Lausanne
Dioxines à Lausanne: une étude dévoile des résultats rassurants
La pollution des sols dans la région lausannoise découverte en 2021 n'a pas engendré davantage de risques pour la santé de ses habitants. Une étude rassurante d'Unisanté montre que leurs taux sanguins en dioxines sont similaires au reste de la population.
L'analyse des données de cette enquête d'imprégnation aux dioxines "n'a pas mis en évidence de différences significatives" entre un groupe dit "de contrôle" (non exposé dans la région lausannoise ou dans le canton) et un autre "exposé" (dans le périmètre de pollution à Lausanne), a affirmé mercredi devant les médias David Vernez, chef de département du Centre universitaire de médecine générale et santé publique (Unisanté). L'étude avait débuté en mars 2023.
Sur mandat de l'Office du médecin cantonal, il s'agissait de mesurer la concentration de dioxines dans le sang et à la comparer entre les deux groupes de 50 participants. Objectif: évaluer l'impact de la consommation d'oeufs, de viande ou de cucurbitacées issus des zones contaminées sur les concentrations sanguines en dioxines des habitants, a expliqué le professeur d'Unisanté.
"Le message positif pour les gens est que le risque de cancer ou d'infertilité masculine peut être considéré comme minime", a dit pour sa part le médecin cantonal Karim Boubaker. "L'analyse des données suggère que l'alimentation du quotidien reste la principale source d'exposition aux dioxines pour l'ensemble des participants, quel que soit leur lieu d'habitation", a-t-il souligné.
Grande variabilité
Le groupe "exposé" était exclusivement composé de consommateurs réguliers d'oeufs, de viande ou de cucurbitacées provenant du périmètre contaminé, autour de l'ancienne usine d'incinération du Vallon. Le groupe "contrôle", lui, n'avait pas cette exposition à risque.
La campagne de recrutement réalisée dans la région de Lausanne a inclus 102 participants hommes et femmes adultes répartis donc en deux groupes (52 pour le premier et 50 pour le second), aux profils d'âge et de sexe similaires. La collecte de données comprenait un échantillon de sang, des mesures de bioimpédance (afin de déterminer la quantité de graisse dans le corps - les dioxines se fixant dans la matière grasse) ainsi que différents questionnaires portant notamment sur les habitudes alimentaires et l'état de santé général.
Les résultats obtenus montrent une distribution similaire des concentrations en dioxines dans le sang pour les deux groupes, avec une médiane de 5,7 pg TEQ par gramme de graisse pour le groupe "contrôle" et de 6,8 pg pour le groupe "exposé". "Le décalage de 21% de la médiane observée entre les deux groupes n'est statistiquement pas significatif", a clairement répété M. Vernez. "Une différence au-delà de 50% aurait eu une signification", a-t-il précisé.
"Comme attendu, une grande variabilité des concentrations est observée pour chaque groupe. Elle est notamment liée aux différences d'âge, de sexe, de pourcentage de graisse corporelle et d'habitudes alimentaires des personnes participantes", a encore expliqué M. Vernez.
Similaires à d'autres pays
Autre observation: les concentrations de dioxines dans le sang mesurées dans la région lausannoise - en moyenne pour les deux groupes de 7,5 pg TEQ - sont similaires à celles observées dans les études faites dans d'autres pays d'Europe, montrent les résultats de l'étude. En Suisse, il n'existe pas de valeur de référence.
Les résultats lausannois serviront de premiers indicateurs et sans doute de base de réflexion sur les normes fédérales, ont dit en substance MM. Vernez et Boubaker.
La contamination des sols lausannois avait été découverte en 2021. Les mesures sanitaires prises jusqu'ici sont jugées "suffisantes" par le médecin cantonal et les recommandations sanitaires, "plutôt protectrices, n'ont pas besoin d'être renforcées". "Elles seront même plutôt simplifiées", a indiqué M. Boubaker, sans donner plus de précisions. Son Office va se concerter avec la Ville de Lausanne.
Quant à la question de l'assainissement des sols, qui dépend de normes légales fédérales, elle n'est pas remise en question par l'étude d'Unisanté.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Lausanne coule à domicile contre Lucerne
L'accès au top 6 de la Super League se corse pour le Lausanne-Sport. Le club vaudois s'est incliné 4-1 dimanche à domicile contre Lucerne après une première mi-temps calamiteuse.
La vie du LS s'annonce bien compliquée sans Alvyn Sanches, gravement blessé à un genou lors de ses débuts avec l'équipe de Suisse en Irlande du Nord. Privé de son joyau, Ludovic Magnin a vu son équipe prendre l'eau en moins d'une demi-heure sur le terrain synthétique de la Tuilière.
Coupable d'un but contre son camp à la 3e minute et battu dans les airs sur le 2-0 de Bung Meng Freimann, Raoul Giger a précipité la défaite du LS. C'est encore lui qui a offert un penalty à Lucerne en fin de match, transformé par Adrian Grbic (79e).
