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International

Soudan: plus de 100 morts dans un raid sur un marché du Darfour-Nord

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Le Soudan est le théâtre d'une guerre meurtrière depuis plus de 20 mois (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/SARA CRETA)

Plus d'une centaine de personnes ont été tuées lundi dans un bombardement de l'armée sur un marché dans une ville du Darfour-Nord, dans l'ouest du Soudan, a indiqué mardi un groupe d'avocats pro démocratie. L'attaque a aussi fait plusieurs centaines de blessées.

La frappe meurtrière, que l'armée nie avoir mené, a eu lieu à Kabkabiya, à environ 180 kilomètres à l'ouest d'El-Facher, la capitale du Darfour-Nord, assiégée depuis mai par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), a précisé dans un communiqué l'organisation Emergency Lawyers.

Ce groupe d'avocats pro démocratie documente les atrocités commises depuis le début, il y a 20 mois, de la guerre entre l'armée régulière et les FSR. Un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et plus de onze millions de déplacés, et nourrit l'une des pires crises humanitaires récentes, selon l'ONU.

Le jour de marché hebdomadaire

"Le bombardement eu lieu le jour de marché hebdomadaire de la ville, où des habitants de divers villages voisins s'étaient rassemblés pour faire leurs courses". Il a provoqué la mort "de plus de 100 personnes" et blessé "des centaines d'autres, y compris des femmes et enfants", selon l'organisation.

"Les raids (de l'armée) se concentrant délibérément sur des zones résidentielles densément peuplées", dénoncent-ils.

L'armée nie

L'armée soudanaise a nié de son côté avoir mené cette attaque, dénonçant dans un communiqué des "mensonges" répandus par les partis politiques qui soutiennent les FSR, et ajoutant qu'elle continuerait à "exercer son droit légitime à défendre le pays".

Sur des images vidéo envoyées à l'AFP et présentées comme tournées sur le marché après le bombardement, on voit des gens fouiller dans les décombres, tandis que les restes carbonisés d'enfants gisent sur un sol brûlé.

Ces images ont été fournies par un groupe de la société civile, la Coordination générale du Darfour pour les déplacés et réfugiés, et l'AFP n'a pas été en mesure d'en vérifier l'authenticité.

"Frappes aveugles"

Emergency Lawyers a également déclaré qu'à Nyala, capitale du Darfour-Sud et deuxième ville la plus peuplée du Soudan, des "frappes aériennes aveugles" avec barils explosifs ont visé trois quartiers, sans faire état de victimes.

Ces diverses attaques font partie d'"une campagne d'escalade continue, qui contredit les affirmations" de l'armée disant que ses frappes aériennes "visent uniquement des objectifs militaires, les raids se concentrant délibérément sur des zones résidentielles densément peuplées", dénoncent les avocats.

Famine

Le Darfour, une région de la taille de la France, abrite environ un quart de la population du Soudan, mais plus de la moitié de ses 10 millions d'habitants sont déplacés.

En juillet, un rapport soutenu par les Nations unies a indiqué que la famine avait gagné un grand camp de réfugiés du Darfour-Nord après un siège de plusieurs mois des FSR qui a bloqué la quasi-totalité des échanges commerciaux et de l'accès à l'aide.

Belligérants accusés de viser les civils

Emergency Lawyers a récemment fait état de plusieurs incidents dans le pays, dont le crash d'un drone non identifié le 26 novembre au Kordofan-Nord, dans le centre du Soudan, qui a tué six personnes.

L'armée régulière, conduite par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les FSR de son ancien allié et adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, ont été accusés de viser délibérément des civils et de bombarder sans discernement des zones résidentielles depuis le début du conflit qui les oppose, en avril 2023.

"Crimes de guerre" dénoncés

Mardi, l'ONG Human Rights Watch a accusé les FSR et ses alliés de milices arabes d'avoir commis de nombreuses exactions contre des civils dans l'État du Kordofan-Sud entre décembre 2023 et mars 2024.

