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International

Législatives: l'extrême droite largement en tête au premier tour

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Les Français "ont rendu un verdict sans appel", s'est réjoui dimanche Jordan Bardella dont le parti d'extrême droite le Rassemblement national (RN) est arrivé largement en tête du premier tour des élections législatives en France. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le Rassemblement national (RN) est arrivé largement en tête dimanche du premier tour des élections législatives en France. Historique, ce scrutin pourrait ouvrir les portes du pouvoir à l'extrême droite pour la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Avec 34-34,2% des suffrages, le RN et ses alliés devancent la coalition de gauche du Nouveau Front populaire (NFP), qui obtient 28,1-29,1%, loin devant le camp d'Emmanuel Macron à 20,3-21,5%, lors de ce vote marqué par une participation en forte hausse, selon deux sondages.

Les premières projections en sièges pour la future Assemblée nationale, à prendre avec beaucoup de précautions, créditent le RN et ses alliés d'une forte majorité relative, voire d'une majorité absolue, à l'issue du second tour des législatives le 7 juillet.

"Verdict sans appel"

Les Français "ont rendu un verdict sans appel", s'est réjoui dimanche soir Jordan Bardella, 28 ans, qui semble se rapprocher irrésistiblement de Matignon, où siège le Premier ministre.

Le second tour des législatives sera "l'un des plus déterminants de toute l'histoire de la Ve République" française, fondée en 1958, a-t-il ajouté, assurant qu'il voulait être, s'il l'emporte, "le Premier ministre de tous les Français", "respectueux de la Constitution" mais "intransigeant".

Le pari du président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale au soir de la déroute de ses candidats aux élections européennes du 9 juin, est dans tous les cas définitivement perdu.

Le "bloc macroniste" est "pratiquement effacé", s'est réjouie la ténor du RN, Marine Le Pen, qui avait perdu face au chef de l'Etat au second tour des deux dernières présidentielles.

"Tourner la page"

Les Français ont montré "leur volonté de tourner la page de sept ans de pouvoir méprisant et corrosif" du chef de l'Etat Emmanuel Macron, a estimé Mme Le Pen, élue dès le premier tour dans sa circonscription du Nord.

Les législatives visent à choisir les 577 députés siégeant à l'Assemblée nationale, dont le prochain visage dépendra des tractations entre partis et d'éventuels désistements et consignes de vote dans chaque circonscription. D'autant que ce second tour pourrait être marqué par un nombre record de triangulaires.

"Face au Rassemblement national, l'heure est à un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour", a affirmé Emmanuel Macron dans une déclaration écrite.

Mais alors que le "front républicain" contre l'extrême droite n'a cessé de se fissurer au fil des ans, le président français n'a pas totalement clarifié l'attitude à suivre en cas de duels entre le RN et le NFP ou de triangulaires.

Des ténors de son camp semblaient jusqu'ici plutôt pencher pour un "ni RN, ni La France insoumise", le parti de gauche radicale membre du NFP, une position critiquée en interne.

Faire barrage à l'extrême droite

A gauche, écologistes, socialistes et communistes ont annoncé qu'ils se retireraient si un autre candidat, majorité présidentielle incluse, était mieux placé pour faire barrage au RN.

Le chef de file de LFI, Jean-Luc Mélenchon, qui a qualifié ce scrutin de "lourde et indiscutable défaite" pour Emmanuel Macron, est allé dans le même sens en annonçant le retrait des candidats de gauche arrivés en troisième position dimanche si le RN est en position de l'emporter dans une circonscription.

En revanche, le parti de droite conservateur Les Républicains (LR) s'est refusé à appeler ses électeurs à voter contre le RN dimanche prochain.

"Nous avons sept jours pour éviter à la France une catastrophe", a lancé de son côté le député européen de gauche Raphaël Glucksmann, qui a appelé tous les candidats arrivés en troisième position à se désister.

Si Jordan Bardella entrait à Matignon, ce serait la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale qu'un gouvernement issu de l'extrême droite dirigerait la France. Le président du RN a toutefois prévenu qu'il n'accepterait le poste de Premier ministre que si son parti détient la majorité absolue.

Il s'agirait aussi d'une cohabitation inédite entre Emmanuel Macron, président pro-européen, et un gouvernement beaucoup plus hostile à l'Union européenne, qui pourrait faire des étincelles sur les prérogatives des deux têtes de l'exécutif, notamment en matière de diplomatie et défense.

Assemblée bloquée?

Un autre scénario possible est celui d'une Assemblée bloquée, sans alliance envisageable entre des camps très polarisés, au risque de plonger la France dans l'inconnu.

