Vaud
Vevey veut promouvoir le vivre ensemble

La 15ème édition de la Semaine d'actions contre le racisme démarre ce lundi, à Vevey. La Municipalité propose plusieurs activités pour sensibiliser aux enjeux de la discrimination.
C'est une semaine basée sur la solidarité qui débute ce lundi à Vevey. A l’occasion de la 15ème édition de la Semaine d’actions contre le racisme, la Municipalité invite la population à réfléchir sur ses propres préjugés et faire face au racisme structurel, encore trop ancré dans la société, selon la Commune.
La Municipalité veut ouvrir le dialogue pour lutter contre ces constructions sociales et linguistiques, qui s'installent de manière inconsciente et involontaire.
Diverses activités pour améliorer le vive ensemble sont alors proposées pour sensibiliser la population. Des récits et des témoignages seront notamment mis en lumière. La Ville précise qu'elle accueille des citoyens de multiples origines, ajoutant que cette diversité représente une force.
Un atelier théâtre et des interventions dans les classes sont également au programme. La Municipalité veut entamer le processus de dialogue chez les jeunes afin de les sensibiliser dès l'enfance aux discriminations raciales.
Cette Semaine d’actions contre le racisme durera jusqu’à dimanche. Elle fait écho à la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, le 21 mars, instaurée par les Nations Unies.
Vaud
Aide financière pour les étudiants en soins infirmiers
Les étudiants en soins infirmiers peuvent désormais solliciter une aide supplémentaire de 800 francs par mois auprès du Canton de Vaud. Complémentaire au système des bourses, ce soutien pourrait potentiellement concerner un tiers des étudiants, soit un peu plus de 300 personnes.
Cette mesure correspond à "la mise en oeuvre au niveau cantonal de la loi fédérale relative à l'encouragement de la formation dans le domaine des soins infirmiers", indique jeudi l'Etat de Vaud dans un communiqué. Ce nouveau dispositif vise aussi à "augmenter le nombre de personnes diplômées en soins infirmiers pour lutter contre la pénurie de personnel de santé". Le Canton a pour mission d’encourager les jeunes à se diriger vers ces professions.
Alors qu'environ 300 diplômes sont décernés chaque année dans le canton, il en faudrait 450 d'ici 2030. Ces 800 francs par mois doivent ainsi inciter les personnes qui hésitent, pour des raisons économiques, à se lancer dans une formation supérieure en soins infirmiers (niveau Bachelor HES). Cette aide doit aussi permettre aux étudiants de "se recentrer sur la réussite de leurs études", sachant qu'ils sont nombreux à travailler en parallèle, par exemple en assurant des gardes de nuit au sein d'institutions de santé.
Concrètement, les étudiantes et étudiants pourront s'adresser à leur haute école (Haute école de Santé Vaud, Haute école de la Santé La Source) pour solliciter cette aide. Leur revenu net ou, cas échéant, celui de leur famille sera confronté à un barème de référence construit sur la base de celui des prestations complémentaires.
En cas de revenus inférieurs, l'aide de 800 francs sera accordée, explique le Canton. Il précise que ce montant de 800 francs "ne sera pas comptabilisé comme un revenu supplémentaire dans le calcul des bourses, de manière à ne pas annuler l'effet de la mesure".
Trois millions par an
Ce nouveau dispositif va coûter environ trois millions de francs par année, avec une participation attendue de la Confédération de 50%. Le Canton relève que ce montant a été inscrit au budget d'InvestPro. Un plan de 90 millions sur quatre ans, présenté l'an dernier, et qui comprend diverses mesures relatives à la formation, aux conditions de travail et à la promotion des métiers de la santé.
A noter que ce soutien financier sera aussi déployé à travers un projet-pilote de deux ans au sein de l'année propédeutique santé. Cette année constitue un passage obligé pour les personnes désireuses de rejoindre une haute école si elles ne disposent pas d'une expérience préalable du monde du travail. Cela concerne par exemple les personnes diplômées d'une école de maturité.