HRW a dénoncé les "crimes de guerre" de ces groupes, notamment des "meurtres, viols et enlèvements de résidents de l'ethnie Nuba", ainsi que des "pillages et de destructions de maisons". Elle a exhorté les Nations unies et l'Union africaine à déployer une mission pour protéger les civils au Soudan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Ski alpin: Lindsey Vonn officiellement qualifiée pour ses 5e JO

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Après trois départs en 2025, Lindsey Vonn mène déjà le classement de la Coupe du monde de descente (archives). (© KEYSTONE/EPA/Guillaume Horcajuelo)

La vedette américaine du ski alpin Lindsey Vonn, de retour au plus haut niveau à 41 ans, est officiellement qualifiée pour les JO de Milan Cortina, ses cinquièmes, a annoncé sa fédération mardi.

Lindsey Vonn, revenue à la compétition il y a un peu plus d'un an après plus de cinq ans de pause, a retrouvé cet hiver un niveau exceptionnel: elle compte quatre podiums dont une victoire en cinq courses et mène le classement de la Coupe du monde de descente après trois départs.

Ses excellents résultats, loin devant les autres Américaines, lui assurent un billet pour la descente olympique programmée le 8 février à Cortina d'Ampezzo, station emblématique du circuit mondial où elle s'est déjà imposée à douze reprises (six descentes, six super-G).

Lindsey Vonn a déjà participé à quatre éditions des jeux Olympiques d'hiver, remportant le titre en descente et le bronze en super-G à Vancouver en 2010, avant une nouvelle médaille de bronze en descente à Pyeongchang en 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

L'or dépasse 4500 dollars l'once pour la première fois

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Le prix de l'or a grimpé de plus de 70% depuis le début 2025. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

L'or a atteint un nouveau record mercredi en dépassant 4500 dollars l'once pour la première fois. Le marché est propulsé par le risque géopolitique entre les Etats-Unis et le Venezuela et des perspectives de baisses de taux de la banque centrale américaine.

Le métal jaune, valeur refuge par excellence, a grimpé jusqu'à 4519,78 dollars les 31,1 grammes, son prix ayant bondi de plus de 70% depuis le début de l'année 2025.

Cette nouvelle hausse s'inscrit dans une appréciation plus générale des cours des métaux: l'argent et le cuivre ont aussi touché de nouveaux sommets mardi, tandis que le platine enregistrait son plus haut depuis mai 2008.

Ces mouvements d'ampleur s'expliquent en partie par l'aggravation des risques géopolitiques entre Washington et Caracas, le président américain Donald Trump ayant affirmé lundi qu'il serait "sage" pour son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, de quitter le pouvoir.

En parallèle, les investisseurs anticipent de nouvelles baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed) en 2026, après des données récentes traduisant un affaiblissement du marché du travail américain et un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La cour suprême bloque l'envoi de la garde nationale à Chicago

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Le président américain Donald Trump essuie un revers avec cette décision de la Cour suprême américaine. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

La cour suprême américaine a infligé mardi un revers au président américain Donald Trump en bloquant pour l'instant l'envoi de la garde nationale à Chicago. Elle a jugé que le gouvernement n'avait pas fourni de base légale justifiant un tel déploiement.

Le droit américain n'autorise le déploiement de la garde nationale que dans des circonstances exceptionnelles, a rappelé la cour suprême des Etats-Unis, à majorité conservatrice. Le "Posse Comitatus Act", une loi de 1878, interdit d'utiliser des militaires pour mener des opérations de maintien de l'ordre. Elle a maintenu un blocage qui avait été décidé avant elle par la justice fédérale.

L'exécutif avait justifié la mobilisation de centaines de membres de la garde nationale, une unité de réserve de l'armée, pour protéger les agents fédéraux mettant en oeuvre la politique d'expulsions d'immigrés en situation irrégulière.

Donald Trump a "mobilisé la garde nationale pour protéger les forces de l'ordre fédérales et assurer que des émeutiers ne détruisent pas de bâtiments fédéraux. Rien dans la décision de ce jour ne porte atteinte à cette volonté", a réagi Abigail Jackson, une porte-parole de la Maison-Blanche, dans une déclaration transmise à l'AFP.

"Mises en scène politiques"

Le gouverneur démocrate de l'Illinois, l'Etat de la région des grands Lacs où se situe la troisième plus grande ville des Etats-Unis, a salué sur le réseau social X "une grande victoire" et "une étape importante pour [...] ralentir la marche de Trump vers l'autoritarisme".

La garde nationale "ne devrait jamais être utilisée pour des mises en scène politiques", a écrit JB Pritzker, une des bêtes noires de Donald Trump.

