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Le régime syrien perd Alep, Assad cherche le soutien de ses alliés

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Une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes a lancé mercredi depuis la région d'Idleb, l'assaut contre les forces gouvernementales, prenant des dizaines de localités "sans aucune résistance" dans les provinces d'Idleb, d'Alep et de Hama. (© KEYSTONE/AP/Ghaith Alsayed)

Le président syrien Bachar al-Assad a cherché dimanche à obtenir le soutien de ses alliés après avoir perdu le contrôle d'Alep, la deuxième ville de Syrie. Cela lors d'une offensive rebelle qui a fait plus de 410 morts selon une ONG.

C'est la première fois depuis le début de la guerre en Syrie en 2011 que le pouvoir, un allié de l'Iran et de la Russie, perd totalement le contrôle de cette ville septentrionale, un revers cinglant infligé par une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes.

Recevant à Damas le chef de la diplomatie d'Iran, Abbas Araghchi, M. Assad a souligné "l'importance du soutien des alliés et des amis pour faire face aux attaques des terroristes appuyées par l'étranger et mettre leurs plans en échec". Il a plus tôt menacé de recourir à la "force pour briser les terroristes".

Soutien "ferme"

La Russie a dit que ses forces aériennes aidaient l'armée syrienne à "repousser" les rebelles dans les provinces d'Idleb (nord-ouest), de Hama (centre) et d'Alep (nord), alors que l'Iran a réitéré son soutien "ferme" au régime Assad.

En 2015 et avec l'appui militaire crucial de la Russie et de l'Iran, le régime Assad avait lancé une contre-offensive qui lui avait permis de reprendre progressivement le contrôle d'une grande partie du pays, et en 2016 de la totalité de la ville d'Alep, poumon économique de la Syrie d'avant-guerre.

Les violences, les premières de cette ampleur depuis 2020, font craindre une reprise des hostilités à grande échelle dans un pays morcelé en plusieurs zones d'influence, où les belligérants sont soutenus par différentes puissances régionales et internationales.

Dizaines de localités prises

Mercredi, le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et des factions rebelles alliées, certaines appuyées par la Turquie, ont lancé une offensive contre les forces gouvernementales, prenant des dizaines de localités dans les provinces d'Alep, d'Idleb et de Hama, plus au sud, et s'emparant de la majeure partie de la ville d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Le HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, et les rebelles "contrôlent la ville d'Alep, à l'exception des quartiers aux mains des forces kurdes. Pour la première fois depuis 2011, Alep est hors du contrôle du régime", a dit Rami Abdel Rahmane, chef de l'OSDH.

Selon cette ONG qui s'appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie, au moins 412 personnes ont été tuées depuis mercredi: 214 rebelles, 137 membres des forces progouvernementales et 61 civils, dont 17 tués dimanche.

Bombardements russes et syriens

"A moins que le gouvernement ne lance une contre-offensive bientôt ou que la Russie et l'Iran n'envoient beaucoup plus de soutien, je ne pense pas qu'il pourra reprendre la ville", a dit à l'AFP Aron Lund, du centre de réflexion Century International.

L'armée a confirmé samedi la présence de combattants antigouvernementaux dans de "larges parties" de la ville. Et dimanche, des avions russes et syriens ont mené des frappes à Alep, faisant 12 morts, et des avions russes ont également bombardé la ville d'Idleb tuant huit personnes, d'après l'OSDH.

Selon l'agence officielle syrienne Sana, des avions russes et syriens ont ciblé "un rassemblement de commandants d'organisations terroristes" dans la province d'Alep, tuant "des dizaines de personnes", ainsi qu'un convoi de véhicules transportant des armes dans l'est de la province d'Idleb.

Rome a indiqué que "le Collège franciscain Terra Sancta d'Alep a été touché par une attaque russe qui a causé de graves dégâts".

"C'était la panique"

"La première nuit, c'était la panique et beaucoup de gens ont tenté de fuir", a déclaré un habitant d'Alep, joint au téléphone par l'AFP, qui a préféré ne pas donner son nom. Mais, a-t-il ajouté, "les rebelles tentent de montrer un visage bienveillant. Ils ont distribué du pain gratuitement aux carrefours aujourd'hui".

Au surlendemain du lancement de leur offensive depuis la province d'Idleb, leur bastion, le HTS et les rebelles ont pris samedi la majeure partie de la ville d'Alep "sans rencontrer de résistance significative", a dit l'OSDH.

