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Culture

Théâtre du Jorat: une saison 2025 qui explore l'altérité

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Le Théâtre du Jorat célébrera la fin de ses travaux de rénovation lors d'un week-end festif les 6 et 7 septembre (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Théâtre du Jorat à Mézières (VD) proposera du 11 juin au 4 octobre douze spectacles "éclectiques et audacieux", mêlant théâtre, musique et cirque contemporain. Point d'orgue de la saison 2025, la Grange sublime inaugurera "en fanfare" ses nouveaux espaces les 6 et 7 septembre.

"Le fil rouge de cette saison est une invitation à explorer le rapport à l'autre", a expliqué à Keystone-ATS Ariane Moret, directrice du Théâtre du Jorat. Il questionne les frontières invisibles qui séparent et relient les humains.

A commencer par "Art", pièce culte de Yasmina Reza (11 et 12 juin). Cette réflexion drôle et absurde sur l'amitié et l'art sera interprétée par trois ex-Deschiens, Olivier Broche, Olivier Saladin et François Morel, qui signe également la mise en scène.

Dans un registre plus intime, l'humoriste Brigitte Rosset présentera "Merci pour le couteau à poisson, les conversations et les délices au jambon" (18 septembre). Une création drôle et émouvante sur le thème de la transmission.

Dates uniques

"Les Soeurs Hilton" (26 et 27 septembre, seules dates en Suisse), offrira une plongée dans le monde du cirque et du cabaret. Le spectacle célèbre la différence, racontant "l'histoire saisissante" des soeurs siamoises Daisy et Violet Hilton, sur une mise en scène de Valérie Lesort et Christian Hecq.

Autres dates uniques en Suisse pour "La Réunification des deux Corées" de Joël Pommerat (3 et 4 octobre), une ½uvre poignante sur la complexité des liens humains et l'amour. Dans les "Lasagne della Nonna" (30 août), Massimo Furlan et Claire de Ribaupierre interrogent l'immigration italienne en Suisse à travers le regard des femmes et la cuisine traditionnelle.

Alizé et les sorcières

Des expériences musicales et immersives viendront enrichir la programmation. Le "Docteur Miracle" de Bizet (20 juin), présenté dans le cadre de La Route Lyrique de l'Opéra de Lausanne, promet légèreté et enjouement (20 juin).

Une double soirée "complètement barrée" sera animée par les Påg (28 juin). Ce mythique groupe suédois disparu et retrouvé dans une congère sera aux prises avec ses concurrents italiens les Spag. Au générique, toute une brochette de comédiens romands sous la houlette de Christian Denizart.

"Le Mécano de la Générale" (16 août) combinera cinéma et musique: l'Orchestre des Jardins Musicaux accompagnera en direct le film muet de Buster Keaton.

"Sorcière - Le musical" (23 et 24 août), une création romande originale signée Alizé Oswald (Aliose), Xavier Michel et Christophe Farin, questionnera le thème de la sorcellerie et ses multiples dérives à travers une comédie musicale. Dans "A Night at Sun Records: Memphis ’56", le Ch½ur Auguste (12 septembre) fera lui revivre les débuts du rock’n’roll et du swing. Il rendra hommage à Elvis Presley, Johnny Cash et Roy Orbison.

Nouvelle page

Cette nouvelle saison marque un tournant pour le Théâtre du Jorat. Entièrement construite en bois en 1908 et classée monument historique, la Grange sublime arrive au terme de sa restauration. "Le lieu offrira une expérience culturelle encore plus accessible et inclusive", se réjouit Ariane Moret.

Dans le jardin, la tente qui accueillait la buvette s'est transformée en pavillon permettant d'accueillir 300 personnes, poursuit-elle. L'annexe à l'arrière du Théâtre, qui n'était pas d'origine, a été démolie et reconstruite. La cage de scène a été stabilisée et modernisée pour mieux répondre aux besoins actuels du spectacle vivant. Une boucle magnétique a été introduite pour les personnes malentendantes.

Poésie du déséquilibre

"Une belle fête d'inauguration est prévue le week-end des 6 et 7 septembre", souligne Mme Moret. Au programme, la visite des nouveaux espaces, une fanfare, un bal populaire, des animations gratuites et un marché local. Sur scène, le Galaktik Ensemble mêlera acrobaties et théâtre dans une époustouflante performance tout public, "Optraken", célébrant la poésie du déséquilibre.