Les gardes nationaux sont notamment formés pour intervenir lors de catastrophes naturelles aux Etats-Unis, mais ils peuvent également combattre à l'étranger. Ces forces sont contrôlées en temps normal par le gouverneur de chaque Etat américain.

La portée du jugement de la cour suprême au-delà de Chicago n'est pas immédiatement claire.

Sondages pas favorables

Donald Trump a ordonné le déploiement de gardes nationaux à Los Angeles, à Washington et à Memphis, pour lutter contre la criminalité et afin d'appuyer la police de l'immigration. Ces déploiements ont été contestés en justice par ses opposants, qui l'accusent de piétiner les limites du pouvoir présidentiel.

La justice a déjà bloqué en octobre jusqu'à nouvel ordre un déploiement similaire à Portland (Oregon, nord-ouest).

Donald Trump a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une "invasion" des Etats-Unis par des "criminels venus de l'étranger" et communique abondamment sur les expulsions d'immigrés.

Il avait en octobre évoqué publiquement le recours à une loi d'état d'urgence, l'Insurrection Act, autorisant l'usage des forces armées contre des citoyens américains, si des "tribunaux" contrariaient ses projets.

Selon plusieurs sondages menés cet automne, une majorité d'Américains rejettent le déploiement de la garde nationale dans des villes américaines.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion

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Le Falcon-50 a été découvert à une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Ankara, près de Haymana. (© KEYSTONE/EPA/NECATI SAVAS)

Le chef d'état-major libyen et quatre de ses conseillers ont été tués mardi soir dans l'accident de leur avion, un quart d'heure après son décollage de la capitale turque Ankara. Une panne électrique est évoquée.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad", a annoncé le premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, sur le réseau social Facebook.

Selon le directeur de la communication de la présidence turque, l'appareil, qui transportait huit personnes au total - cinq responsables militaires libyens et trois membres d'équipage-, "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence" seize minutes seulement après son décollage.

"L'avion, qui avait entamé sa descente pour un atterrissage d'urgence, a disparu des écrans radar et aucun contact n'a été établi depuis lors", a-t-il ajouté.

"Comme une bombe"

Le ministre turc de l'intérieur Ali Yerlikaya a annoncé en fin de soirée que l'épave de l'appareil, un Falcon-50, avait été découverte à une cinquantaine de kilomètres au sud-est d'Ankara. Selon lui "une demande d'atterrissage d'urgence a été reçue près de Haymana", à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale.

Outre le général Mohammed Ahmed Al-Haddad, se trouvaient également à bord "son conseiller Mohammed Al-Assawi, le général de division Al-Fitouri Ghraibil, le général de division Mohammed Jumaa et leur accompagnateur Mohammed Al-Mahjoub", a énuméré le ministre libyen à la communication et aux affaires politiques, Walid Ellafi, en direct sur la chaîne télévisée Libya al-Ahrar.

Le parquet d'Ankara a ouvert une enquête sur l'accident, a annoncé le ministre turc de la justice Yilmaz Tunç. Haymana est situé sur le plateau d'Anatolie, peu accidenté et peu boisé. Malgré la pluie, la météorologie nationale turque n'a pas fait état de perturbation particulière dans la zone.

Un habitant, Burhan Cicek, a rapporté avoir "entendu le bruit d'une énorme explosion, comme une bombe", a-t-il confié au photographe de l'AFP.

La Turquie, un allié

Le chef d'état-major libyen s'était rendu mardi à Ankara pour une visite officielle à l'invitation de son homologue turc. Il a aussi été reçu mardi par le ministre turc de la défense et le chef d'état-major turc, dans l'une des fréquentes visites que se rendent les responsables des deux pays.

La Turquie est un allié de poids du gouvernement de Tripoli, reconnu par l'ONU, au côté duquel elle est engagée y compris militairement depuis janvier 2020, lui fournissant notamment des drones de combat et des instructeurs militaires mais également un soutien économique.

La Libye peine à retrouver la stabilité depuis le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux exécutifs s'y disputent le pouvoir: le gouvernement d'unité nationale (GNU) installé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah; l'autre à Benghazi (est), contrôlé par le maréchal Khalifa Haftar et ses fils.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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