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Jeux olympiques

Cathia Schär: "C'est important d'apprécier ces moments spéciaux"

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Cathia Schär vivra ses premiers Jeux Olympiques à Paris. ©EPA/CHRISTIAN BRUNA

Une épreuve sera particulièrement scrutée à Paris 2024: le triathlon. Depuis des mois, on se demande si les athlètes pourront nager dans la Seine ou pas. Mais il faudra surtout garder à l'œil cette compétition car deux Vaudois y prendront part. Rencontre avec Cathia Schär.

Si Cathia Schär, 22 ans, fait aujourd’hui partie des meilleurs triathlètes du pays, c’est finalement un peu par hasard. Après avoir pratiqué la gym, la course à pied, le ski ou encore la natation, c’est par le biais d’une rencontre qu’elle s’est mise au triathlon à l’âge de 10 ans. Son premier coach l’avait vu courir et lui avait proposé de tester ce sport qu’il pratiquait avec ses enfants. “On allait ensuite à l’entraînement tous ensemble et c’était cool”, se souvient la Vaudoise.

Depuis, la Vaudoise n’a plus lâché le triathlon.

Cathia SchärTriathlète

Avec le triathlon, la Vaudoise n’a clairement pas choisi la discipline la plus simple. “Je sais pas si c’est plus dur, mais ça demande beaucoup d’heures de travail par rapport à d’autres sports, décrit Cathia Schär. Il faut trouver la balance pour progresser dans un sport, sans trop diminuer les deux autres.” Mais le triathlon a un avantage de taille. “On peut avoir une charge importante d'entraînement vu qu’on a la diversité des trois sports. On a moins de risques de se blesser qu’un coureur par exemple.”

Petit à petit, elle a gravi les échelons pour venir se hisser sur les grands podiums. De quoi créer de beaux souvenirs.

Cathia SchärTriathlète

C’est son meilleur résultat en individuel. Quelques mois auparavant, elle avait cueilli une troisième place au Championnat du Monde à Hambourg mais en relais. Est-ce que d’atteindre un podium en individuel est d’autant plus satisfaisant? “Le relais, c’est cool parce que quand on gagne, on le partage en équipe. Et c’est vraiment difficile de faire une bonne course en relais parce que tout le monde doit faire une bonne performance, donc c’est encore plus appréciable quand on a un bon résultat ensemble. C’est juste différent, je saurais pas dire lequel est le mieux”, sourit la triathlète.

 

Sur les pas de Nicola Spirig

Les regards sont maintenant tournés vers les Jeux Olympiques. Les qualifications se font toujours en deux temps en quelque sorte. Les bons résultats obtenus ou la qualification du pays ne garantissent pas toujours une place pour un athlète en particulier. C’est la Fédération suisse du sport en question qui a le dernier mot. Un parcours qui s’est plus que bien passé pour Cathia Schär.

Cathia SchärTriathlète

Une nouvelle qui a eu un effet immédiat.

Cathia SchärTriathlète

Les Jeux, elle n’y pensait pas vraiment avant de commencer le triathlon. “Ça s'est fait petit à petit, raconte Cathia Schär. Plus je me développais dans ce sport, plus ça marchait bien, et au final ce rêve s’est toujours plus construit.” Et lorsqu’on lui demande si elle se souvient d’un moment marquant de l’époque où elle regardait les JO à la télévision, un nom fait immanquablement surface. “À Londres, quand Nicola Spirig avait gagné au sprint. C’était vraiment tendu! Ça m'avait impressionnée”, se souvient-elle.

Douze ans plus tard, sa course olympique à elle, en individuel, ce sera le 31 juillet. Et l’appréhension commence petit à petit à monter.

Cathia SchärTriathlète

Les Jeux Olympiques, c’est l’événement sportif le plus suivi du monde. Alors il faut aussi gérer la pression médiatique et le côté émotionnel. Et pour l’instant, Cathia Schär semble être dans un parfait état d’esprit.

