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Double Face : Stéphane Décotterd, un parcours semé d'étoiles

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Le chef étoilé Stéphane Décotterd est venu nous présenter son 1er ouvrage : "Gastronomie entre lac et montagnes".

Stéphane Décotterd a publié son 1er livre de cuisine intitulé : "Gastronomie entre lac et montagnes" aux éditions Favre. Un ouvrage dans lequel il présente soixante recettes réalisées avec des produits locaux. Isabelle Bertolini et Valérie Ogier ont saisi l'opportunité de le rencontrer pour Double Face.

"Gastronomie entre lac et montagnes" est le titre d'un livre récemment publié, signé par le talentueux chef étoilé Stéphane Décotterd. Ancré dans sa région, il incarne une démarche écoresponsable à la tête de la maison Décotterd, où il met en avant les richesses culinaires de son terroir.

Dimanche dernier, entre 11h et midi, il était notre invité, partageant avec nous sa passion pour la cuisine. Fils d'un papa boucher et d'une maman au foyer, il a grandi dans un environnement où la cuisine et les bons petits plats étaient au cœur des moments de partage en famille. Ces souvenirs d'enfance ont nourri son amour pour la gastronomie.

Dès l'âge de 13 ou 14 ans, Stéphane Décotterd a commencé à développer cette passion comme il nous l'a confié. Un parcours qui l'a conduit notamment à devenir le meilleur apprenti du canton de Vaud en 1994.

Stéphane Décotterd a su tracer son chemin dans le monde de la gastronomie en s'engageant dans l'aventure prestigieuse du Bocuse d'Or. Cette compétition, reconnue internationalement, lui a offert l'opportunité d'acquérir une expérience gastronomique unique, marquant un tournant décisif dans sa carrière. À une époque où le métier de chef n'était pas aussi médiatisé qu'aujourd'hui, de part de l'essor des émissions de cuisine à la télévision, il a su se démarquer par son talent et sa passion.

Il nous rappelle avec justesse que derrière le glamour et le faste des concours télévisés se cache une réalité bien plus complexe. Les coulisses de la gastronomie sont souvent méconnues, et il est essentiel de comprendre le travail acharné et la détermination qui animent les coulisses de cette profession. Lors de notre échange, nous avons également voulu savoir quel type de chef il était. Pour lui, un bon chef doit avant tout être à l'écoute et favoriser le partage. Il souligne que le temps des chefs aux envolées lyriques en cuisine est révolu, et que l'humilité et la collaboration sont désormais au cœur de cette profession.

Stéphane Décotterd, âgé de 48 ans, a décidé de se lancer dans un projet pérenne qui marque un tournant dans sa carrière culinaire. Contrairement aux plats éphémères qu'il crée avec passion au sein de l'ancien Hôtel Bellevue de Glion, il a choisi de partager son savoir-faire et son amour pour la gastronomie à travers un ouvrage culinaire. Ce livre, intitulé "Gastronomie entre lac et montagnes", est une véritable ode à la richesse des saveurs locales.

Dans cet ouvrage, Stéphane présente soixante recettes. Certaines sont élaborées, mettant en avant des techniques raffinées et des ingrédients de choix, tandis que d'autres sont plus accessibles, permettant à chacun de s'initier à la cuisine locale.

Ce projet représente pour lui une manière de pérenniser son héritage culinaire tout en invitant les lecteurs à découvrir et à apprécier la gastronomie. Un livre qui promet d'être une source d'inspiration pour les amateurs de cuisine, qu'ils soient novices ou confirmés.

Un livre dédié à son épouse Stéphanie, sommelière. Une aventure possible en équipe. Stéphane Décotterd se confie sur sa rencontre avec sa femme, son duo réussi avec cette dernière au sein de l'établissement Décotterd. Une collaboration naturelle entre les 2 époux selon le chef étoilé sous le regard de sa moitié, présente lors de l'interview. Stéphane Décotterd qui a d'abord fait ses armes, pour rappel, au Petit à Saint Légier, avant d'exercer durant 11 ans au Pont de Brent, succédant au chef français Gérard Rabaey. Une expérience sur laquelle il revient avec émotion.

