protection civile vaudoise (PCi). Cette réorganisation, souhaitée par le Conseil d'Etat, n'a pas convaincu les faîtières de communes. La phase de négociations, initiée en juin dernier, n'a pas permis d'aboutir à un accord, indique vendredi le Canton dans un communiqué.
Actuellement, la PCi vaudoise est composée de dix organisations régionales. Chacune est chapeautée par un comité de direction dans lequel siègent des représentants des communes. Le Conseil d'Etat aurait souhaité "une ligne de commandement unique". Dès le début des négociations toutefois, ces dix comités régionaux avaient dit s'opposer à cette "cantonalisation" qui, selon eux, ne tient pas compte des situations de crise, majoritairement locales.
Même si aucun accord n'a été trouvé, le Conseil d'Etat dit "remercier" les faîtières des communes pour les discussions menées. Celles-ci ont permis "d'approfondir les besoins en matière de protection civile et de protection de la population". Des éléments qui permettront "d'avancer dans la poursuite des travaux", notamment la révision de la loi sur la protection de la population.
Le gouvernement vaudois rappelle aussi le besoin de renforcer les effectifs de la PCi, lesquels ont chuté de près de moitié en passant de 7500 en 2020 à 4000 en 2024. Selon les estimations, ils devraient se stabiliser à l'horizon 2030 avec une baisse de 50% par rapport à 2020.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Clap de fin en septembre pour Frédéric Maire à la Cinémathèque
Frédéric Maire quittera la direction de la Cinémathèque suisse le 30 septembre prochain. Sa décision a été prise d'entente avec le Conseil de Fondation de l'institution basée à Lausanne. Le processus de recrutement d'un nouveau directeur débutera prochainement.
"Après la mise en place d'une nouvelle gouvernance destinée à accompagner sa croissance, l'institution doit aujourd'hui consolider ses acquis dans un environnement complexe, marqué par les restrictions budgétaires. Dans ce contexte, l'arrivée d'une nouvelle directrice ou d'un nouveau directeur vise à donner un nouvel élan à l’institution pour affronter les défis actuels", écrit vendredi la Cinémathèque dans un communiqué.
Né en 1961 à Neuchâtel, Frédéric Maire a été directeur artistique du Festival international du Film de Locarno de 2005 à 2009. Il a été nommé à la tête de la Cinémathèque suisse en novembre 2009. Il avait succédé à Freddy Buache et à Hervé Dumont. En 2017, il a été élu par ses pairs, pendant six ans, président de la Fédération internationales des archives du film (FIAF).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Photo Elysée: Tyler Mitchell, aux frontières de l'art et de la mode
Photo Elysée à Lausanne présente la première exposition en Suisse de Tyler Mitchell. Le jeune artiste, photographe et cinéaste installé à Brooklyn est une étoile montante de la photographie aux Etats-Unis. Intitulée "Wish This Was Real", elle est à voir jusqu'en août.
C'est en 2018, à l'âge de 23 ans seulement, que Tyler Mitchell a marqué les esprits en photographiant la chanteuse Beyoncé pour le numéro de septembre du Vogue américain. Il est ainsi devenu le premier photographe afro-américain dans l'histoire du magazine à en réaliser la couverture. Ses photographies ont aussi été publiées dans de nombreuses autres revues, y compris en France (M Le Monde).
Après avoir été présentée à Berlin et à Helsinki en 2024, l'exposition "Wish This Was Real" fait donc escale à Photo Elysée avant sa présentation à Paris en automne 2025 puis à Vienne. Aux frontières de l'art et de la mode, elle rassemble des oeuvres couvrant dix ans de travail, surtout des photographies et quelques vidéos, avec plusieurs grands formats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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