International
Décès à 105 ans du dernier pilote de la Bataille d'Angleterre
Le dernier pilote survivant de la Bataille d'Angleterre en 1940 s'est éteint à l'âge de 105 ans, a annoncé lundi soir la Royal Air Force britannique. C'est "la fin d'une ère", a précisé la RAF.
John "Paddy" Hemingway "s'est éteint paisiblement" lundi, a précisé la RAF dans un communiqué.
M. Hemingway faisait partie des pilotes connus sous l'expression "The Few", consacrée par Winston Churchill. Ce sont eux qui ont pris part à la défense aérienne de la Grande-Bretagne durant la Seconde guerre mondiale.
Né à Dublin en 1919, M. Hemingway s'est engagé dans la RAF en 1938, un an avant que le conflit n'éclate en Europe.
En 1940, en pleine Bataille d'Angleterre, il a abattu un avion allemand de la Luftwaffe, mais son avion Hurricane a été touché par des tirs et il a dû faire un atterrissage forcé, selon l'armée de l'air.
Au cours d'intenses combats en août 1940, Hemingway a été contraint de s'éjecter de son avion à deux reprises, se retrouvant une fois en mer et une autre fois dans des marais.
Il ne se prenait pas pour un héros
Il a reçu plus tard la médaille de la Distinguished Flying Cross (DFC) pour sa bravoure.
Le premier ministre Keir Starmer lui a rendu hommage, soulignant qu'il ne s'était "jamais considéré comme un héros" mais "comme un homme faisant simplement son travail, comme tant d'autres dans sa génération". "Leur sens du devoir et du service a garanti notre liberté, et nous ne les oublierons jamais", a poursuivi le dirigeant travailliste.
"Nous devons beaucoup à Paddy et à sa génération pour les libertés dont nous jouissons aujourd'hui. Nous nous souviendrons toujours de leur bravoure et de leur sacrifice", a aussi salué mardi le prince William, l'héritier du trône.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Deux ans et demi plus tard, Nick Kyrgios gagne enfin en simple
L'Australien Nick Kyrgios s'est offert sa première victoire en simple depuis octobre 2022. Il a battu l'Américain Mackenzie McDonald mercredi au 1er tour du Masters 1000 de Miami.
Longtemps écarté des courts à cause de blessures, le finaliste de Wimbledon en 2022 s'est imposé 3-6 6-3 6-4 contre le 101e mondial. Il affrontera au 2e tour le Russe Karen Khachanov (ATP 23), exempté de 1er tour.
Kyrgios n'avait plus remporté de match en simple sur le circuit ATP depuis le début du mois d'octobre 2022 et une victoire au 2e tour du tournoi ATP 500 de Tokyo. A l'exception d'une défaite au premier tour à Stuttgart en juin 2023, l'Australien n'a disputé aucun match durant les saisons 2023 et 2024.
Depuis son retour sur les courts au début de la saison 2025, Kyrgios avait jusqu'ici enchaîné trois défaites de rang, à Brisbane, à l'Open d'Australie et à Indian Wells. Lors de ce dernier tournoi, il avait à nouveau dû abandonner au milieu de la deuxième manche contre le Néerlandais Botic van de Zandschulp en raison de douleurs au poignet.
"Je suis encore là, mais si je ne suis pas capable de finir les matches, à quoi bon... Je ne sais pas", avait glissé Kyrgios, dépité, après son abandon.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Greenpeace condamnée à verser des centaines de millions de dollars
L'ONG Greenpeace a été condamnée mercredi par un jury de l'Etat américain du Dakota du Nord à verser plus de 665 millions de dollars à l'exploitant d'un oléoduc, selon une copie du jugement consultée par l'AFP.
Un coup dur pour la célèbre organisation de défense environnementale, qui dénonçait dans cette affaire une procédure abusive visant à la "faire taire".
L'ONG Greenpeace a déclaré à l'AFP qu'elle ferait appel du jugement. "Vous ne pouvez pas mettre en faillite un mouvement", a lancé Sushma Raman, de Greenpeace USA à l'AFP.
