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Culture

L'actrice espagnole Marisa Paredes est décédée à 78 ans

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Maria Paredes participait encore en février dernier à la 38e cérémonie de remise des prix Goya qui s'est tenue à Valladolid, lors de laquelle elle a transmis un message contre le sexisme et les abus dans l'industrie cinématographique. (© KEYSTONE/EPA EFE/MARISCAL)

L'actrice espagnole Marisa Paredes est décédée à l'âge de 78 ans, a annoncé mardi l'Académie espagnole du cinéma. Sa carrière a notamment été marquée par les six films qu'elle a tournés sous la direction de Pedro Almodovar.

Née à Madrid en 1946, Marisa Paredes avait présidé l'Académie espagnole du cinéma entre 2000 et 2003 et connu le succès international grâce entre autres à ses apparitions dans les longs métrages de Pedro Almodovar, qui l'a notamment dirigée dans "Talons aiguilles", "Tout sur ma mère" et "Parle avec elle".

"Le cinéma espagnol perd une de ses actrices les plus emblématiques, Marisa Paredes, qui laisse derrière elle une longue carrière au cours de laquelle le public a pu la voir à plus de 75 reprises sur grand écran", a déclaré l'Académie du cinéma espagnol sur X.

Après des débuts dès l'âge de 14 ans, la carrière de Marisa Paredes avait pris une nouvelle dimension après sa première collaboration en 1983 avec le réalisateur Pedro Almódovar, pour le film "Dans les ténèbres".

Ils travailleront ensuite ensemble pour "Talons aiguilles", "La fleur de mon secret", "Tout sur ma mère", "Parle avec elle" et "La piel que habito", en 2011, leur dernière collaboration.

Récompensée entre autres par un Goya d'honneur en 2018, lors de l'équivalent espagnol de la cérémonie des Césars, Marisa Paredes est également apparue dans des productions internationales comme "La vie est belle", de l'Italien Roberto Benigni, ou "L'échine du diable", du Mexicain Guillermo del Toro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

Clap de fin pour "Andor", la série Star Wars préférée des critiques

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Le personnage principal de la série "Andor", Cassian Andor, est campé par l'acteur mexicain Diego Luna (archives). (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

Souvent qualifiée de "meilleure série Star Wars" par la critique, la série télévisée "Andor" revient mercredi pour une nouvelle saison, nourrie de livres d'histoire sur la guerre et les révolutions, selon son créateur Tony Gilroy. Ce sera cependant sa dernière saison.

Lancée sur Disney+ en 2022, cette superproduction a coûté plus de 645 millions de dollars pour ses deux saisons, d'après le magazine américain Forbes. Elle retrace les prémices de la rébellion contre l'empire galactique, sur les cinq ans conduisant au film "Rogue One" (2016), à travers le parcours d'un de ses protagonistes, Cassian Andor (Diego Luna).

Loin de se concentrer sur son héros éponyme, "Andor" explore les motivations et côtés obscurs des deux camps, suivant aussi bien l'architecte de la rébellion naissante campé par Stellan Skarsgard que les sbires de l'empire fascisant.

"Physiquement infaisable"

Initialement prévue pour cinq saisons, la série a été recalibrée pendant le tournage de la première, selon son créateur Tony Gilroy. A la signature du projet, "je n'avais pas idée du volume de travail nécessaire [...] C'était physiquement infaisable", a-t-il relaté lors d'un passage à Paris.

Résultat, la deuxième fournée de 12 épisodes, diffusés à raison de trois par semaine, couvre une période de quatre ans jusqu'à "Rogue One". Elle s'avère "beaucoup plus intense, plus complexe" que la première, assure Diego Luna.

Disney, qui a multiplié, avec plus ou moins de réussite, les films et séries télévisées Star Wars depuis le rachat de Lucasfilm en 2012, mise gros sur la saga pour attirer des abonnés à sa plateforme.

Son plus gros succès intergalactique sur le petit écran, "The Mandalorian", aura droit à une déclinaison en salles en mai 2026. Mais pour nombre de critiques, "Andor", plus sombre, plus politique et plus réaliste, sort du lot.