Actuellement, les travaux sont en cours de finition. Le budget de 11 millions est entièrement couvert, indique encore le théâtre.

www.theatredujorat.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Affaire Haenel: la suite du procès en appel renvoyée au 23 janvier

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Le procès du cinéaste Christophe Ruggia a été renvoyé en appel au 23 janvier. Il est jugé pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La cour d'appel de Paris a remis vendredi au 23 janvier la suite du procès en appel du cinéaste Christophe Ruggia. Il est jugé à Paris pour agressions sexuelles sur l'actrice Adèle Haenel entre ses 12 et 14 ans.

A 20h00, la cour avait seulement eu le temps de procéder à l'interrogatoire laborieux du réalisateur de 60 ans, tandis qu'Adèle Haenel trépignait sur le banc de la partie civile, alors que le dossier n'était audiencé que sur une après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Harrison Ford va recevoir un prix pour l'ensemble de sa carrière

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"Harrison Ford est une présence singulière dans la vie américaine", estime le principal syndicat des acteurs. (archives) (© KEYSTONE/AP Invision/JORDAN STRAUSS)

Harrison Ford va recevoir un prix pour l'ensemble de son oeuvre dans le 7e art de la part du principal syndicat des acteurs d'Hollywood, a annoncé l'organisation jeudi, saluant une personnalité "singulière".

Ford, dont la carrière sur grand et petit écrans ont inclus des rôles parmi les plus célèbres du cinéma, recevra le SAG-AFTRA Life Achievement Award dans le cadre des Actor Awards (auparavant appelés Screen Actors Guild Awards), en mars prochain.

Ce prix, que le SAG-AFTRA remet chaque année à un interprète qui incarne "les idéaux les plus élevés de la profession d'acteur", consacre encore un peu plus un homme dont les personnages - d'Indiana Jones à Han Solo dans "Star Wars" - font partie de l'héritage culturel des XXe et XXIe siècles.

Parmi les précédents lauréats de ce prix figurent Robert De Niro, Jane Fonda, Morgan Freeman ou encore Elizabeth Taylor.

"Harrison Ford est une présence singulière dans la vie américaine, un acteur dont les personnages iconiques ont façonné la culture mondiale", a déclaré Sean Astin, président du SAG-AFTRA.

"Une légende"

"Sa carrière a été d'une richesse inépuisable, revenant toujours à son amour du jeu. Nous sommes honorés de célébrer une légende dont l'impact sur notre art est indélébile."

Ford, qui a travaillé comme charpentier avant d'accéder à la célébrité avec le rôle de Bob Falfa dans le film de George Lucas de 1973, "American Graffiti", s'est dit "profondément honoré" d'avoir été choisi pour cette prestigieuse distinction.

"Être reconnu par mes confrères acteurs compte énormément pour moi", a-t-il déclaré. "J'ai passé la majeure partie de ma vie sur des plateaux de tournage, aux côtés d'acteurs et d'équipes exceptionnels, et je me suis toujours senti reconnaissant de faire partie de cette communauté."

Outre ses rôles récurrents dans les multiples "Star Wars" et "Indiana Jones", Ford a aussi crevé l'écran avec son interprétation du chasseur d'androïdes Rick Deckard dans "Blade Runner" (1982), rôle qu'il a repris 35 ans plus tard dans "Blade Runner 2049".

Le public télévisuel l'a découvert ces dernières années aux côtés de l'oscarisée Helen Mirren dans le western "1923", ainsi que dans la comédie dramatique "Shrinking".

La 32e cérémonie des Actor Awards se tiendra le 1er mars et sera diffusée en direct sur Netflix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Hommage à Robert Redford à la Cinémathèque suisse

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Dans "Les Hommes du président", Robert Redford tournait en compagnie de Dustin Hoffman (archives). (© KEYSTONE/AP WARNER BROS./Anonymous)

La Cinémathèque suisse à Lausanne rend hommage à Robert Redford, disparu en septembre dernier. Elle propose de redécouvrir sept films de l'acteur et réalisateur américain, en attendant de préparer une rétrospective plus large.

La Cinémathèque explique qu'elle n'a pas eu le temps de monter, en peu de temps, une programmation à la hauteur de l'exceptionnel parcours artistique et humain de Robert Redford. En attendant de revenir avec un hommage "plus large et réfléchi", elle projette ces prochaines semaines une série de ses films emblématiques.

Premier grand acteur moderne à passer derrière la caméra, Robert Redford s'est engagé pour les causes qui lui tenaient à coeur: la défense de l'environnement et le soutien au cinéma indépendant. Il a tourné dans plus de cinquante films, réalisé neuf longs métrages, et n'a cessé d'explorer, à travers ses rôles et ses mises en scène, les grands archétypes de la culture américaine.

