Rejoignez-nous

Lausanne

Recherche guides de ski pour aveugles et malvoyants

Publié

,

le

Le Groupement romand des skieurs aveugles et malvoyants organise chaque saison une cinquantaine de journées de ski de piste et de fond. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Groupement romand des skieurs aveugles et malvoyants (GRSA) lance un appel: il recherche une vingtaine de personnes désireuses d'entamer une formation de guide l'automne prochain. Objectif: permettre aux personnes perdant la vue de s'adonner aux joies de la glisse.

"Nous sommes à la recherche de volontaires", indique à Keystone-ATS Hervé Richoz, en charge de la communication au GRSA. Ce groupement organise chaque saison pour les personnes malvoyantes une cinquantaine de journées de ski de piste et de fond dans les stations suisses.

Les sorties se font en tandem. Un guide portant une veste rouge à bande noire accompagne une personne déficiente visuelle munie, elle, d'une veste jaune, également à bande noire.

Or, la recherche de la relève s'avère de plus en plus compliquée: bon nombre de guides arrêtent en raison de leur âge ou parce qu'ils ont fondé une famille. Certains effectuent une vingtaine de sorties par hiver, d'autres seulement trois ou quatre. D'où la nécessité de "regarnir les rangs", explique le responsable de la formation Claude Gut.

Le groupement compte environ 300 membres, dont 120 actifs, et dispose de 150 à 180 guides. La semaine dernière, 30 personnes ont participé à un camp à Grimentz (VS). "Nous avons eu besoin d'une trentaine de guides pour les encadrer, en gardant une marge de réserve pour maladie ou autre empêchement", illustre-t-il.

400'000 personnes touchées

Pour permettre aux personnes à la vue altérée de continuer, voire d'apprendre à skier, instruire de nouveaux guides s'avère d'autant plus indispensable que le nombre de personnes malvoyantes augmente. Il s'agit d'un grave problème de santé publique, souligne Hervé Richoz.

Si la Suisse ne dispose pas de chiffres précis sur les personnes malvoyantes ou aveugles, les "perdants de la vue" seraient environ 400'000, selon des estimations concordantes. Les causes principales: des pertes de vision progressives dues notamment à la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) ou à la rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative de l'oeil, explique-t-il.

Plaisir et sécurité

Le GRSA recherche des hommes et des femmes, âgés de 18 à 60 ans et doté d'un bon niveau de ski. "Pas besoin d'être un champion", note toutefois Claude Gut. S'ils satisfont aux exigences du guidage, leur préoccupation majeure sera d'offrir un maximum de plaisir à leur binôme tout en assurant la plus stricte sécurité sur les pistes.

La prochaine session de formation se déroulera en novembre 2025. Elle débutera par une journée de sensibilisation au handicap et un test de ski. Suivront deux week-ends de formation, avant de commencer le guidage proprement dit. Au total, l'investissement représente environ dix jours pour la première saison et six jours l'année suivante.

Dans la pratique, le guide skie derrière la personne aveugle alors qu'il précède généralement un ou une malvoyante. Le ski libre est aussi proposé lorsque les conditions sont bonnes.

Confiance aveugle

"En avant, droite, gauche, halte": le guidage se fait par la voix, de plus en plus avec des mini-oreillettes, explique Claude Gut. Mais l'apprentissage de base se fait uniquement avec la voix, une nécessité en cas de problème technique. Chaque mot est précis et réfléchi, permettant de réagir instantanément. La modulation est extrêmement importante, décrit-il.

"Le tandem est une entité fusionnelle, complice et qui s'éclate. Si le ski se fait un peu différemment, les sensations sont retrouvées", s'enthousiasme Hervé Richoz, lui-même malvoyant.

Pistes noires

"Cela peut paraître surprenant, mais les aveugles adorent les pistes noires et s'embêtent un peu sur les longueurs plates des pistes bleues. Notre mission, c'est de partager le plaisir du ski, mais également de faire progresser, d'augmenter le savoir et les compétences", souligne-t-il.

