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Culture

La Maison d'Ailleurs compte sortir de l'impasse

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La Maison d'Ailleurs veut sortir de l'impasse. Frederic Jaccaud, directeur de la Maison d'Ailleurs, Carmen Tanner, vice-syndique de la ville d'Yverdon, Gloria Capt, presidente du conseil de fondation de la Maison d'Ailleurs et Julien Wicki, vice-president du conseil de fondation de la Maison d'Ailleurs, de gauche a droite, lors de la conférence de presse de jeudi 21 novembre 2024 à Yverdon. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

La Maison d’Ailleurs veut sortir de l’impasse. Le Conseil de fondation a fait le point ce jeudi matin sur la crise que traverse l’institution yverdonnoise. Une crise d’abord financière, car selon la Municipalité, le musée a vécu au-dessus de ses moyens sous la direction de Marc Atallah – qui a démissionné l’année passée. Pour sortir la tête de l’eau, le musée demande notamment un crédit extraordinaire de 200'000 francs au Conseil communal.

La Maison d’Ailleurs à Yverdon vit une crise profonde. Les finances sont dans le rouge et l’institution a perdu son identité. Un constat présenté ce matin par le Conseil de fondation du musée yverdonnois. Le Conseil est largement revenu sur les raisons qui ont plongé la Maison d’Ailleurs dans la crise. Sans nommer Marc Atallah, ses membres ont estimé que l’ancien directeur – qui a démissionné l’automne dernier – a fait vivre l’institution au-dessus de ses moyens. Il a notamment misé sur les soutiens privés, reléguant la manne publique au second plan. Le musée espère d’ailleurs une rallonge de sa subvention annuelle à partir de 2027 : 660'000 francs au lieu de 610'000. Sans compter qu’un crédit extraordinaire de 200'000 francs a été déposé auprès du Conseil communal. On écoute Gloria Capt, présidente du Conseil de Fondation.

L'institution accuse aussi une baisse drastique de sa fréquentation: moins 44% entre 2010 et 2024. Une diminution qui s'explique notamment, selon le Conseil de Fondation, par une perte d'identité du musée et un manque de visibilité. Quelles sont les priorités pour redresser la barre du musée de science-fiction ?

Concernant les mesures financières, le Conseil de fondation a notamment procédé à plusieurs licenciements et réduit le temps de travail de ses collaborateurs. Le contrat de bail des locaux administratifs de l’institution a aussi été résilié.

 

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Culture

La beauté au coeur du 10e festival "Il est une foi" à Genève

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La beauté sera le thème de la 10e édition du festival cinématographique "Il est une foi", qui aura lieu du 30 avril au 4 mai à Genève. Monseigneur Charles Morerod figure parmi les invités qui débattront dans le cadre d'une des projections (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La beauté sera le thème de la 10e édition du festival "Il est une foi", qui aura lieu du 30 avril au 4 mai aux Cinémas du Grütli, à Genève, et au cinéma Bio, à Carouge. Vingt films, dix débats et un spectacle figurent au programme.

La programmation déclinera les différentes expressions de la beauté: l'amour avec "The Long Day Closes", de Terence Davies, ou encore "Bal", de Semih Kaplanoglu, la nature avec notamment "La belle verte", de Coline Serreau, l'art avec "Biruma no tategoto", de Kon Ichikawa. Il sera aussi question de beauté intérieure avec "A Hidden Life", de Terrence Malick, et de quête spirituelle, avec "Yeelen", de Souleymane Cissé.

Dix projections seront accompagnées par un débat. Réalisateur de "Nostalgie de la lumière", Patricio Guzman échangera avec le théologien François Euve, tandis que l'écrivaine Jacqueline Kelen s'exprimera sur la laideur transfigurée en lien avec "Elephant Man", de David Lynch, et que Monseigneur Charles Morerod discutera de la beauté de l'innocence autour du film "Lazzaro Felice", d'Alice Rohrwacher.

Un spectacle multimédia au Conservatoire de musique viendra clore le festival organisé par l'Eglise catholique romaine de Genève. Le Duo Gazzana, composé de Natascia Gazzana, au violon, et sa soeur Raffaella, au piano, rendra hommage au réalisateur Andreï Tarkovski, qui assurera la direction artistique de l'événement. Celui-ci sera ponctué de lectures d'écrits du cinéaste russe par l'acteur Samuel Labarthe.