Avec Keystone ats
Économie
Nyon (VD) lance le chantier de son nouveau complexe multisports
La Ville de Nyon (VD) lance officiellement en cette fin de semaine le chantier de son nouveau complexe multisports de Colovray et de son skatepark, avec une cérémonie de la première pierre. Les travaux vont durer environ une année et demie avec une fin prévue en août 2026. Coût du projet: 40 millions de francs.
Présenté en 2020 puis validé fin 2023 par le Conseil communal, le projet s'inscrit dans la continuité des équipements du site de Colovray, rappelle jeudi la Municipalité dans un communiqué. Il comprend déjà la piscine en plein air, inaugurée en 1971, et le centre sportif ouvert en 1991. La salle principale de cette maison du sport pourra accueillir 2000 spectateurs.
"Conçu pour être polyvalent, accessible et intergénérationnel, le complexe multisports répondra aux besoins des clubs sportifs locaux, des associations et du public, sans nécessiter un partage avec les établissements scolaires", explique la Ville.
Ecrin pour la Ligue A de basket
Les équipes nyonnaises de Ligue nationale A de basketball - Nyon Basket Féminin et BBC Nyon - disposeront ainsi d'un terrain central exclusivement marqué pour ce sport, "offrant des conditions optimales pour leurs entraînements et compétitions". L'infrastructure permettra aussi la pratique du badminton sur six terrains, du futsal, du handball, du volleyball et de la gymnastique.
Moderne et innovant, il est conçu pour répondre aux exigences du sport de haut niveau et pourra accueillir des événements nationaux et internationaux, est-il encore souligné.
La surface totale du nouveau bâtiment sera de 5500 m2, dont une salle triple multisports de 1876 m2. Le complexe comprendra aussi une salle polyvalente et de musculation, un dojo, douze vestiaires, une buvette et cuisine, un foyer, une salle de conférence de presse, une infirmerie et quatre bureaux, énumère la Ville.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Genève: la réouverture du Muséum reportée en septembre 2026
A Genève, la réouverture du Muséum d’histoire naturelle est reportée en septembre 2026. Des défauts de conformité ont été découverts sur les bâtiments existants, nécessitant des travaux supplémentaires. Le Conseil administratif demande une rallonge de près de 14 millions au Conseil municipal pour leur réalisation.
La rénovation et l’agrandissement du Muséum d’histoire naturelle impliquent sur le terrain la conduite en parallèle de plusieurs chantiers. Depuis le commencement des travaux en janvier 2023, des enjeux techniques supplémentaires ont été identifiés lors des rénovations. Ils nécessitent des adaptations afin de respecter les normes en vigueur, notamment en matière de sécurité incendie.
Face à cette situation, la Ville de Genève va devoir procéder à des ajustements d’importance. Elle mettra à profit les délais supplémentaires imposés par ces contraintes techniques pour prendre en compte des besoins complémentaires qui n’étaient pas priorisés jusque-là, annonce le Conseil administratif jeudi dans un communiqué.
Ce dernier va proposer au Conseil municipal l'ouverture de deux crédits complémentaires pour un montant total de 13,7 millions pour couvrir ces travaux supplémentaires. Une ouverture progressive au public est dorénavant prévue en septembre 2026.
Cinq étapes
La rénovation du Muséum, projet de grande ampleur, est articulée autour de cinq interventions distinctes: la construction d’un nouveau bâtiment dédié aux collections (dit "Ambre"), la rénovation et le réaménagement partiels des bâtiments scientifique et d'expositions, ainsi que le réaménagement paysager du parc Malagnou. Enfin la dernière étape verra la mise à jour de la muséographie et de la scénographie des expositions permanentes (galeries publiques).
L'institution avait fermé ses portes au public dès le 1er janvier 2024, à la base pour environ une année. A noter que l’intention initiale du projet n’était pas de procéder à une rénovation de l’ensemble des espaces et des installations techniques, mais plutôt d’intervenir par opportunité sur les espaces libérés par le déménagement des collections vers le nouveau bâtiment et d’améliorer les espaces d’accueil publics.