Une interview qui s'est achevée avec la séquence dit du "tac au tac". Une salve de question qui nous a permis de découvrir son plat préféré, de saison : le pot-au-feu, ou encore que ses ingrédients indispensables en cuisine ne sont ni plus ni moins que les herbes sauvages. Il nous a confié également ne pas avoir de plat signature au sein de son établissement afin de ne pas être dans la routine d'une part et d'être en phase avec les saisons d'autre part. Entres autres questions, il nous a confié également ne pas avoir de rêve particulier au-delà de son ouvrage réalisé, toujours disponible aux éditions Favre, avant de terminer par des remerciements à destination de ses fournisseurs qui lui mettent à disposition la matière première de ses créations étoilées.

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Double Face : Lionel Baier, le couteau suisse du cinéma

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Lionel Baier a adapté "La Cache" au cinéma avec Michel Blanc. / @Keystone, Urs Flueeler

Le cinéaste vaudois Lionel Baier était l'invité de Double Face pour évoquer notamment son dernier film : "La Cache", un récit autobiographique de Christophe Boltanski.

Notre invité, Lionel Baier, est un véritable touche-à-tout du monde cinématographique. Réalisateur, scénariste, producteur, acteur, enseignant, et autrefois projectionniste. Un métier qu'il a exercé au cinéma Rex à Aubonne dès ses 17 ans. Avec un certificat validant ses compétences en la matière. C'est même le seul titre qu'il possède, a-t-il confié au micro de Valérie Ogier. Un cinéma, dans lequel il ne s'est pas contenté d'y projeter des films ; il en est devenu programmateur et co-gérant.

Il se considère bien moins titré que la plupart des étudiants à qui il remet des prix à la Fémis (Ecole nationale supérieure des métiers de l'image et du son de Paris) ou à l'Ecal (Ecole cantonale d'art de Lausanne), école au sein de laquelle il s'impliquera au sein de la direction du département cinéma. Des étudiants qu'ils envient, in fine, d'avoir la possibilité d'expérimenter les différentes facettes du 7ème art, à contrario de son parcours ou il a directement été jeté dans le bain et plongé dans la réalité notamment via sa société de production.

Dès l'âge de 9 ans, Lionel Baier a su qu'il voulait faire du cinéma. Le déclic s'est produit en visionnant un film d'Hitchcock. Il nous raconte les circonstances qui l'ont amené à s'intéresser à la profession de réalisateur, et l'évidence pour lui d'embrasser cette profession, soutenu par sa famille passionnée de culture. Une vocation qui l'amènera à réaliser son premier film : "Celui au pasteur (ma vision personnelle des choses)". Un documentaire sur son père, pasteur en terre vaudoise à la fin du XXème siècle.

Lionel Baier a récemment adapté au cinéma l'œuvre de Christophe Boltanski, "La Cache", actuellement à l'affiche. Ce film, qui explore les dynamiques familiales au sein d'une famille juive d'origine russe vivant à Paris dans l'après-guerre, est marqué par la présence de Michel Blanc, qui incarne le grand-père Etienne. Une apparition d'autant plus émotive qu'elle constitue la dernière de l'acteur, décédé en octobre dernier.

La disparition de Michel Blanc confère une résonance particulière à cette production. Selon Lionel Baier, malgré son départ, l'acteur reste vivant à l'écran, et ce jusqu'à la dernière scène du film ou l'on voit ce dernier chantonnant du Brahms, un clin d'œil à son rêve d'enfance de devenir pianiste classique. Un rêve qui a pris un tournant inattendu lorsqu'il a croisé le chemin de Gérard Jugnot au Lycée Pasteur, à Paris. Un moment qui a redéfini sa carrière et l'a conduit finalement à rejoindre notamment la célèbre troupe du Splendid.

"La Cache" n'est pas seulement un film sur la famille, mais aussi une réflexion sur les liens qui unissent et parfois étouffent. Un thème universel qui touche chacun d'entre nous.

"La Cache" est une œuvre qui nous plonge dans l'histoire d'un jeune garçon découvrant une cache secrète au sein de son appartement familial situé rue Grenelle à Paris. Cette découverte va le mener à explorer le passé de son aïeule juive et de son grand-père, contraint à la clandestinité durant le régime de Vichy. L'intrigue se déroule dans le contexte tumultueux de Mai 68, une période marquée par des bouleversements sociaux et politiques, dont les échos résonnent à travers la radio trônant sur la table de la cuisine.

Les protagonistes sont confrontés à ce secret familial, les obligeant à faire face à un passé douloureux et à ses répercussions sur leur identité. Un récit qui aborde des thématiques universelles telles que la mémoire, la guerre et la déportation, tout en offrant une réflexion sur la transmission des histoires entre générations.

