Rejoignez-nous

Climat

Le risque en cas d'intempéries n'est jamais nul, selon Rösti

Publié

,

le

Albert Rösti a déclaré ne pas vouloir vendre un "risque zéro" à la population concernant les intempéries. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le ministre de l'Environnement Albert Rösti estime que le risque de nouveaux sinistres en cas d'intempéries en Suisse ne peut être évité. "Il n'y a pas de vie sans risque", surtout dans les régions montagneuses, a-t-il déclaré sur la SRF mardi.

On ne veut pas vendre un "risque zéro" à la population a ajouté le Bernois. Il a déclaré croire les experts qui affirment que le changement climatique a une influence sur ces intempéries. Et davantage de personnes qu'autrefois vivent dans des zones menacées.

La Confédération verse à elle seule 160 millions de francs par an pour des mesures de protection, mais on pourrait utiliser les fonds de manière encore plus ciblée et en fonction des risques, a affirmé le ministre.

L'un des enseignements des récentes intempéries est que "nous devons mettre en vigueur très rapidement la nouvelle loi sur l'aménagement des cours d'eau", a-t-il ajouté. Celle-ci prévoit des réductions de risques encore plus ciblées, notamment en termes d'aménagement du territoire.

La correction du Rhône - actuellement en révision - est un projet qui sera finalisé sur 20 ans, avec un soutien de la Confédération de plus d'un milliard de francs, a expliqué le ministre UDC. Le canton du Valais compte encore vérifier si environ 150 hectares de surfaces d'assolement devraient ou non être perdus. Le canton tranchera.

Pas de compromis sur la sécurité

Le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (Detec) a déclaré qu'il était incontestable qu'aucune concession en matière de sécurité n'est possible dans ce conflit d'intérêts. La Confédération y veillera également.

Les corrections apportées jusqu'ici au Rhône et au Rhin ont permis d'éviter un potentiel de dommages encore plus important que celui qui existe actuellement, compte tenu des récentes inondations et glissements de terrain en Suisse, selon Albert Rösti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Climat

Maissen : "Nous n'abandonnerons pas des vallées entières"

Publié

le

Le peuplement des régions de montagne a toujours été soumis à des changements, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne Carmelia Maissen (au centre) à la "NZZ am Sonntag". (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons alpins, Carmelia Maissen, a mis en garde contre une "vision réductrice et cynique" du déplacement dans les vallées alpines.

Dans certains cas, il pourrait y avoir des déplacements de la population, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne (au centre) dans une interview accordée à la NZZ am Sonntag. "Nous n'allons certainement pas abandonner des vallées entières", a déclaré Mme Maissen.

La surface d'habitat et les infrastructures ont augmenté ces dernières années, ce qui a rendu les régions plus vulnérables, a déclaré la présidente des cantons alpins. Mais il ne faut pas oublier que "les derniers jours ont aussi montré que nous avons fait beaucoup de choses correctement au cours des 50 dernières années", a ajouté Mme Maissen.

Intégrer les scénarios climatiques

Selon la conseillère d'Etat, il s'agit maintenant d'analyser les intempéries et d'évaluer de manière prospective où se situent les points faibles en tenant compte des scénarios climatiques.

Jusqu'à présent, le réchauffement climatique n'a pas été pris en compte dans l'établissement des cartes des dangers, a déclaré le professeur David Bresch de l'EPFZ dans une interview à la SonntagsZeitung. Cela doit changer : "Tant que le réchauffement climatique se poursuivra, les évacuations augmenteront", a déclaré le professeur spécialisé dans les risques météorologiques et climatiques. Le phénomène n'est pas nouveau, a-t-il ajouté, et les dommages augmenteront également.

Avantages à déterminer

Il n'est pas possible de savoir si le financement pour des mesures de protection pour une région vaut la peine, a déclaré David Bresch. La question se pose toutefois pour certains sites très exposés. Il en a appelé à la responsabilité individuelle : "Il faut aussi se demander honnêtement pourquoi on vit ici, pourquoi on a acheté ce bien immobilier".

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons d'Uri, d'Obwald, de Nidwald, de Glaris, d'Appenzell Rhodes-Intérieures, des Grisons, du Tessin et du Valais a déclaré que la discussion sur la relocalisation était menée d'un point de vue purement monétaire et qu'une relocalisation était une intervention lourde pour les personnes concernées.

