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La Russie menace l'Otan d'une "confrontation directe"

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L'Ukraine attaque régulièrement à l'aide de drones des sites énergétiques russes (archives). (© KEYSTONE/AP Sevastopol mayor Mikhail Razvozhaev telegram channel)

La Russie a menacé vendredi les Occidentaux de "confrontation directe", à cause de "l'intensification" des vols de drones militaires américains en mer Noire, au large de l'Ukraine, quelques jours après de premières menaces à la suite d'une frappe en Crimée annexée.

Moscou considère que l'aide fournie à Kiev en matière d'armements, de collecte de renseignement et d'identification de cibles en territoire russe a fait des Etats-Unis et de leurs alliés des parties au conflit en Ukraine, que le Kremlin a exacerbé en février 2022 en lançant ses forces à l'assaut de sa voisine.

Les vols de drones américains en mer Noire "multiplient la probabilité d'incidents dans l'espace aérien avec les avions des forces aérospatiales russes, ce qui augmente le risque d'une confrontation directe entre l'Alliance (atlantique) et la Fédération de Russie", a dénoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

"Les pays de l'Otan en seraient responsables", a-t-il mis en garde, ajoutant que le ministre de la Défense, Andreï Belooussov, avait ordonné à l'état-major "de prendre des mesures pour répondre rapidement aux provocations".

Car, selon le ministère russe, les drones américains servent "à la reconnaissance et la désignation des cibles pour les armements de précision fournis aux forces armées ukrainiennes" par les Occidentaux.

Après avoir longtemps refusé, de crainte de provoquer une escalade, Américains et Européens ont commencé à autoriser ces dernières semaines, sous conditions, des frappes avec des armements de précision occidentaux en territoire russe pour détruire des sites et systèmes servant à bombarder l'Ukraine.

Garrot tourniquet pour tous

La Russie avait déjà menacé le 24 juin les Etats-Unis de représailles, les accusant de "tuer des enfants russes", au lendemain d'une frappe en Crimée, péninsule ukrainienne bordée par la mer Noire et annexée par Moscou en 2014.

L'attaque avait fait quatre morts, dont deux enfants, et plus de 150 blessés touchés par les débris d'un missile abattu au-dessus d'une "zone côtière", selon Moscou.

Le Kremlin assure que les frappes de missiles longue portée ATACMS nécessitent des spécialistes, des technologies et des renseignements collectés par les Américains. Le Pentagone s'est borné à dire lundi que l'Ukraine "prend ses propres décisions".

Déjà début juin, le président russe Vladimir Poutine avait menacé de livrer des armes équivalentes à des ennemis des Occidentaux pour frapper leurs intérêts dans d'autres régions du monde.

Parmi d'autres menaces, il a déclaré vendredi que la Russie devrait commencer à produire des missiles de courte et moyenne portée, auparavant interdits en vertu d'un traité avec les Etats-Unis qui n'est plus en vigueur.

Si la flotte russe dispose en mer Noire d'une supériorité numérique, elle a perdu de nombreux navires depuis plus de deux ans, visés par des attaques de drones navals lancés par Kiev.

Grâce à ces frappes, l'armée ukrainienne a repoussé les navires de guerre russes et établi un couloir maritime pour exporter ses céréales. Elle tente aussi d'affaiblir l'important dispositif militaire en Crimée, base arrière de l'effort de guerre russe.

Face aux attaques ukrainiennes, les autorités installées par Moscou à Sébastopol, siège de la flotte russe de la mer Noire, ont demandé jeudi à chaque habitant d'avoir sur soi un garrot tourniquet, un instrument médical servant à stopper les hémorragies.

Munitions

Des combats de haute intensité se poursuivent sur le front, notamment dans l'est, où la Russie a revendiqué vendredi la prise d'un village, Rozdolivka, situé au nord de Bakhmout.

L'armée russe, à l'initiative depuis des mois, a aussi lancé début mai une nouvelle offensive dans la région de Kharkiv (nord-est).

Quatre civils ont été tués vendredi dans un bombardement russe sur la petite ville de New York, dans l'est de l'Ukraine, et trois autres sont morts dans des frappes dans le nord-est et le sud, ont annoncé les autorités.

