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Suisse Romande

Lac de Neuchâtel: aide financière reconduite pour les pêcheurs

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La Commission intercantonale de la pêche dans le lac de Neuchâtel reconduit son soutien aux pêcheurs professionnels (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY)

La Commission intercantonale (Neuchâtel, Vaud et Fribourg) reconduit l'aide financière d'urgence pour les pêcheurs professionnels du lac de Neuchâtel, confrontés notamment à une baisse des captures. Cette aide, prévue pour la période 2025-2027, représente un montant de 10'000 francs par an et par pêcheur.

La Commission souhaite aussi mieux soutenir les pêcheurs face aux cormorans, accusés de vider le lac et de commettre des dégâts sur le matériel. Dans le cadre de la procédure de consultation de la révision de l'ordonnance fédérale sur la chasse, les trois cantons ont proposé à la Confédération de repousser la période de protection du cormoran du 1er mars au 1er avril.

L'objectif consiste à "contenir l'installation de nouvelles colonies nicheuses", écrit lundi la Commission intercantonale, qui s'est réunie fin juin pour faire un bilan de la situation de la pêche sur le lac de Neuchâtel. Elle recommande également d'autoriser le tir "de cormorans immatures" toute l'année afin de permettre aux pêcheurs de défendre leur matériel.

La Commission indique qu'une étude a permis de calculer le préjudice financier subit par les pêcheurs et imputable au cormoran. Le dommage annuel brut se chiffre à 217'000 francs, soit 4,7% du rendement annuel brut estimé de la pêche sur le lac de Neuchâtel.

Perches, palées et bondelles

Concernant le bilan 2023 des captures, 127 tonnes de poissons (toutes espèces confondues) ont été pêchés l'an dernier dans le plus grand lac entièrement suisse. Cela représente une légère hausse par rapport aux rendements de 2022 (116 tonnes), mais demeure en retrait par rapport aux "années exceptionnelles" 2012-2016 (jusqu'à 369 tonnes en 2016), poursuit le communiqué.

L'essentiel de la pêche repose sur deux espèces: la perche, avec près de 53 tonnes capturées en 2023, et les corégones (palées et bondelles) avec 30 tonnes au total.

Les captures de corégones ne cessent cependant de diminuer depuis 2016 et atteignent ces dernières années des taux très faibles. La moyenne de ces trois dernières s'élève à 26 tonnes, contre une moyenne de 135 tonnes par année entre 2014 et 2016.

La population de corégones du lac de Neuchâtel est soutenue par de l'alevinage. Quelque 7 millions d'alevins de palées et 1,3 million d'alevins de bondelles ont été mis à l’eau en 2023.

Une étude a permis d'évaluer la contribution de l'alevinage à 20% sur la population de bondelles et à 50% pour la population de palées. Compte tenu des faibles rendements actuels, la Commission intercantonale préconise de "maintenir les efforts de repeuplement".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Un début en fanfare avec les artistes de la Nouvelle-Orléans

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Jon Batiste a pris un long bain de foule, traversant la Grand-Rue de Montreux vendredi avec ses musiciens après son concert. (© KEYSTONE/EPA/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux artistes de la Nouvelle-Orleans ont inauguré la nouvelle scène du lac par un temps de rêve vendredi au Montreux Jazz Festival. Trombone Shorty a ouvert les feux. John Batiste a joué les prolongations dans la rue, selon la plus pure tradition "New Orleans".

Devant des spectateurs visiblement séduits par la scène du Lac qui offrait une vue magique sur le Léman, Trombone Shorty, virtuose du trombone et de la trompette et excellent chanteur jouait pour la cinquième fois à Montreux. Il a fait vibrer le public et même un John Batiste venu l'applaudir, avec un répertoire tiré de son dernier album "Lifted".

L'artiste de 38 ans a rendu le public "crazy", du titre d'une de ses chansons, avec sa fusion de funk, hip-hop et rock. Il a pris un bain de foule, baladant son trombone sur la place du Marché au soleil couchant.