Au terme de cette journée qui a vu un fort afflux dans les bureaux de vote, la participation devrait s'établir au moins à 65% des inscrits, selon les instituts de sondage, contre 47,51% en 2022 et contre 67,9% lors des dernières législatives organisées après une dissolution, en 1997.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Football

Euro 2024: Daniele Orsato dirigera Suisse - Angleterre

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Daniele Orsato: un arbitre expérimenté pour Suisse - Angleterre (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

L'UEFA a désigné l'Italien Daniele Orsato (48 ans) pour arbitrer le quart de finale de l'Euro 2024 Suisse - Angleterre samedi à Düsseldorf (18h00). Ce sera son quatrième match du tournoi.

L'Italien a déjà dirigé les deux adversaires en lice samedi: il a en effet officié pour Suisse - Allemagne et pour Serbie - Angleterre lors de la phase de groupes. Daniele Orsato était aussi au sifflet pour le huitième de finale entre le Portugal et la Slovénie.

Arbitre FIFA depuis 2010, le directeur de jeu bénéficie d'une grande expérience. Il a notamment dirigé la finale de la Ligue des champions 2020 entre le Bayern Munich et le Paris Saint-Germain, ainsi que le match d'ouverture de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Il participe à son cinquième grand tournoi international.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Biden se bat pour maintenir sa candidature en vie

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Le co-fondateur de Netflix Reed Hastings, l'un des plus gros donateurs du Parti démocrate, a estimé dans un entretien au New York Times que Biden devait jeter l'éponge. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

La Maison Blanche a catégoriquement rejeté mercredi la possibilité que Joe Biden retire sa candidature à un second mandat, malgré les très vives inquiétudes sur son état de forme.

Le président de 81 ans n'envisage "absolument pas" de jeter l'éponge, a affirmé sa porte-parole Karine Jean-Pierre, près d'une semaine après une performance désastreuse pendant son débat avec Donald Trump.

"Je me suis planté. J'ai fait une erreur. C'est 90 minutes sur une scène. Regardez ce que j'ai fait durant trois ans et demi", a déclaré à ce propos le principal intéressé, dans un entretien avec une radio locale du Wisconsin (nord), enregistrée mercredi.

"J'ai été mauvais dans un débat" a-t-il répété jeudi dans un autre entretien avec une autre radio locale en Pennsylvanie. "Je serai dans la course jusqu'au bout et nous allons gagner", a-t-il toutefois assuré lors d'une conférence téléphonique destinée à remotiver ses équipes de campagne, selon une source proche.

Appel à "sortir de la course"

Un élu démocrate de la Chambre des représentants, Raul Grijalva (Arizona), a été le deuxième à appeler ouvertement Joe Biden à "sortir de la course", dans un entretien au New York Times.

Ces appels n'ont jusqu'ici pas trouvé de relais parmi les poids lourds du parti, notamment chez les gouverneurs démocrates, des figures influentes dans la vie politique américaine, qu'il a réunies mercredi à la Maison Blanche.

Les gouverneurs "vont (le) soutenir"

Les gouverneurs démocrates "vont (le) soutenir", ont assuré deux d'entre eux, Wes Moore (Maryland) et Tim Walz (Minnesota) au sortir de la rencontre, lors d'un bref échange avec la presse. Le second a assuré que le président était "apte" à remplir ses fonctions.

La gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer, considérée comme une étoile montante du parti, n'est pas venue à la rencontre des journalistes mais a écrit sur X après la réunion: "Joe Biden est notre candidat. Il est là pour gagner et je le soutiens."

Mais le co-fondateur de Netflix Reed Hastings, l'un des plus gros donateurs du Parti démocrate, a estimé dans un entretien au New York Times que Biden devait jeter l'éponge.

"Biden doit se retirer afin de permettre à un dirigeant démocrate vigoureux de battre Trump et préserver notre sécurité et notre prospérité", a-t-il estimé.

Pénible impression pas effacée

L'exécutif américain tente d'éteindre l'incendie ravivé par des révélations du New York Times et de CNN. Les deux médias affirment, sur la base de confidences de proches anonymes de Joe Biden, que ce dernier s'interroge sur l'avenir de sa candidature.

"Il est faux de suggérer qu'il y a la moindre réflexion pour mettre fin à la campagne", a assuré un porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates.

Près d'une semaine plus tard, le démocrate n'a pas effacé la très pénible impression laissée par ces 90 minutes face à son rival républicain, lors desquelles il a bafouillé, regardé dans le vide et parfois perdu le fil de sa pensée.

