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Psarofaghis: "On peut gagner chaque match"

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Arnaud Psarofaghis et ses équipiers d'Alinghi sont prêt à en découdre (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Alinghi Red Bull Racing entre dans le vif du sujet jeudi au large de Barcelone.

Comme les quatre autres Challengers de la Coupe de l'America, le défi helvétique doit marquer les esprits - et éviter la dernière place - lors de la Coupe Louis Vuitton qui servira à désigner l'adversaire du Defender Team New Zealand.

Le barreur Arnaud Psarofaghis et ses partenaires subiront un test majeur dès la première journée de compétition. La Coupe Louis Vuitton démarrera en effet jeudi à 14h avec un duel entre Alinghi et l'équipage français Orient Express Racing Team, le seul que les Helvètes ont battu en régate préliminaire la semaine passée.

"L'objectif est de passer le cut", soit de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe Louis Vuitton, "de gagner un maximum de matches en progressant à chaque sortie", a lâché Arnaud Psarofaghis mercredi en conférence de presse. "Nous devrons aussi éviter les erreurs comme celles commises la semaine passée", a-t-il souligné.

Victime de deux démâtages avant même que la régate préliminaire ne débute, Alinghi a ainsi commis une erreur fatale de manoeuvre lors de son dernier duel perdu dimanche face à Luna Russa. "On sait naviguer. On devra pousser fort. On peut gagner chaque match si on prend un bon départ", a poursuivi Psarofaghis.

Mais "tout le monde est rapide, et chaque victoire aura son importance", a concédé le membre de la Société Nautique de Genève, qui estime par ailleurs que les victoires fêtées en 2003 et en 2007 par Alinghi dans la Coupe de l'America n'ajoutent pas de pression supplémentaire sur les épaules des Helvètes.

"Bien sûr que c'est un sacré héritage pour nous. Mais il s'agit seulement d'une pression positive", a-t-il assuré. "On a tout ce dont on a besoin pour performer, on a les personnes qu'il faut à chaque poste. On doit continuer le travail fait depuis trois ans, reproduire en régate tout ce qu'on a appris", a-t-il glissé.

"Nous sommes prêts"

"On verra bien ce qui se produit, car tout peut arriver en match-race. Il faudra pousser fort", a répété Arnaud Psarofaghis. “La semaine dernière, nous avons pu voir que toutes les équipes sont dans le jeu”, a pour sa part expliqué Silvio Arrivabene, co-directeur général de l'équipe, cité dans un communiqué d'Alinghi.

“On peut s'attendre à une compétition très disputée et passionnante. Nous sommes prêts", a également affirmé Arrivabene. Les trois jours de pause ont permis "de travailler sur la vitesse du bateau en appliquant les dernières idées et de revoir la coordination et les man½uvres pour que BoatOne (red: le bateau d'Alinghi) exprime tout son potentiel", souligne encore le communiqué.

A noter que, selon les spécialistes, l'AC75 "BoatOne" a été préparé pour les conditions de vent spécifiques du mois de septembre. Cité sur le site de la compétition, l'entraîneur Pietro Sibello l'a confirmé à demi-mot: "Du côté de la conception, c'est toujours une question de compromis, et il faut choisir sa fenêtre. Nous avons une fenêtre bien définie à l'esprit", a-t-il expliqué.

Pietro Sibello n'a évidemment pas précisé de quelle fenêtre il s'agissait. "Il se peut qu'une équipe soit assez bonne pour avoir une fenêtre plus large, mais nous savons où nous en sommes, nous savons où nous devons nous améliorer et nous avons une grande équipe pour nous pousser, donc nous sommes bons", a-t-il lâché.

Un marathon

C'est par ailleurs un marathon qui attend Alinghi et ses rivaux Britannia, Luna Rossa (ITA), NYYC American Magic (USA) et Orient Express Racing Team. Les équipes s'affronteront ainsi à deux reprises durant le double Round Robin qui débute jeudi. Des duels face à la Team New Zealand sont d'ailleurs aussi prévus, même s'ils ne compteront pas au classement.