Le GRSA a été fondé en 1969 à Lausanne. A l'époque, la plupart des déficients visuels avaient tout à apprendre du ski. L'esprit des précurseurs a été préservé. Les membres sont avant tout des amis qui partagent la même envie: skier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Le festival Jeune Public revient pour une 11e édition à Lausanne

Publié

le

Les projections auront lieu dans six salles, au Bellevaux, au CityClub, au Cinématographe, au Capitole (photo), à l'EJMA et à Pyxis (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le festival de cinéma Jeune Public revient de mercredi à dimanche prochain dans six salles indépendantes de Lausanne et Pully pour une 11e édition. Il propose une cinquantaine de films et d'oeuvres audiovisuelles sur cinq jours. Cette année, le thème est la durabilité des luttes et des solidarités. Quelque 6000 spectateurs sont attendus.

Dans cette programmation 2025 figurent des courts et longs métrages en compétition internationale, dont treize premières suisses et cinq premières romandes, indiquent les organisateurs dans un communiqué. Les projections auront lieu au Bellevaux, au CityClub, au Cinématographe, au Capitole, à l'EJMA et à Pyxis.

Le jeune public pourra découvrir autant de films d'animation que de fictions en passant par des documentaires et des oeuvres plus expérimentales. Traitant de thématiques écologiques, sociales et politiques, la manifestation cherche à encourager le débat et provoquer des réflexions.

Carte blanche palestinienne

La cérémonie d'ouverture sera marquée par la première romande de "Mary Anning, chasseuse de fossiles" de Marcel Barelli (Suisse, Belgique, 2025). Ce film d'animation retrace l'histoire fascinante de Mary, 12 ans, adolescente déterminée qui, à force de ténacité, deviendra la première paléontologue de l'ère moderne.

Le festival propose cette année une carte blanche au Festival Palestine Filmer C'est Exister avec "J'aimerais voir la mer". Ce programme de six courts-métrages palestiniens (2006–2024) explore le rapport à la mer, inaccessible pour les Palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem.

Des projections réservées aux écoles sont également au programme. Pas moins de 40 séances sont prévues pour quelque 3000 élèves déjà inscrits. Une trentaine d'ateliers scolaires seront en outre proposés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Lausanne et Yverdon déclenchent leur plan "grand froid"

Publié

le

Lausanne et Yverdon activent leur plan "grand froid" en ouvrant de nouvelles places pour l'hébergement d'urgence (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

Comme Genève jeudi, la Ville de Lausanne active son plan "grand froid". La capitale vaudoise augmente temporairement sa capacité d'accueil d'urgence de 50 places.

L'abri PC de la Rouvraie offre désormais 50 lits supplémentaires au dispositif existant, annonce vendredi la Municipalité. Le lieu sera exploité par la Protection civile de la région lausannoise, en collaboration avec le Service de l'inclusion et des actions sociales de proximité.

L'abri PC est ouvert, comme les autres hébergements, de 21h00 à 08h00. Chaque personne accueillie peut recevoir une collation, prendre une douche et dormir dans un lit. Cette mesure est temporaire et sera levée dès que cet épisode de froid plus intense sera passé.

La Ville de Lausanne rappelle que son dispositif d'hébergement d'urgence et d'hébergements d'urgence de transition compte 239 places ouvertes toute l'année. A cela s'ajoute son dispositif communal d'aide sociale au logement, qui offre plus de 580 logements avec un accompagnement social aux personnes résidant à Lausanne en situation de précarité.