Trump en pointe dans les sondages

Deux sondages publiés mercredi par le New York Times et le Wall Street Journal font état d'une nette avance de Donald Trump dans les intentions de vote à l'échelle nationale.

Joe Biden a prévu de donner vendredi une interview à la chaîne télévisée ABC et de tenir une conférence de presse en solo la semaine prochaine, l'objectif étant de prouver sa capacité à s'exprimer sans prompteur. Il se rendra aussi dans deux Etats décisifs, le Michigan (5 juillet) et la Pennsylvanie (7 juillet).

Donald Trump a lui aussi prévu un déplacement en Pennsylvanie, le 13 juillet, après un voyage en Floride le 9. Le républicain de 78 ans "battra n'importe quel démocrate" en novembre, a assuré mercredi son équipe de campagne.

"Deux images" de Biden

"Nous avons deux images de Joe Biden. L'une est celle d'un homme au service de son pays, qui se bat pour les Américains, bagarreur, agressif, impulsif. Et nous avons aussi cette image de Biden comme un vieil homme auquel il faut probablement retirer ses clés de voiture. La question est de savoir laquelle de ces images s'imposera", commente Peter Loge, professeur à la George Washington University.

Alors que les spéculations enflent sur son possible remplacement par la vice-présidente Kamala Harris, qui continue à le soutenir sans faille en public, Joe Biden doit absolument convaincre son propre parti de serrer les rangs.

En plus de réunir les gouverneurs, il s'est entretenu mercredi avec des dirigeants démocrates au Congrès, où les élus s'inquiètent pour leurs chances lors des législatives accompagnant le scrutin présidentiel de novembre.

"Enorme problème"

Tout cela pèse sur les jeunes bénévoles chargés d'animer la campagne à travers le pays. "Ses capacités cognitives semblent avoir considérablement diminué et c'est un énorme problème pour un candidat à la présidentielle", a confié Yampiere Lugo à l'AFP.

Ce militant démocrate de 25 ans, basé en Caroline du Nord, estime que Joe Biden devra "jeter l'éponge" si les sondages empirent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

16 nouveaux athlètes sélectionnés pour Paris

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Noè Ponti logiquement sélectionné pour les JO (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

La délégation suisse pour les JO de Paris compte désormais 98 athlètes. Avec Nikita Ducarroz (BMX), Jérémy Desplanches et Noè Ponti (natation), trois médaillés de Tokyo 2021 ont été sélectionnés.

Le champion du monde de judo 2023 Nils Stump a également été sélectionné. Et pour la première fois dans l'histoire olympique, un grimpeur et un golfeur représenteront la Suisse à Paris.

Au total, Swiss Olympic a sélectionné 16 nouveaux athlètes: huit en natation, trois en judo, deux en pentathlon moderne, un en BMX freestyle, un en escalade et un en golf.

En natation, une femme et sept hommes seront présents: Lisa Mamié, Thierry Bollin, Antonio Djakovic, Roman Mityukov et Noè Ponti - ainsi que Tiago Behar, Jérémy Desplanches et Nils Liess, qui participeront exclusivement aux courses de relais. Il y a trois ans, à Tokyo, la Suisse était représentée par sept athlètes, Ponti (bronze sur 100 m papillon) et Desplanches (bronze sur 200 m quatre nages) avaient remporté des médailles. Bollin, 24 ans, et Behar, 22 ans, participeront pour la première fois aux Jeux.

En judo, les espoirs suisses reposeront sur Nils Stump. Il y a trois ans à Tokyo, Stump avait perdu dès son premier combat. Depuis, le Zurichois a remporté l'or (CM 2023) et le bronze (CM 2024) dans la catégorie des moins de 73 kilos. Binta Ndiaye et Daniel Eich participeront pour la première fois aux Jeux.

Nikita Ducarroz, médaillée de bronze il y a trois ans à Tokyo, est présente pour la deuxième fois aux JO dans sa discipline du BMX Freestyle. Joel Girrbach en golf et Sascha Lehmann en escalade seront les premiers Suisses à participer aux JO dans leur discipline respective. Après 16 ans (et pour la première fois depuis Pékin 2008), la Suisse sera en outre à nouveau représentée en pentathlon moderne avec Anna Jurt et Alexandre Dällenbach.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

France: incertitudes et tensions à trois jours du verdict des urnes

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Ulcérée par le nouveau "front républicain", la cheffe de file du RN Marine Le Pen a dénoncé jeudi la mise en place d'un "parti unique" réunissant "ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple". (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

A trois jours du second tour de législatives historiques en France, les partis jettent leurs dernières forces dans la bataille. Cela dans un pays fracturé et menacé d'ingouvernabilité qui pourrait voir l'extrême droite arriver au pouvoir.