Le livre "La Cache" a été proposé à Lionel Baier par l'entremise de la distributrice de son film "La Vanité", sorti en 2015, avec l'intention de le porter à l'écran. Le cinéaste vaudois s'est lancé dans l'adaptation libre de cette œuvre via une comédie douce-amère réalisée avec le concours de Catherine Charrier, coscénariste du film.

Il est souvent dit que le documentaire est le genre maître du cinéma, et pour Lionel Baier, cela se traduit par une réalité complexe. En effet, il trouve plus difficile de réaliser un documentaire que de s'attaquer à la fiction. Cette distinction s'apparente à celle que notre invité établit entre le roman et la poésie : les deux relèvent de l'irréel, mais le roman, tout comme la fiction au cinéma, offre une liberté narrative plus vaste, tandis que la poésie, à l'instar du documentaire, se concentre sur la vérité et l'authenticité. En Suisse, cette flexibilité de passer d'un genre à l'autre est précieuse. Contrairement à d'autres pays où les étiquettes sont omniprésentes, les créateurs de notre pays peuvent explorer librement les frontières entre fiction et réalité.

L'idée d'un film peut surgir à tout moment, pour notre invité, souvent nourrie par un sens aiguisé de l'observation et le désir de raconter une histoire. Pour Lionel Baier, faire un film, c'est avant tout un processus de mise en forme d'une idée, de la coucher sur papier pour la partager avec le monde.

Toujours armé de son carnet, il consigne ses pensées, ses réflexions et ses inspirations. Ces carnets, véritables témoins de son parcours, lui permettent de revisiter ses pensées des années plus tard, offrant un regard décalé sur son passé. Actuellement, il parcourt les écrits des années 2010, comme un journal intime.

Double Face s'achève une fois de plus avec son rituel bien connu : la séquence "Tac-au-tac", où les questions fusent, posées par Valérie Ogier.

Au cours de cet échange, Lionel Baier partage un moment marquant de sa carrière : sa rencontre avec Jacqueline Veuve, une figure emblématique du documentaire et du cinéma, en 1996 à Soleure, avec laquelle il a eu l'opportunité de collaborer.

Lionel Baier se révèle également être un homme de nuances. Il admet ne pas être un optimiste forcené. Ses journées, dit-il, commencent avec un égo surdimensionné, mais se terminent souvent avec une sensation de fatigue, comme s'il avait vidé ses batteries.

Un des messages forts qu'il souhaite transmettre est de ne pas se laisser intimider par l'univers du cinéma. Il encourage les jeunes talents à oser, à se lancer, malgré les défis et les découragements que certains réalisateurs peuvent parfois imposer. "Le chemin pour faire un film est très long, il faut être un marathonien pour le faire", souligne-t-il, rappelant ainsi que la persévérance est essentielle dans ce milieu exigeant.

L'intégrale de Double Face est à retrouver ci-dessous :

"La Cache", de Lionel Baier, avec Michel Blanc, Dominique Reymond, William Lebghil, Liliane Rovère, Adrien Barazzone et Gilles Privat, actuellement dans vos salles de cinéma.

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Double Face : Josiane Balasko, icône du cinéma français

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Josiane Balasko, invitée de Double Face lors de sa venue aux "Rencontres du 7ème Art". / @Keystone, Peter Schneider

Figure emblématique du cinéma français, Josiane Balasko était de passage à Lausanne lors des "Rencontres du 7ème Art". Double Face l'a rencontré.

Enfant, Josiane Balasko nourrit une passion pour le dessin, mais c'est grâce à une amie qu'elle découvre sa véritable vocation : le théâtre. Ce tournant marque le début d'un parcours riche et varié, où elle s'illustre non seulement comme actrice au sein de la célèbre troupe du Splendid, mais aussi en tant que réalisatrice et scénariste.

Auréolée de trois Césars, Josiane Balasko a fait sensation lors des "Rencontres du 7ème Art" à Lausanne, où elle est venue présenter son film culte "Gazon maudit", sorti en 1995. Ce long-métrage, qui a marqué les esprits, aborde avec audace une thématique encore peu explorée à l'époque : l'homosexualité féminine.

"Gazon maudit" a connu un succès retentissant, tant en France qu'à l'international, et reste l'un des films emblématique de la carrière de Balasko. Parmi les huit films qu'elle a réalisés, ce dernier occupe une place particulière dans son cœur. Un film produit par Claude Berri, qui selon Josiane Balašković, de son vrai nom, n'avait pas pris conscience réellement de l'histoire du film.