Cathia SchärTriathlète

Reste une inconnue pour cette course: la Seine. Il y a déjà la contrainte technique. “Il faudra étudier comment il faut se placer au retour par rapport au courant.” Et puis il y a la question sanitaire. Est-ce que les triathlètes, à l’interne, en parlent autant que les journalistes? “Oui quand même”, rigole la Moudonnoise. Mais les médecins de la Fédération veillent et réfléchissent aux meilleures solutions pour éviter que les athlètes ne tombent malades entre les courses individuelles et le relais qui arrive cinq jours plus tard. “C’est un sujet de discussion. Il y en a qui pensent que ça ne va pas du tout marcher. Moi je pense que maintenant, ils sont obligés de faire en sorte que ça fonctionne”, lâche-t-elle, une lueur d’espoir dans les yeux.

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Jeux olympiques

Au LAD d'Epalinges, plongée au coeur de l'analyse du dopage

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Un collaborateur du LAD, le Laboratoire suisse d'Analyse du Dopage, analyse des echantillons A et B contenant de l'urine dans le laboratoire antidopage (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A Epalinges, le Laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD) examine chaque année près de 20'000 échantillons d'urine et de sang. Pour ses 35 ans, il a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias.

Cet institut affilié au CHUV a ouvert exceptionnellement ses portes aux médias à l'occasion de ses 35 ans et à l'approche des Jeux olympiques de Milan-Cortina, qui promettent des mois d'activité intenses.

Le parking de cet immeuble situé à deux pas du terminus du M2, sur les hauteurs de l'agglomération lausannoise, est un habitué des livraisons. Le rez-de-chaussée du bâtiment est occupé par une célèbre enseigne de bricolage. Mais c'est un autre type de colis que reçoivent quotidiennement les employés en blouse blanche occupant le deuxième étage: des échantillons d'urine et de sang.

Les agences antidopage et les fédérations sportives qui organisent leurs propres contrôles confient à des laboratoires les prélèvements biologiques réalisés sur les athlètes. Ces flacons scellés sont anonymisés. Seul le sport pratiqué et le genre sont connus. Ils sont généralement expédiés au laboratoire le plus proche après le contrôle. Cela n'empêche pas le LAD de recevoir des prélèvements en provenance de 107 pays différents, comme l'explique Tia Kuuranne, la directrice finlandaise de l'institut.

"Oeuvrer à l'équité sportive"

A leur arrivée à Epalinges, les prélèvements passent d'abord par le laboratoire de réception, où l'on vérifie leur intégrité pour s'assurer qu'ils n'ont pas été manipulés. Ils sont ensuite aliquotés - c'est-à-dire séparés en plusieurs petits échantillons.

Dans un coin de la salle, une machine remplit des petites fioles d'un liquide jaunâtre à la teinte plus ou moins prononcée. "C'est un automate", précise un collaborateur du LAD. "Il est bien plus fiable qu'un humain pour ce genre de tâche. Il ne peut faire que ce qu'on lui demande, mais il fait toujours ce qu'on lui demande."

La formation des employés du laboratoire lausannois est variée. Ici se croisent pharmaciens, chimistes, biologistes et techniciens en analyses biomédicales. Mais tous partagent la même vision d'un "sport propre". "Si on peut oeuvrer à l'équité sportive, c'est positif", souffle l'un des chercheurs.

Une analyse rigoureuse

Une fois préparés, les échantillons sont envoyés à l'étage inférieur, dans l'une des bruyantes "salles des machines", chacune étant dédiée à une "famille" de substance: les stimulants dans l'une, les stéroïdes anabolisants dans l'autre. Là, ils sont glissés dans d'imposants spectromètres de masse capables de détecter des centaines de métabolites, révélant ainsi les traces potentielles de substances prohibées par l'AMA.

Des centaines de graphiques - un pour chaque métabolite - sont ensuite rigoureusement analysés par les collaborateurs du LAD. "Elles passent toujours devant quatre yeux, ceux d'un technicien et d'un responsable", indique Raul Nicoli, l'un des scientifiques du laboratoire.

2% d'échantillons positifs

Après l'analyse, le LAD garde les échantillons pendant trois mois avant de les détruire, sauf si l'autorité ou la fédération - à qui l'échantillon appartient - demande de le conserver plus longtemps. "Cela peut servir si la technologie progresse au point d'être capable de détecter des substances plusieurs années après le test", explique la directrice.

