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Genève

La directrice générale de l'IMAD doit rendre des indemnités reçues

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Le Conseil d'Etat genevois a estimé que l'ancien conseil d'administration de l'Imad n'a pas respecté le cadre légal en vigueur concernant les indemnités versées à la directrice générale de l'institution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La directrice générale de l'Institution genevoise de maintien à domicile (IMAD) a perçu 170'000 francs d'indemnités en dehors du cadre légal en vigueur. Fort de ce constat, le Conseil d'Etat genevois a demandé mercredi le remboursement de cette somme.

Ces indemnités, présentées comme des compléments de rémunération, sont justifiées par de nouvelles tâches que la responsable de l'IMAD a à endosser. Pour ce surplus de travail, la directrice générale a touché 60'000 francs pour 2023, et respectivement 50'000 francs et 60'000 francs à titre rétroactif pour 2021 et 2022.

Le versement de ces montants a été approuvé par l'ancien conseil d'administration de l'IMAD, qui était en fonction jusqu'à la fin du mois de janvier dernier. La législation veut toutefois que l'octroi de ces indemnités, découlant de nouvelles tâches à accomplir, soit du ressort du Conseil d'Etat.

Nouveau cahier des charges

"L'ancien conseil d'administration de l'IMAD s'est assis sur le cadre légal et les compétences du Conseil d'Etat", a déclaré la présidente du gouvernement genevois Nathalie Fontanet devant les médias. Depuis cet épisode, l'IMAD a fourni le nouveau cahier des charges de la directrice générale de l'institution.

Le Conseil d'Etat va étudier ce cahier des charges et voir si ces compléments de rémunération sont légitimes. Cette réévaluation devrait être bouclée à la rentrée, a noté Mme Fontanet.

D'ici là, le gouvernement genevois a prié le nouveau conseil d'administration de l'IMAD "de réclamer le remboursement des indemnités" qui ont été perçues par la patronne de l'institution. L'exécutif cantonal "examinera l'opportunité d'agir par toutes voies de droit utiles".

Sans le versement de ces 170'000 francs d'indemnités l'année dernière, la rémunération de la directrice générale de l'IMAD aurait été de 290'000 francs, au lieu de 460'000 francs en 2023.

Le conseil d'administration prend position

Dans une prise de position publiée mercredi soir, Konstantinos Efthymiopoulos, président du nouveau Conseil d’administration de l’IMAD, souligne qu'il "importe avant tout de rendre hommage à la directrice générale de l’IMAD dont la qualité remarquable du travail n’est nullement sujet à caution".

"S’agissant du montant des indemnités qui lui ont été versées en 2023, il s’agit pour plus de la moitié d’un cumul d’écritures comptables sur trois ans", poursuit le communiqué. "Ces compensations sont l’héritage d’un problème non résolu lors de la précédente législature lié aux engagements contractuels pris à la prise de fonction de la directrice générale il y a 13 ans. Il avait été alors convenu d’une réévaluation de la rémunération de la fonction selon des critères d’équité salariale entre dirigeants d’Etablissements Publics Autonomes (EPA)."

"Concernant la demande de remboursement exprimée par le Conseil d’Etat, nous avons eu l’occasion d’y répondre déjà dans le cadre d’un échange formel", écrit M. Efthymiopoulos. "Le Conseil d’administration actuel de l’IMAD ½uvre pour une régularisation juste et pérenne de la situation, en collaboration avec le Conseil d’Etat reconnaissant son autorité de déterminer la rémunération de la directrice générale."

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Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

La Ville de Genève transforme une cour en îlot de fraîcheur

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Quatre places de parc ont été supprimées et remplacées par de jeunes arbres des plantes et un banc rue Plantamour, dans le quartier des Pâquis. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève veut rendre le quartier des Pâquis plus vert. Elle a indiqué lundi avoir transformé une cour goudronnée qui était utilisée comme parking à voitures en petite placette ombragée. Ce réaménagement, dans un quartier très dense et minéral, sera suivi par d'autres.

La cour devenue îlot de fraîcheur se situe entre les numéros 35 et 37 de la rue Philippe-Plantamour. Quatre places de stationnement appartenant à la ville ont été supprimées. Elles ont été remplacées par trois beaux arbres. 150 plantes vivaces ont complété la surface végétalisée, sans oublier le banc pour se prélasser.

Des réalisations semblables sont programmées, toujours dans le quartier des Pâquis. L'automne prochain, à la rue de Lausanne 31, 10 places de stationnement vont disparaître pour donner naissance à une cour agrémentée de 7 arbres, relève la Ville de Genève dans un communiqué.

En automne 2025, dans le square Jean-Jaquet, une vaste cour accueillant un parking de 52 places sera transformée en un petit parc herbeux, riche de 25 arbres. D'autres autorisations ont été demandées pour la plantation de 81 arbres sur 13 sites différents "aux quatre coins du quartier des Pâquis".

Ces réaménagements entrent dans le cadre de la politique de la Ville de Genève. Celle-ci soutient la végétalisation de l'espace pour lutter contre les îlots de chaleur, améliorer la qualité de vie des habitants et augmenter la biodiversité, rappelle dans le communiqué le conseiller administratif Alfonso Gomez.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Nuit de la science attire une foule de curieux et curieuses

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Enfant et adulte ont découvert dimanche une expérience avec du gaz en bulles explosives lors de la 14e édition de la Nuit de la science sur le thème des "Cycles". (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la Nuit de la science s'est achevée dimanche sur un bilan "très positif", selon les organisateurs. Quelques milliers de personnes ont fréquenté durant le week-end le Musée d'histoire des sciences et le parc de la Perle du lac qui lui sert d'écrin. Vingt stands avaient été dressés pour accueillir le public.

