International
L'opposition mobilise face à la répression, au moins 12 morts
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/07/les-manifestations-ont-fait-plusieurs-morts-au-venezuela-1000x600.jpg&description=L'opposition mobilise face à la répression, au moins 12 morts', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Des milliers de partisans de l'opposition sont descendus dans les rues mardi au Venezuela pour revendiquer la victoire à la présidentielle de leur candidat. Ce dernier a interpellé l'armée et le pouvoir de Nicolas Maduro après la mort de douze personnes.
Depuis le scrutin de dimanche, un bras de fer est engagé entre le régime chaviste, au pouvoir depuis 25 ans, et une opposition dénonçant une "fraude massive" et exigeant un dépouillement transparent, devant une communauté internationale de plus en plus alarmée.
Washington a ainsi jugé mardi "inacceptable" la répression et le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, s'est dit "extrêmement inquiet". Le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a quant à lui estimé "les forces de l'ordre doivent garantir le plein respect des droits de l'Homme, en particulier le droit de manifester et la liberté de réunion".
Aux cris de "Liberté, liberté!", des sympathisants du candidat Edmundo Gonzalez Urrutia et de la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado se sont rassemblés à Caracas et dans d'autres villes du pays pour contester la réélection annoncée du président Nicolas Maduro pour un troisième mandat.
"Nous devons rester dans les rues, nous ne pouvons pas nous laisser voler nos voix aussi effrontément", a dit à l'AFP Carley Patino, une administratrice de 47 ans. Le candidat Edmundo Gonzalez Urrutia, un diplomate discret de 74 ans qui a remplacé comme candidat Maria Corina Machado déclarée inéligible par le pouvoir, a interpellé directement les forces armées.
"Il n'y a aucune raison de réprimer le peuple du Venezuela, il n'y a aucune raison de persécuter autant", a-t-il lancé devant ses sympathisants dans la capitale. En réponse, Nicolas Maduro a accusé l'opposition d'être "responsable de la violence criminelle", "des blessés, des morts, de la destruction", lors d'une réunion de crise regroupant les plus hautes instances dirigeantes. Les partisans du régime se sont élancés dans l'après-midi pour une grande marche de soutien à Caracas.
"Terrorisme"
La tension ne cesse de monter. Depuis lundi, le bilan des manifestations est d'au moins 11 morts civils, dont cinq à Caracas, selon quatre ONG de défense des droits de l'Homme. Alfredo Romero, responsable de l'ONG Forum pénal, s'est dit face à la presse inquiet de "l'usage d'armes à feu".
Le ministère de la Défense a évoqué 23 militaires blessés. Le procureur général Tarek William Saab a lui fait état d'une 12e victime, un militaire tué par balle. Il a souligné que "749 délinquants" avaient été arrêtés dans le cadre des manifestations, certains pour "terrorisme".
Dans ce contexte, l'opposition dénonce une "escalade de la répression" et a annoncé mardi matin l'arrestation à Caracas par les forces de l'ordre d'un important cadre du parti Voluntad Popular (VP), Freddy Superlano.
Pilier du régime sous le président socialiste Hugo Chavez de 1999 jusqu'à sa mort en 2013, comme sous son dauphin Nicolas Maduro, l'appareil sécuritaire tient entre ses mains une bonne part du destin de ce pays, riche de son pétrole mais exsangue après une crise sans précédent. Le ministre de la Défense, le général Vladimir Padrino, a "réaffirmé" mardi la "loyauté absolue" des forces armées au président Maduro.
"Preuves de la victoire" fournies
Nicolas Maduro, 61 ans, a été officiellement proclamé lundi président, après l'annonce de résultats par le Conseil national électoral (CNE). Sans fournir le détail des résultats, le CNE a affirmé que M. Maduro a obtenu 5,15 millions de voix (51,2%) devant Edmundo Gonzalez Urrutia, 4,5 millions de voix (44,2%).
Mais l'opposante Maria Corina Machado assure que l'opposition a les moyens de "prouver" la victoire de son candidat et que ces "preuves de la victoire" ont été fournies à "des dirigeants". Selon elle, Edmundo Gonzalez Urrutia a obtenu 6,27 millions de voix (73%), contre 2,7 millions pour M. Maduro.
Ce dernier peut se féliciter du soutien de la Chine et de la Russie, qui a appelé l'opposition à "accepter sa défaite", ainsi que de ses alliés traditionnels (Cuba, Nicaragua, Honduras et Bolivie). Mais il apparaît de plus en plus isolé avec l'afflux de réactions internationales critiques.