Un concours de circonstance qui a permis à "Gazon maudit" de voir le jour aisément a contrario d'un autre film, "La cliente", sorti en 2008, avec Nathalie Baye, qui traite d'un sujet sensible : une femme s'offrant les services d'escorts boys. Un film, qui a d'abord vu le jour sous forme de livre, à défaut de mieux, dans un premier temps, avant de convaincre des investisseurs de s'engager dans cette production originale.

Josiane Balasko, à 74 ans, n'a pas de passion particulière pour le cinéma, mais elle continue de prendre plaisir à jouer, à interpréter et à incarner des personnages, que ce soit au théâtre ou au cinéma. Cependant, elle avoue ne plus avoir la patience nécessaire pour se lancer dans l'écriture de scénarios, car le processus est, selon elle, trop long. En effet, il faut en moyenne trois ans, quand tout va bien, pour qu'un film soit produit, entre la recherche du sujet, son développement et le financement du projet.

Au fil des ans, elle a évolué dans un milieu cinématographique où elle a eu l'occasion de jouer des rôles comiques, mais aussi des interprétations plus sombres. Elle a collaboré avec la jeune génération du 7ème art, bien qu'elle constate qu'en France et en Europe, contrairement aux États-Unis, il y a davantage de femmes de son âge sur grand écran. Néanmoins sa génération reste souvent sous-représentée par rapport à ses homologues masculins.

Scénariste, actrice, réalisatrice, Josiane Balasko a brillamment cumulé à de nombreuses reprises ces trois casquettes, notamment au théâtre. Aujourd'hui, elle se concentre principalement sur sa carrière d'actrice, tout en poursuivant d'autres projets notamment littéraires. Elle est actuellement en train d'achever l'écriture d' un nouveau roman d'aventure, un projet qui lui tient à cœur depuis longtemps, après d'autres publications.

Josiane Balasko, avec son humour et sa franchise, se souvient, pour nous, qu'elle n'avait au départ aucune idée précise de sa carrière. Elle avait simplement décidé, comme elle le rappelle dans un grand éclat de rire, vouloir "être une vedette", une phrase emblématique empruntée à Coluche.

Pour elle, la clé de la longévité dans ce métier réside dans l'autonomie et le travail acharné. Elle souligne l'importance de ne jamais compter sur les autres, mais plutôt sur soi-même. Balasko évoque également la période mémorable du café-théâtre avec la troupe du Splendid, qui a vu émerger de nombreuses stars aux côtés d'elle dans les années 70 et 80 et qui lui a, leur a permis d'exister en tant qu'artistes au travers de nombreuses créations.

Josiane Balasko, nous confie dans Double Face avoir toujours su choisir ses rôles. Lorsqu'elle se lance dans un projet, c'est avant tout l'histoire et le personnage qui la séduisent. Ce choix, elle le réalise en solo, en toute indépendance. Néanmoins elle se souvient de ses débuts, où elle a parfois dû accepter "des merdes" pour pouvoir vivre, une réalité que beaucoup d'artistes connaissent.

Aujourd'hui, à presque 75 ans, Josiane Balasko ne se laisse pas emporter par la nostalgie de son parcours. Ce qui l'affecte davantage, ce sont les souvenirs des personnes de son entourage qui ont quitté ce monde. Outre le film "Gazon maudit" présenté lors des "Rencontres du 7ème Art" de Lausanne, elle y est venue également pour le film : "Grosse fatigue", projeté en hommage à son complice Michel Blanc, décédé l'automne dernier.

Au micro de Valérie Ogier et d'Isabelle Bertolini, elle nous confie également avoir transmis l'amour du jeu à sa fille, Marilou Berry. Dès l'âge de 7 ans, cette dernière a manifesté un désir ardent de faire du théâtre, prouvant que la passion pour la scène peut se transmettre de génération en génération. Cependant, le métier de comédien reste un choix difficile, comme elle le rappelle, souvent perçu comme un chemin sans débouchés, comme le disait souvent Thierry Lhermitte à ceux qui débutaient dans ce milieu, il y a quelques années.

Josiane Balasko a partagé avec nous un précieux conseil hérité de sa grand-mère : "N'aie pas peur, on va pas te faire un deuxième trou au cul." Cette phrase, à la fois directe et pleine de sagesse, a guidé l'artiste tout au long de sa vie, lui permettant d'aborder les défis avec confiance.