Irruption de supporters lucernois
La réduction du score de Noë Dussene (67e), fautif sur le 3-0 lucernois de Thibault Klidje (27e), n'a rien changé à l'issue de ce match disputé devant seulement 2700 spectateurs. Une seule tribune était ouverte en raison des sanctions infligées au club vaudois après les débordements ayant eu lieu en marge du derby contre Servette le 1er mars.
Cette fermeture n'a toutefois pas empêché une bonne centaine de supporters lucernois de faire irruption dans le stade à la pause. Le début de la deuxième mi-temps a été retardé de longues minutes avant que les intrus ne consentent à quitter les lieux.
Zurich remporte le derby
Avec cette défaite, Lausanne compte désormais cinq points de retard sur la sixième place occupée par le FCZ, vainqueur du derby zurichois dimanche. Les hommes de Ricardo Moniz ont pris le meilleur sur Grasshopper au Letzigrund (2-1) grâce à des buts de Jean-Philippe Gbamin et Bledian Krasniqi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Luc Tardif et l'IIHF défendent les intérêts du hockey mondial
Successeur de René Fasel à la tête de l'IIHF depuis septembre 2021, Luc Tardif a plusieurs défis face à lui.
Le Franco-Canadien, qui fêtera ses 72 ans samedi, les a expliqués à l'agence Keystone-ATS lors de son passage à Lausanne sur le plateau de l'émission "Les Puckalistes".
En prenant la tête de la fédération internationale, Luc Tardif savait bien qu'il allait avoir une sacrée pile de dossiers sur son bureau. Celui qui fut trésorier de l'IIHF pendant dix ans a donc repris ce que le Fribourgeois René Fasel appelait son bâton de pèlerin. Calendrier international, envies d'Europe de la NHL, présence des joueurs de la NHL aux JO, absence prolongée de la Russie et de la Biélorussie, Luc Tardif a suffisamment de pain sur la planche. Interview.
-Monsieur le Président, de nombreuses voix se demandent si le Championnat du monde ne devrait pas se tenir tous les deux ans. Mais René Fasel avait expliqué que cette compétition était nécessaire à la fédération pour financer d'autres projets. Où en sommes-nous?
"Nous avons un engagement jusqu'en 2033. Donc si on change les fréquences du Mondial, on doit revoir ce contrat qui a été signé avant le covid et la guerre en Ukraine, dans des bonnes conditions pour nous. L'idée serait de changer les séquences, mais on ne peut pas faire ça tout d'un coup. On doit envisager un calendrier général et avant tout régionaliser les compétitions. D'avoir la Nouvelle-Zélande qui se déplace à Mexico pour un tournoi, par les temps qui courent, ce n'est pas raisonnable."
-On sait que la NHL veut relancer la Coupe du monde et qu'elle a récemment organisé un tournoi en février avec le Canada, les Etats-Unis, la Finlande et la Suède. Comment voyez-vous cela?
"Avec la NHL qui veut venir en Europe, on va devoir changer les fréquences et le calendrier à moyen terme. Vous savez, c'est avant tout une opération commerciale. Il y a une tendance. La NBA veut créer une ligue en Europe, les clubs de foot avaient parlé de la Super Ligue, on voit que les organismes privés sont en train de prendre le pas sur les fédérations ou les organisations comme la nôtre. Mais si l'IIHF ne finance plus en totalité les opérations qui ne sont pas rentables, ce sera difficile de les maintenir. On a fait beaucoup de progrès sur le sport féminin, mais on ne peut pas capitaliser là-dessus aujourd'hui."
-L'IIHF doit donc se battre pour son sport?
"Nous comptons 84 pays membres et quatre divisions. Personne à part l'IIHF ne va financer ces manifestations. En tous les cas pas des ligues privées avec des actionnaires à contenter. Ce sont les enjeux d'aujourd'hui. Mais on n'est pas les seuls. Je parlais récemment avec le président de la fédération de triathlon qui doit lutter contre des entreprises privées qui mettent sur pied des compétitions avec des prize money intéressants. On est à la croisée des chemins."
-Cela ne doit pas être simple de négocier avec la NHL?
"On essaie de faire de la pédagogie, mais ce ne sont pas des gens qui comprennent trop la pédagogie. On a un peu le sentiment d'être comme le Groenland, mais on va défendre au mieux nos intérêts. On le voit avec les velléités d'expansion de la NBA et de la NFL avec des matches dans le monde entier. Alors lorsque l'on discute avec la NHL et la NHLPA (réd: l'association des joueurs), on doit expliquer que quand on arrive en février, des ligues comme la National League ou la DEL allemande savent que les play-off approchent et qu'un gros tournoi est difficile à mettre sur pied. Les budgets TV ne sont pas extensibles et ils vont en prendre une partie."
-Pourtant l'Europe fournit de plus en plus de joueurs à la NHL!
