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Culture

Mécontent, Musk qualifie le gouvernement australien de "fasciste"

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Elon Musk, le patron de X, a vivement critiqué le gouvernement australien. (© KEYSTONE/AP Invision/JORDAN STRAUSS)

Le milliardaire Elon Musk, patron du réseau social X, a qualifié jeudi soir le gouvernement australien de "fasciste", mécontent d'un projet de loi destiné à sanctionner les plateformes qui ne luttent pas contre la désinformation.

"Fascistes", a écrit en un seul mot sur Elon Musk sur X, commentant une publication sur le projet de loi présenté jeudi par le gouvernement australien.

Le texte prévoit notamment d'infliger aux géants de la technologie des amendes pouvant aller jusqu'à 5% de leur chiffre d'affaires annuel en cas de non-respect de leurs obligations en la matière.

En avril, Elon Musk avait annoncé que X ferait appel d'une injonction, émise par la justice australienne et demandée par le régulateur australien eSafety, de retirer de la plateforme tous les contenus liés à l'agression d'un évêque d'une église assyrienne dans la banlieue de Sydney.

Julie Inman Grant, commissaire d'eSafety et ancienne employée de Twitter, ancien nom de X, a déclaré que le rachat du réseau par Elon Musk coïncidait avec une augmentation de la "toxicité et de la haine" sur la plateforme.

La justice australienne a finalement décidé de lever l'injonction en mai, une décision que Elon Musk a célébrée comme une victoire de la liberté d'expression.

Le milliardaire s'est également récemment heurté à la justice au Brésil, où le juge de la Cour suprême du Brésil Alexandre de Moraes a ordonné début septembre "la suspension immédiate" de X sur tout le territoire en l'absence de représentant légal du réseau dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Dix ans après l'attaque contre Charlie Hebdo, la France se souvient

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Dix ans jour pour jour après la tuerie ayant visé sa rédaction, Charlie Hebdo sort un numéro spécial de 32 pages. En Une, il se dit "increvable!". (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

La France commémore mardi l'attaque djihadiste meurtrière menée il y a dix ans contre l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. La publication qui défend toujours haut et fort la liberté d'expression.

L'Allemagne partage "la douleur de nos amis français", a souligné mardi le chancelier Olaf Scholz sur le réseau social X. "L'attaque barbare" des frères Kouachi, qui a fait 12 morts dont huit membres du journal satirique, "visait nos valeurs communes de liberté et de démocratie - nous ne l'accepterons jamais", a-t-il ajouté.

Après deux jours de traque, les frères Kouachi, des Français d'origine algérienne qui avaient prêté allégeance à Al-Qaïda, avaient été abattus par une équipe d'élite de la gendarmerie, dans une imprimerie de la région parisienne où ils s'étaient retranchés.

Journal joyeusement anarchiste et anticlérical, Charlie Hebdo était la cible de menaces djihadistes depuis la publication de caricatures du prophète Mahomet en 2006.

La France a été touchée en 2015 par une série d'attentats, de l'attaque contre le célèbre hebdomadaire satirique à celles contre la salle de spectacles du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France le 13 novembre de cette année noire.

Le président français Emmanuel Macron a appelé lundi à poursuivre sans "répit" la lutte contre le terrorisme. Il a souligné que le risque "demeure prégnant dans nos sociétés", ce qui "implique qu'il n'y ait aucun relâchement et une vigilance collective".

Emotion mondiale

Cet attentat avait provoqué une émotion mondiale et donné naissance à un slogan de soutien resté célèbre: "Je suis Charlie".

Le 11 janvier 2015, des manifestations avaient réuni près de 4 millions de personnes à travers la France, avec de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement dans le cortège parisien.

Les commémorations de mardi seront "comme chaque année" marquées "par la sobriété, conformément au souhait des familles", a indiqué la mairie de Paris. La maire Anne Hidalgo "rendra hommage aux victimes" en présence du président Macron et de plusieurs ministres.

Les commémorations débuteront à 11h30 rue Nicolas-Appert dans le XIe arrondissement, où Charlie Hebdo avait ses locaux en 2015. Elles se poursuivront boulevard Richard Lenoir, où le policier Ahmed Merabet a été abattu par les Kouachi dans leur fuite.

Et elles s'achèveront à 13h10 par un hommage aux victimes du magasin Hypercasher porte de Vincennes: quatre personnes de confession juive, prises en otages, y avaient été tuées le 9 janvier 2015 par Amedy Coulibaly, qui se revendiquait de l'Etat islamique (EI).

Dix ans jour pour jour après la tuerie ayant visé sa rédaction, Charlie Hebdo sort un numéro spécial de 32 pages. En Une, il se dit "increvable!", avec le dessin d'un lecteur jovial assis sur un fusil d'assaut, lisant ce journal "historique".

Ce numéro comprend une série de caricatures sur le thème #RiredeDieu. L'hebdomadaire a lancé fin 2024 un concours international invitant à dessiner la "colère contre l'emprise de toutes les religions". Parmi 350 dessins reçus, près de 40 ont été sélectionnés.