Ils ont atteint la citadelle historique et ont pris des bâtiments gouvernementaux, des prisons et l'aéroport international, selon l'ONG.

Mais plusieurs quartiers du nord d'Alep sont habités en majorité par des Kurdes syriens placés sous l'autorité des forces kurdes qui ont instauré une administration autonome dans des régions du nord-est syrien.

Front rebelles/Kurdes?

Avant leur assaut, le HTS et les rebelles contrôlaient une bonne partie de la province d'Idleb, ainsi que des secteurs des provinces d'Alep, de Hama et de Lattaquié. Et le nord-ouest syrien bénéficiait d'un calme précaire en vertu d'un cessez-le-feu instauré en 2020, sous le parrainage d'Ankara et de Moscou.

Sur un autre front, des groupes rebelles pro turcs ont pris dimanche aux forces kurdes la ville clé de Tal Rifaat (nord) près de la frontière turque, a indiqué l'OSDH sans fournir d'explications.

La Turquie, qui contrôle plusieurs zones du nord de la Syrie, a dit soutenir les efforts pour "mettre fin à la tension".

Le secrétaire d'Etat américain a appelé dans ce contexte dimanche le ministre turc des Affaires étrangères pour évoquer "la nécessité d'une désescalade et de la protection des vies civiles et des infrastructures".

Un demi-million de morts

Le début de l'offensive rebelle a coïncidé avec l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, un allié de M. Assad et de l'Iran sorti affaibli de la guerre.

Déclenchée en 2011 après la répression brutale de manifestations prodémocratie, le conflit en Syrie a fait environ un demi-million de morts.

Note:

Ajoute rencontre du président syrien avec le chef de la diplomatie iranienne à Damas, nouveau bilan de l'offensive rebelle, témoignage à Alep, déclaration Assad, des rebelles proturcs ont pris une ville aux forces kurdes, ministre italien, agence Sana, Russie

A la faveur d'une offensive fulgurante, les rebelles en Syrie ont infligé un coup dur au régime de Bachar al-Assad. Ce dernier a perdu dimanche le contrôle d'Alep, la deuxième ville du pays, pour la première fois depuis le début de la guerre en 2011.

Le président syrien a menacé de recourir à la "force pour briser les terroristes", à l'heure où son allié russe a mené des raids meurtriers contre la ville d'Alep (nord) et la province voisine d'Idleb, fief d'une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes.

C'est cette coalition qui a lancé mercredi depuis la région d'Idleb l'assaut contre les forces gouvernementales, prenant des dizaines de localités "sans aucune résistance" dans les provinces d'Idleb, d'Alep et de Hama, plus au sud, et s'emparant de la majeure partie de la ville d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Alep "hors de contrôle du régime"

Le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et les factions rebelles alliées "contrôlent la ville d'Alep, à l'exception des quartiers aux mains des forces kurdes. Pour la première fois depuis le début du conflit en 2011, Alep est hors de contrôle du régime", a dit Rami Abdel Rahmane, le chef de l'OSDH.

Selon cette ONG, au moins 412 personnes dont 61 civils ont été tuées depuis le début de l'offensive, qui a coïncidé avec l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah libanais, un allié d'Assad et de l'Iran. 137 membres des forces progouvernementales auraient aussi perdu la vie.

Première depuis 2020

Ces violences sont les premières de cette ampleur depuis 2020 en Syrie, où la guerre impliquant des belligérants soutenus par différentes puissances régionales et internationales, a laissé un pays morcelé en plusieurs zones d'influence.

"Il semble que le régime a perdu Alep, et à moins qu'il ne parvienne à lancer une contre-offensive bientôt, ou que la Russie et l'Iran n'envoient davantage de soutien, je ne pense pas que le gouvernement reprendra la ville", a dit à l'AFP Aron Lund, du centre de réflexion Century International. "En Syrie, un gouvernement sans Alep n'est pas vraiment un gouvernement."

Bachar al-Assad a souligné dimanche dans ce contexte, en recevant le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, l'importance du "soutien des alliés" pour "faire face aux attaques terroristes", a rapporté la présidence syrienne. M. Araghchi a réitéré le soutien "ferme" de son pays au régime.

"Sans résistance" -

L'armée a confirmé samedi la présence de combattants antigouvernementaux dans de "larges parties" d'Alep.

Après la chute de la ville, des avions russes ont mené des frappes contre le secteur de l'hôpital universitaire d'Alep qui ont fait 12 morts et contre la ville d'Idleb où huit personnes ont péri, selon l'OSDH.