"Manipulation aberrante"
L'Organisation des Etats américains (OEA) a dénoncé mardi "une manipulation aberrante" lors du scrutin. Neuf pays d'Amérique latine (Argentine, Costa Rica, Equateur, Guatemala, Panama, Paraguay, Pérou, République dominicaine, Uruguay) ont appelé dans une déclaration commune à un "réexamen complet avec la présence d'observateurs électoraux indépendants".
Le Brésil et la Colombie, deux pays présidés par la gauche, ont demandé une vérification du dépouillement alors que les États-Unis ont affirmé "craindre que le résultat annoncé ne reflète pas la volonté ou le vote du peuple vénézuélien". Le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador, lui aussi de gauche, a appelé à "ne pas se mêler" des affaires du Venezuela, tout en demandant de "réviser les procès-verbaux du vote".
Caracas a réagi en retirant son personnel diplomatique de sept pays d'Amérique latine (Argentine, Chili, Costa Rica, Panama, Pérou, République dominicaine et Uruguay) et en annonçant suspendre à partir de mercredi les vols avec le Panama et la République dominicaine. Le gouvernement argentin a dénoncé du "harcèlement" contre son personnel diplomatique à Caracas.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Etat d'urgence à Los Angeles face au risque d'inondations pour Noël
La Californie a décrété mercredi l'état d'urgence à Los Angeles et plusieurs localités du sud de cet Etat américain, en raison de pluies torrentielles qui font craindre de dangereuses inondations. Cette "rivière atmosphérique" apporte également du vent et de la neige.
"Des crues soudaines et généralisées sont attendues", ont alerté les services météorologiques dans leur dernier bulletin mercredi, selon lequel "des vies et des biens sont en grave danger".
Le sud de l'Etat, où il pourrait tomber jusqu'à la fin de la semaine l'équivalent de plusieurs mois de précipitations, a été placé en alerte maximale jusqu'à jeudi matin.
Le gouverneur de la Californie Gavin Newsom a annoncé sur le réseau social X avoir décrété l'état d'urgence à Los Angeles et plusieurs autres comtés, essentiellement dans le sud de la Californie.
Mercredi matin, des arbres bloquaient les rues de Los Angeles et des milliers de personnes étaient privées d'électricité. La police de la ville a annoncé mardi que plus de 200 foyers avaient été placés sous ordre d'évacuation et que de vastes zones de la ville étaient sous préavis d'évacuation.
Alerte à la tornade
La ville côtière de Santa Monica et le bassin de Los Angeles sont classés comme étant les zones les plus à risque. Les pluies se sont intensifiées mercredi matin et une alerte à la tornade a été brièvement émise pour trois villes du comté de Los Angeles, avant d'être levée.
Des refuges ont été mis en place pour les habitants ayant reçu un ordre d'évacuation. Les quartiers huppés de Pacific Palisades et de Malibu, qui ont été ravagés par de puissants incendies il y près d'un an, font l'objet d'une vigilance renforcée, les importantes précipitations faisant craindre des glissements de terrain.
Les cours d'eau risquent de déborder et les autorités déconseillent de conduire dans les zones affectées de Los Angeles, la deuxième plus grande ville des Etats-Unis avec 3,9 millions d'habitants qui se déplacent, pour la plupart, en voiture.
Les autorités ont averti sur le risque de potentiels débris encombrant les routes. Le Los Angeles Times a aussi fait état d'axes de circulation particulièrement embouteillés. Des images diffusées par les chaînes de télévision locales montrent des voitures à l'arrêt, sous une pluie battante. Certaines routes ont été fermées.
Glissements de terrain
De la neige est également attendue jusqu'à vendredi dans les montagnes de la Sierra Nevada, où 30 centimètres de neige sont déjà tombés cette semaine.
Mardi soir, Ariel Cohen, des services météorologiques, a déclaré que de nombreuses zones risquaient d'être touchées par "des glissements de terrain et des coulées de boue, en particulier dans les zones montagneuses et les routes traversant les canyons".
La tempête devrait également s'accompagner de rafales de vent pouvant dépasser les 80 km/h dans l'ensemble de la Californie. "La combinaison d'un sol de plus en plus saturé et de vents violents risque d'entraîner la chute d'arbres et de pylônes électriques", ont averti les services météorologiques.
Certains quartiers de Los Angeles peinent toujours à se remettre des incendies qui, en janvier 2025, ont tué 31 personnes et détruit plus de 16'000 bâtiments.
Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Vatican: le pape Léon XIV célèbre sa première messe de Noël
Le pape Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican. Il a lancé un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".
Peu avant la messe, le souverain pontife américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.
"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.
Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.
"Alors qu'une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape. "Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l'espérance", a-t-il ajouté.
Bénédiction Urbi et Orbi
Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19h30).
Autre changement majeur: Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean Paul II (1978-2005).