Deuxième ville du canton de Vaud, Yverdon-les-Bains a aussi annoncé vendredi déclencher son plan "grand froid". Celui-ci s'appuie sur un accord avec Caritas et deux partenaires hôteliers. Les personnes concernées doivent se rendre à l'hébergement d'urgence "La Lucarne" qui, en cas de suroccupation, les redirigera vers un partenaire hôtelier pour la nuit, expliquent les autorités yverdonnoises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Carine Carvalho, nouvelle préfète pour le district de Lausanne

Publié

le

Le Conseil d'Etat a désigné la députée socialiste au Grand Conseil vaudois Carine Carvalho comme nouvelle préfète du district de Lausanne (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat a désigné Carine Carvalho comme nouvelle préfète du district de Lausanne. Elle succédera à Serge Terribilini, qui quittera ses fonctions au 31 décembre 2025 pour prendre les rênes de l'unité de prévention des radicalisations. Mme Carvalho entrera en fonction le 1er mars 2026.

Députée au Grand Conseil vaudois depuis 2017, la socialiste "bénéficie d'une bonne connaissance du fonctionnement des institutions cantonales". "Son expérience du niveau communal, acquise auparavant en siégeant au Conseil communal de Lausanne pendant deux ans, renforce également sa compréhension des enjeux locaux du district", écrit vendredi le Canton dans un communiqué.

Titulaire d'un master en sciences sociales obtenu en 2006 à l'Université de Lausanne (UNIL), elle a complété sa formation par un master en études avancées en administration publique (MPA) en 2017. Depuis janvier 2019, elle occupe la fonction de codirectrice du Bureau de l'égalité à l'UNIL, où elle exerce des responsabilités de gestion, de coordination et de développement de projets institutionnels. Née en 1982, elle est mère de deux enfants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Vaud: taxe annuelle majorée pour les voitures polluantes

Publié

le

C'est la nouvelle loi sur la taxe des véhicules et bateaux (LTVB) datant de 2023 qui avait introduit un système de bonus/malus basé sur les émissions de CO2. (© Keystone/ANDREE-NOELLE POT)

Deux nouveautés attendent les automobilistes vaudois dès le 1er janvier 2026. Ils devront payer 25 francs si leur permis de conduire est établi à la suite d'un changement d'adresse (jusqu'ici gratuit) et la majoration de la taxe pour les véhicules les plus polluants passera de 25% à 40%.

Dans ses décisions hebdomadaires du jeudi, le Conseil d'Etat annonce en effet avoir modifié le règlement sur les émoluments perçus par le Service des automobiles et de la navigation (SAN). Celui-ci va désormais facturer les permis de circulation délivrés à la suite d'un changement d'adresse, comme il le fait pour tout autre changement (assurance, couleur du véhicule, etc).

Cela concerne les permis de circulation, de navigation ou de cyclomoteur. Le changement d'adresse était actuellement gratuit. Il faudra désormais payer 25 francs pour l'établissement du permis après une telle modification.

Le Conseil d'Etat indique aussi avoir modifié le règlement d'application de la loi sur la taxe des véhicules automobiles et des bateaux. Il adapte la majoration pour les véhicules les plus polluants, de 25% à 40%, conformément aux limites prévues par la loi. Cela concerne la catégorie des voitures automobiles de transport légère (jusqu'à 3500 kilos) pour les véhicules émettant 248 grammes de CO2 par km et plus.

Ce système de bonus/malus basé sur les émissions de CO2 était issu de la nouvelle loi sur la taxe des véhicules et bateaux (LTVB), approuvée du bout des lèvres par le Grand Conseil en mars 2023. La taxe, calculée selon des critères de poids et puissance, est allégée pour les véhicules "propres" (jusqu'à 90% de rabais), et alourdies pour ceux qui polluent davantage. Objectif visé: inciter les automobilistes à se tourner vers des voitures électriques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

NEXT SUMMER

DAMIANO DAVID

08:07

Les 2 derniers titres

THE SHOOP SHOOP SONG

CHER

08:04

STEPPIN'OUT

JOE JACKSON

08:00

Votre Horoscope

Balance

Célibataire et magnétique, vous collectionnez les regards, les sourires et les messages, sans pour autant vouloir les transformer en romans !

Les Sujets à la Une