Le festival sera précédé d'une conférence inaugurale, le 28 avril, dans la salle des fêtes du Sacré-Coeur. Intitulée "Beauté vitale. Un si grand désir de consolation", elle réunira l'anthropologue et sociologue David Le Breton et l'historienne, essayiste et scénariste Audrey Fella. La conférence et le spectacle sont gratuits, sur inscription.

www.ilestunefoi.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Clap de fin pour "Andor", la série Star Wars préférée des critiques

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Le personnage principal de la série "Andor", Cassian Andor, est campé par l'acteur mexicain Diego Luna (archives). (© KEYSTONE/EPA/CAROLINE BREHMAN)

Souvent qualifiée de "meilleure série Star Wars" par la critique, la série télévisée "Andor" revient mercredi pour une nouvelle saison, nourrie de livres d'histoire sur la guerre et les révolutions, selon son créateur Tony Gilroy. Ce sera cependant sa dernière saison.

Lancée sur Disney+ en 2022, cette superproduction a coûté plus de 645 millions de dollars pour ses deux saisons, d'après le magazine américain Forbes. Elle retrace les prémices de la rébellion contre l'empire galactique, sur les cinq ans conduisant au film "Rogue One" (2016), à travers le parcours d'un de ses protagonistes, Cassian Andor (Diego Luna).

Loin de se concentrer sur son héros éponyme, "Andor" explore les motivations et côtés obscurs des deux camps, suivant aussi bien l'architecte de la rébellion naissante campé par Stellan Skarsgard que les sbires de l'empire fascisant.

"Physiquement infaisable"

Initialement prévue pour cinq saisons, la série a été recalibrée pendant le tournage de la première, selon son créateur Tony Gilroy. A la signature du projet, "je n'avais pas idée du volume de travail nécessaire [...] C'était physiquement infaisable", a-t-il relaté lors d'un passage à Paris.

Résultat, la deuxième fournée de 12 épisodes, diffusés à raison de trois par semaine, couvre une période de quatre ans jusqu'à "Rogue One". Elle s'avère "beaucoup plus intense, plus complexe" que la première, assure Diego Luna.

Disney, qui a multiplié, avec plus ou moins de réussite, les films et séries télévisées Star Wars depuis le rachat de Lucasfilm en 2012, mise gros sur la saga pour attirer des abonnés à sa plateforme.

Son plus gros succès intergalactique sur le petit écran, "The Mandalorian", aura droit à une déclinaison en salles en mai 2026. Mais pour nombre de critiques, "Andor", plus sombre, plus politique et plus réaliste, sort du lot.

La deuxième saison se penche plus particulièrement sur le thème de la propagande, à travers le sort tragique du peuple d'une planète nommée Ghorman, pour laquelle il a fallu "imaginer une civilisation entière", avec son économie, sa langue, sa culture, sa garde-robe et son esthétique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

"Coexistence, my ass!": quitter l'humanitaire pour le stand-up

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L'Israélienne Noam Shuster Eliassi a quitté son travail humanitaire à l'ONU pour se lancer dans le stand-up. (© Visions du Réel)

Pour mieux faire passer un message pacifiste au Proche-Orient, l'Israélienne Noam Shuster Eliassi a quitté son travail humanitaire à l'ONU pour se lancer dans le stand-up. Après Visions du Réel début avril, "Coexistence, my ass!" poursuit sa route dans les festivals.

Ce long-métrage suit l'activiste-comédienne israélienne de 38 ans pendant cinq ans alors qu'elle met sur pied un spectacle comique du même nom. Dans cette satire mordante, Noam Shuster Eliassi pousse son public à faire face à des vérités difficiles, alors que la situation se détériore en Israël.

Grandir dans un village israélo-palestinien

Elevée dans un village bilingue israélo-palestinien - la seule communauté intentionnellement intégrée du pays -, Noam Shuster Eliassi a grandi en étant littéralement la tête d'affiche du processus de paix israélo-palestinien.

De plus en plus désillusionnée par rapport à l'activisme pacifiste traditionnel, elle se tourne vers le stand-up qu'elle joue devant un public israélien et palestinien. Son étoile monte, aussi dans le monde arabe. Elle va par exemple demander en mariage le prince saoudien Mohammed ben Salmane.

"A Zionist proposes marriage to MBS" (Une sioniste propose le mariage à MBS): ce post enflamme les réseaux sociaux arabes. "En 20 ans d'activisme pour la paix, j'ai influencé 20 personnes. Avec une plaisanterie sur un dictateur, 20 millions", résume Noam Shuster Eliassi dans le film.

Mais tandis que le succès est au rendez-vous, tout s'effondre autour d'elle, en particulier depuis l'attaque du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre 2023.

Noam Shuster Eliassi continue de se produire sur scène en Israël/Palestine et ailleurs, mais depuis le 7 octobre, beaucoup moins souvent, indique la productrice et co-scénariste qui a fait le déplacement à Nyon, Rachel Leah Jones, dans un entretien avec Keystone-ATS.