Loin des projecteurs, Josiane Balasko se révèle être une personne aux multiples facettes. Si son image publique est souvent associée à la comédie, avec un rôle de trublion perceptible lors de l'interview Double Face, elle admet que sa vie personnelle est plutôt dramatique. Elle n'hésite pas à se décrire comme une éternelle râleuse également. Une femme attachante et authentique de passage à Lausanne lors de l'édition 2025 des "Rencontres du 7ème Art".

Double Face L'intégrale Josiane Balasko

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Double Face : Olivier Geissler, docteur rêves d'"Etoile filante"

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Olivier Geissler, co-directeur d'"Etoile filante", était l'invité de Double Face. / @etoilefilante.ch

Olivier Geissler, co-directeur de la Fondation "Etoile filante", qui réalise les rêves des enfants malades ou en situation de handicap, était l'invité de Double Face.

L'humanitaire, l'entraide et l'associatif sont profondément ancrés dans l'ADN d'Olivier Geissler. Fort de 17 années d'expérience au Service Social International - Suisse, dont 4 ans en tant que directeur et coordinateur de l'action pour l'Ukraine pour l'association tipiti, il a su mettre son expertise au service des plus vulnérables. Depuis 3 ans, il occupe le poste de co-directeur pour la Suisse romande de la Fondation "Etoile filante", une organisation basée à Lausanne et Zürich, dédiée à l'amélioration des conditions de vie des enfants malades ou en situation de handicap.

Les droits de l'enfant ont toujours été au cœur de son parcours professionnel. À travers la fondation, Olivier Geissler s'efforce de proposer des actions positives pour ces jeunes. Il accorde un grand soin à s'intéresser aux enfants sous sa responsabilité, à leurs univers, ainsi qu' à la dynamique familiale qui les entoure.

La mission de la Fondation "Etoile filante" est de réaliser les rêves de ces enfants, en leur offrant des moments de joie et d'espoir. Chaque projet est le fruit d'un travail collectif, où l'équipe se nourrit de l'énergie de ces enfants, qui font preuve d'un courage remarquable face à des situations de vie difficiles. Heureusement, pour une partie d'entre eux, ces aléas de vie ne sont pas irrémédiables.

Au contact des familles, les rêves des enfants prennent vie grâce notamment à l'engagement dévoué de nombreux bénévoles. Chaque année, entre 250 et 300 rêves sont imaginés, organisés et concrétisés en Suisse, dont un tiers en Suisse romande. La Fondation "Etoile filante" témoigne de la grande diversité de souhaits des enfants, allant d'une tournée en camion poubelle pour l'un des bénéficiaires à la réalisation d'un clip professionnel de rap pour un autre, dont on peut retrouver les coulisses de son projet, dans la vidéo jointe à cet article. 2 exemples parmi d'autres de rêves réalisés, souvent uniques et personnalisés. Chaque action réalisée est une source de joie et d'émerveillement, non seulement pour les enfants, mais aussi pour ceux qui s'investissent dans cette aventure humaine.

La Fondation "Étoile filante", créée il y a 31 ans à Zürich et présente en Suisse romande depuis 2006 se distingue aussi par son engagement à offrir des loisirs aux familles, en situation de précarité financière, ayant à charge des enfants malades ou en situation de handicap.

Pour mener à bien ces différentes missions, Olivier Geissler évoque l'importance de posséder des qualités d'écoute, tant pour l'équipe que pour les bénévoles qui accompagnent ces familles. Une bonne capacité organisationnelle est également primordiale pour assurer le bon déroulement des activités proposées.

Bien que la fondation soit davantage connue en Suisse alémanique, son impact en Suisse romande est tout aussi significatif. Avec une équipe composée d'environ 70 bénévoles et 12 collaborateurs, "Étoile filante" brille de mille feux et aide les enfants à retrouver le sourire.

Olivier Geissler, engagé au sein de la Fondation "Etoile filante", partage avec nous l'importance de se ressourcer pour maintenir un équilibre dans sa vie. Entre ses responsabilités, il trouve du temps à passer en famille avec ses deux enfants et s'adonne parfois à la course à pied ou au badminton. Lors de notre entretien, il a également évoqué l'inspiration qu'il a tirée de Rolf Widmer, ancien Directeur puis Président du Service Social International. Leur rencontre, bien avant son arrivée à la fondation, a marqué son parcours, notamment dans l'accueil de nombreux réfugiés ukrainiens.

Enfin Double Face se conclut, comme à son habitude, avec le traditionnel "Tac-au-tac". Notre invité, au travers de quelques questions en rafales, posées par Valérie Ogier et Isabelle Bertolini, nous apprend, entre autres, qu'il aime se réfugier en montagne, que le mot bienveillance est un mot qu'il apprécie, ou encore que la phrase qu'il se dit parfois pour s'encourager est : "vas-y, t'as rien à perdre".