Cette quatorzième édition de la manifestation a été placée sous le signe des cycles, omniprésents dans le monde du vivant et dans la nature, aussi bien à l'échelle de l'atome que de l'univers. La découverte s'est faite à travers des visites commentées, des conférences, des ateliers, des expériences dans de nombreux domaines.

Une démonstration a, par exemple, décortiqué le fonctionnement d'une machine à vapeur, un autre stand expliquait les cycles de la Terre, un autre encore l'algorithme informatique. Les scientifiques présents sur place ont levé le voile sur certains mystères de la physique, de la biochimie ou sur des curiosités de la robotique.

Le public s'est passionné pour les discussions avec les spécialistes. Petits et grands se sont attardés dans les stands et pas uniquement en raison de la pluie de samedi, s'est réjouie Laurence-Isaline Stahl Gretsch, chargée de projet d’exposition.

La Nuit de la science est le fruit d'une collaboration entre diverses institutions. Elle est mise sur pied par Muséum Genève, qui regroupe le Muséum d'histoire naturelle et le musée d'histoire des sciences. La manifestation accueille des professeurs de l'Université de Genève et de l'EPFL ou les passionnés de la Société astronomique de Genève.

L'UNIGE avait ainsi installé sur les pelouses du parc de la Perle du lac huit de ses laboratoires pédagogiques, soit l'Astroscope, le Bioscope, le Chimiscope, l'Infoscope, le Lifescope, le Mathscope, le Physiscope et le Terrascope. Des ateliers ludiques et interactifs ont permis aux petits et aux grands de découvrir différentes matières scientifiques, de quoi susciter des vocations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le TF admet l'interdiction de l'affichage commercial à Vernier (GE)

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Le TF donne raison à la commune de Vernier qui interdit l'affichage commercial sur son territoire s'il est visible depuis le domaine public (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le règlement de la commune de Vernier (GE) prohibant l'affichage commercial visible depuis le domaine public est conforme aux droits fondamentaux. Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral rejette les recours déposés contre cette interdiction.

Selon les juges fédéraux, l'interdiction décrétée par les autorités verniolanes ne constitue pas une mesure de politique économique et n'a pas pour finalité d'influencer la libre concurrence. Le but de la commune est de "favoriser la qualité du paysage et préserver le cadre de vie des habitants".

Il s'agit également, pour la Ville de Vernier, de combattre la pollution visuelle. Sa volonté est aussi de soustraire la population "à une exposition non désirée à la publicité commerciale dans l'espace public" et éviter les conséquences induites par cette dernière comme la surconsommation et le surendettement.

(arrêt du 5 juin 2024 2C_36/2023, 2C_38/2023)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les Vert-e-s dénoncent la convention d'objectifs signée avec l'Etat

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La nouvelle convention d'objectifs signée par l'Etat de Genève et l'aéroport est critiquée par les Verts (photo d'illustration) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Vert-e-s ont dénoncé jeudi la nouvelle convention d'objectifs 2024-2029 pour l'aéroport de Genève (AIG) adoptée par le Conseil d'Etat. Elle ne tient pas compte, selon eux, de la volonté populaire. Ils déplorent également le manque de volonté du gouvernement d'imposer des objectifs clairs de réduction des nuisances générées par l'activité de l'aéroport.

Malgré l'acceptation en 2029 de l'initiative 163 pour un pilotage démocratique de l'aéroport de Genève, le Conseil d'Etat ne respecte pas dans cette feuille de route la volonté populaire d'un développement maîtrisé. Il ne tient pas compte des nuisances générées par son l'activité de l'AIG, déplorent les Verts Genève dans leur communiqué.

Aucun objectif chiffré n'est défini pour la réduction des 9618 vols de nuit par année (soit plus de 26 vols/nuit quotidiens). Comme c'est le cas à l'aéroport de Zurich, une interdiction stricte des vols entre 23h00 et 6h00 aurait pu être appliquée, estiment les écologistes.

Trop vague

Des mécanismes pour pénaliser sévèrement les retards auraient également pu être intégrés à la convention. Ces mesures pourtant simples et efficaces n'auraient que peu pénaliser l'aéroport en rapport au bénéfice pour les habitants.

Le parti regrette également l'absence d'objectifs en matière de réduction des émissions CO2. Sans mécanisme véritablement incitatif et en restant avec des objectifs généraux et non formulés, il doute que l'aéroport puisse répondre aux exigences du Plan climat cantonal (2e génération).

Enfin, les Verts auraient souhaité un meilleur encadrement des conditions de travail sur la plateforme aéroportuaire. Les nombreux conflits sociaux qui ont émergé, ces dernières années, auraient nécessité un renforcement du contrôle des conditions de travail et une limitation de la sous-traitance.

Fruit d'un arbitrage

Le Conseil d'Etat a annoncé mercredi avoir approuvé cette convention d'objectifs d'une durée de cinq ans. Dans ses décisions, il relève que son contenu est le résultat d'une collaboration avec l'AIG ainsi que d'un arbitrage entre les différents intérêts en jeu, dont ceux défendus par les associations de riverains et de protection de l'environnement.

Le gouvernement explique que les signataires de la convention ont souhaité maintenir l'absence de mouvements entre 5h00 et 6h00 et leur limitation après 22h00 ainsi que les incitations financières favorisant les avions moins bruyants. Les objectifs de développement durable ont en outre été précisés, notamment à travers la nécessité d'encourager activement l'ensemble du personnel du site à utiliser les transports publics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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