C'est pourquoi le LAD stocke dans ses frigos plus de 100'000 échantillons congelés. Parmi les fioles de forme et de taille différentes, un collaborateur s'empare d'un imposant flacon. "Celui-là est américain, ils font toujours plus compliqué", s'amuse-t-il.

Comme l'indique la lettre inscrite sur sa surface, il s'agit d'un échantillon "B". Lors d'un contrôle, l'athlète doit en effet remplir deux récipients et seul celui marqué d'un "A" est ouvert à l'analyse. Si le test est positif - environ 2% des 20'000 tests réalisés chaque année au LAD le sont -, l'athlète peut exiger une contre-analyse à partir de l'échantillon "B".

Dans ces situations, l'athlète - ou son avocat - est invité à assister à l'ouverture du deuxième échantillon, pour s'assurer qu'il s'agit bien de son prélèvement et que tout se fait dans les règles. Certains contrôlés positifs ont ainsi déjà arpenté les couloirs du LAD d'Epalinges. "C'est assez courant, glisse le directeur administratif du laboratoire, qui ne révèlera évidemment aucun nom. Mais de notre expérience, la contre-analyse confirme systématiquement le résultat initial."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

JO 2028: le 100 m féminin aura lieu dès le premier jour

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Des nouveautés seront au programmes des JO de Los Angeles. (© KEYSTONE/AP/David Goldman)

Les JO de Los Angeles offriront des finales féminines dès le premier jour de compétition, ont annoncé mercredi les organisateurs. Notamment celle du 100 m de l'athlétisme.

Les JO 2028, qui seront les plus importants dans l'histoire avec 51 sports et 11'200 athlètes, débuteront avec la cérémonie d'ouverture le 14 juillet et se termineront le 30 juillet avec la cérémonie de clôture. Pour cette édition, les sports d'équipes seront également plus féminins avec, pour la première fois dans l'histoire, au moins autant de femmes que d'hommes.

La première journée sera d'ailleurs consacrée aux femmes, avec le plus grand nombre de finales féminines en un jour: il débutera par le triathlon et culminera avec le 100 m, disputé des séries jusqu'à la finale en une journée.

Janet Evans, le cheffe de la commission des athlètes de LA28 a assuré que les sportives avaient répondu positivement à ce programme resserré. "Quand nous l'avons présenté aux athlètes, il y a eu de l'enthousiasme. Elles ont dit +prévenez-nous assez tôt et on va s'entraîner de manière à faire trois courses en un jour+", a-t-elle expliqué.

La natation en 2e semaine

Autre innovation, l'avant-dernière journée le 29 juillet sera un "Super Samedi" avec 26 finales dans 23 sports d'équipes et individuels, dont le marathon, le basket-ball, le football, le cyclisme sur piste, le golf, la natation et le tennis de table.

La natation, qui commence traditionnellement la première semaine, a été déplacée en deuxième semaine, au stade SoFi à Inglewood (Californie), alors que les épreuves d'athlétisme se disputeront tout au long des Jeux avec le marathon hommes le 30 juillet.

"En déplaçant (la natation) en deuxième semaine, il y aura 38'000 personnes en tribunes, a expliqué Janet Evans. "C'est super d'avoir 38'000 personnes qui regardent mon sport favori", a ajouté l'ancienne nageuse, quadruple médaillée d'or olympique entre 1988 et 1992.

Les nageurs auront également plus de chances de participer à la cérémonie d'ouverture, sans avoir à disputer les séries le lendemain. Le dernier champion olympique sera ainsi sacré en natation juste avant la cérémonie de clôture.

Des prix égaux

Il y aura aussi des sessions nocturnes pour échapper à la chaleur californienne, notamment l'équitation à Santa Anita.

Environ 14 millions de billets seront en vente l'an prochain, ont ajouté les organisateurs sans préciser la date d'ouverture de la billetterie ou le prix des sésames. La procédure de réservation débutera, elle, en janvier.

Mais, a assuré la cheffe des sports de LA28, Shana Ferguson, il n'y aura pas de tarification "dynamique", avec des billets plus chers pour les sports les plus populaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Jeux olympiques

Le Qatar confirme sa candidature pour l'organisation des JO 2036

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Le Lusail Stadium de Doha pourrait accueillir les JO en 2036 (© KEYSTONE/AP/HASSAN AMMAR)

Le Qatar a confirmé mardi être en discussions avec le Comité international olympique (CIO) pour l'organisation des JO en 2036. Et l'état du Moyen-Orient a ses chances.