L'un montre une mère et son enfant dans un paysage de ruines se disant qu'"un dieu ça va, trois bonjour les dégâts", un autre présente un dessinateur qui se demande si dessiner "un type qui dessine un type qui dessine Mahomet, ça va ?".

"Forces obscurantistes"

À côté de Charlie Hebdo en kiosque, plusieurs quotidiens français consacrent leur Une au dixième anniversaire de l'attaque: "Liberté, Liberté Charlie !" titre Libération, alors que Le Figaro s'inquiète de voir la France "toujours sous la menace islamiste".

"La menace terroriste n'a jamais été aussi présente", affirme aussi le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau en première page du journal Le Parisien, tandis que l'ombre d'un crayon et d'une gomme trouée par une balle dessine un "10" en Une de La Croix.

Charlie Hebdo publie mardi les résultats d'une étude de l'institut de sondage Ifop réalisée en juin 2024 indiquant que 76% des Français estiment que "la liberté d'expression est un droit fondamental" et que "la liberté de caricature en fait partie".

Riss, le successeur à la tête de Charlie Hebdo de l'emblématique dessinateur Charb, tué dans l'attaque, souligne que "la satire possède une vertu qui nous a aidés à traverser ces années tragiques: l'optimisme".

"Aujourd'hui, les valeurs de Charlie Hebdo, comme l'humour, la satire, la liberté d'expression, l'écologie, la laïcité, le féminisme pour ne citer que celles-ci, n'ont jamais été autant remises en cause (...) Peut-être parce que c'est la démocratie elle-même qui se trouve menacée par des forces obscurantistes renouvelées", affirme-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Les Golden Globes repassent les 10 millions de téléspectateurs

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Si l'audience des Golden Globes remonte, elle reste toutefois très inférieure à ses niveaux d'avant la pandémie (archives). (© KEYSTONE/AP/Jordan Strauss)

L'audience des Golden Globes a poursuivi son rebond cette année, avec plus de 10 millions de téléspectateurs, ont annoncé lundi leurs organisateurs. La cérémonie a sacré dimanche "Emilia Perez" de Jacques Audiard et "The Brutalist".

Plombées par la pandémie de Covid-19, puis par un scandale en 2021 révélant le racisme et la corruption de leurs membres, ces récompenses se sont profondément réformées et sont sur une pente ascendante. Avec 10,1 millions de téléspectateurs, la 82e cérémonie des Golden Globes a vu son audience augmenter de 7% par rapport à l'édition 2024.

Ces données préliminaires dévoilées lundi par la chaîne CBS confirment le rebond progressif des audiences, après le plus bas historique de 6,3 millions de téléspectateurs en 2023.

Longtemps perçus comme un tremplin essentiel vers les Oscars et la soirée favorite d'Hollywood, les Golden Globes ont failli disparaître pour cause de scandales. La cérémonie avait été boycottée et privée de diffusion télévisée en 2022.

Rachetés la même année par un milliardaire, qui a profondément diversifié leur jury, les Globes ont été relancés sur la chaîne CBS en 2023, plutôt que NBC.

Nikki Glaser

Leur nouvelle mouture semble s'installer dans le paysage audiovisuel américain: parmi les grandes vedettes nominées dimanche soir, il n'y avait pas d'absent notable, signe que la cérémonie retrouve son lustre d'antan.

La soirée a sacré deux grands vainqueurs. "Emilia Perez", l'odyssée musicale de Jacques Audiard sur la transition de genre d'un trafiquant de drogue mexicain, a remporté quatre prix, dont celui de la meilleure comédie et "The Brutalist", long portrait d'un architecte survivant de l'Holocauste, qui tente de refaire sa vie aux États-Unis, a raflé trois récompenses, dont celle du meilleur film dramatique.

La cérémonie s'est également distinguée par la diversité de son palmarès, avec une statuette pour la Brésilienne Fernanda Torres ("Je suis toujours là") et la première récompense majeure de la carrière de Demi Moore, pour son rôle d'ancienne gloire droguée à un sérum de jouvence dans le film français "The Substance".

Première femme à présenter les Golden Globes en solo, l'humoriste Nikki Glaser a réussi son pari, en inondant la cérémonie de blagues bien senties. Au point que la presse américaine évoque déjà la possibilité qu'elle rempile à la prochaine édition.

L'audience des Globes reste toutefois très inférieure à ses niveaux d'avant la pandémie. En 2020, plus de 18 millions de téléspectateurs avaient assisté à l'émission.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Inédit, le premier roman de Laurence Boissier sort de l'oubli

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Les éditions art&fiction publient le premier ouvrage de l'écrivaine genevoise Laurence Boissier, récemment retrouvé et tiré de l'oubli (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les admirateurs de Laurence Boissier peuvent se réjouir: son premier roman. "Londres 13h30", oublié, puis retrouvé, sort de presse le 10 janvier. Dans ce court roman choral, l'autrice genevoise, disparue en 2022, sonde le potentiel sensuel de l'aéroport de Genève, l'attente, les occasions à saisir.