Trop dévastés pour envisager de rire

"Pendant l’année qui a suivi le 7 octobre, ceux d'entre nous qui s'opposent à cette guerre, qualifiée de génocidaire par de nombreuses organisations internationales, étaient trop dévastés pour envisager de rire de leur réalité, même d'un rire doux-amer. Cela semblait tout simplement impossible. Pour la plupart des gens, c'est encore impossible", explique-t-elle.

Dans l'ensemble, les Israéliens juifs ne sont pas les principales cibles du gouvernement. "Nous jouissons encore d'une relative liberté, notamment de la liberté d'expression. Et si l'espace de celle-ci se rétrécit, il n'a certainement pas encore disparu", relève-t-elle.

Selon elle, "les personnes ciblées sont nos collègues, nos camarades et nos amis parmi les Palestiniens ayant la citoyenneté israélienne. Ils font l'objet d'une surveillance et d'une répression politique: interrogatoires, détentions et assignations à domicile pour des actes comme un post sur les réseaux sociaux ou un sketch de comédie".

"Et bien sûr, les Palestiniens en Cisjordanie subissent des violations graves des droits de l’homme et les habitants de Gaza endurent l’impensable", déplore-t-elle.

"Aujourd'hui, les gens écoutent les humoristes"

L'équipe de "Coexistence, my ass !" n'a ainsi pas dû couper de scènes à son film, ni a été soumise à la censure, affirme Rachel Leah Jones. Selon elle, le film a jusqu'à présent été "très bien accueilli" par les publics des Etats-Unis et d'Europe, remportant des prix aux festivals de Sundance, de Thessalonique et au festival Full Frame à Durham (Etats-Unis).

"Les gens s’attachent à Noam, à son humour, à son message, et au vocabulaire politique qu'elle leur donne pour 'réfléchir' à la situation actuelle", assure-t-elle.

En revanche, le film n'a pas encore été projeté au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, mais "il le sera éventuellement". Une version courte, intitulée "Reckoning With Laughter", a été commandée par la série documentaire phare d'Al Jazeera, 'Witness': "lors de sa diffusion il y a presque quatre ans, elle a été très bien reçue."

De même, lorsque le film a été rediffusé par le journal The New Yorker, il a bien marché. "Nous espérons que, lorsque le moment sera venu et que les circonstances seront favorables, le film trouvera son chemin vers le public de la région du Moyen-Orient en général, et d'Israël/Palestine en particulier", dit Rachel Leah Jones.

En revanche, Noam Shuster Eliassi ne semble pas intéressée à jouer un rôle politique classique. "Comme elle le dit: 'avant, les gens écoutaient les politiciens et riaient des humoristes. Aujourd'hui, les gens rient des politiciens et écoutent les humoristes'", conclut sa partenaire.

Le film, qui a débuté sa carrière dans les festivals à Sundance en janvier dernier, poursuit sa route en Europe et aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Ryan Gosling en tête d'affiche d'un nouvel opus Star Wars en 2027

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Ryan Gosling jouera un "tout nouveau personnage" dans l'univers Star Wars. (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Après le succès du blockbuster "Barbie" dans lequel il incarnait Ken, l'acteur canadien Ryan Gosling sera la tête d'affiche d'un nouvel opus de la saga culte "Star Wars". La sortie en salle du film est prévue en mai 2027.

"Star Wars: Starfighter" se passera "approximativement cinq ans après les événements de Star Wars, épisode IX: L'Ascension de Skywalker", sorti en 2019, a annoncé la société de production Lucasfilms, filiale de Disney, vendredi lors d'un événement Star Wars Celebration au Japon.

Réalisé par Shawn Levy ("Deadpool & Wolverine," "Stranger Things"), le film sera "une aventure entièrement nouvelle avec de tous nouveaux personnages inscrits dans une période qui n'a pas encore été explorée à l'écran". Il entrera en production à l'automne 2025.

Un "tout nouveau personnage"

Ryan Gosling, qui jouera un "tout nouveau personnage" dans l'univers Star Wars, et Shawn Levy ont fait une apparition surprise lors de cet événement au Japon, devant des fans ravis.

Le film sortira un an après "Le Mandalorien & Grogu", une série télévisée de ce même univers sur Disney+, avec l'acteur chilo-américain Pedro Pascal, attendue en 2026.

D'autres films de l'univers Star Wars sont en cours d'élaboration par d'autres réalisateurs, tels que Taika Waititi, connu pour "Jojo Rabbit" et deux films autour du héros Thor (Marvel), et James Mangold, réalisateur du récent biopic sur Bob Dylan "Un parfait inconnu".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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