"Nous avons entendu une explosion et les murs sont tombés sur nous", a raconté à l'AFP sur son lit d'hôpital à Idleb Oum Mohammad, qui a perdu sa belle-fille, mère de cinq enfants.

Des pro turcs prennent Tal Rifaat

Les combattants du HTS, dominé par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, et ceux des factions rebelles dont certaines soutenues par la Turquie, sont entrés vendredi à Alep avant d'en prendre la majeure partie samedi "sans rencontrer de résistance significative", selon l'OSDH.

Ils ont atteint la citadelle historique et se sont emparés de bâtiments gouvernementaux, de prisons et de l'aéroport international, a ajouté l'Observatoire, qui s'appuie sur un vaste réseau de sources en Syrie.

Plusieurs districts du nord d'Alep sont peuplés en majorité de Kurdes syriens placés sous l'autorité des forces kurdes qui ont instauré une administration autonome dans de vastes régions du nord-est syrien.

Selon l'OSDH, des groupes pro turcs ont pris dimanche la ville stratégique de Tal Rifaat et de villages environnants dans le nord de la Syrie, qui était aux mains des forces kurdes, après que d'autres rebelles s'étaient emparés d'Alep.

Le HTS et les rebelles contrôlent des pans entiers de la province d'Idleb, ainsi que des secteurs des provinces d'Alep, de Hama et de Lattaquié. Avant l'offensive, le nord-ouest de la Syrie bénéficiait d'un calme précaire en vertu d'un cessez-le-feu instauré en 2020.

Mettre "fin" aux "attaques" sur Idleb

Avec l'appui militaire crucial de la Russie et de l'Iran, le régime Assad avait lancé en 2015 une contre-offensive qui lui avait permis de reprendre progressivement le contrôle d'une grande partie du pays, et en 2016 la totalité de la ville d'Alep, poumon économique de la Syrie d'avant-guerre.

En face, la Turquie, qui contrôle plusieurs zones du nord de la Syrie, a appelé à mettre "fin" aux "attaques" sur Idleb après les raids russes et syriens.

Dans un autre camp, les Etats-Unis ont jugé que le régime syrien subissait les conséquences de sa "dépendance à la Russie et à l'Iran".

Et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit "surveiller la situation en Syrie", où son armée a mené des centaines de frappes depuis 2011. Mardi, il a prévenu le président syrien qu'il "jouait avec le feu", en citant les transferts d'armes tolérés par son régime au profit du Hezbollah.

"Graves implications"

Les violences en Syrie "ont de graves implications pour la paix régionale et internationale", a averti l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Geir O. Pedersen.

Déclenchée en 2011 après la répression brutale de manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie a fait environ un demi-million de morts.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Bologne prend une belle option sur la finale

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La joie des joueurs de Bologne (© KEYSTONE/EPA/CLAUDIO GIOVANNINI)

Bologne a fait un grand pas vers la finale de la Coupe d'Italie en s'imposant 3-0 sur le terrain d'Empoli en demi-finale aller, mardi.

L'international suisse Dan Ndoye s'est montré décisif en réussissant l'assist sur les deux derniers buts.

Les Rossoblu - qui ont également aligné Remo Freuler et Michel Aebischer, entré en jeu pour Ndoye à la 82e - menaient déjà 2-0 après trente minutes de jeu. Ils ont définitivement mis KO Empoli, relégable en championnat, après la pause grâce au deuxième but de la soirée de Thijs Dallinga (23e, 52e).

L'équipe entraînée par Vincenzo Italiano a remporté six de ses sept derniers matches de championnat, ce qui lui vaut d'occuper la 4e place de la Serie A, qualificative pour la prochaine Ligue des champions. Bologne a disputé pour la dernière fois la finale de la Coppa Italia en 1974, année de son second sacre dans la compétition.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Leverkusen battu par Bielefeld, club de D3

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Joel Grodowski (Bielefeld) remercie ses supporters (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHER NEUNDORF)

Tenant du trophée, le Bayer Leverkusen a subi mardi un camouflet en demi-finale de la Coupe d'Allemagne.

Granit Xhaka et ses équipiers se sont inclinés 2-1 sur la pelouse de l'Arminia Bielefeld, qui évolue en 3e division.