Plus d'informations sur la fondation : etoilefilante.ch

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Double Face: Nicolas Feuz et Marc Voltenauer unis dans l'écriture

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Nicolas Feuz et Marc Voltenauer signent un 1er roman à quatre mains. / @Keystone, Laurent Gillieron

Les deux écrivains romands Nicolas Feuz et Marc Voltenauer ont collaboré sur un premier roman à quatre mains intitulé : "Ultimatum". Un ouvrage présenté dans Double Face.

Les deux stars du polar helvétique et amis le Neuchâtelois Nicolas Feuz et le Vaudois Marc Voltenauer ont sorti un premier roman à quatre mains nommé : "Ultimatum". Ils avaient déjà œuvré ensemble précédemment lors d'un premier crossover entre leurs deux univers. Une idée imaginée en 2016 et concrétisée dans "Eunoto. Les noces de sang" et "Qui a tué Heidi ?". Leurs protagonistes se saluaient alors sur le parking du centre de la police cantonale vaudoise de la Blécherette. Un clin d'œil décliné ensuite dans les "Frissons suisses", une série de livres policiers destinés aux 10-12 ans, pour lesquels les deux auteurs écrivent également.

Nombre de lecteurs les avaient alors interpellé afin de savoir quand ils allaient collaborer ensemble. Ils n'en avaient pas le projet jusqu'à ce que l'idée murisse à l'automne 2023, période durant laquelle le scénario d'"Ultimatum" a pris forme, prédécoupé en chapitres selon une technique partagée par les deux auteurs. Chacun a écrit, ensuite, les parties qu'il souhaitait selon ses envies, ses affinités, ses compétences, comme le racontent nos deux compères au micro de Valérie Ogier et d'Isabelle Bertolini.

Dans le monde de la création littéraire, la collaboration entre auteurs peut parfois être tumultueuse. Cependant, pour nos deux acolytes, le processus de création s'est révélé être d'une fluidité remarquable. Comme ils l'ont expliqué, des centaines de messages échangés par e-mail, WhatsApp ou téléphone ont jalonné leur parcours, mais étonnamment, aucune tension n'est venue entacher leur collaboration.

La seule tension palpable se trouve dans les pages de leur polar "Ultimatum", où l'intrigue captivante met en scène leurs héros, Andreas Auer et le juge Norbert Jemsen. Un thriller qui aborde des thèmes d'actualité tels que la menace terroriste ou notamment la sécurité intérieure.

Avant de devenir collègues et amis, les 2 barrons et larrons du polar romand se connaissaient déjà via leurs œuvres respectives. Avec leurs héros distincts, le policier Andreas Auer et le juge Norbert Jemsen, ils totalisent à eux deux, près de 20 romans d’investigation. A les entendre dans Double Face, leur collaboration, sans faille, témoigne d'une admiration et d'un respect mutuel profond.

"Ultimatum" se déroule entre les cantons de Vaud et de Berne dont l'intrigue se calque sur le modèle des séries scandinaves ou danoises, par exemple, narrant des intrigues politiques, économiques, à un niveau national ce qui, selon les 2 auteurs, est plutôt rare en Suisse romande ou les récits se concentrent généralement à un niveau local, régional. Une histoire qui se prêterait bien à une adaptation cinématographique tant le récit est imagé, d'une part, qu'il est inspiré de personnages réels, d'autre part, toujours selon Nicolas Feuz et Marc Voltenauer.

Une œuvre littéraire commune évoquée dans Double Face mais déjà des projets solo à venir pour Nicolas Feuz qui a fait suivre récemment un nouveau projet à la maison d'édition de Joël Dicker, avec lequel il a déjà collaboré par le passé. Un nouvel ouvrage dont la date de sortie pourrait être octobre/novembre 2025 selon le Neuchâtelois. Néanmoins dans le même temps, il pourrait y avoir une suite à "Ultimatum", selon leurs 2 auteurs. Ils se verraient bien en écrire deux autres afin de réaliser une trilogie. Une interview qui s'achève sur LFM avec la séquence du "Tac-au-tac" qui nous apprend notamment les qualités et les défauts de l'un et de l'autre de nos deux invités.

"Ultimatum" de Marc Voltenauer et Nicolas Feuz est disponible aux éditions Istya & Cie.

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