La deuxième saison se penche plus particulièrement sur le thème de la propagande, à travers le sort tragique du peuple d'une planète nommée Ghorman, pour laquelle il a fallu "imaginer une civilisation entière", avec son économie, sa langue, sa culture, sa garde-robe et son esthétique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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"Coexistence, my ass!": quitter l'humanitaire pour le stand-up

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L'Israélienne Noam Shuster Eliassi a quitté son travail humanitaire à l'ONU pour se lancer dans le stand-up. (© Visions du Réel)

Pour mieux faire passer un message pacifiste au Proche-Orient, l'Israélienne Noam Shuster Eliassi a quitté son travail humanitaire à l'ONU pour se lancer dans le stand-up. Après Visions du Réel début avril, "Coexistence, my ass!" poursuit sa route dans les festivals.

Ce long-métrage suit l'activiste-comédienne israélienne de 38 ans pendant cinq ans alors qu'elle met sur pied un spectacle comique du même nom. Dans cette satire mordante, Noam Shuster Eliassi pousse son public à faire face à des vérités difficiles, alors que la situation se détériore en Israël.

Grandir dans un village israélo-palestinien

Elevée dans un village bilingue israélo-palestinien - la seule communauté intentionnellement intégrée du pays -, Noam Shuster Eliassi a grandi en étant littéralement la tête d'affiche du processus de paix israélo-palestinien.

De plus en plus désillusionnée par rapport à l'activisme pacifiste traditionnel, elle se tourne vers le stand-up qu'elle joue devant un public israélien et palestinien. Son étoile monte, aussi dans le monde arabe. Elle va par exemple demander en mariage le prince saoudien Mohammed ben Salmane.

"A Zionist proposes marriage to MBS" (Une sioniste propose le mariage à MBS): ce post enflamme les réseaux sociaux arabes. "En 20 ans d'activisme pour la paix, j'ai influencé 20 personnes. Avec une plaisanterie sur un dictateur, 20 millions", résume Noam Shuster Eliassi dans le film.

Mais tandis que le succès est au rendez-vous, tout s'effondre autour d'elle, en particulier depuis l'attaque du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre 2023.

Noam Shuster Eliassi continue de se produire sur scène en Israël/Palestine et ailleurs, mais depuis le 7 octobre, beaucoup moins souvent, indique la productrice et co-scénariste qui a fait le déplacement à Nyon, Rachel Leah Jones, dans un entretien avec Keystone-ATS.

Trop dévastés pour envisager de rire

"Pendant l’année qui a suivi le 7 octobre, ceux d'entre nous qui s'opposent à cette guerre, qualifiée de génocidaire par de nombreuses organisations internationales, étaient trop dévastés pour envisager de rire de leur réalité, même d'un rire doux-amer. Cela semblait tout simplement impossible. Pour la plupart des gens, c'est encore impossible", explique-t-elle.

Dans l'ensemble, les Israéliens juifs ne sont pas les principales cibles du gouvernement. "Nous jouissons encore d'une relative liberté, notamment de la liberté d'expression. Et si l'espace de celle-ci se rétrécit, il n'a certainement pas encore disparu", relève-t-elle.

Selon elle, "les personnes ciblées sont nos collègues, nos camarades et nos amis parmi les Palestiniens ayant la citoyenneté israélienne. Ils font l'objet d'une surveillance et d'une répression politique: interrogatoires, détentions et assignations à domicile pour des actes comme un post sur les réseaux sociaux ou un sketch de comédie".

"Et bien sûr, les Palestiniens en Cisjordanie subissent des violations graves des droits de l’homme et les habitants de Gaza endurent l’impensable", déplore-t-elle.

"Aujourd'hui, les gens écoutent les humoristes"

L'équipe de "Coexistence, my ass !" n'a ainsi pas dû couper de scènes à son film, ni a été soumise à la censure, affirme Rachel Leah Jones. Selon elle, le film a jusqu'à présent été "très bien accueilli" par les publics des Etats-Unis et d'Europe, remportant des prix aux festivals de Sundance, de Thessalonique et au festival Full Frame à Durham (Etats-Unis).

"Les gens s’attachent à Noam, à son humour, à son message, et au vocabulaire politique qu'elle leur donne pour 'réfléchir' à la situation actuelle", assure-t-elle.

En revanche, le film n'a pas encore été projeté au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, mais "il le sera éventuellement". Une version courte, intitulée "Reckoning With Laughter", a été commandée par la série documentaire phare d'Al Jazeera, 'Witness': "lors de sa diffusion il y a presque quatre ans, elle a été très bien reçue."