"Nous avons actuellement 95% des infrastructures de sport nécessaires (...) et nous avons un plan national complet pour que les installations soient prêtes à 100%", a déclaré le patron du Comité olympique qatari et président du comité de candidature, cheikh Joaan ben Hamad Al-Thani, dans un communiqué.

Le riche Etat gazier, hôte de la Coupe du monde de football en 2022, pourrait devenir "le premier pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord à accueillir les Jeux olympiques", a souligné pour sa part le Premier ministre qatari, cheikh Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, cité par l'agence de presse officielle.

Depuis la nouvelle procédure d'attribution des Jeux olympiques, inaugurée par l'attribution en 2021 des JO 2032 à Brisbane - édition pour laquelle le Qatar était déjà sur les rangs -, les candidats n'ont plus l'obligation de se faire connaître publiquement, mais mènent avec le CIO des discussions largement confidentielles, jusqu'à la validation finale de la session.

L'ex-président du CIO Thomas Bach a néanmoins répété disposer d'un "nombre à deux chiffres" de pays intéressés par les Jeux d'été 2036 et 2040, parmi lesquels l'Inde, l'Afrique du Sud, la Corée du Sud, la Turquie et la Hongrie qui avancent ouvertement.

Rotation continentale oblige, après des éditions 2024, 2028 et 2032 respectivement en Europe, Amérique du Nord et Océanie, l'édition suivante a de bonnes chances de revenir à l'Asie, à moins qu'elle soit l'occasion des premiers JO africains de l'histoire.

La désignation de l'hôte des JO 2036 sera un des premiers grands chantiers de la nouvelle présidente du CIO Kirsty Coventry, qui a pris ses fonctions le 23 juin. Elle a d'ores et déjà lancé une réflexion sur le mode d'attribution, pour définir notamment le "moment adéquat" de ce choix: longtemps fixé à sept ans avant l'échéance, il n'obéit plus à aucune règle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Jeux olympiques

Le CIO confie à World Boxing l'avenir de la boxe olympique

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L'Algérienne Imane Khelif face à la Chinoise Yang Liu en finale des JO de Paris (© KEYSTONE/AP/ARIANA CUBILLOS)

Le CIO a accordé mercredi sa reconnaissance "provisoire" à la jeune fédération internationale World Boxing. Ceci lève l'hypothèque qui pesait depuis des années sur l'avenir olympique de la boxe.

En faisant de World Boxing l'instance "régissant la boxe au niveau mondial au sein du mouvement olympique", la commission exécutive du CIO ferme du même coup la porte à tout retour de l'IBA, mise au ban depuis 2019 et qui entretient des relations exécrables avec l'organisation lausannoise.

Créée en 2023, World Boxing n'affiche pour l'heure que 78 fédérations membres, mais "a apporté la preuve que 62% des boxeurs et boxeuses et 58% des médaillés des JO des Paris" étaient affiliés à ces fédérations, tout en affichant "des progrès" sur les critères de gouvernance, énumère le CIO.

La toute jeune instance, qui compte parmi ses principaux membres les Etats-Unis, le Japon, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne contre seulement six pays africains, devrait récupérer l'organisation du tournoi olympique de boxe aux JO 2028 de Los Angeles.

Le maintien au programme des JO de ce sport hérité du pancrace antique, présent depuis les premiers Jeux modernes en 1896, était en effet conditionné à la reconnaissance par le CIO d'une fédération internationale apte à le superviser.

Le CIO avait dû par deux fois se charger de l'organisation directe du tournoi olympique aux JO 2020 de Tokyo, après la suspension de l'IBA, puis aux JO 2024 de Paris, après son exclusion définitive du mouvement olympique.

Or non seulement l'organisation lémanique ne compte pas se substituer dans la durée au rôle d'une fédération internationale, mais le tournoi de boxe de Paris a de surcroît été au coeur d'une polémique déclenchée par l'IBA sur le genre de deux concurrentes, l'Algérienne Imane Khelif et la Taïwanaise Lin Yu-ting.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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