La localité de New York et sa voisine Toretsk, située sur la ligne de front, subissent, depuis la mi-juin, d'intenses bombardements de la part des Russes qui cherchent à progresser dans la région de Donetsk (est).

Les troupes ukrainiennes ont perdu du terrain face aux Russes cette année car elles sont confrontées à un manque de munitions et à l'épuisement des soldats après plus de deux ans d'invasion russe.

Au moins 174 décès vérifiés de civils ont été recensés en mai, le niveau mensuel de pertes civiles le plus élevé en onze mois, selon les Nations unies.

L'approvisionnement de l'Ukraine en munitions occidentales, surtout en obus, s'est cependant amélioré ces dernières semaines, après plusieurs mois de pénurie, ont dit vendredi à l'AFP des sources au sein de l'armée ukrainienne.

"Le ratio de consommation de munitions était de 1 pour 7 (en faveur de l'armée russe), aujourd'hui il est de 1 pour 3", s'est félicitée vendredi auprès de l'AFP une source au sein de l'état-major ukrainien.

Diplomatie

Sur le plan diplomatique, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit vendredi travailler à un nouveau plan pour mettre fin au conflit, dans le but que celui-ci soit "soutenu par la majorité" des pays du monde. Mais il a aussi juré de continuer de renforcer les capacité militaires de son pays pour imposer à la Russie une "paix juste".

Vladimir Poutine a lui avancé sa propre solution: que l'Ukraine lui cède cinq régions orientales et méridionales et qu'elle renonce à rejoindre l'Otan. De facto une demande de capitulation, rejetée à Kiev comme en Occident.

Les bombardements russes continuent par ailleurs quotidiennement dans les localités ukrainiennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Football

Euro 2024: la Turquie sort l'Autriche après un duel intense

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Demiral (no 3) marque le deuxième but turc (© KEYSTONE/EPA/HANNIBAL HANSCHKE)

La Turquie s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'Euro 2024. A Leipzig, elle a battu l'Autriche 2-1 grâce à Demiral (1re/59e). La réduction du score de Gregoritsch (66e) a été vaine.

Les Turcs affronteront ainsi les Pays-Bas samedi pour une place dans le dernier carré. S'ils évoluent avec le même coeur et la même justesse tactique, ils ne partent pas battus d'avance.

Demiral (26 ans), qui évolue à Al-Ahli, en Arabie saoudite, a été l'inattendu héros de cette rencontre intense et à suspense. Lui qui n'a dû sa titularisation que grâce à la suspension d'Akaydin a pleinement saisi sa chance en se transformant en attaquant efficace à deux reprises, mais aussi en effectuant plusieurs interventions salvatrices dans sa surface.

Pied gauche magique

Le jeune prodige Arda Güler (19 ans) a lui aussi eu un rôle déterminant. Le joueur du Real Madrid a en effet été à l'origine des deux buts, à chaque fois sur corner. Son pied gauche magique a fait merveille. Et dans le jeu aussi, il a convaincu en bonifiant nombre de ballons.

Les Turcs, qui ont défendu leur camp avec une folle énergie, mais aussi avec intelligence. Ils ont aussi su souvent déjouer le pressing mis par leurs adversaires. L'absence du capitaine Calhanoglu, suspendu, n'a pas été trop ressentie.

Parade miraculeuse

Après le but de Gregoritsch, l'Autriche a poussé tant et plus sous une pluie diluvienne, mais elle n'a pas réussi à arracher les prolongations. Il s'en est fallu d'un rien à la 95e sur une tête de Baumgartner sur laquelle Mert a réalisé une parade miraculeuse.

Ce duel, d'une folle intensité, a offert un spectacle bienvenu après les "purges" qui ont caractérisé les deux matches de la veille. Au final, on imagera en disant que le kebab a pris le meilleur sur le wiener schnitzel!

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Flambée d'angoisse sur la santé de Biden, la Maison Blanche rassure

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Les poids lourds et parlementaires démocrates ont commencé mardi à s'interroger publiquement sur l'état de forme de Joe Biden. (archive) (© KEYSTONE/AP/Jacquelyn Martin)

Les poids lourds et parlementaires démocrates ont commencé mardi à s'interroger publiquement sur l'état de forme de Joe Biden, tandis que la Maison Blanche tentait tant bien que mal de contenir l'incendie.