Assise chaque jour au bar de la halle "Arrivée" à l'aéroport de Genève, Emilienne tente de surmonter la mort de son père, l'un des passagers du vol de Londres 13h30 qui s'est abîmé dans la Manche. Autour d'elle s'affairent Hadjira et son chariot de nettoyage, Raoul responsable mélancolique des bâtiments aéroportuaires et Teodora, photographe sensible aux vibrations du lieu et des avions.

La rencontre des quatre personnages provoque une danse sur le thème de l'amitié, de l'intimité avec chacun d'entre eux, soulignent les éditions genevoises "art&fiction" qui publient l'ouvrage.

Premier roman de Laurence Boissier, Londres 13h30 a longtemps disparu. Puis le manuscrit a réapparu subrepticement à l'occasion d'un rangement après la disparition de son autrice.

S'y retrouvent son humour subtil ainsi que les thèmes qui lui sont chers: le jeu d'échos des trajectoires personnelles, une attention marquée pour la topographie, la subtilité dans l'évocation des liens humains, l'absurde importance des routines et le poids toujours surprenant du vide.

Prix suisse de littérature

A noter que paraît simultanément chez le même éditeur "Laurence Backstage", une lettre à la disparue, écrite par son ami l'auteur, scénariste et dramaturge Antoine Jaccoud. Elle est suivie d'un portrait par Lisbeth Koutchoumoff Arman.

Décédée le 7 janvier 2022 à l'âge de 56 ans, Laurence Boissier a publié plusieurs récits, parmi lesquels "Projet pour Madame B" (2010), "Noces" (2011) et "Cahier des charges" (2011).

Artiste, architecte d'intérieur et traductrice, celle qui était également membre du collectif "Bern ist überall" avait reçu le Prix suisse de littérature 2017 pour le recueil de nouvelles "Inventaire des lieux". En 2018, la Genevoise avait remporté le prix des lecteurs de la ville de Lausanne pour "Rentrée des classes".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La mode s’invite au Musée Olympique

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L'ancienne athlète Lea Sprunger a participé mercredi soir à un inédit défilé de mode au Musée olympique de Lausanne. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Musée olympique de Lausanne a lancé sa nouvelle exposition temporaire "Mode et sport, d'un podium à l'autre", co-produite avec le Musée des arts décoratifs de Paris. Elle a été officiellement inaugurée début décembre avec un inédit défilé de mode.

Plusieurs créatrices et créateurs de renom ont été conviés à l'événement, à l'image de la maison de luxe française Lacoste. Kevin Germanier, qui a conçu les costumes des cérémonies d'ouverture et de clôture des JO de Paris, était également de la partie. Le Valaisan s'est dit "ému de montrer un peu des Jeux de Paris dans mon pays", d'avoir "amené une partie de notre univers" jusqu'à Lausanne.

Le défilé s'est déroulé dans les espaces d'exposition et sur l'emblématique rampe du musée. Une dizaine de tenues ont été présentées avec notamment, parmi les modèles du jour, l'ancienne athlète vaudoise Lea Sprunger.

L'événement a été produit sous la direction artistique de Yannick Aellen, initiateur de la plateforme "Mode Suisse". Il visait à célébrer "la rencontre unique" entre l'univers du sport et celui de la mode, mais aussi à lancer la nouvelle exposition temporaire du musée.

Influence du sport sur la mode

Imaginée comme un hommage aux créateurs, en particulier de l'entre-deux-guerres, l'exposition s'intéresse à l'influence croissante du sport sur la mode contemporaine. A voir jusqu'au 27 avril prochain, elle présente les collaborations avant-gardistes entre les maisons de haute couture et les marques de sport, de même que le rôle joué par de nombreux athlètes comme ambassadeurs de marques prestigieuses.

L'exposition montre notamment "les échanges mutuels", dès le 19e siècle, entre le sport et la mode. Deux domaines où se croisent "quête du confort, technicité, libération des corps, mais aussi recherche d'élégance et d'esthétisme", explique Sophie Lemahieu, commissaire de l'exposition et conservatrice au Musée des arts décoratifs de Paris (MAD).

"Mode et sport, d'un podium à l'autre" a été imaginé et présenté au MAD de septembre 2023 à avril 2024, où l'exposition a été un des temps forts de l'Olympiade culturelle de Paris. A Lausanne, elle est co-organisée et co-produite par le MAD et le Musée olympique.

Par rapport à l'exposition parisienne, celle de Lausanne propose de nouvelles tenues en lien avec les JO de l'été dernier. La scénographie a aussi été repensée. "A Paris, nous avions amené le sport dans un musée dédié à la mode. Alors qu'à Lausanne, c'est la mode qui entre dans un lieu consacré au sport. La dynamique est différente", relève Sophie Lemahieu.

Le Musée Olympique va également organiser d’autres événements en pluS de cette exposition. Il sera notamment possible de visiter des collections, qui sont d’ordinaire fermées au public. Ces tours organisés ont lieu chaque dernier dimanche du mois, entre janvier et avril. 

Ats et Julie Marti. 

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