Multi-instrumentiste

Puis Jon Batiste lui a succédé. Ce n'est pas la première fois que les deux artistes partagent la même scène. Les deux musiciens se connaissent depuis leur plus jeune âge.

John Batiste, tout d'abord vêtu d'un costume doré et scintillant a montré l'étendue de ses talents de multi-instrumentiste et de chanteur, de la batterie au piano en passant par le melodica (une sorte d'harmonica, munie d’un clavier). Chansons intimistes, jazz, blues ont émaillé le concert. L'artiste a également souhaité un bel anniversaire à sa femme, remise récemment d'un cancer.

"Marching band"

Alors que le concert tirait à sa fin, l'artiste a également pris un long bain de foule avec ses musiciens et sa chanteuse, avant d'emmener sa troupe dans les rues de Montreux. Selon la tradition des "marching band", ces cortèges festifs typiques de la capitale de Louisiane, ils ont joué, entourés de fans ravis, sur pas moins d'un kilomètre jusqu'aux portes du Palace.

L'artiste a donné à Montreux son seul concert européen de l'été. Héritier d’une dynastie de musiciens, l'artiste avait déjà déchiré le Stravinski l'an dernier lors de son premier concert "one off" à Montreux. Auparavant il avait été invité plusieurs fois par Quincy Jones comme pianiste. Il avait également joué une fois avec son quartet.

Nouvelles habitudes

Pour le reste, les festivaliers se sont vite habitués à la nouvelle configuration du festival sur 1,5 km de quais, se baladant entre terrasses, kiosques, "food trucks", concerts gratuits et payants.

Le festival se poursuit jusqu'au 20 juillet avec tous les soirs de belles brochettes de stars sur la scène du lac et dans la salle intimiste du Casino. Parmi elles Deep Purple, Kraftwerk, Sting, Lenny Kravitz, Duran Duran, Diana Krall, Jamie Cullum, Raye, Dionne Warwick, Massive Attack, Paolo Nutini ou encore Zucchero.

Outre les 64 concerts payants, quelque 500 concerts et activités gratuites seront proposés sur quinze scènes entre le 2m2c et la place du Marché.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Les capites de vignes vont pouvoir retrouver une seconde vie

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Les capites de vignes en bois vaudoises pourront être utilisées à des fins de promotion et de vente de produits locaux de l'exploitation viticole (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les capites de vignes dans le vignoble vaudois auront droit à une seconde vie. Dès le printemps prochain, les vignerons seront en effet autorisés à valoriser ces petites constructions en bois et d'y accueillir touristes et habitants pour une offre oenotouristique, comme par exemple des dégustations de vins et des planchettes de produits locaux.

"Afin de faire des capites de vigne un lieu d'exception et faciliter le déploiement des activités oenotouristiques ainsi que la promotion de la viticulture et des produits du terroir, le Canton assouplit leurs conditions d'exploitation", a annoncé vendredi le gouvernement dans un communiqué.

"Fort d'un dialogue constructif réunissant à la même table l'Etat et les acteurs de la branche, dont les faîtières Vaud Oenotourisme et Vaud Promotion, la démarche a permis de mettre à profit la marge de man½uvre dont dispose le Canton de Vaud en matière réglementaire", explique-t-il. Ce programme de simplification administrative a été mis en ½uvre pour mieux répondre aux attentes des vignerons-exploitants, est-il ajouté.

"L'allègement du cadre réglementaire comprend, entre autres, la suppression de l'obligation imposée aux capites de vigne de disposer de sanitaires, dispensant ainsi de la réalisation de travaux. Afin de limiter les nuisances et d'éviter une distorsion de concurrence, l'usage des capites est conditionné à une limitation l'horaire, à l'exclusivité d'une dégustation de vin du vigneron-exploitant ainsi qu'à une offre de restauration restreinte, détaille le Canton.

Nouvelle formation

Il indique aussi parallèlement le lancement dès cet automne, en collaboration avec GastroVaud, d'une nouvelle formation à l'oenotourisme destinée aux exploitants de capites ainsi que de caveaux. Condensée sur une semaine, celle-ci se décline en quatre modules de formation.