Jusqu'en mars

Samedi, la Cinémathèque met à l'affiche "Ordinary People" (1980), sa première réalisation pour laquelle il gagna quatre Oscars. Suivra le 27 décembre "Jeremiah Johnson" (1972), de Sydney Pollack, l'un de ses rôles préférés sur grand écran.

Le cycle se poursuit en janvier et février avec cinq autres films du Golden Boy d'Hollywood, dont la carrière s'étend sur plus de six décennies. Dans "L'Arnaque" (1974), il retrouve Paul Newman. "Les hommes du président" (1976) révèle son talent pour incarner des personnages engagés alors que "The Great Gatsby" (1974) illustre l'élégance et la subtilité de son jeu.

En 1998, il dirige et joue dans "L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" (1998), reflet de son amour pour les chevaux, présents dans plusieurs de ses films. Enfin, le premier mars, place à "Out of Africa" (1985), avec Meryl Streep, qui remporta un énorme succès.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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"Racines", la nouvelle exposition de la Fondation Opale à Lens (VS)

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La nouvelle exposition de la Fondation Opale se présente par "chapitres". Ici, il s'agit de la section "Originelle". (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Avec "Racines", la Fondation Opale à Lens (VS) dévoile sa nouvelle exposition d'art contemporain. L'institution propose une réflexion et un itinéraire poétique imaginés autour d'une soixantaine d'oeuvres issues de la collection de la mécène française Garance Primat.

Au départ, il y a une vision. Et "le désir de Garance d'avoir une forme d'ordre et de rythme qui présente la diversité de sa collection", relève le co-commissaire de l'exposition Samuel Gross. "Racines" s'impose ainsi comme une forme de "transcription plastique" du livre éponyme écrit par la collectionneuse.

Tout comme l'ouvrage, le parcours s'articule en sept chapitres, qui reprennent les mots-clés d'une formule élaborée par l'entrepreneuse: "Créer le Un sur terre qui est la nature de l'homme et la matrice originelle". Le récit se déroule à travers une soixantaine d'oeuvres, entre sculptures, dessins, peintures, oeuvres monumentales et objets scientifiques.

Constellation d'objets

Ici, l'art est vu comme un langage universel, et les artistes "permettent de percevoir la structure unitaire du monde," explique le curateur. Y résonnent les voix de Niki de Saint-Phalle, Olafur Eliasson, Louise Bourgeois ou encore Sheila Hicks. Quelques oeuvres d'artistes aborigènes - dont Emily Kam Kngwarray, Keith Stevens et Clifford Possum Tjapaltjarri - trouvent aussi leur place au sein du centre d'art valaisan, en écho avec sa mission de faire rayonner ce patrimoine australien en Europe.

Il s'agit d'un "ensemble vivant qui interroge nos origines et notre rapport au monde", résume la Fondation Opale. "J'ai compris, au fur et à mesure de mon parcours, qu'il y avait un fil conducteur, un message commun derrière chacune des oeuvres de ma collection qui étaient un voyage en soi", retrace Garance Primat, qui a rassemblé plus de 1200 oeuvres jusqu'à aujourd'hui.

"Ce qui nous intéressait, et ce qui est rare, c'est d'imaginer présenter une collection personnelle", raconte le commissaire d'exposition. D'habitude, les collections personnelles sont loin d'être formées comme celles institutionnelles. Le système de cohérence est différent."

Les soeurs Primat

Pour mémoire, la Fondation Opale s'appuie sur la collection de Bérengère Primat, fondatrice et présidente de l'institution, mais aussi soeur de Garance Primat. Le fonds compte plus de 1900 ½uvres de près de 440 artistes, ce qui en fait l'une des collections d’art aborigène contemporain les plus importantes au monde en mains privées.

Grâce à un nouvel espace permanent créé au centre muséal, et en parallèle à l'exposition "Racines", le public pourra s'imprégner des oeuvres issues du fonds de Bérengère Primat. Le premier accrochage est consacré à l'artiste aborigène Rover Thomas, considéré comme l'un des grands artistes du Désert de sable en Australie.

"Il y a l'idée de familiariser le public avec un certain nombre de noms", souligne Samuel Gross. Dans ce cas, l'introduction est plus qu'efficace au vu des chefs-d'oeuvre qui sont présentés."

Le tout est à découvrir du 21 décembre 2025 au 14 avril 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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