"Absolument, mais la NHL ne s'intéresse pas au développement des jeunes comme les clubs en Europe. En 1976, j'ai fait le camp de développement des Toronto Maple Leafs et il n'y avait que deux Européens. Aujourd'hui, 33% des joueurs en NHL viennent d'ailleurs que d'Amérique du Nord et ça va aller en grandissant."
-Qu'en est-il de la présence des joueurs de NHL aux JO? C'est tout bon pour l'année prochaine à Milan?
"On devrait y arriver. J'attends de signer avec la NHL. C'est l'IIHF qui décide si les conditions sont remplies pour la présence des joueurs de la NHL, parce qu'il y a des assurances de plusieurs millions à signer. La signature doit se faire entre nous, le CIO, le comité d'organisation de Milan-Cortina, la NHL et la NHLPA. L'idée est de signer pour deux JO, mais on est sur la réserve pour 2030. Et on discute aussi de la Coupe du monde en 2028. On a un comité qui réunit les clubs, les ligues, les fédérations et l'IIHF et on a répondu à la NHL qu'on n'était pas contre un tournoi en février 2028, mais pas en Europe, en Amérique du Nord. Ou si c'est en Europe, alors en septembre."
-Dernier point chaud pour vous, le cas de la Russie et de la Biélorussie toujours exclus à la suite de l'invasion russe en Ukraine. Où en est-on?
"On ne peut pas être à la tête d'une fédération et ne pas s'inquiéter de ça. Même s'il faut rester loin de la politique, tout est politique. En ce qui concerne l'exclusion de la Russie, c'est avant tout pour des questions de sécurité et de protection de nos compétitions. Chaque année on a essayé de revoir l'histoire. On espère retrouver le plus vite possible le Championnat du monde tel qu'il était avant, parce que cela signifierait que la guerre est terminée et que ça va mieux. On a pris une décision en février, parce que ce n'est pas simple de réintégrer la Russie et la Biélorussie, étant donné que cela impacte les promotions et relégations de quatre divisions. Il faut avoir plusieurs mois d'avance. Et si on prend le cas de la Suisse en 2026, l'organisateur a besoin de savoir dès la fin du précédent Mondial qui joue dans quelle poule pour organiser la vente des billets. On essaie d'attendre le plus longtemps possible. En février 2026, on prendra la décision concernant 2027."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: le syndic Grégoire Junod annonce vouloir se représenter
Grégoire Junod briguera un quatrième mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de 2026. Dans une interview vendredi au journal 24 Heures, il annonce déjà vouloir rempiler pour une troisième législature en tant que syndic de la Ville.
"Aujourd'hui, j'ai déposé ma candidature à mon parti pour la Municipalité de Lausanne. Mais si cela se passe bien, que le Parti socialiste reste en tête, effectivement je serais heureux de pouvoir continuer comme syndic. Mais ce sont évidemment les électrices et électeurs qui décideront", indique Grégoire Junod dans le média vaudois.
Le syndic de la Ville, en charge de la culture et du développement urbain, est en fonction depuis 2016. Il est entré à l'exécutif lausannois en 2011, comme directeur de la culture et du logement jusqu'en 2012, puis comme directeur du logement et de la sécurité publique jusqu'en 2016.
Conseiller communal de 1998 à 2007, président du Parti socialiste lausannois de 2004 à 2008, M. Junod a été député au Grand conseil vaudois de 2007 à 2012.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
PCi vaudoise: pas d'accord entre le Canton et les communes
Il n'y aura pas de ligne de commandement unique à la Protection civile vaudoise (PCi). Cette réorganisation, souhaitée par le Conseil d'Etat, n'a pas convaincu les faîtières de communes. La phase de négociations, initiée en juin dernier, n'a pas permis d'aboutir à un accord, indique vendredi le Canton dans un communiqué.
Actuellement, la PCi vaudoise est composée de dix organisations régionales. Chacune est chapeautée par un comité de direction dans lequel siègent des représentants des communes. Le Conseil d'Etat aurait souhaité "une ligne de commandement unique". Dès le début des négociations toutefois, ces dix comités régionaux avaient dit s'opposer à cette "cantonalisation" qui, selon eux, ne tient pas compte des situations de crise, majoritairement locales.
Même si aucun accord n'a été trouvé, le Conseil d'Etat dit "remercier" les faîtières des communes pour les discussions menées. Celles-ci ont permis "d'approfondir les besoins en matière de protection civile et de protection de la population". Des éléments qui permettront "d'avancer dans la poursuite des travaux", notamment la révision de la loi sur la protection de la population.
Le gouvernement vaudois rappelle aussi le besoin de renforcer les effectifs de la PCi, lesquels ont chuté de près de moitié en passant de 7500 en 2020 à 4000 en 2024. Selon les estimations, ils devraient se stabiliser à l'horizon 2030 avec une baisse de 50% par rapport à 2020.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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