"J'ai espoir qu'il prendra la décision difficile et douloureuse de se retirer. Je l'appelle respectueusement à le faire", a écrit le Texan Lloyd Doggett en milieu de journée. Ce parlementaire démocrate est le premier à demander publiquement que le président jette l'éponge.

"Je pense qu'il est légitime de se demander s'il s'agit d'un simple épisode ou d'un état" durable, a lancé pour sa part la très influente Nancy Pelosi, ancienne présidente démocrate de la Chambre des représentants, sur la chaîne préférée de Joe Biden, MSNBC.

Elle fait évidemment référence au calamiteux débat de jeudi dernier, lors duquel le démocrate de 81 ans a perdu pied face à son rival républicain Donald Trump.

"Rebondir"

Joe Biden "sait comment rebondir", a défendu sa porte-parole Karine Jean-Pierre, tout en écartant la possibilité que le dirigeant démocrate, jugé apte à gouverner par son médecin en février, passe un test cognitif.

Le président américain, incapable lors du débat de s'exprimer avec fluidité et vivacité sans prompteur, accordera vendredi un entretien à ABC News, diffusé dans sa totalité dimanche.

La Maison Blanche promet aussi une conférence de presse en solo la semaine prochaine lors du sommet de l'Otan à Washington, et des conversations avec des responsables démocrates de haut rang, gouverneurs et parlementaires.

Karine Jean-Pierre a répété que Joe Biden avait eu une "mauvaise soirée" jeudi soir, et répété qu'il souffrait d'un "rhume", tout en assurant qu'elle n'avait pas elle-même été témoin des passages à vide semblables du président.

Nombre de démocrates n'y croient plus.

"Horrible"

"Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes sur le fait que ce n'était pas seulement une nuit horrible", a déclaré mardi l'élu à la Chambre des représentants Mike Quigley, un démocrate de l'Illinois.

Selon un sondage publié mardi par CNN, 75% des électeurs interrogés jugent que le parti aurait de meilleures chances en novembre avec un autre candidat que Joe Biden.

Donald Trump est crédité de 49% des intentions de vote au niveau national, contre 43% à son rival, un écart inchangé par rapport au dernier sondage de ce type, mené en avril.

La vice-présidente Kamala Harris, sans l'emporter, serait mieux placée, à 45% contre 47% pour l'ancien président républicain de 78 ans.

Le New York Times rapporte mardi que des proches du président ont noté des absences "plus fréquentes" et "plus prononcées" ces derniers mois, alternant avec des moments de parfaite lucidité, par exemple face à des crises internationales.

Les questions sur l'acuité mentale du président le plus âgé de l'histoire des Etats-Unis, qui a indéniablement perdu en aisance orale et physique, sont "légitimes", a insisté Karine Jean-Pierre mardi, à défaut d'y répondre frontalement.

La porte-parole a assuré que l'exécutif américain ne cachait "absolument pas" d'informations sur la forme du président.

Hôtel

Le changement de ton est net, de la part d'une Maison Blanche qui jusqu'ici avait tendance à balayer, en cachant à peine son agacement, les interrogations sur l'âge du président.

Cela fait plusieurs mois que le président américain, qui a chuté en public à quelques reprises, n'emprunte plus la grande passerelle de son avion, préférant un escalier plus court et plus stable.

Depuis quelques semaines, il s'entoure aussi de conseillers pour aller de la Maison Blanche à son hélicoptère posé sur la pelouse, ce qui évite de longs plans des caméras sur sa démarche très raide.

Le président américain n'a pas donné de longue conférence de presse depuis janvier 2022 et a réduit le nombre d'échanges impromptus avec les journalistes.

Lorsque Joe Biden s'est rendu récemment en France, à l'occasion des commémorations du Débarquement allié de 1944, il est allé directement de l'aéroport à son hôtel, où il est resté enfermé toute une journée, sans aucune apparition publique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Euro 2024: les Pays-Bas se sont bien repris

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Cody Gakpo ouvre le score (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Les Pays-Bas ont décroché leur billet pour les quarts de finale de l'Euro 2024. A Munich, ils ont battu la Roumanie 3-0 grâce à des buts de Gakpo (20e) et Malen (83e/93e).