Outre la population de montagne, on ne tient pas compte de ce que les régions alpines apportent à l'ensemble du pays : la production d'électricité, les infrastructures de transport et d'approvisionnement et les zones de détente. L'occupation décentralisée du territoire est ancrée dans la Constitution fédérale. "C'est pourquoi nous devons entreprendre tout ce qui est possible pour que cela reste ainsi", a déclaré Mme Maissen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

La présidente des cantons alpins refuse une vision réductrice

Publié

le

Le peuplement des régions de montagne a toujours été soumis à des changements, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne Carmelia Maissen (au centre) à la "NZZ am Sonntag". (Photo d'archives) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La présidente de la Conférence gouvernementale des cantons alpins, Carmelia Maissen, a mis en garde contre une "vision réductrice et cynique" du déplacement des vallées alpines dans une interview publiée dimanche.

Dans certains cas, des déplacements de la population pourraient avoir lieu, a déclaré la conseillère d'Etat grisonne (centre) dans une interview à la NZZ am Sonntag. "Nous n'allons pas abandonner des vallées entières". Elle a critiqué le fait que la discussion sur la relocalisation soit menée d'un point de vue purement monétaire.

Une relocalisation est une intervention lourde pour les personnes concernées, a déclaré la présidente de la Conférence gouvernementale des cantons d'Uri, Obwald, Nidwald, Glaris, Appenzell Rhodes-Intérieures, Grisons, Tessin et Valais.

La surface d'habitat et les infrastructures ont augmenté ces dernières années, mais "les derniers jours ont aussi montré que nous avons fait beaucoup de choses correctement au cours des 50 dernières années", a déclaré Mme Maissen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

Nouvelles coulées de laves torrentielles en Valais durant la nuit

Publié

le

Les machinistes continuent de travailler sans relâche pour créer des digues (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs nouvelles coulées de lave torrentielle se sont produites dans le haut Val de Bagnes dans la nuit de vendredi à samedi. Des mesures préventives importantes étaient en cours samedi, alors que des précipitations étaient attendues.

Les coulées ont détruit certaines digues placées préventivement, indique la commune de Val-de-Bagnes dans un communiqué diffusé samedi. Une exploitation agricole a subi des dégâts matériels très conséquents, tout comme un pont. Des montées d'eau d'environ 1,5 mètre ont été observées dans la Dranse.

Les machinistes continuent de travailler sans relâche pour créer des digues et rectifier le cours d'eau du Fregnoley, détaille Antoine Schaller, secrétaire communal adjoint de Val-de-Bagnes. Quinze machines sont engagées.

La population de Champsec, village jouxtant la zone dangereuse, a été sensibilisée lors d'une rencontre vendredi à la possibilité d’une nouvelle évacuation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

Troisième correction du Rhône: Ruppen refuse de faire tabula rasa

Publié

le

"C'est une coïncidence très malheureuse que les intempéries aient eu lieu si peu de temps après la présentation de notre analyse", juge le conseiller d'Etat valaisan Franzen Ruppen. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La révision de la troisième correction du Rhône ne prévoit pas un redimensionnement complet du projet, souligne le conseiller d'Etat valaisan Franz Ruppen. Le Haut-Valaisan défend la révision et souhaite que les travaux soient menés en priorité à Sierre.

Le chef du gouvernement juge dans une interview accordée samedi à la NZZ que tout n'est pas à jeter dans la troisième correction du Rhône. Une grande partie des résultats des études précédentes peuvent être réutilisés.

"Il n'y a jamais eu de décision de redimensionner le projet, et encore moins de le suspendre", précise M. Ruppen. Le conseiller d'Etat avait indiqué plutôt dans la semaine sur les ondes de Canal9 que le but de la révision était d'optimiser le projet et de mettre la sécurité des personnes et des biens au premier rang.

Ponts trop bas à Sierre

Dans l'immédiat, le service des dangers naturels examine les adaptations nécessaires au cours de l'année et demie à venir. M. Ruppen juge "prioritaire" que des travaux soient entrepris à Sierre (VS). Deux ponts ont fait barrage avec le bois le week-end dernier et provoqué d'importantes inondations dans le secteur. M. Ruppen souhaite que ces services rehaussent les ponts et creuse le fleuve.

Le Conseil d'Etat valaisan a annoncé fin mai qu'il avait décidé de réviser le projet de la troisième correction du Rhône. S'appuyant sur une nouvelle analyse, il estimait le plan d'aménagement actuel "disproportionné". Un groupe de travail a été chargé d'établir un calendrier.

Le gouvernement considère que la troisième correction du Rhône telle que définie à ce jour est un projet cinq-étoiles qui met la barre sécuritaire "très très haut" et qui est "alarmiste".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Évitez les excès de langage qui pourraient avoir des conséquences désagréables ! Adoptez une approche conciliante et évitez d’alimenter les conflits inutiles.

Les Sujets à la Une

X