Greenpeace était poursuivie pour diffamation et incitation à la violence par le groupe américain Energy Transfer qui l'accusait d'avoir joué un rôle central dans de grandes manifestations s'étant tenues près de dix ans plus tôt dans la région en opposition à la construction d'un oléoduc décrié.
Et réclamait à trois entités de l'ONG des indemnités de plusieurs centaines de millions de dollars.
"Nous tenons à remercier le juge et le jury pour le temps et les efforts incroyables qu'ils ont consacrés à ce procès", a réagi Energy Transfer dans un communiqué à l'AFP.
Ce jugement constitue surtout "une victoire" pour la population de cet Etat du Nord des Etats-Unis qui a fait les frais "du harcèlement quotidien et des perturbations causées par les manifestants qui ont été financés et formés par Greenpeace", a-t-il poursuivi.
Deepa Padmanabha de Greenpeace USA a pour sa part fustigé dans un communiqué le "mépris" de la justice "pour les voix de la tribu sioux de Standing Rock", assurant que le groupe avait "essayé de déformer la réalité", en exagérant le rôle joué par l'ONG.
Des représentants de la tribu autochtone Sioux de Standing Rock ont assuré à plusieurs reprises avoir été au coeur de ce mouvement de contestation qui s'est tenu entre 2016 et 2017 contre le projet décrié du Dakota Access Pipeline.
Construction empêchée en vain
Rejoint par des groupes écologistes dont Greenpeace et par moments par des milliers de manifestants, les Sioux avaient tenté en vain d'empêcher la construction d'un tronçon de l'oléoduc devant traverser, selon eux des sites sacrés et menaçant leurs sources d'eau potable.
Des centaines de manifestants avaient été blessés et arrêtés, suscitant l'inquiétude de l'ONU quant à une possible violation de la souveraineté des populations autochtones.
Ce jugement contre Greenpeace pourrait avoir de larges conséquences, avait prévenu en amont du procès Michael Gerrard, professeur de droit à l'université Columbia et spécialiste des actions de justice climatique, à l'AFP.
"Si Energy Transfer réussit à imposer une forte amende à Greenpeace, cela encouragera d'autres entreprises à mener des actions similaires et pourrait décourager considérablement des mouvements de contestation", avait-il mis en garde.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La Fed constate une incertitude "inhabituellement élevée" aux USA
La banque centrale américaine (Fed), qui a sans surprise laissé ses taux inchangés mercredi, a évoqué une incertitude "inhabituellement élevée" dans la première économie mondiale, deux mois après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Les marchés s'attendaient massivement à un maintien des taux de la Fed à leur niveau actuel (dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50% depuis décembre), le temps que le brouillard se dissipe sur les effets des politiques du nouvel exécutif américain.
Les principales nouvelles sont donc ailleurs, notamment dans les mots employés par le président de l'institution en conférence de presse, à l'issue de deux jours de réunion de politique monétaire.
Jerome Powell a déclaré que "l'incertitude (était) inhabituellement élevée" aux Etats-Unis.
Le président de la Réserve fédérale (Fed) a aussi estimé que les droits de douane imposés aux produits entrant aux Etats-Unis avaient commencé à tirer les prix vers le haut, ajoutant que cela "pourrait retarder" les progrès sur l'inflation.
Les responsables de la Fed ont aussi livré leurs nouvelles prévisions pour l'économie des Etats-Unis, les premières depuis décembre et l'investiture de Donald Trump en janvier.
Elles montrent que leur confiance dans l'avenir a reculé.
Ils anticipent une croissance du produit intérieur brut (PIB) bien moins soutenue, à +1,7% à la fin de l'année (contre 2,1% prévu auparavant).
Ils prévoient aussi une accélération de l'inflation à 2,7% (contre 2,5% en décembre).
Ils ont aussi légèrement relevé le taux de chômage attendu, à 4,4% (contre 4,3% précédemment).