Les quatre premiers de cette phase préliminaire, qui doit s'achever le 8 septembre, se qualifieront pour les demi-finales prévues au meilleur des neuf régates du 14 au 19 septembre. La finale de la Coupe Louis Vuitton, en format "best of 13", doit avoir lieu du 26 septembre au 7 octobre. La Coupe de l'America se déroulera du 12 au 27 octobre, là aussi au meilleur des 13 régates.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le pape François est mort lundi matin à l'âge de 88 ans

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Malgré la fatigue, le pape avait pu s'offrir un bain de foule pour Pâques. (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Le pape François, populaire chez les fidèles mais confronté à une farouche opposition au sein même de l'Eglise catholique, est mort lundi matin au Vatican à l'âge de 88 ans.

"Ce matin à 07h35, l'évêque de Rome, François, est revenu à la maison du Père. Toute sa vie a été consacrée au service du Seigneur et de son Église", a annoncé dans un communiqué le cardinal camerlingue Kevin Farrell, dans un communiqué publié par le Vatican.

Le pontife argentin était sorti de l'hôpital le 23 mars après avoir été hospitalisé pendant 38 jours pour une pneumonie bilatérale, sa quatrième et plus longue hospitalisation depuis le début du pontificat en 2013.

Dimanche, à l'occasion des célébrations de Pâques, il était apparu très affaibli mais s'était offert un bain de foule en papamobile au milieu de milliers de fidèles sur la place Saint-Pierre.

Le visage fermé, visiblement très éprouvé, il avait toutefois été contraint de déléguer la lecture de son texte à un collaborateur, ne pouvant prononcer que quelques mots, la voix essoufflée.

Santé déclinante

Problèmes de hanche, douleurs au genou, opérations, infections respiratoires: le pape, qui se déplaçait en fauteuil roulant, affichait une santé déclinante mais avait tenu à maintenir un rythme effréné, en dépit des avertissements de ses médecins.

Une constitution prévoit des obsèques pendant neuf jours et un délai de 15 à 20 jours pour organiser le conclave, lors duquel les cardinaux électeurs, dont près de 80% choisis par François lui-même, auront la lourde tâche d'élire son successeur. Entre-temps, c'est le cardinal camerlingue, l'Irlandais Kevin Farrell, qui assurera l'intérim.

François avait révélé fin 2023 qu'il souhaitait être inhumé dans la basilique Sainte-Marie Majeure, dans le centre de Rome, plutôt que dans la crypte de la basilique Saint-Pierre, une première depuis plus de trois siècles.

En outre, le Vatican a publié en novembre un rituel simplifié pour les funérailles papales, notamment l'inhumation dans un simple cercueil de bois et de zinc, signant la fin des trois cercueils imbriqués en cyprès, en plomb et en chêne.

En 12 ans de pontificat, le premier pape jésuite et sud-américain de l'Histoire s'est engagé sans relâche pour la défense des migrants, l'environnement et la justice sociale sans remettre en cause les positions de l'Eglise sur l'avortement ou le célibat des prêtres.

Réformes multiples

Les alertes sur sa santé s'étaient multipliées, tout en alimentant les spéculations sur une éventuelle renonciation dans la lignée de son prédécesseur Benoît XVI.

Le chef spirituel de près de 1,4 milliard de catholiques avait connu deux hospitalisations en 2023, dont une pour une lourde opération de l'abdomen, et avait été contraint d'annuler plusieurs engagements ces derniers mois.

Dès ses 21 ans, Jorge Bergoglio avait souffert d'une pleurésie aiguë et les chirurgiens durent procéder à l'ablation partielle de son poumon droit.

Amateur de musique et de football, François, allergique aux vacances, enchainaît souvent une dizaine de rendez-vous par jour. Il avait même effectué en septembre le plus long voyage de son pontificat, un périple de 12 jours aux confins de l'Asie du sud-est et de l'Océanie.

A Rome comme à l'étranger, le "pape du bout du monde" élu le 13 mars 2013 a dénoncé sans relâche toutes les formes de violence, de la traite des êtres humains aux catastrophes migratoires en passant par l'exploitation économique.

Le 11 février, il avait encore condamné les expulsions massives de migrants voulues par le président américain Donald Trump, s'attirant les foudres de la Maison Blanche.

Opposant acharné au commerce des armes, l'ancien archevêque de Buenos Aires est toutefois resté impuissant face aux conflits en Ukraine ou au Proche-Orient, malgré d'innombrables appels à la paix.