Investissement proportionné
L'exploitation du nouveau bâtiment "Ambre" est prévue pour mi-janvier 2026. Une année sera nécessaire jusqu'à l’emménagement complet des collections: six mois de stabilisation du climat puis six mois pour le déménagement des collections.
Les travaux de rénovation ou de redynamisation des expositions permanentes seront eux conduits par étapes jusqu’en 2030. Pendant la période de fermeture complète, une programmation culturelle et scientifique est maintenue avec des activités au Musée d’histoire des sciences, ainsi qu'hors les murs et avec des rendez-vous en ligne réguliers.
En regard de l’importance du Muséum, institution scientifique majeure à l’échelle suisse et au rayonnement international, la somme des coûts cumulant à environ 93 millions de francs bruts, est proportionnée à l’ampleur de l’intervention globale, à la taille et au volume des bâtiments ainsi qu’aux enjeux de cette institution, estime le Conseil administratif. La fréquentation moyenne est de plus de 300’000 visites par année, rappelle-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le Canton de Vaud s'est trouvé son nouveau "Monsieur Sécurité"
Le Canton de Vaud a trouvé un successeur à Denis Froidevaux, "Monsieur Sécurité" durant 20 ans et qui partira à la retraite à la fin avril. Le Conseil d'Etat a nommé Louis-Henri Delarageaz en qualité de chef du Service de la sécurité civile et militaire (SSCM) et chef de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC). L'actuel commandant de la Protection civile vaudoise prendra ses nouvelles fonctions le 1er mai 2025.
Le patron du SSCM et de l'EMCC est le haut poste qui oeuvre pour la sécurité et la protection de la population vaudoise. "Au terme d'un processus de recrutement exigeant, M. Delarageaz a été retenu notamment en raison de son expérience tant civile que militaire, associée à sa connaissance approfondie du tissu sécuritaire national et international", indique jeudi le gouvernement dans un communiqué.
"Ses capacités d'analyse, son grand sens des responsabilités, sa faculté d'adaptation et de résistance au stress lors de situations changeantes permettront à M. Delarageaz de piloter au mieux ce service central pour la sécurité de la population vaudoise", ajoute-t-il.
Passage au DDPS
Agé de 47 ans, il est titulaire d'une licence en théologie protestante de l'Université de Genève ainsi que d'un diplôme fédéral d'officier de carrière. Son parcours professionnel l'a mené à rejoindre le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), où il a exercé durant huit ans dans les troupes du génie et du sauvetage, avant de prendre les rênes de la Protection civile vaudoise (PCi-VD) au sein du SSCM, un poste qu'il occupe depuis plus de onze ans.
A la tête de la PCi, M. Delarageaz a joué "un rôle central" dans la coordination et l'engagement des moyens de protection civile lors de nombreuses opérations sécuritaires d'envergure, notamment le déraillement de train à Daillens en 2015, durant la pandémie de Covid-19 (2020-2022) ou à l'occasion de divers événements liés aux changements climatiques tels que des crues ou des intempéries.
Il a également "démontré sa capacité à appréhender des opérations complexes, parfois dans un climat de haute tension", par exemple lors de l'accueil des réfugiés ukrainiens en 2022 ou à l'occasion de diverses visites d'Etat et de manifestations internationales. Son leadership a par ailleurs été salué lors de la gestion d'événements nécessitant des prestations d'appui importantes, comme la Fête des Vignerons (2019) ou le Tour de France (2022).
Municipal à Bremblens
Louis-Henri Delarageaz bénéficie aussi d'une expérience politique locale. Il est municipal depuis six ans des transports publics, de l'urbanisme et de la mobilité à Bremblens. Son poste de commandant de la Protection civile sera mis au concours prochainement.
Comme indiqué en novembre dernier, l'actuel chef du SSCM et de l'EMCC Denis Froidevaux a annoncé son départ au 30 avril 2025. Ce dernier continuera à assumer certaines missions stratégiques ces prochains mois, notamment dans le cadre d'un exercice national organisé par la Confédération en novembre 2025, selon le Canton.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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