Il prononcera ensuite à 12h00 sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville de Rome et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le souverain pontife se livre traditionnellement à un tour d'horizon des conflits dans le monde.
Fervent défenseur d'une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".
Aucun texte du nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Honduras: le conservateur Asfura vainqueur de la présidentielle
Le conservateur Nasry Asfura, soutenu par le président américain Donald Trump, a été déclaré vainqueur mercredi de la présidentielle au Honduras, trois semaines après une élection très serrée et des accusations de fraude. Il marque le retour de la droite au pouvoir.
Cet homme d'affaires de 67 ans, fils d'immigrés palestiniens, s'est imposé face au présentateur de télévision Salvador Nasralla, lui aussi de droite, qui exigeait un large recomptage des voix en raison de supposées irrégularités.
Le conseil national électoral (CNE) "déclare élu pour un mandat de 4 ans le citoyen Nasry Juan Asfura Zablah", a indiqué sa présidente Ana Paola Hall. M. Asfura doit prendre ses fonctions le 27 janvier.
Il a obtenu 40,1% des voix, contre 39,53% pour M. Nasralla et 19,19% pour Rixi Moncada, candidate de la présidente de gauche sortante Xiomara Castro, selon les résultats officiels.
A peine Nasry Asfura déclaré président élu, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a salué dans un communiqué une victoire "claire" et "incontestable", appelant toutes les parties "à respecter les résultats".
Dépouillement suspendu
L'entrepreneur du BTP a conquis la présidence à sa deuxième tentative, cette fois avec le soutien de Donald Trump, qui, à la veille du scrutin du 30 novembre à un seul tour, a menacé de réduire l'aide à l'un des pays les plus pauvres d'Amérique latine si son favori n'était pas élu.
Les multiples suspensions du dépouillement initial, en raison, selon le CNE, de problèmes techniques imputés à l'entreprise privée chargée de la transmission et de la diffusion des résultats, ont alimenté les soupçons de fraude électorale formulées par M. Nasralla, du parti libéral, et Mme Moncada.
Un ultime recomptage des très nombreux procès-verbaux des bureaux de vote accusés de présenter des incohérences a ensuite eu lieu.
Les missions d'observation électorale de l'Organisation des Etats américains (OEA) et de l'Union européenne (UE) au Honduras ont toutefois indiqué n'avoir constaté aucune irrégularité grave lors du scrutin présidentiel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Oscar Onley renforce Ineos
L'Ecossais Oscar Onley, 4e du dernier Tour de France sous les couleurs de Picnic PostNL, s'est engagé avec l'équipe Ineos Grenadiers à compter de la saison 2026. Les deux formations l'ont annoncé.
Agé de 23 ans, passé professionnel en 2019, Onley compte deux victoires à son actif (une étape du Tour Down Under en 2024, une étape du Tour de Suisse cette année) mais s'est surtout révélé comme un coureur de classement général.
Outre sa 4e place cet été à Paris, il a également terminé cette saison à la 3e place du Tour de Suisse et à la 4e place du Tour de Grande-Bretagne.
"Les performances d'Oscar en 2025 ont été vraiment incroyables. J'ai couru mon premier Tour de France quand j'avais 21 ans, alors voir ce qu'il a réussi cette année sur le Tour à 22 ans, c'était vraiment impressionnant", a déclaré dans un communiqué Geraint Thomas, néo-retraité du peloton devenu directeur sportif de l'équipe Ineos Grenadier.
Le vainqueur du Tour 2018 ajoute qu'Onley s'intègre parfaitement aux ambitions renouvelées de l'équipe Ineos. Longtemps dominatrice, l'ex-formation Sky a cédé du terrain face aux armadas mises en place par UAE autour de Tadej Pogacar et par Visma-Lease a bike autour de Jonas Vingegaard.
L'arrivée d'Onley, après le recrutement du Français Kévin Vauquelin, 7e du dernier Tour de France, s'inscrit dans la volonté de relancer l'équipe.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
CultureIl y a 2 jours
Le chanteur britannique Chris Rea est décédé à 74 ans
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: les négociations avec une femme en détresse aboutissent
-
VaudIl y a 11 heures
Orbe (VD): une piétonne de treize ans grièvement blessée
-
LausanneIl y a 1 jour
Deux jeunes cambrioleurs interpellés dimanche à Gland
-
SuisseIl y a 3 jours
Les hospitalisations d'urgence augmentent fortement en hiver
-
InternationalIl y a 2 jours
Les Etats-Unis ont "besoin" du Groenland, martèle Trump
-
ÉconomieIl y a 2 jours
La population suisse favorable à une taxe sur les billets d'avion
-
InternationalIl y a 2 jours
Greta Thunberg arrêtée à Londres lors d'une manif pro-Palestine