Ce politique madré au franc-parler abrasif a aussi voulu réformer une Curie - le gouvernement central du Saint-Siège - rongée par l'inertie, y développer la place des femmes et des laïcs et assainir les sulfureuses finances du Vatican.

Face au drame de la pédocriminalité dans l'Eglise, il a levé le secret pontifical et obligé religieux et laïcs à signaler les cas à leur hiérarchie. Sans convaincre les associations de victimes, qui lui ont reproché de ne pas être allé assez loin.

"Périphéries"

Attaché au dialogue interreligieux, notamment avec l'islam, il a défendu jusqu'au bout une Eglise "ouverte à tous", s'attirant les foudres des mouvements populistes pour son soutien aux migrants.

Si ce pape au style chaleureux a suscité une grande ferveur populaire, souhaitant chaque dimanche "bon appétit" aux fidèles place Saint-Pierre, il fut aussi durement critiqué par une opposition conservatrice pour son supposé manque d'orthodoxie et une gouvernance jugée autoritaire.

En témoignent les levées de boucliers suscitées par certaines décisions, comme l'ouverture des bénédictions de couples de même sexe fin 2023, ou la restriction des célébrations de la messe en latin.

Ces critiques furent aussi alimentées par l'ombre de Benoît XVI, qui a résidé au Vatican jusqu'à sa mort fin 2022, nourrissant la saga des "deux papes".

La "guerre civile" au sein de l'Eglise a atteint des sommets avec les diatribes de certains cardinaux, notamment avant le Synode sur l'avenir de l'Eglise fin 2023.

Le style détonant de François, qui a préféré un sobre deux-pièces de 70m2 aux ors du palais apostolique, lui a aussi valu d'être accusé de désacraliser à l'excès la fonction.

Le 266e pape, davantage intéressé par les "périphéries" de la planète que par les grands pays occidentaux, a aussi réorienté les débats au sein de l'Eglise, à l'image de son encyclique écologiste et sociale "Laudato si" en 2015, réquisitoire très remarqué contre la finance exaltant la sauvegarde de la planète.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La Russie reprend ses frappes aériennes après la trêve

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La fragile trêve pascale de 30 heures décrétée par Moscou a expiré. (© KEYSTONE/AP/Mykola Oliinyk)

La Russie a repris ses frappes aériennes sur l'Ukraine après l'expiration de la fragile trêve pascale de 30 heures décrétée par Moscou, ont annoncé lundi des responsables ukrainiens. Donald Trump espère un "accord" dans la semaine entre les deux pays.

"L'armée russe a lancé des drones sur la région" de Dnipropetrovsk, a déclaré le gouverneur de cette région de l'est de l'Ukraine, Serguiï Lyssak. Une maison a été endommagée et un incendie s'est déclaré dans une fabrique alimentaire, mais aucun blessé n'a été signalé, a-t-il précisé sur Telegram.

Vitaliï Kim, gouverneur de la région de Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, a indiqué que les attaques aériennes russes avaient également repris dans cette région.

"Le matin du 21 avril, vers 04h57, l'ennemi a attaqué la ville avec des missiles, dont le type est en cours de détermination. Il n'y a pas eu de victimes ni de dégâts", a-t-il écrit sur Telegram.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui avait accepté la trêve annoncée par son homologue russe Vladimir Poutine, avait assuré dimanche soir que les forces russes avaient violé le cessez-le-feu "plus de 2000 fois" dans la journée tout en soulignant qu'elles n'avaient procédé à aucun raid aérien sur cette période.

Il avait dans ce contexte proposé une prolongation de 30 jours de la trêve sur les frappes de drones et de missiles de longue portée contre les infrastructures civiles.

Frappes de drones

Le gouverneur de la région de Tcherkassy, dans le centre du pays, Igor Taburets, a aussi fait état de frappes de drones. "Dans notre ciel, 8 drones russes ont été détruits par les forces et moyens de défense aérienne", a-t-il indiqué sur la même messagerie. "Une infrastructure a été endommagée", a-t-il indiqué, précisant qu'aucun blessé n'est à déplorer.

M. Zelensky avait auparavant signalé des "opérations russes" dans les secteurs de Pokrovsk et de Siversk, sur le front oriental, reprochant à l'armée russe de "continuer d'utiliser des armes lourdes".

