Rejoignez-nous

Suisse

Dysfonctionnements à Bâle-Ville: commandant de police à la trappe

Publié

,

le

La conseillère d'Etat de Bâle-Ville Stephanie Eymann explique vendredi les mesures prises pour remettre de l'ordre au sein du corps de police. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le commandant de la police cantonale de Bâle-Ville Martin Roth est libéré de ses fonctions. Cette mesure a été prise sur la base d'un rapport externe qui a révélé, il y a une semaine, de nombreux dysfonctionnements au sein des troupes.

"Ma première décision a été de me séparer du commandant, mais ce n'est pas ma dernière", a souligné la ministre bâloise de la sécurité Stephanie Eymann vendredi devant les médias. D'autres mesures seront prises.

Pas de solution par intérim

Jusqu'à la mise à pied officielle de Martin Roth, le département de la conseillère d'Etat libérale renonce à ses services. Ses collègues du gouvernement la soutiennent dans cette démarche, a-t-elle déclaré. De plus, la ministre renonce à une solution par intérim, car la confiance du personnel de la police dans ses hauts gradés est entamée, selon le rapport publié vendredi dernier.

Ce rapport du professeur de droit administratif Markus Schefer a révélé un grand mécontentement des policiers. De nombreux agents ont évoqué une "culture de la peur", un manque d'estime pour leur travail, une surcharge et un climat empreint de racisme et de sexisme.

Une chance pour les policiers inquiets

Les conclusions du rapport d'expert constituent une chance de ne plus cacher à l'avenir ces dysfonctionnements sous le tapis, estime Stephanie Eymann. Elles doivent aussi permettre aux policiers de ne plus se laisser faire. Le corps de police est inquiet, suite aux révélations du rapport: il est exposé au soupçon généralisé de racisme et de sexisme, observe la ministre.

"Il est important que nous adoptions la tolérance zéro dans ce domaine. Il n'est pas acceptable que des personnes isolées ruinent la réputation de la police", a soutenu la conseillère d'Etat.

Changement de culture

Le commandant de police Martin Roth avait mandaté, lui-même, le rapport, afin d'élucider les raisons de la pénurie de personnel disponible. Le professeur Markus Schefer a mené des entretiens confidentiels avec 372 personnes, soit un tiers des collaborateurs de la police cantonale.

Dans son rapport, ce dernier a émis une trentaine de recommandations et a exigé un changement de culture au sein de la police. Ce travail ne fait que commencer, a déclaré Stephanie Eymann.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Suisse Tourisme veut améliorer la répartition des flux touristiques

Publié

le

La ville de Lucerne accueille chaque année près de 7 millions de touristes. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Suisse Tourisme veut améliorer la répartition des flux touristiques, à travers les saisons mais également à travers le territoire. Lorsque des points de tension apparaissent, l'organisation s'estime en mesure de les résorber grâce à ses campagnes de promotion.

"Nous n'avons pas de problème de surtourisme généralisé en Suisse", a martelé jeudi Martin Nydegger, directeur de Suisse Tourisme, lors d'une conférence de presse à Zurich.

Plusieurs facteurs expliquent que la Suisse soit épargnée par le tourisme de masse, premier cité: le franc. Le coût de la vie est une barrière au surtourisme, tout comme le peu de liaisons aériennes à bas coûts ou l'absence de complexes hôteliers bon marché.

La branche compose avec un taux d'occupation moyen de 50% des chambres dans l'hôtellerie, bien loin d'une saturation, l'objectif étant plutôt d'améliorer la fréquentation. Certains points de tension peuvent toutefois apparaître.

Ainsi, l'organisme de promotion de la Suisse comme destination touristique estime que les cas de surtourisme s'observent dans "seulement six ou sept endroits" dans le pays, qui changent régulièrement. "Nous observons attentivement et adaptons nos campagnes de communication en conséquence", explique M. Nydegger.

D'après un sondage mené auprès de la population suisse, le tourisme est très bien accepté grâce à son impact positif sur l'économie et les infrastructures notamment. Néanmoins, les répondants citent cinq problèmes liés au secteur: l'inflation (10,4%), la pollution et les déchets (9,7%), les problèmes de circulation (9,6%), la rareté des logements (9,4%) et les dommages causés à la nature et à l'environnement (8,4%).

Sortir des sentiers battus

L'objectif est d'équilibrer les flux des visiteurs, notamment en faisant la promotion de périodes plus creuses, comme l'automne par exemple. Les influenceurs et autres créateurs de contenus sont également appelés à la rescousse pour encourager à sortir des sentiers battus et promouvoir des lieux moins connus.

Ainsi, un programme a été mis en place en collaboration avec des journalistes et influenceurs chinois pour promouvoir des sentiers de randonnée et des circuits en vélos électriques à Davos-Klosters. En septembre, l'organisation mettra en place une formation à Saas-Fee pour des créateurs de contenus, suivi d'un voyage à travers la Suisse et le Liechtenstein. L'organisation estime ainsi "disposer d'un levier unique".