De même, lorsque le film a été rediffusé par le journal The New Yorker, il a bien marché. "Nous espérons que, lorsque le moment sera venu et que les circonstances seront favorables, le film trouvera son chemin vers le public de la région du Moyen-Orient en général, et d'Israël/Palestine en particulier", dit Rachel Leah Jones.

En revanche, Noam Shuster Eliassi ne semble pas intéressée à jouer un rôle politique classique. "Comme elle le dit: 'avant, les gens écoutaient les politiciens et riaient des humoristes. Aujourd'hui, les gens rient des politiciens et écoutent les humoristes'", conclut sa partenaire.

Le film, qui a débuté sa carrière dans les festivals à Sundance en janvier dernier, poursuit sa route en Europe et aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Ryan Gosling en tête d'affiche d'un nouvel opus Star Wars en 2027

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Ryan Gosling jouera un "tout nouveau personnage" dans l'univers Star Wars. (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Après le succès du blockbuster "Barbie" dans lequel il incarnait Ken, l'acteur canadien Ryan Gosling sera la tête d'affiche d'un nouvel opus de la saga culte "Star Wars". La sortie en salle du film est prévue en mai 2027.

"Star Wars: Starfighter" se passera "approximativement cinq ans après les événements de Star Wars, épisode IX: L'Ascension de Skywalker", sorti en 2019, a annoncé la société de production Lucasfilms, filiale de Disney, vendredi lors d'un événement Star Wars Celebration au Japon.

Réalisé par Shawn Levy ("Deadpool & Wolverine," "Stranger Things"), le film sera "une aventure entièrement nouvelle avec de tous nouveaux personnages inscrits dans une période qui n'a pas encore été explorée à l'écran". Il entrera en production à l'automne 2025.

Un "tout nouveau personnage"

Ryan Gosling, qui jouera un "tout nouveau personnage" dans l'univers Star Wars, et Shawn Levy ont fait une apparition surprise lors de cet événement au Japon, devant des fans ravis.

Le film sortira un an après "Le Mandalorien & Grogu", une série télévisée de ce même univers sur Disney+, avec l'acteur chilo-américain Pedro Pascal, attendue en 2026.

D'autres films de l'univers Star Wars sont en cours d'élaboration par d'autres réalisateurs, tels que Taika Waititi, connu pour "Jojo Rabbit" et deux films autour du héros Thor (Marvel), et James Mangold, réalisateur du récent biopic sur Bob Dylan "Un parfait inconnu".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des processions religieuses en pays catholiques

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A Romont (FR), "Les Pleureuses" ont repris Vendredi-saint une coutume du XVe siècle. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Quelques villes suisses perpétuent la tradition séculaire des processions pascales. A Romont (FR), les "Pleureuses" ont défilé dans les rues le Vendredi Saint. A Mendrisio (TI), les processions de la Semaine sainte ont été perturbées par les intempéries.

A Romont, les pleureuses reprennent dans l'après-midi du Vendredi saint une coutume du XVe siècle: la procession des Traîne-Croix, représentation vivante du mystère de la Passion et cérémonie de pénitence. Celle-ci débute à l'église avec la lecture de la Passion. Lors de l'évocation du Cortège funèbre, les fidèles se mettent en route et un long cortège défile dans les rues de la ville haute.

Les Pleureuses, vêtues et voilées de noir, suivent lentement la Vierge, représentée par une jeune fille, elle-même précédée d'une grande croix portée par un pénitent en cagoule noire. Les femmes portent les instruments de la Passion du Christ sur des coussins écarlates: couronne d'épines, fouet, clous, marteau, tenailles, ainsi que le suaire de sainte Véronique.

Montée au Calvaire

Les intempéries ont par contre eu en partie de raison de la tradition dans la commune tessinoise qui se répète chaque année depuis 1798 . La procession du jeudi n'a pas eu lieu. "La fonction de Judas", défilé en costume, attire chaque année des milliers de touristes de toute la Suisse, d'Italie et d'Allemagne. La procession illustre la montée du Christ au Calvaire. Elle compte plus de 200 figurants et une quarantaine de chevaux.

La tenue de la procession de vendredi, intitulée, l'"entierro", du terme espagnol mise en terre, a quant à elle été maintenue, a annoncé la commune. Le défilé est plus sobre, dépouillé de tout aspect théâtral. Il met l'accent sur l'aspect religieux de la mort du Christ. Elle est aussi plus antique puisque son origine remonte à 1659.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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