Seul invariant dans les prévisions: les responsables s'attendent toujours globalement à ce que l'institution monétaire décide deux baisses de taux (d'un quart de point chacune) cette année.
La Bourse de New York a accueilli positivement l'issue de cette réunion et les commentaires de Jerome Powell. Les principaux indices de la place américaine étaient en nette hausse.
Vers 20h10 suisses, le Dow Jones prenait 1,30%, l'indice Nasdaq gagnait 2,09% et l'indice élargi S&P 500 grimpait de 1,62%.
"Catastrophe"
Depuis la précédente réunion de la Fed fin janvier, qui s'était aussi traduite par un statu quo sur les taux, le panorama a singulièrement évolué aux Etats-Unis.
Les entreprises ont commencé à subir de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que le pays puisse sortir sans dommages de l'essoreuse enclenchée par le président Trump.
Outre son escalade, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l'État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l'assaut de l'État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires.
Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s'était surtout focalisée sur la lutte contre l'inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l'indice PCE privilégié par la banque centrale).
Les spécialistes anticipent désormais un rebond de l'inflation - ce qui implique en principe que la Fed relève ses taux directeurs pour la freiner -, en même temps qu'un refroidissement de l'économie - ce qui plaide pour un abaissement de taux afin de relancer la machine.
Jerome Powell a observé mercredi que la probabilité d'une récession avait augmenté aux yeux des analystes, sans qu'elle soit "élevée". Il a aussi rappelé que la Fed ne faisait pas "ce type de prévision".
Les initiatives du président Trump ont désorienté jusqu'à l'économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute.
Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d'impôts, dérégulation, réduction du poids de l'État fédéral...), il vient de qualifier de "catastrophe" sa gestion de la politique économique.
"Il était auparavant inconcevable qu'un président - y compris Trump pendant son premier mandat - fasse délibérément autant de mal à l'économie", a-t-il écrit sur son blog.
"Heureusement que Trump a hérité d'une économie solide", a-t-il relevé, estimant qu'"il en faudrait beaucoup pour faire plonger l'économie en récession" et que le président pouvait encore "regagner la confiance des investisseurs et des consommateurs" d'ici là.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: enquêteurs favorables à toute réduction de souffrances
La Commission d'enquête internationale sur l'Ukraine ne réagit pas au scénario d'une trêve sur les attaques contre les infrastructures énergétiques. "Nous saluons toute mesure qui diminuerait la souffrance des civils", a dit mercredi l'un de ses membres à Genève.
Les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine ont discuté mardi d'une trêve de 30 jours dans les attaques contre les infrastructures énergétiques. Dans un rapport il y a un an, la Commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU mais est mandatée par le Conseil des droits de l'homme, avait affirmé que celles-ci pourraient équivaloir à des crimes contre l'humanité, ajoutant devoir encore l'établir formellement.
"Notre travail n'est pas terminé" sur cette question, a affirmé à la presse l'un des membres de la Commission, Pablo de Greiff. "Nous n'avons pas abouti à une évaluation juridique définitive", a-t-il également ajouté.
Dans son dernier rapport publié la semaine dernière et présenté mercredi au Conseil, la Commission affirme que les disparitions forcées d'Ukrainiens attribuées à la Russie équivalent à des crimes contre l'humanité. Elle était arrivée à la même décision il y a quelques mois sur la torture contre les détenus.
Le président de la Commission, Erik Møse, ne cache pas que la crise de liquidités du système onusien a affecté le mandat des investigations pilotées par les trois membres de cette entité. "En raison du manque de financement, notre personnel a été réduit considérablement", affirme-t-il, ajoutant que de nombreuses entités des droits humains à l'ONU subissent aussi ces désagréments.
Les trois membres de la Commission ont décidé de ne plus se rendre en Ukraine et d'organiser des réunions par vidéo. Ils laissent leurs enquêteurs se déplacer dans ce pays. Le plus important reste de recueillir des "preuves", ajoute également le président.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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