Le "Werkself" était pourtant prévenu, Bielefeld ayant déjà sorti trois clubs de l'élite (Union Berlin, Fribourg et Werder Brême) lors de son fabuleux parcours. Leverkusen a d'ailleurs entamé de manière idéale ce match, Jonathan Tah ouvrant la marque à la 17e.

Mais Bielefeld a renversé la vapeur avant la mi-temps, Maximilian Grosser inscrivant le 2-1 dans les arrêts de jeu. Le "petit poucet" a tenu le choc en deuxième période pour gagner le droit de disputer la finale le 24 mai au Stade olympique de Berlin, face au VfB Stuttgart ou au RB Leipzig qui s'affronteront mercredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Milliers de manifestants à Budapest pour défendre la Gay Pride

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Les manifestants exigent l'abrogation d'une loi récemment adoptée qui vise à interdire la Gay Pride. (© KEYSTONE/EPA/Szilard Koszticsak)

Des milliers de manifestants se sont rassemblés mardi soir dans les rues de Budapest pour protester contre une loi récemment adoptée visant à interdire la marche annuelle des fiertés homosexuelles (Gay Pride).

Cette loi est la dernière d'une série de mesures prises par le gouvernement du Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui, selon les critiques, restreignent les droits de la communauté LGBTQ+ en Hongrie.

La nouvelle législation vise à interdire la marche des fiertés au motif qu'elle enfreindrait une loi sur la "protection de l'enfance", ce qui permet aux autorités d'infliger des amendes aux organisateurs et aux participants d'un tel événement, et d'utiliser des outils de reconnaissance faciale pour identifier d'éventuels contrevenants.

Brandissant des drapeaux hongrois et arc-en-ciel et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Assez de mensonges!" ou "A bas Orban! Nous voulons la démocratie", plus de 10'000 personnes se sont rassemblées dans le centre de Budapest, selon un photographe de l'AFP.

"Loi techno-fasciste"

"Nous défendons la liberté de réunion", a déclaré Emese, une psychologue de 26 ans, qui n'a pas souhaité révéler son nom de famille.

Akos Hadhazy, parlementaire indépendant et organisateur, a assuré que les manifestations "ne s'arrêteront pas tant que cette loi ne sera pas abrogée", dénonçant ce qu'il a appelé une "loi techno-fasciste" s'inspirant de lois similaires en Chine et en Russie.

La législation contre la Budapest Pride a déjà suscité des oppositions et des protestations en Hongrie. Lorsque le parlement l'a adoptée à la mi-mars, des manifestants ont bloqué un pont de Budapest pendant plus de trois heures.

Les organisateurs de la marche ont indiqué qu'ils prévoyaient d'organiser la 30e édition de la Budapest Pride le 28 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Golf: Tiger Woods annonce son retour au Masters... Poisson d'avril

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Tiger Woods s'est fendu d'un étonnant poisson d'avril mardi (© KEYSTONE/AP/Charlie Riedel)

Récemment opéré d'un tendon d'Achille, Tiger Woods s'est amusé à donner un fol espoir à ses fans.

La légende américaine du golf a annoncé mardi sur les réseaux sociaux son intention de participer au Masters d'Augusta prévu la semaine prochaine, avant d'avouer qu'il s'agissait d'un poisson d'avril.

Woods, 15 fois vainqueur d'un Majeur, dont cinq fois du prestigieux Masters, a publié sur X un message célébrant sa guérison miraculeuse d'une rupture du tendon d'Achille gauche. "Je n'arrive pas à croire que je dise cela, mais quelques semaines après ma rupture du tendon d'Achille gauche, le fait de dormir dans un caisson hyperbare et de bénéficier des exercices explosifs de mes médecins et entraîneurs m'ont permis d'être prêt à disputer le Masters la semaine prochaine",a écrit Woods sur X.

"J'ai hâte d'y être. Rendez-vous sur le parcours", a-t-il poursuivi, taquin.

Alors que certains des amateurs de la petite balle blanche l'ont réellement cru, "Le Tigre" a livré un peu plus tard une nouvelle publication qui a douché leur enthousiasme. "P.S. Poisson d'avril, mon tendon d'Achille est toujours dans un sale état :)", a écrit Woods qui s'est rompu le tendon alors qu'il préparait son retour pour le Masters d'Augusta.

La date de son retour à la compétition reste indéterminée. Son ami Rory McIlroy, no 2 mondial, a laissé entendre le mois dernier que Tiger Woods (49 ans) ne rejouerait plus en 2025 mais a dit espérer le revoir sur les greens en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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