Ils comprennent notamment un cours d'introduction générale sur l'oenotourisme, une sensibilisation à l'hygiène alimentaire ainsi qu'aux réglementations en vigueur en lien avec la loi sur les débits de boissons (LADB), dispensé par la Police cantonale du Commerce (PCC), ou encore un module d'instruction sur le droit des constructions, dispensé par la Direction générale du territoire et du logement (DGTL).

Une demi-journée consacrée à la prévention des risques liés à la consommation d'alcool complète encore cette formation, note l'Etat de Vaud. L'accès à l'information liée à ces réglementations est en outre simplifié et centralisé sur une page web dédiée, précise-t-on.

Postulat encore tout frais

Cet assouplissement répond presque simultanément à une motion transformée en postulat accepté à l'unanimité au Grand Conseil, il y a un peu plus de deux semaines. Le texte de l'élu PLR Maurice Neyroud, lui-même vigneron-encaveur, demandait justement de permettre d'utiliser les capites à des fins de promotion et de vente de produits locaux de l'exploitation viticole.

Il relevait que la législation fédérale est particulièrement contraignante en la matière. Et au niveau cantonal, les autorisations sont souvent "très disparates" quant à leur utilisation pour la promotion et la vente de vin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le TF admet l'interdiction de l'affichage commercial à Vernier (GE)

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Le TF donne raison à la commune de Vernier qui interdit l'affichage commercial sur son territoire s'il est visible depuis le domaine public (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le règlement de la commune de Vernier (GE) prohibant l'affichage commercial visible depuis le domaine public est conforme aux droits fondamentaux. Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral rejette les recours déposés contre cette interdiction.

Selon les juges fédéraux, l'interdiction décrétée par les autorités verniolanes ne constitue pas une mesure de politique économique et n'a pas pour finalité d'influencer la libre concurrence. Le but de la commune est de "favoriser la qualité du paysage et préserver le cadre de vie des habitants".

Il s'agit également, pour la Ville de Vernier, de combattre la pollution visuelle. Sa volonté est aussi de soustraire la population "à une exposition non désirée à la publicité commerciale dans l'espace public" et éviter les conséquences induites par cette dernière comme la surconsommation et le surendettement.

(arrêt du 5 juin 2024 2C_36/2023, 2C_38/2023)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Les polices vaudoises à la chasse aux véhicules trop bruyants

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Les opérations de contrôle menées depuis le printemps 2021 par les polices vaudoises visent à réduire les nuisances sonores du trafic et à accroître la sécurité routière (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Depuis mars, la police vaudoise et ses homologues communales ont procédé à une série de contrôles sur des voitures et motos trop bruyantes, non conformes et modifiées. A ce jour, elles ont déjà contrôlé 263 véhicules lors de plusieurs opérations et 109 ont été dénoncés, dont 65 jugés non conformes. Sept véhicules ont été saisis et douze jeux de plaques retirés pour cause de véhicules impropres à la circulation.

Les policiers ont mené ces contrôles avec l'aide d'experts du Service des automobiles et de la navigation (SAN). Trois véhicules ont par ailleurs été interdits de poursuivre leur route (sans saisie de plaques). En comptant également les contrôles techniques effectués quotidiennement par le SAN, 22 véhicules ont été saisis au total et 31 jeux de plaques, a indiqué vendredi la police cantonale dans un communiqué.

Lors des dénonciations, les sanctions peuvent aller jusqu'au retrait du permis de conduire, à la saisie du véhicule et/ou des plaques d'immatriculation sur-le-champ, sans oublier la destruction des pièces non homologuées dont le véhicule pourrait être équipé, rappellent les polices cantonales et communales.

Des contrôles similaires seront poursuivis tout le long de l'année. Environ une quarantaine d'opérations de contrôle de circulation doivent être effectuées en 2024, selon la police.

Ces opérations menées depuis le printemps 2021 visent à réduire les nuisances sonores du trafic et à accroître la sécurité routière. Elles répriment plus fortement les infractions et les comportements inadéquats tels que le fait d'effectuer des circuits inutiles ou de faire vrombir le moteur en petite vitesse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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