Du côté de la Russie, le ministère de la Défense a fait état de tentatives infructueuses des soldats ukrainiens "d'attaquer les positions russes" dans les secteurs de Soukha Balka et de Bagatyr dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.

Les autorités russes ont aussi évoqué des actions militaires ukrainiennes contre les régions russes frontalières de Briansk, Koursk et Belgorod, dans lesquelles "des civils ont été tués ou blessés".

Concernant le cessez-le-feu, qui a expiré dimanche à 23h00, que Russes et Ukrainiens se sont accusés mutuellement d'avoir violé, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a précisé aux agences de presse russes que Vladimir Poutine n'avait "donné aucun ordre" pour le prolonger.

Accord dans la semaine?

Dans un bref message diffusé sur son réseau Truth Social, Donald Trump a déclaré néanmoins dimanche espérer un accord "dans la semaine" entre la Russie et l'Ukraine.

"Il faut espérer que la Russie et l'Ukraine arriveront à un accord cette semaine". "Toutes deux pourront ensuite faire de bonnes affaires avec les Etats-Unis d'Amérique, qui sont en plein essor, et gagner une fortune!", a écrit le président américain.

Vendredi, M. Trump avait tout au contraire menacé de se retirer des négociations, faute de progrès rapides dans les discussions séparées que ses lieutenants ont engagées depuis plusieurs semaines avec Kiev et avec Moscou.

Même si l'intensité des combats a diminué, les accusations croisées démontrent la difficulté d'imposer une cessation, même courte, des hostilités plus de trois ans après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Des tentatives d'instaurer un cessez-le-feu ont déjà eu lieu à deux reprises depuis le début du conflit en Ukraine, en avril 2022 et en janvier 2023, mais elles ont échoué face au refus de Moscou pour la première et de Kiev pour la seconde de faire taire les armes.

La trêve de ce week-end a été décrétée au moment où la Russie a revendiqué avoir repris la quasi-totalité - 99,5% - des territoires occupés par les Ukrainiens dans la région russe de Koursk depuis l'été 2024. Une progression qui replacerait à nouveau en totalité le front sur le sol ukrainien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Ulisses Garcia dans le onze idéal de "L'Equipe"

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Ulisses Garcia: une belle envolée en ce printemps. (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Titularisé depuis deux matches dans la défense à trois de Roberto De Zerbi, Ulisses Garcia traverse l’une de ses plus belles périodes marseillaises. Il a, ainsi, reçu les honneurs de "L’Equipe".

Le Genevois de 29 ans figure dans le onze idéal de la 30e journée de Ligue 1 établi par le quotidien. Samedi lors de la large victoire 5-1 de Marseille à domicile face à Montpellier, Ulisses Garcia a provoqué le penalty de l’ouverture du score avant d’être le passeur décisif sur le 3-0 de Jonathan Rowe.

L’international aux 10 sélections n’a pas été retenu par Murat Yakin lors du dernier rassemblement de mars. Ses récentes performances devraient favoriser son retour pour la tournée de juin prochain aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Stephen Curry toujours aussi magistral

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Stephen Curry: jusqu'où pourra-t-il emmener Golden State ? (© KEYSTONE/AP/Ashley Landis)

Même contraint de passer par la case des play-in, Golden State demeure un candidat crédible au titre. Les Warriors l’ont démontré à Houston.

Porté par un Stephen Curry toujours aussi magistral, Golden State s’est imposé 95-85 dans l’Acte I de cette série face à l’équipe qui a tout de même terminé à la deuxième place de la Conférence Ouest. Auteur de 31 points avec un 5 sur 9 derrière la ligne des 3 points, Stephen Curry a été égal à lui-même. Il a su refroidir les ardeurs des Rockets dans l’ultime quarter. Mené 66-43 dans le troisième quarter, Houston est revenu à 4 points (79-75) à 5’30’’ du buzzer avant que Curry ne redonne de l’air à ses couleurs avec un tir primé.

Cette victoire revêt, par ailleurs, une saveur particulière pour Steve Kerr. Il s’agit, en effet, de la 100e en play-off pour le coach des Warriors. Il espère cueillir la 101e mercredi lors de l’Acte II qui se déroulera encore au Texas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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