"Les acteurs touristiques n'ont aucun intérêt au surtourisme", remarque Laure von Wyss, coordinatrice de l'association Destination Val-de-Travers. Sa région a été prise d'assaut au cours de la pandémie et a dû rapidement prendre des mesures pour gérer une affluence sans précédent. Parmi elles, la recherche d'alternatives à la voiture ou au car pour monter au Creux-du-Van.

Les visiteurs sont encouragés à monter à pied ou à vélo, avec la mise en place de location de vélos électriques depuis la gare de Noiraigue. "Nous nous engageons sur le long terme pour diminuer les effets néfastes du tourisme sur ce lieu emblématique", précise-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse

Auto-Suisse veut contrer la baisse de la demande dans l'électrique

Publié

le

La taxe sur l'importation des véhicules électriques introduite en début d'année a eu pour effet un recul de la demande. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'introduction de la taxe sur l'importation des véhicules électriques en début d'année a eu pour effet un recul de la demande. Lors de sa conférence annuelle jeudi, Auto-Suisse a réclamé de meilleures conditions-cadres pour favoriser l'électromobilité.

"Avec l'introduction d'une taxe de 4% sur l'importation des véhicules électriques en début d'année, le Conseil fédéral a clairement marqué un autogoal", a critiqué Christoph Wolnik, directeur adjoint et porte-parole de la faîtière automobile, jeudi devant la presse à Dübendorf, dans le canton de Zurich.

Pour lui, cet impôt a eu des effets "incroyablement" négatifs sur la demande, qui a reculé de manière significative depuis le début de l'année.

Ainsi, la part de marché des voitures de tourisme entièrement électriques n'a été que de 17,6% au premier semestre 2024, alors que sur l'ensemble de l'année 2023, ce chiffre se montait à 20,9%. "Nous avons maintenant besoin d'une forte offensive pour combler notre retard au cours du second semestre et, au mieux, le transformer en une avance", a expliqué M. Wolnik devant la presse.

Pour le président d'Auto-Suisse Peter Grünenfelder, la branche automobile et la transition vers des véhicules plus propres ne devraient pas être mises en danger par une régulation excessive, génératrice de coûts supplémentaires. Il demande par conséquent à Berne de renoncer à une réglementation trop stricte telle qu'envisagée dans la future ordonnance sur le CO2, d'assouplir les valeurs cibles intermédiaires d'émissions et de faire preuve d'ouverture technologique dans la législation. Peter Grünenfelder réclame également un moratoire de cinq ans sur la taxe automobile de 4%.

En outre, le président d'Auto-Suisse a appelé le Conseil fédéral à garantir la sécurité de l'approvisionnement en électricité, des prix plus avantageux ainsi qu'un réseau de recharge dense. "La Suisse en tant que pays de pendulaires se doit de rester en mouvement et de mettre à disposition les infrastructures nécessaires", a-t-il ajouté.

Dans tous les cas, la situation actuelle sur le marché des véhicules électriques présente un défi. Bruxelles a annoncé le 13 juin jusqu'à 38% de hausse des droits de douane européens sur les importations de véhicules électriques chinois. L'Union européenne (UE) estime que les constructeurs chinois, fortement subventionnés, "présentent une menace imminente pour l'industrie européenne".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Football

Stéphane Henchoz nouveau directeur sportif du Lausanne-Sport

Publié

le

De nouvelles responsabilités pour Stéphane Henchoz au LS (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Stéphane Henchoz (49 ans) prend du galon au Lausanne-Sport. L'ancien international a été nommé directeur sportif du club, a indiqué celui-ci dans un communiqué.

Henchoz travaillait depuis le 1er avril au LS en tant que conseiller de la Direction générale, avec un mandat jusqu'à fin septembre. Les deux parties ont été d'accord de pérenniser l'excellente collaboration mise en place.

Le Fribourgeois devient membre de la Direction générale du club et aura la responsabilité de l'ensemble des activités liées au football, de la première équipe à l'Académie en passant par le recrutement. "Je suis extrêmement satisfait de prendre ces responsabilités au sein du LS. C'est un honneur pour moi. Depuis trois mois, j'ai pu découvrir des professionnels, une culture et un environnement de travail avec lesquels je m'identifie et je me projette", a-t-il commenté.

Sélectionné 72 fois en équipe de Suisse, l'ancien défenseur central a nommé évolué avec Neuchâtel Xamax, le SV Hambourg, Blackburn Rovers et Liverpool, avec qui il a remporté plusieurs trophées. Comme entraîneur, il a dirigé Neuchâtel Xamax FCS et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Les Vaudois rééliront leurs autorités communales en mars 2026

Publié

le

Les dernières élections communales vaudoises, ici à Lausanne, remontent à 2021 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d'Etat vaudois a établi le calendrier des prochaines élections communales générales. Le premier tour a été fixé au 8 mars 2026, le second au 29 mars.

Pour les élections à la syndicature, le premier tour est programmé le 26 avril 2026, le second le 17 mai, annonce jeudi le Conseil d'Etat dans ses décisions hebdomadaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Gémeaux

Des opportunités se présentent dans vos affaires de manière inattendue. L'expérience et la force que vous allez en tirer, valent la peine de vous lancer !

Les Sujets à la Une

X