Cody Gakpo a été l'atout numéro un des Oranje mardi. Le joueur de Liverpool a ouvert le score de belle manière grâce à une frappe puissante au premier poteau, inscrivant ainsi son troisième but de la compétition.

C'est aussi lui qui a offert sur un plateau le but de la sécurité à Malen. Le joueur du Borussia Dortmund a encore salé l'addition sur un contre dans les arrêts de jeu, sur un service du précieux Xavi Simons.

Jeu collectif en place

Assez décevants lors de leurs trois premières rencontres, les Néerlandais ont donc bien redressé le tir dans l'antre du Bayern Munich. Pour la première fois du tournoi, leur jeu collectif s'est bien mis en place et ils ont pu y ajouter de l'intensité et des idées. La statistique des tirs illustre bien la trame de cette rencontre, avec 24 essais à 5, et 6 cadrés à 1...

Il leur a par contre manqué du réalisme pour se mettre à l'abri plus rapidement. Les hommes de Ronald Koeman ont en effet galvaudé de nombreuses occasions nettes d'augmenter leur avantage contre des Roumains qui ont été largement dominés, mais dont la défense a souvent été héroïque. Sur le plan offensif, par contre, la menace roumaine a été nulle: Verbruggen n'a pas eu le moindre vrai arrêt à effectuer!

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Livraisons de Tesla supérieures aux attentes au deuxième trimestre

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Le spécialiste des véhicules électriques a indiqué avoir livré 443'956 véhicules (-4,70% sur un an) entre avril et juin (archives). (© KEYSTONE/AP/Lekan Oyekanmi)

Le constructeur automobile américain Tesla a livré près de 444'000 véhicules au deuxième trimestre dans le monde, un niveau qui dépasse les prévisions des analystes, tout en étant inférieur à la même période de l'année précédente.

Dans une publication très succincte sur son site internet mardi, le spécialiste des véhicules électriques a indiqué avoir livré 443.956 véhicules (-4,70% sur un an) entre avril et juin, dont 422.405 Model 3 et Model Y. Il ne donne pas de détails sur la répartition du solde de 21.551.

Le consensus des analystes de FactSet tablait sur 436.000 exemplaires remis à leurs clients sur cette période. Au deuxième trimestre 2023, Tesla en avait livré 466'000. Dans le même temps, il a produit 410'831 véhicules, dont 386.576 Model 3 et Model Y.

"Il s'agit d'une énorme performance en matière de retour gagnant (...) quand le marché anticipait plutôt un beau ratage ce trimestre dans un contexte de demande pour des véhicules électriques toujours erratique au niveau mondial", ont souligné les analystes de Wedbush, dans une note, évoquant un "feu d'artifices surprise". Ils estiment que "le pire est derrière" Tesla grâce au "mini-rebond" enregistré en Chine et à "une stabilisation des prix".

Et la présentation, le 8 août, de son robotaxi, un véhicule sans chauffeur, devrait "lancer le nouveau chapitre de l'histoire" du constructeur en matière de conduite autonome, ajoutent-ils.

Jessica Caldwell, du cabinet Edmunds, montre en revanche beaucoup moins d'emballement et estime que le repli des livraisons sur un an "n'est pas un gros choc car (...) le constructeur a épuisé toutes ses astuces en baissant les prix et en multipliant les avantages commerciaux pour stimuler la demande".

Selon elle, "les temps sont durs pour Tesla" d'autant que ces techniques commerciales peuvent entraîner "des conséquences négatives à long terme": les prospects les escomptent en permanence et les propriétaires ayant payé le prix fort voient la valeur de leur véhicule fondre, explique-t-elle.

Du côté des start-up, Rivian a annoncé mardi avoir produit 9.612 véhicules et en avoir livré 13.790 au deuxième trimestre. Des niveaux conformes à ses prévisions, qui continuent de porter sur une production annuelle de 57.000 véhicules.

Elle a connu une embellie boursière après l'annonce le 26 juin par le constructeur allemand Volkswagen d'un investissement de 5 milliards de dollars -dont un milliard directement dans Rivian- pour créer une coentreprise spécialisée dans les logiciels automobiles.

Nikola, start-up fabriquant des camions à hydrogène et électriques, a précisé avoir vendu 72 véhicules à hydrogène sur le trimestre et avoir ainsi dépassé son objectif de 60 exemplaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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