La dynamique en faveur du Rassemblement national (RN, extrême droite), arrivé en tête du premier tour, pourrait être freinée par les très nombreux désistements de candidats de droite, centre-droit et gauche (plus de 200 à gauche et chez les macronistes). Des renoncements consentis dans la douleur pour empêcher l'extrême droite de décrocher la majorité absolue à l'Assemblée et de former un gouvernement, prenant le pouvoir pour la première fois depuis 80 ans.

Ulcérée par ce nouveau "front républicain", la cheffe de file du RN Marine Le Pen a dénoncé jeudi la mise en place d'un "parti unique" réunissant "ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple".

Les électeurs de gauche hésitent

Selon les derniers sondages, la possibilité pour le RN d'accéder à la majorité absolue de 289 députés semble s'éloigner. Mais, partout en France, des électeurs de gauche hésitent à faire une nouvelle fois barrage à l'extrême droite, lors de ce scrutin provoqué le 9 juin par la décision choc du président Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée.

"Macron a été élu par des voix de gauche. Il aurait dû faire des concessions à gauche, mais il n'en a fait qu'à droite", regrette Michel, 66 ans, devant un stand de fruits et légumes dans le Calvados (ouest).

Ancienne institutrice, Claude se résignera à voter pour le camp macroniste, inquiète de ceux qui veulent "essayer" l'extrême droite. "L'isoloir n'est pas une cabine d'essayage", dit-elle.

Arrivé en tête des européennes du 9 juin à gauche, l'eurodéputé Raphaël Glucksmann s'est adressé à ces électeurs en assurant qu'il n'était pas "indigne de voter 'contre'".

Bardella y croit toujours

Malgré ces appels au barrage, le jeune président du RN Jordan Bardella croit à la victoire de son camp, qui le propulserait au poste de Premier ministre à 28 ans. "Nous aurons la majorité absolue", a-t-il affirmé mercredi sur la chaîne BFMTV, assurant que son gouvernement était "prêt".

En face, la coalition de gauche du Nouveau Front populaire (NFP) et le camp macroniste (centre-droit) ne cessent d'alerter sur le péril de l'extrême droite, pointant les dérapages racistes de candidats du RN, ramenés au rang de simples "brebis galeuses" par la formation d'extrême droite.

Pays ingouvernable?

Mais sauf basculement improbable, aucun de ces deux blocs n'obtiendra de majorité claire dans la nouvelle Assemblée, aggravant le risque d'un pays ingouvernable sous l'oeil inquiet des partenaires européens de la France et ce, alors que Paris accueille les JO dans moins d'un mois.

"On vote dimanche en France. C'est une autre élection dont l'issue peut inquiéter", a déclaré mercredi soir le chancelier allemand Olaf Scholz. "Faisons tout pour qu'ensemble nous protégions notre grande et belle Europe et que nous ne laissions pas les populistes d'extrême droite la dominer".

Certains responsables du centre-droit et de la gauche envisagent une vaste coalition pour échapper à la paralysie, mais ses contours restent extrêmement flous et sept années de pouvoir macroniste ont creusé de profonds fossés entre la majorité sortante et les oppositions.

Expérimenter des alliances transpartisanes

Certaines formations de gauche semblent toutefois prêtes à expérimenter des alliances transpartisanes, fréquentes en Allemagne mais inédites en France. "Ce que je souhaite, c'est ne pas provoquer de chaos dans mon pays, la France doit être gouvernable", a déclaré jeudi le patron du Parti communiste français, Fabien Roussel.

Dans le camp présidentiel, laminé aux européennes du 9 juin, le Premier ministre Gabriel Attal juge qu'une "forme de nouvelle donne est nécessaire" même s'il exclut tout rapprochement avec la gauche radicale de La France insoumise (LFI).

Dans ce climat tendu, les autorités redoutent par ailleurs des troubles au soir du second tour entre ultradroite et ultragauche. Mercredi, la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot a affirmé avoir subi avec son équipe "une agression lors d'une opération de collage d'affiches électorales" en banlieue parisienne.

Satisfaction à Moscou

La Russie, elle, ne semble pas mécontente des fractures françaises. "Le premier tour (des législatives), de même que les élections européennes de juin, ne peuvent être considérés autrement que comme un vote de défiance des Français à l'égard des autorités actuelles, y compris de la politique extérieure de Paris", a déclaré un porte-parole de la diplomatie russe, Andreï Nastassine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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